• Aucun résultat trouvé

Grandes cultures

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Grandes cultures"

Copied!
17
0
0

Texte intégral

(1)

BSV n°17, Grande Cultures, région Auvergne-Rhône-Alpes, édition du territoire rhônalpin 1

n°17

Date de publication

3 juin 2021

Grandes cultures

À retenir cette semaine

Bulletin de Santé du Végétal

 Céréales à paille

- Les céréales sont au stade floraison/remplissage du grain, dernière étape de la mise en place des composantes du rendement.

- La septoriose sur blé est toujours observée mais le risque est en diminution compte tenu de l’avancée des stades et des conditions météorologiques actuelles.

- La rouille brune encore peu observée sur les parcelles trouve toutefois dans le retour de la chaleur les conditions propices à son développement, il faut surveiller l’apparition des premières pustules. Les épisodes pluvieux successifs autour et pendant la floraison constituent des facteurs favorables à la fusariose sur épis qu’il convient de surveiller même si pour l’instant aucun symptôme n’est observé.

 Maïs

- La croissance des maïs a été ralentie par le froid, ce qui prolonge l'exposition aux ravageurs de début de cycle (oiseaux, taupins)

- Les conditions très humides limitent les interventions de désherbage - Capture des premières pyrales, prévoir les lâchers de trichogramme

Edition Auvergne-Rhône-Alpes territoire rhônalpin

Crédit photo : Réseau des Chambres d’Agriculture

(2)

Céréales à paille

Blé tendre Réseau 2020 2021

A la date du 02 juin, le réseau d’observation est composé de 15 parcelles de blé tendre réparties sur les départements de :

- l’Ain, 5 parcelles

- le Rhône, 1 parcelle - l’Isère, 3 parcelles - la Drôme, 4 parcelles - La Loire, 2 parcelles

La répartition géographique des parcelles blé tendre est la suivante :

(3)

La répartition des stades est la suivante :

L’ensemble des parcelles a formé le grain, et a débuté la phase de remplissage, dernière étape de la mise en place des composantes du rendement.

Etat sanitaire

Oïdium

L’oïdium est moins signalé cette semaine, sur F3 sur 4 parcelles, et sur 2 parcelles sur F2.

Hormis quelques situations particulières, le risque est faible pour cette maladie

Variétés sensibles Autres variétés

Plus de 20 % des 3 dernières feuilles sont couvertes à plus de 5 % de

leur surface par un feutrage blanc

Plus de 50 % des 3 dernières feuilles sont couvertes à plus de 15 %

de leur surface par un feutrage blanc Seuils indicatifs de risque pour l'oïdium à partir du

stade épi 1 cm

(4)

La septoriose

La septoriose est observée sur F3 sur 7 parcelles, sur F2 sur 4 parcelles et sur F1 sur 1 parcelle. Elle est de plus régulièrement signalée en fond de végétation.

Ci-dessous quelques rappels concernant les seuils de vigilance et la typologie variétale face à cette maladie.

Variétés sensibles Autres variétés

Plus de 20 % des F 2 déployées à 2 nœuds = F4 définitives présentent des

symptômes

Plus de 50 % des F 2 déployées à 2 nœuds = F4 définitives présentent des

symptômes

Plus de 20 % des F 3 déployées à dernière feuille pointante

présentent des symptômes

Plus de 50 % des F 3 déployées à dernière

feuille pointante présentent des

symptômes Seuils indicatifs de risque pour la septoriose sur

blé

A partir du stade deux nœuds

Echelle de résistance à la septoriose

Références Nouveautés et variétés récentes

Assez résistant

RGT CESARIO LG ABSALON IZALCO CS CUBITUS

LG ARMSTRONG KWS EXTASE IMPERATOR LG ASTROLABE KWS DAKOTANA AMBOISE SY ADORATION

SYLLON HANSEL Peu sensible

MACARON (CH NARA) CHEVIGNON CAMPESINO GARFIELD KWS TONNERRE LG APOLLO (TEOREMA) TARASCON METROPOLIS FRUCTIDOR FORCALI (ALESSIO) (ANNIE) GRAVURE KWS SPHERE RGT NATUREO

(CROSSWAY) POSITIV WINNER Moyennement sensible

PIBRAC (BOLOGNA) AUTRICUM (GIAMBOLOGNA) HYLIGO PHOCEA RGT ROSASKO REBELDE (ASORY) RGT BORSALINO SORBET CS SU TRASCO SY PASSION FANTOMAS GERRY GRIMM HYXPERIA RGT PERKUSSIO SY ROCINANTE TENOR SOLINDO CS HYKING COMPLICE AXUM (HYMALAYA) KWS DAG RGT VIVENDO

RGT LIBRAVO PILIER ORLOGE ASCOTT (AVIGNON) KWS ULTIM RGT LEXIO SU ASTRAGON UNIK RGT SACRAMENTO HYPODROM FILON (CHRISTOPH) TALENDOR

(GIORGIONE) KWS DROP PROVIDENCE RGT MONTECARLO Assez sensible

ADVISOR

RUBISKO LG SKYSCRAPER Sensible

RGT VOLUPTO OREGRAIN OBIWAN APACHE

CELLULE (VERZASCA)

( ) : à confirmer

Source : essais pluriannuels de post-inscription (ARVALIS et partenaires) et d'inscription (CTPS/GEVES) Les plus sensibles

Les plus résistants

Les plus sensibles Les plus résistants

(5)

Analyse de risque

La septoriose est régulièrement observée en fond de végétation, sur F3 et sur F2, mais plus rarement sur F1. Les stades avancent et même sur variété sensible le risque est en diminution pour cette maladie, d’autant plus que des conditions météorologiques chaudes et sèches président, ce qui est moins favorable à son développement.

Le risque est modéré pour cette maladie sur la région.

Rouille brune

La rouille brune est observée sur une parcelle de Drôme sur F3 et F2.

ROUILLE BRUNE

Intervention stade DFP- DFE ou Epiaison- Floraison

La rouille brune est plus fréquente et précoce dans le sud de la région mais apparaît régulièrement plus au nord Par contre, quand elle apparaît tôt comme en 2007, elle peut s'étendre très rapidement et occasionner des dégâts importants.

OBSERVER À PARTIR STADE 2 NŒUDS les 3 feuilles supérieures.

CRITERE DETERMINANT : APPARITION DE LA MALADIE, pustules disposées aléatoirement, plutôt sur la face supérieure.

 INTERVENIR DES LES PREMIERES PUSTULES

SUR L’UNE DES 3 FEUILLES SUPERIEURES

(6)

La rouille brune est toujours assez peu signalée dans le réseau. Elle trouve pourtant avec le retour de la chaleur des conditions qui lui sont tout à fait favorables. Nous savons que son développement peut être explosif, cela incite à surveiller les parcelles.

Compte tenu de l’avancée des stades le risque reste modéré.

Rouille jaune

La rouille jaune est signalée sur une parcelle du réseau. Cette maladie est à surveiller sur les variétés sensibles, hors réseau quelques foyers sont observés dans l’Ain, l’Isère et la Drôme. La résistance variétale est le premier élément pour apprécier le risque au champ, voir ci-dessous échelle de résistance variétale. Le risque reste faible.

(7)

Le risque est faible pour cette maladie

Fusariose des épis

Elle n’est pas signalée pour l’instant dans le réseau.

Avec nombre de parcelles entre épiaison et floraison et la succession d’épisodes pluvieux qui maintiennent un fort taux d’humidité dans le couvert, il faut prendre en considération le développement possible de la fusariose sur épis.

Les situations à risques se caractérisent par :

- une humidité persistante au moment de la floraison - un précédent maïs ou sorgho

- des résidus de récolte de la culture précédente au sol, maïs ou sorgho, souvent liés à des techniques simplifiées de travail du sol

- des variétés sensibles.

Echelle de résistance à la rouille jaune

Références Nouveautés et variétés récentes

Résistants

CH NARA GIAMBOLOGNA KWS ULTIM RGT NATUREO IMPERATOR RGT PERKUSSIO

BOLOGNA GRIMM* POSITIV

RGT VENEZIO MACARON IZALCO CS HANSEL LG APOLLO RGT BORSALINO TALENDOR KWS EXTASE ALESSIO

Assez résistants

RGT CESARIO FRUCTIDOR CHEVIGNON KWS SPHERE SORBET CS WINNER

REBELDE MUTIC LG ARMSTRONG SU TRASCO SY ADORATION

FORCALI UNIK* AXUM CHRISTOPH GARFIELD (LG SKYSCRAPER)

RUBISKO HYKING

PASTORAL KWS DAKOTANA ADVISOR SY PASSION SY ROCINANTE

RGT LIBRAVO PIBRAC METROPOLIS AUTRICUM KWS DROP KWS TONNERRE* RGT ROSASKO CUBITUS (KWS DAG)

Moyennement sensibles

LG ABSALON FANTOMAS HYPODROM PHOCEA PROVIDENCE TEOREMA VERZASCA

SYLLON RGT VOLUPTO (ASORY) (RGT MONTECARLO)

TARASCON FILON OBIWAN

CREEK BOREGAR ALICANTUS GIORGIONE

Assez sensibles ASCOTT

OREGRAIN COMPLICE BERGAMO HYLIGO

PILIER

TENOR RGT SACRAMENTO LG ASTROLABE RGT LEXIO

ORLOGE CAMPESINO GRAVURE RGT VIVENDO

GERRY Très sensibles

NEMO HYFI ALIXAN

AMBOISE BELLINI

* : variété observée plus sensible sur au moins 2 sites, à surveiller () à confirmer

Source : essais pluriannuels de post-inscription (ARVALIS et partenaires) et d'inscription (CTPS/GEVES).

(8)

Résistance des variétés de blé tendre au risque DON* (Fusarium Graminearum) –

Grille d’évaluation du risque d’accumulation du déoxynivalénol (DON) dans le grain de blé tendre lié à la fusariose sur épi (Fusarium graminearum)

Références Variétés récentes

Variétés peu sensibles 7

OREGRAIN APACHE 6,5 HYLIGO RGT NATUREO SY ADORATION

(METROPOLIS) IZALCO CS HYDROCK 6 (ASORY) CAMPESINO HYXPERIA KWS SPHERE

RENAN (RGT VIVENDO)

FILON BOLOGNA BERGAMO

PILIER HYPODROM HYBIZA 5,5 HANSEL KWS DROP KWS ULTIM

TARASCON SY MOISSON REBELDE LG ASTROLABE RGT ROSASKO TALENDOR VYCKOR

HYSTAR FRUCTIDOR CHEVIGNON AUTRICUM GARFIELD OBIWAN

SOLINDO CS RGT VOLUPTO LG ABSALON 5 RGT BORSALINO (RGT MONTECARLO) RUBISKO

FANTOMAS ARKEOS AREZZO (CROSSWAY) CUBITUS GERRY GRAVURE

MACARON KWS DAKOTANA FORCALI 4,5 (HYMALAYA) (KWS DAG) KWS TONNERRE LG APOLLO TENOR RGT SACRAMENTO RGT CESARIO LG AURIGA PHOCEA (POSITIV) RGT LEXIO

SY PASSION UNIK VERZASCA WINNER

BOREGAR ASCOTT ADVISOR

HYKING DIAMENTO CREEK GRIMM IMPERATOR

PASTORAL NEMO KWS EXTASE 4 PROVIDENCE SORBET CS SY ROCINANTE RGT VENEZIO RGT LIBRAVO PIBRAC

SYLLON

LG ARMSTRONG COMPLICE 3,5 (LG SKYSCRAPER)RGT PERKUSSIO

ORLOGE MUTIC

SEPIA AMBOISE 3 SU ASTRAGON SU TRASCO

2,5 2 Variétés sensibles

* : déoxynivalénol

Source des données : ARVALIS-Institut du végétal

Source des échantillons : Essais Inscription (CTPS/ GEVES) et post-inscription (ARVALIS) Résistance des variétés au risque DON* (Fusarium graminearum ) - échelle 2020/2021 Variés peu sensiblesVariés moyennenment sensiblesVariés sensibles

(9)

La grille blé tendre estime le risque de 1 (risque DON le plus faible), à 7(risque DON le plus fort). Une variété est dite sensible si sa note d’accumulation en DON est inférieure ou égale à 3.5 et elle est dite peu sensible si cette note est supérieure à 5.5.

* Pour limiter la présence de l’inoculum, il convient de réduire au maximum la présence de résidus lors de la floraison des blés. Pour cela, plusieurs possibilités, le labour profond permet un bon enfouissement des résidus mais d’autres techniques permettent un résultat proche du labour comme par exemple un broyage fin et une incorporation en surface des résidus rapidement après récolte.

T = parcelles au seuil de risque.

Légende : Recommandations associées à chaque niveau de risque :

1 et 2 : Le risque fusariose est minimum et présage d’une excellente qualité sanitaire du grain vis-à-vis de la teneur en DON.

3 : Le risque peut être encore minimisé en choisissant une variété moins sensible. Le seuil de risque vis-à-vis des fusarioses est atteint en cas de climat humide (cumul de pluie > 40 mm pendant la période entourant la floraison).

4 et 5 : Il est préférable de réaliser un labour pour revenir à un niveau de risque inférieur. A défaut, effectuer un broyage le plus fin possible et une incorporation des résidus rapidement après la récolte.

6 et 7 : Modifier le système de culture pour revenir à un niveau de risque inférieur. Labourer ou réaliser un broyage le plus fin possible des résidus de culture, avec une incorporation rapidement après la récolte, sont les solutions techniques les plus efficaces et qui doivent être considérées avant toute autre solution. Choisir une variété peu sensible à la fusariose.

Autres observations

Des pucerons sur feuillage et sur épis sont régulièrement observés sur le réseau, sans conséquences pour l’instant mais il convient de suivre leur développement et de suivre le développement des auxiliaires qui pourraient permettre le contrôle de ce parasite.

Quelques symptômes abiotiques sont signalés sur feuilles ainsi que quelques dégâts dus au gel de mi-avril sur épis.

(10)

Maïs

Stade et Etat des maïs

Cette semaine, 22 parcelles ont fait l’objet d’observations (7 parcelles dans l’Ain, 7 dans la Drôme, 5 dans l’Isère, 2 dans la Loire, 1 dans le Rhône).

Figure 1 : Carte des stades du maïs sur les parcelles observées

Figure 2 : Stade des maïs

(11)

Les maïs reprennent des couleurs et les stades progressent avec le retour des températures. Les semis de début avril ont eu des levées lentes et hétérogènes et les stades sont très étalés.

Oiseaux

Des dégâts de corvidés sont observés dans 12 parcelles du réseau.

Les corbeaux suivent les rangs et détruisent un grand nombre de graines ou plantules successives.

Dans tous les cas : Pensez à déclarer les attaques, auprès de votre Fédération départementale de la Chasse, de la Chambre d’agriculture ou de la FREDON. Ces informations permettent d’argumenter pour le classement nuisible des espèces.

Analyse de risque

- Eviter le semis décalé : Regrouper les dates de semis avec celles des parcelles voisines

- Les semis superficiels sont plus fréquemment attaqués. Dans les situations particulièrement exposées, l’augmentation de la profondeur de semis peut permettre de réduire les dégâts.

- Les solutions d’effarouchement sont efficaces sur des durées restreintes et peuvent contribuer à réduire les dégâts à l’échelle d’une parcelle.

- La lutte contre les corvidés est réglementée. La lutte collective qui combine les piégeages et les tirs est préférable.

-

Accidents corvidés : ici

Limaces

La présence de limaces a été signalée sur 12 parcelles du réseau. Les conditions humides favorisent en effet leur activité.

La présence de résidus en surface et les sols moteux sont également des facteurs favorables. Les limaces font rarement disparaître les plantes de maïs mais leurs dégâts affaiblissent et retardent le développement normal des plantes touchées.

Les attaques de limaces sont généralement observées sur maïs de 3 feuilles à 6 feuilles :

- Dégâts sur le limbe des feuilles : cuticule découpée et mangée, - Morsures irrégulières sur le bord du limbe,

- Les nervures des feuilles ne sont pas attaquées,

- Présence de traces de bave brillante sur le limbe des feuilles,

- Quelquefois, les maïs de 2-3 feuilles sont coupés à la base de la tige,

Au delà du stade 6 feuilles, les dégâts se limitent aux feuilles basses et sont généralement sans incidence pour la culture.

Analyse de risque

(12)

Pyrale

Les premières pyrales sont capturées dans l’Ain, L’Isère, la Drome et la Loire.

Les lâchers de trichogrammes étaient préconisés sur ce début de semaine et peuvent encore être réalisés dans les jours à venir.

Note : En fonction des dates de semis, les stades des maïs ne seront pas très avancés au moment de la pose des trichogrammes. Dans ce cas, il n’est pas recommandé de décaler la date de pose, mais plutôt de positionner les diffuseurs sur des tuteurs (à demander au fournisseur) pour assurer une meilleure efficacité des trichogrammes au moment des pontes de pyrales.

Analyse de risque

Semaine 18 19 20 21 22

Pyrale nb adultes pièges Lumineux

1

BOURG-SAINT-CHRISTOPHE 0 1 3 3

CHATILLON-SUR-CHALARONNE 0

MEXIMIEUX 0

SAINTE-CROIX 0 0 2 0

26

CHABEUIL 0 0

MALISSARD 0 0

Pyrale nb papillons Phéromone

1

BOURG-SAINT-CHRISTOPHE 0 1 0 0

CHATILLON-SUR-CHALARONNE 0 1 1

LOYETTES 0 0 0 6

MEXIMIEUX 0 0 1

SAINTE-CROIX 0 0 0 0

DOMSURE 0

26

ALIXAN 0

CHABEUIL 0 2

CHATEAUNEUF-SUR-ISERE 1 0

ETOILE-SUR-RHONE 0

MALISSARD 0 0 0

SAINT-PAUL-LES-ROMANS 0

38

BEAUREPAIRE 0

LA COTE-SAINT-ANDRE 0 0 0

LA VERPILLIERE 0

L'ISLE-D'ABEAU 0 0 0 1

THODURE 0

TIGNIEU-JAMEYZIEU 0 0 0 0

SATOLAS-ET-BONCE 1 0

69

COLOMBIER-SAUGNIEU 0 0 0 0

(13)

Pyrale du maïs : ici

Sésamies

Des sésamies ont été piégées dans l’Ain et la Drôme.

Les premières générations s’observent par foyer de quelques m² et sur des plantes contiguës :

- Dessèchement et disparition de plusieurs plantes successives, - Présence des larves au collet des plantes,

- Dégâts visibles de 3-4 feuilles jusqu'après 10-12 feuilles,

- Présence d'une grosse perforation à la base de la tige sur les maïs les plus développés.

Analyse de risque

Des solutions préventives peuvent être mises en place après la récolte en broyant les résidus et les collets. Les températures négatives au sol détruisent les larves présentes dans les cannes de maïs et limitent ainsi l'extension de la sésamie.

Les mesures prophylactiques réalisées à l'échelle du bassin de parcelles sont plus efficaces qu'une lutte individuelle.

Semaine 18 19 20 21 22

Sésamie nb adultes pièges Lumineux

1

BOURG-SAINT-CHRISTOPHE 0 3 1 2

CHATILLON-SUR-CHALARONNE 0

MEXIMIEUX 0

SAINTE-CROIX 0 0 0 0

26

CHABEUIL 0 0

MALISSARD 0 0

Sésamie nb papillons Phéromone

1

BOURG-SAINT-CHRISTOPHE 0 0 0 0

CHATILLON-SUR-CHALARONNE 0 0

LOYETTES 0

MEXIMIEUX 0 0

(14)

SAINTE-CROIX 0 0 1 0

DOMSURE 0

26

ALIXAN 0

CHABEUIL 0 1

CHATEAUNEUF-SUR-ISERE 0 0

ETOILE-SUR-RHONE 2

MALISSARD 0 0 0

SAINT-PAUL-LES-ROMANS 0

38

BEAUREPAIRE 0

LA COTE-SAINT-ANDRE 0

L'ISLE-D'ABEAU 0 0 0 0

TIGNIEU-JAMEYZIEU 0 0 0 0

69

COLOMBIER-SAUGNIEU 0

Taupins

La présence de taupins a été signalée dans 5 parcelles du réseau, l’activité de ces ravageurs s’est accentuée avec la remontée des températures.

Une attaque déclarée a toujours des conséquences sur les maïs : il n’existe pas de solution curative.

La présence de taupin est caractérisée par plusieurs symptômes :

- Attaque sur graines, conduisant à des problèmes de levée,

- dessèchement du cornet des feuilles les plus jeunes,

- Blanchiment d'une partie du limbe, conséquence de la section par la larve de taupin des vaisseaux qui alimentent la feuille.

- flétrissement des plantules (2-3 feuilles) en cas d'attaque précoce,

- tallage des plantes dont l'apex est atteint,

- une perforation, un trou circulaire, de 1 mm à 2 mm de diamètre au niveau du collet,

- disparition des plantes dès 2-3 feuilles, mais plus fréquemment à partir de 4 feuilles jusqu’à 6-7 feuilles,

- la présence du parasite, le vers « fil de fer », de couleur jaune confirme le diagnostic.

(15)

Les attaques se répartissent par foyer ou taches dans les parcelles. Les plantes touchées présentent souvent un dessèchement de la feuille centrale, la 1ère et 2ème feuilles étant intactes. Quelquefois, on peut observer uniquement le blanchiment d’une partie du limbe d’un seul côté de la nervure centrale. On trouve alors au niveau du collet les symptômes d'une morsure superficielle occasionnée par une larve de taupin.

Analyse de risque

La fertilisation starter favorise le développement racinaire et peut permettre une esquive partielle en cas d’attaque faible – stratégie très vite limitée en cas d’attaque moyenne à forte.

Ici

Cicadelles

Des cicadelles sont signalées dans 3 parcelles du réseau.

Insecte piqueur-suceur dont les larves peuvent provoquer des grillures sur feuilles en cas de fortes populations. Il est présent dans toutes les zones viticoles d'Europe.

Les cicadelles commune et cicadelles brunes sont plus souvent observées dans les maïs : Cicadelle commune Cicadelle brune

Identification

La cicadelle adulte mesure de 2 à 3 mm de longueur, de teinte vert bleutée.

La larve est blanche et

facilement observable jusqu'au mois de juin sur la surface des feuilles

Cicadelle brune adulte de 3 à 4 mm de long.

Symptômes - Dès 5-6 feuilles, on observe des ponctuations blanches sur les feuilles de la base des plantes, - Les dégâts se propagent verticalement sur les étages foliaires supérieurs.

Elle transmet le virus du MRDV au maïs : c’est ce qui explique sa forte nuisibilité.

Analyse de risque

(16)

Oscinies

La présence d’oscinies a été notifiée dans une parcelle.

Le maïs est exposé au risque d'attaque entre les stades 1 feuille et 4 feuilles. Le maïs n'est plus sensible aux attaques dès qu'il a atteint le stade de 5 feuilles.

Les symptômes ne sont pas toujours visibles aux stades jeunes des plantes. Ils se remarquent plus facilement au stade 6-7 feuilles. Plusieurs symptômes sont liés aux attaques d’oscinies :

- Des décolorations jaunes longitudinales, des traces d'alimentation parallèles à la nervure centrale et entrainant des déformations de feuilles

- Des accolements de l’extrémité des feuilles du cornet (symptôme feuilles du cornet en "anse de panier"), - Du tallage, suite au blocage de l’apex par les enzymes secrétées par les larves,

- Des tumeurs de charbon Ustilago peuvent parfois se développer suite à ces blessures.

Les symptômes d'attaque d'oscinie sont réversibles : la nuisibilité peut être limitée si les conditions climatiques deviennent rapidement favorables à la croissance du maïs et si l'apex n'est pas bloqué.

Analyse de risque :

Ambroisie

La présence d’ambroisie a été signalée en bordure et au cœur de plusieurs parcelles. Ambrosia artemisiifolia L. est une plante annuelle de la famille des composées (astéracées). Ses graines germent en avril-mai. Elle fleurit principalement en août- septembre et arrive à maturité en septembre- octobre. Connues pour leur pollen allergisant, les ambroisies présentent aussi une nuisibilité importante dans les parcelles de maïs.

http://www.infloweb.fr/ambroisie-a-feuilles- darmoise

Analyse de risque

La lutte préventive contre les ambroisies est primordiale. Elle passe par une surveillance des bords de parcelles et des passages d’enrouleurs notamment. Il faut également veiller à ne pas apporter des graines d’ambroisie via le matériel de récolte ou de travail du sol.

Profiter de l’interculture d’été pour réguler cet adventice avec des déchaumages pour gérer le stock semencier.

En effet, après la récolte de la céréale à paille, du colza, l’ambroisie a le champ libre pour se développer. Il n’y a plus de concurrence et elle peut croître, aidée par sa bonne résistance à la sécheresse.

En complément d’un désherbage, il est possible de réaliser un binage, mais uniquement sur des ambroisies encore peu développées pour éviter qu’elles ne se repiquent.

Bien connaître les ambroisies pour les détruire dans le maïs

(17)

Pour en savoir plus, EcophytoPIC, le portail de la protection intégrée : https://ecophytopic.fr/

Directeur de publication : Gilbert GUIGNAND, Président de la Chambre Régionale d’Agriculture Auvergne-Rhône-Alpes Coordonnées du référent : Cécile Bois (CRA AURA) cecile.bois@aura.chambagri.fr, 04 73 28 78 34.

À partir d’observations réalisées par : des coopératives et négoces agricoles, des instituts techniques, des Chambres d’Agriculture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, des syndicats de producteurs et avec la participation des agriculteurs.

Ce BSV est produit à partir d’observations ponctuelles. Il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transmise telle quelle à la parcelle. Pour chaque situation phytosanitaire, les producteurs de végétaux, conseillers agricoles, gestionnaires d’espaces verts ou tous autres lecteurs doivent aller observer les parcelles ou zones concernées, avant une éventuelle intervention. La Chambre régionale dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs concernant la protection de leurs cultures.

Action du plan Ecophyto piloté par les ministères en charge de l'agriculture, de l'écologie, de la santé et de la recherche, avec l'appui technique et financier de l'Office français de la Biodiversité.

Publication hebdomadaire. Toute reproduction même partielle est soumise à autorisation

Références

Documents relatifs

Observations : sur les 13 parcelles suivies cette semaine, 2 indiquent une présence très faible de larves d’altises avec 9,5 % en moyenne de plantes présentant des galeries (min :

- Les parcelles de colza poursuivent leur développement dans un contexte très doux climatiquement malgré les premiers froids observés. Les stades varient de 6 feuilles

Lorsque du maïs sera à nouveau cultivé, des adultes de chrysomèle du maïs provenant des parcelles environnantes viendront à nouveau déposer des œufs dans la parcelle où

La présence d’ambroisie a été signalée sur 12 parcelles du réseau dont deux parcelles infestées à plus de 20%. est une plante annuelle de la famille des composées

Les cicadelles commune et cicadelles brunes sont plus souvent observées dans les maïs : Cicadelle commune Cicadelle

A u-delà du stade 6 feuilles, les dégâts se limitent aux feuilles basses et sont généralement sans incidence pour la culture.. Analyse

Cette maladie est à surveiller sur les variétés sensibles, hors réseau quelques foyers sont régulièrement observés dans l’Isère et le nord Drôme.. La résistance variétale

Cette maladie est à surveiller sur les variétés sensibles, hors réseau quelques foyers sont régulièrement observés dans l’Isère et le nord Drôme. La résistance variétale est