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MoCoRiBA, Modélisation et Communication du Risque de BioAgresseurs en Grandes Cultures

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Identification du projet

Acronyme du projet MoCoRiBA-GC Durée du projet 3 ans

Titre détaillé Modélisation et Communication du Risque de BioAgresseurs en Grandes Cultures

Résumé grand public (800 – 1000 caractères

Plusieurs études suggèrent la possibilité de diminuer l’utilisation de produits phytosanitaires de 10 à 30% sans perte de marge pour les agriculteurs. Le projet MoCoRiBA vise à permettre cette évolution pour les insecticides et fongicides en grandes cultures en enrichissant l’information dont agriculteurs et conseillers disposent en temps réel. Dès l’implantation puis en temps réel, la pression de maladies et de ravageurs et son implication sur les pertes de rendements potentielles sera évaluée. Cette information doit permettre d’éviter des traitements inutiles et de mettre en avant des pratiques protectrices autres que chimique en fonction du contexte de pression.

Pour cela, nous développerons des modèles statistiques ajustés à des jeux de données nationaux et coconstruirons un outil d’information avec des groupes d’agriculteurs, des chercheurs et des organismes de conseils (instituts techniques, industriel, chambre d’agriculture).

Nom des partenaires

Organisme de recherche Entreprise ou partenaire socio-économique INRA, AgroParisTech, WIUZ, Terres Inovia, ITB

Thématique : X OAD ou ☐ Biocontrôle Justification de la thématique

Détaillez ici la solution développée : méthode de gestion ou outil en précisant la cible (organisme nuisible) et le type de culture concerné

Nous développons des modèles statistiques du risque de perte de rendement, sur la base des données nationales d’épidémiosurveillance et de données de pratiques et de rendement. Nous développerons ces modèles pour 30 maladies et ravageurs majeurs des grandes cultures. Ces modèles seront interfacés pour proposer en temps réel des estimations de pertes de rendement liées aux bioagresseurs en fonction de la localisation exacte de la parcelle et des pratiques réalisées ou planifiées tout en proposant des pratiques prophylactiques alternatives.

Montée en TRL

TRL Initial 1 à 3 TRL Visé 6-7

Utilisateur final

Détaillez ici qui sera concerné par l’utilisation du produit développé (agriculteur, entreprises d’amont ou d’aval, etc.)

Les agriculteurs et les conseillers agricoles pourront consulter ces outils, obtenant une information d’autant plus précise que les paramètres renseignés (localisation exacte, pratiques) seront complètes.

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Estimation de la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires visée

Détaillez ici quel type de produits phytosanitaires est concerné

(herbicide, insecticide etc.) et quelle réduction est envisagée (substitution totale, partielle si possible chiffrée)

L’objectif est de réduire l’utilisation d’insecticides et de fongicides pour les limiter aux interventions rentables en moyenne. Les études réalisées par le passé estiment qu’une réduction de l’ordre de 30 % est possible sans diminution des marges.

Durabilité de la solution

Détaillez ici l’impact attendu de la solution développée sur la santé et l’environnement, l’économie et les questions sociales

Si une diminution de l’utilisation de produits phytosanitaires est obtenue, celle-ci devrait mécaniquement se retrouver dans une diminution de la pollution des sols et des rivières. Cette diminution devrait aussi induire une diminution de l’exposition pour les agricuteurs. Cependant, de tels résultats ne seront obtenus que si le prototype permet de caractériser le risque moyen de manière précise et fiable et si la solution est largement adoptée.

Estimation du gain pour l’utilisateur final

Détaillez ici l’impact économique du déploiement de la solution (prix de l’outil, gain en termes de coûts, de temps, de moyens humains etc.)

L’objectif est de limiter l’utilisation sans restreindre la marge. L’utilisateur devrait par conséquent y gagner en réduction du temps de traitement et en exposition aux produits phytosanitaires. En revanche, la mise en place de solutions préventives évitant le recours ultérieur aux produits phytosanitaires pourrait demander des moyens humains et financiers spécifiques.

Références

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