$, e
. J.
Quoi-queXV 1 1.
Des Défauts (JC Contumace~
ARTICLE t
T 1 T R E
Si le dlcnt ae prife de corps ru peut ttre.exlcutl contre r accufé,.
. 'il el! fera fait .perquifitiolt '" 6' fis hiensféront fa/fis :ft anno'-i
" .tls
J.fins que pour Tilifon. de .ce;, il.fôit ,ahtelZuaucun Juge- . ment. ,
i '
1.
SUivant
cetarticle
~le
décrét~de .prifede
-<:o~P$. ne
pouvantêtre
"arrêté., il faut
en vertu
.du décret ,en
faire perquifition,.ea dreIrer
procès verbal, &. .enfuite"faifir.&
annoter fes .biens;c·eft-à·dire.,fes"~eu:bles,
&
les fruitsde
fes immeubles, même tout ce qui fe trouvera ~Ul êtredû
par [esFermiers,
ou autresdébiteurs;
cettefaille eft la petne
de fa contumace.Les décrets de prife de corps,
&. les perqui6.dons ,
s'exécutent ~n toUS'temps, de jour & de nuit, même les jours de Fêtes; mais les
fa16.es &.
annotations ne feroient pas valables, fi elles étoienc faites fans les for"
analirés des faifies, en matière civile
.;à
la formede
l'Ordonnance de l667. Article IY.,de Cl titre.2. Si la partie civile avoir obtenu une provifion d'aliments &; médi- camenrs , elle pourrait faire vendre des meubles 'ou fruits annctès , ou fe faire adjuger les fommes faifies entre les mains des débiteurs du décrét~.
3. L'article XII, .du titre X, des décrets, porte qu'ils feront exécute~
ll.onob~ant to~te~ ~ppofitions ou a'ppellations, fans de~and~r
vifi:'
rn.f.lfredtz.s; ce qUl s execute
hors
lereffort
du Juge qui a decerne le decret, [ans aucune :permiffion du Juge des lieux ou autres; quand même le décret feroit décerné par un Juge d'Eglife'; ainf qu'il aété prouvé
fur le même arricleXII.
4,
Cet article. de l'Ordonnance, ne prononce pasta
peine de nullité., en casqueles
biens ne [oient pas failis & annotés; ainf s'il n'ravolt:qu'une partie des biens qui l'enflent été, ou même fi l'on n'en avoir fai~$
aucuns, on ne pourroit en induire un vice dans la procédure: ces Iaifies font des aétes Civils , qui n'intéreflent pas la procédure critni!lelle;. Ils
f~n~ cependant
Importants,
non-feulement pour la sûreté des reparanons
civiles & amendes, mais encore pour celle de la confifcation, au casq~'elle foit prononcée; ainfi c'efl
à
la partie civile1 principalement,à
Y.veiller,
-806
DES CONTV.MAIIU,
DBs
CONtuMACES.
! ,
..
, ,1;.' l
rame
il.
"111'i ~1X,V; lt .,' À Itl
'(klC i'E L -;807-
, ,3. 9-
uoique Particle ~LIV>,de
f~d1~ ~~. I,~9), porte q~e les décrets ..uii/!I....;.;;, ,p,,decernes par les Jug,es ,d'EglIfe,;feroht' executes {àns parclttts; cette dif- pofirion ne concerne que l'emprifonnemenr & la perquifition; les Officiaux:
.n'o~!~u,cune ~~t~ri~~ fur,~e: tçmpo~~t,; ~.infi:qu'il,;a,été~}~~f\~F~ J?lJ,1fieu!~
'Arrets'",rapportès fUrYa~title,Xli, ~ti t1tre~ ~"des d~crew!.n.3 '.,aux- 'qll~ls ?n,pelltA'aj{)u-tè~' ceux>te~\)4 I)JJl~,~I7o.7'"
i
Juin-'''I7è?'f;;'2~.\féVrierJ7,IQ,\B,AQut:,lpTJ' \, .2.1" EeV{lerd ~qH~p,\ &\:-~~: Ap:@t '17J6~;. 'la plus grande' parrie , rapportés au Journal des Audiences; il fanr , Iuivanr ces Arrêts, que les Officiaux implorent le bras Iéculier , lorfqu'en vertu de leurs ,décf(~tg;' il·eft:néèeffaife:'de faire faire des faifies ".otr annotatiol1~
des biens des accufés qu'ils ont décrétés ; & comme les Officiaux. ne recormoillenr que les Baillifs & Séhèchaux , -ils-font:forcés-de 's~~dreiTer
aux .Lieutenants Criminels
r
'daàs le,refiort delquels fonti:fit,ués les biens qu'-iL-faut·-[âi!ii&:anno(erg,.aihÏi, qu'il' a·été
prouvé fut r~rticletXlII_du titre.
'1, 11:,
18: on'peUt encore \ voir la, Jurifprudence Canonique1deDUt.
Rouffeau,. a~, motprofJédttre,fe&ion 1, n. 9, où il cite l'Ari'êt du 4 Juin IJ707 , qui.déclàral:~bufive la Senrence 'd'un Juge. dlEgFfe 'qui avoit, ordonnè.une' faifie 0'\1 annotation de .biens ,: cet' Arrêt :eftan'1qttrhal des,Audiençef,k>Ù:.l'ontrouve.encore " tome" 6J parci~2 ,'.r~Y.,7Ji'cM p
P9'". p.J~7Q.: lJll·â.lltriél:Arrêc!du ..
4
Juin "éJI7ii)qui~diçégalèinerit qu:iLêy~a:v'oic abus dans un décret dé l'Official qui avoir ordonné la' faille &; a~nota...dons" dès'biens d'un' acciifé.,avec desinjondions au,Juge '6ç auGreffier, de fe conformer aux, Ordonnances.. , . "
.,.6.,Le JugeefLquelquefois'.oblJgéllors!"de':l~arinotation des biens , de fe tranfporret. audomicile de 'I'accùfê , poury faire'da recherche des effets volés, ou' d1,au.t
1res piecesdeI,convia:i.on, qu'il eft prèfumé mieux connoîrre que l'Huiflier qui n'arasle,~ecret d~la'pro~è~dUre.;,;celapeut;,avoklieu.".
non-feulement quand. l'accufé n'a pu etre arrete, maas encore'quelquefois quand il a, été;arrêté'l?an~l~. premier .cas,' s'il s~~'gi~oit :de p~piers , o~
autres effets,t1'9P longs a1dérailler, le]ùgepourrolt faire mettre le[celle par fon Greffier, & Yétablir un Gardien , .après avoir fait parapher, les papiers .p,ar l;acovfé:, s'jJ le peur
'!k
le velle.: .~,ais rout cela~ ne P7Ul:trop .être execute 'que lorfque .1'a~cu[eefi: d?ml<:üie ~ans Ie mem~ lieu que le Jug,e; Iinon c'eû la fonâionJde l'Huiffier , qUl "peut en;,falft~ant,
&''annotant les biens, faire auffi perquilition des effets, & .s'emparer, de
ceux 'qui 'lui, paroiffent fufpeéls, pour'les dépoler au Greffe.
.v
oyez les eblerradons,~ur; les .articlesXlI"
du titreL, n, ~;?'/ &,1~IIl du titre X!J1à:1 :
1
0 1- r" ~!,;' ~,\ ~ , . ,~.;' • . .' i'j.~; ' vLa F,er1:uiqtiJrz:;,,[e'r,a faîte~,'~ An, 4i in ,i ci!e ()r1fr~q~f~ ,',~u a.~:.rl~~
:; 4e ft,.
r/}j~efz~~.,fi· 44c?t~e ;~t».
d(J.n.~Je lieu.
QUs
mfl~wt.le'; rr.qc,e:s:-,,-
.~ '~(}P.~e;Jera,
~lliJJ~e, dupr,oces.ve:rhaf
deperquijitlO,rt.
,',.F:tdit 4#, Diq,llZqn; 1"q:8~o,
,.cqn,cerlAant, l.N1,qOlltlJ.ln(1j{Je,$c. '' , ; " , c ;. •' tf :....f ,,~".,".,~:.'! ~~ '!:,":'j~ ;i,'" ;'L.', , " , j ;~ ..,~ ,,,'il,.
'_JIt~lJI~,,';P:ttJi Gr~ée,:aeDieu,,&~ .:8 ;~i/,; 'e ," " ' 1 "
,'>;
:: ',Ârri"c)-e rlJ R~':11QrIquf:qli1ns lesi!roi!:inois.~d.l1::Joui:::qu'hn
crime,
'aura. .ete~, Gl?(Ilrp.is1,;·l),:!c6liifateun .eq v'Olldra: pqmftIiv.re;,'& fat'te inftnlire lac~nt~:,
~,; ,In;:lç;;",1~
pe:rq,uifi!iop;
de~ Haccufé , .ponr.ra
~êtr~ valablement .faÎte,'!da?~" la.waifon ~Qll,réfidqit l:a~cu[~". ,dans:.'le'.llîeu, de la Jurifdi&io:n,où'
le
"'Fi~n.~: ~ur;a,~~6;,cominiu; ,~,'~ta~r~iîfé, eèpie.du;'pro~è's ~etb()J(
de
ffie~~;,.qpl~1l9.n.;'ll:en:.,
fera
ufede~menre> 'pour Paffignat1'oUJa:,rcompar6lr,il" q~Î:qzjii.n~, .laquelle Jer~'
allill:·
~alablement! donnéeu:àJ~accu-ré,en. ,1~~, ,l}1ai[o'JfI' où
il .réfidC)jt"
;ainii. q\liei~it dt~. &~dopie auffi la:iffée'cfè\l!exf .~" .pIpit: cj.7
aJUgnation.:
~,'i.i . ; : ' dr { '.
r" • ',', : ' : ii ;;r~; Ai·gicte,lIt
H, Et:ft l'accufè n~a,point réfid~,.dans ltécendue de.
la~u1'if~" diction. où le crime a été commis" la perquifirion Iera faire-, ~Jes
1).a,œgf)i,\t!qn~do~lné.e.s {nLv,aht~1:artièle>Rli, de.,n:Ot.r~'Ofdolilnal}çe:'d'€',:16'1o , ,.x}i~ret.~\ElJ),::.f\lJ.1~ qu'il{dit nécei{a~rè;'de, fair.ci,·l~fdires perquiïtitio~si;'~'
%J',4,oJ}1l~P .lês.]:a:ffigna~io~s SauJ1ielp oùilLdeme.uroiu';·'àV~nt.qte:il:efitdC0111Ù11S
'1 :1~:,C,~~W~j,'&ràJJame. de compatoih dans, la;
q:uil1zaine:l
PaillgnàHonrlil' 4UHa)PÇ; qui doit'être donnée pa~tm Ü~u1:cri.:püblicï'.'lt;onfù,rmérrle'n't(là
"J~a~çi~1~.'V1U
,;:du·même.
titre',-fera
fa~tel&,dbntlée à,·fonide
trompe!j '"f\liY~tJ.t~lrllJàg;e" à;la,;place,puql14iue,'&'àla, ~orte. de l~"Jutifdi&~on:oùl 1,~{fi f~J~ IJ inftrliS:ioll:
dw;procès/,,; :, , ',il.l ,~ l " , : : .. ': , '.', r ' : ' (', A:ftt<fJeIJ}J:!fv Si
;àp'r~~: ~~S troism,oïsl éqhus
~epuj,s qo~: ~e '(l.l'tll1e,aVtGlété" C,oI11mLs-i;:, H~ccuf~teL;t'}vm:U;,p,&?rfQ~1Jre ..& fàfre.ùlfi~ulrei,'la,. C0I1t1.1~a9€'.'
" la, p.7r~u.:l~tl0n: ~"~ t\cc~fe.fê:~,JalUe,. ,~;nes' ~{~g1'lati0r.1s\ d:prl~ee5..,a~
" d omlcl.le
ol'~lna.lre de: hac.c~I~" ~~ ~aq~~ellela~gn~Hôn
,fera a9 ~lOz~lOe,~
,p &.o~tJe,. ce t lm fera d?~I}e, le,üdtu':d~un '[Ç>'ur .j?a'r< <ih'àque.âil]{:,,he:l~5:
,~ 4e~<,b).iJ:a;?-~c.
de
{Qn dOJn1C:iJ~ f j.ufqlÙÜllieu.'
de la,jultilâi6tlo.t!lt'oÙ, lbh~,~;b" ~ffi~néj '§c à faute de comparoir dans les délais ci-deflus , il
fera,rpé .
" ai??, d~ "tr0~pe, par un cri public à huitaine, dans le lieu de ~a .
"1
un!èhdlOn où [e fera le procès, & ledit cri & proclamation affiches:" a la porte de l'auditoire de la Jurifdiétion.
Art,ide ~V. " A l'égard de l'accuie qui n~aUl'a point de d.o1nicil~, foit
" qu'Il [Olt pourfuivi avant, Olt depuis les trois moisécbus!J à compter
" du jour
1ue
le crime auraété
commis, la copie du décret1 enfembley Î 1 • ,
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RTl C~, ' . o ' ,"LEI t
" de l'exploit, feronr Jeulemem .affichés à, l~, PQrt,ec der.l'audiroire .de la ~~~~~'7~
" jurifdidion, ,,' "~, '''',\~ , 1 \ ;' - . '; ," "'li "'''1"r'"'~l''' .~. --pE.S. . Article
Yi "
l~~s ,P~év~Qts' yq~J~p,t,:in!\wire)?-f9n:t~m~cë"AFS
!~ÇC~\t~~; Ç~ijrY~i~'I..C~~.~" COI1tre lefquels
~J~. ~u.ro;nt ,~~ClJ.M~
;::pO~lff
··Hl.!elgpe.C,q~7
Jque ce;,./.?lt
l?" feront t(lnu~" '.;av:,tn.1: !q~e 'd~ ~~1TI~fll)f;erlJ~Uç4ny ,P!qçe:~,Hf~dJ9Yf 1C_~~
,., effer , de
/alr~
JUige,rrl~ur ~p,fllHe,~~n~e 'fUj!pl_~gel, ;P+efidla~l AtP,~.J,~ ,rbifqf~
'i du~u~l.lescrimes'S\\1ro:~ri ~G\1l.~;qJXl~Vl§~; &;,çn..c~s Hue Ies ~~~ur~s:J9i~~~
'J arretes.g.v.atltüU depuis,le Juge~n,el1t, de c9nrt\m~ce, ouqu'ils fe repre-
" fenrenr pour purger la contumace,Jes,,'Pr~Yjôt:§:,~~ sM~réF.~a~x Ierone
,,1:
tenus ~d~ ~àire.!jqger
de J1Quveaiu: l~\lr. ,Ç(iJll,l;pé~çl}ç~ ,?:Fr~,a
~Mc+rs~~~~~ufés·,,ï
aur~nt
ete 9lU&:,~n)a /q~~ê
;.pfe((')jU,~
FIlr;l~§tJ.~~çl~j
"f1Df.."~
gNLtfE.re)J;,
" de 1Ordonnance de 1670 • . .'1Ï~'jt: ..I.·)i j1i 1
., Article
'VI. ".
~e 'poun'?- 'à l'av~nil:, ·r~dfeff~ld)~uc:~n.e. rél11;!!fY:Jll" être"'fa,ite,.a.uxlSi~g~$ P{~fi~i~u]{.Qù l@.'l~~pmp~tep.s;e ';~u~
,été
lIngée~ Iuîvant 'i;ceql~i'J~ftpôrté:par l)artjide~lV, ~e: la.même :ql'(tonn~n~e de ~610, .~, au"~it.redes 'r~U1iffions que l~aqc:ufé p.'~it 4çé ()uï .lors du l~g~mentjde" c~mpêteliçe;, &. qu'il.Jl~::fo~:t.,a&u.~H,el}ll1n,t,tpri[onn~çr, :.~~{ c~~ ~ffet.,
", :fQfQl1t,1!.:l-Jllgemen:r
~d~!;Ç.Q41P1tencè'l8!: l'écrou atta,~h~SJq1.!~1 !e.;ço,llrr,ç:;'J f'C~lçl~s,J~dtr~s :
fi·
dOpJ),011S~'~Ci ,,;:,. , ,. ·'J[,.:.-,.!~;I.,):,J". _. r'itil· ~ Cet-cEclit.p~rQk ?ivçiirtd~s~_ qifppfitiç>l1S9~rÇJlres, ~- t~mqf.rrarr~l]H~s ;~ ~ij
~1
,lll:t?t"
po.ur,':Ireb;t~l1dre Ja,il1eil]._~gtJ;:
de, :(a.ir~i,diff~};~n~~s; d.~sJ0p.~:um~s~sl~frru.lt~$'1
pendant ' le
,cqura,pt.,d~.~:Jr,9},s•.n},(}~s ,.,~ "cQmp~er. .duJ~ur., q}l~'le crime a,ét.écommis:,.:& <le celles .t].1I~, nefQ1J.t:il!ftJlli~es !qu:~aprè.s l~sJ~~oLsmois.iLfftllt.encMe::PQÙ,r l'im~JIigepQ!3,d~ ,~~t f;ijcli~,;Ja~eL9#féŒI,1C~ e!1V"e
Ies
ltemjesjd:e jdQll):idlef':~ ~
qélr~6d~mi~ , . gl~i\ln,e Iqat' ~p:<!s:"xngny.tTIt~
;1;le
~.pmicj.le ,~ib,.celui,?~(.1~o1'l:a.~nt :·dt!1)1~u~e. o.td,ip'J..ir.~ "')Ul~,e ,11a.l7!i.t~ti~rt "Pt~~,
~es,
meuhies}
.:fa f~m~l1~:j,I.e,'Slege'
~~.·la Jorj:~.p.j~:; Jgus 'le mpt.de_r~fic\~riçe,on entend une demeure momentanée, cOl~1me celle d'un cabaret l~~~~~\e
'p1mfion po.ur. .faiœ
{es étud~$,'pQJ.!l"
pl.a~~tjr,,~~ ibl!t,~~S Iwre,i!l~s: cette·p.iftipttion
)Jieù. entendue.,
~lev;e to.~t~.o.b,fcuûté ,!tue:1'
on pourroir trouver dana cet.'~dl·t· ,,-:,<. '.'\,.,.~. J : J'il '."1 ~"r . r r. "', , . J:;. '- ' , , " "~"'.li. "," , t •..i,.' . " , . • .
Le premier article porte que lorfque la Ç91Jltw~àG.~J~.r~ il:~r\!it§:.qa\1s
les
troismois
du jour du crime, la perquifition fera faite dans la maifofl où réfidoit l'accule~ c'e~-à.dire, -ques'il n~avoit point de domicile dans le lieu de la ]urifdiütbn~ &'qu'il ri'y eût: qu)une fimple réIidence, dans pn caharet ou autr~ mailon, la contumace y peut être infl:ruite, & tau,·les
"exploits
tpèUY'èl1t:être·,fip-"nifi&s',~fans être:obligé,d~ fail'e\l:~cte. perqui- ,iititm~~::I;~&.~iignif1eî\·)r~ffigna&ndll ~quiniainè·~~,jt lfP~::,q.,91~i~i't~, \Q~gil)a,ire ; parce qu'il lè pourroit trouv~î.· fort éloigné, &' peut~être }P~w~\,~inço1,1nu : pqur ce qui concerne Paffignation à huitaine, & cri pubhc, elledoit
être .idorili~e::à ~la :pJaceLpt\~!lqlle:;.i3cJ
_,~a:po:frte,,:de,L',q,u4i,t9i§y) ~qy,~~qu~)',01'-
.dollU90p'ce ne,cpa:rl~jlpas, de.: la:
cQpie
·,di! MG:ret~,:ilparÇ>Ît ,qu),il,.~1\ n&celfai{c cl'el1 ;donner .<:;o:pieJ
.à.il~Jpl;emiefe' ,élf\1:gp'\don: Pa.rti~k,Jn:, d~ Po;r~plflnançe ,~qui e.{b;leJfui.YalJXr;Ll~:1:"'O{Ll~~l~ ~,~1~At~J'P,Jt~41~J"-l~~Jl~d~t.{!e,n;fa~~ 11.1~p,t~W'Ee 2.
L'article Ill, du même. Edit" cft plus -embarraffam ; il veut que G1~
contumace. eft inllruire après les.trois mois, du jour du crime, la, pcr"t quifition foie faite, &. Pilffignarion·à~.quinzame ç donnée an domicile ef'dinan'e db l'âccuféf'&.e01.nme' ce'domicile-péue être' fore éloigné , i~
faut .lui; do:11,i1er'~ptore Ut1\'j~)Ut~dè' délai,:pal:.·chaqüe~\:Ht.lieaes dediûances de fo,nddilliéile,I~ti,lieu- d&·laL'Judfdiétiou,>;·..&'fauréJLde cdmp~roir après.
ces d-él~is( ,il:
ne s'agit
(plus:qùë
de-'pW)clàl'nel' I'aocuféà Iondeirompeue ; on ai;1 ~bn.\it< dù .ramhour"à hùità·irie" &",d.'affieh6rl,'exploit
de..cri public",&, affigna1ion li la-perre-de- Faadiroire- ", fi ] ) : " ,
,
,'Da:n~; top~J~ -cas ,.1'amgnatÎdtl:
à:'cripublîc, &a
huitaine', ·Je fait:tltee-:Ies3fu:èm.es··fumlalit-és~ a··l~ p~ace'publique , &;là,lap0rtei.deïl'a~di~. toire feulement. ...)\ ~.J, . l ' , I ! . " . ' ' :
.Qua:iî't:k~ F~ciuré~l:auqiél-:'Jn/J1e~cbnno1't' til !-doinlàil'ë ,. ni' réfidence ,foie -
que: l'on
p0u'~fuiv~ Ydans qès: trois '1flOi~ ,~(à ~com:pte-r 'dw
jour"du crim~' cômmis"; 6ij: aFl'ès,d~es, 'troisrh~is.'; comme ,l'artne
peut;en faireperquifi- 'tibri dans'auè~l1~' ~ai[bI1" il~ [üffit d'àJHch~r' t'affignario'n';:à";'Cfuinzaine; ,à . l<t'porte, d~ 'Ya\ldiEO~re, Ide:~.'af!ignerJ"Eareilre:meflt,à cri •.public ,;1&1 à.huitaine';
pal"
tN'lJprÔdainâ-tHi! là:'place.p\lhliqUè:~&à laportesde:l'Ftu'\' ditoire , Oll,.foUS les expioirsfqn~ affiŒhés;~infi:.lâdlrp0ût~~n':de l'articleIX.." ..clerc
titre, qui·rperroir que,lecri publio- fercitenëore proclaméà la portedu domicile , ou réfidencede·}'accufé,eft
~brogé 'parcet Edit
qui :;n'a plu? ordonné- cette-·formalité,dans aucun- cas, '&~'l en. quelque temps"
que la' contumace fo-1t~ inilrui:re :" c?:eft notre derniere
'!<ü) à ..
cet.égard; ,,_elle riroir-fouvene-trop-en longueurs, & \groffiffoit les. frais , c'e{t,:,Ge:qui . l?aifàit~fûppriniefI: ë'eft ::mffi.le-Ienrimens de,Sallé , dans, fon livre intitUle»:,.
'l!!i:r
}l-4e. s
Qrdonnit~c~s',âe1JQ~is XV, imprimé en. 17~4, tome,:)rI"
'l6?~.f .ou '11 dit que la)Dec1aFat10n de-168o.,
n'exige. plus cene -formalm~';inutile~' ' . ,
Cet Edit de
1680
n'avoif pas éte'adreff'é à'Jla 'Chambre\ des Comptes ..;de,
Paris;'mais.
H· en·· efl-intervenu' un, autreidurnois.'de Juin 1730"quie~ .le.c,qn~rt;"l,ant , en a ordonné l'enrégiftremenc dans cetté~Chambre, ,
Voy~z,Salle, 1b1~em-,;'
p..
~$~.'.'_
1 '1 : " ; .. 'l ' ~ . . ,
, • 1 ; t ,'1)' f~ ~_)
, . 'A',R T':'I"C.L' E '1'1 l'-
DE
SCosreJIlACE S.
810 C "
'rf"'" 0 13 E' iL It
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M·1- N: E' b.•
" •• ,..•• _ _"'1\'-_ _ 0 ' _ _ • __"!.!':L :"'--.;..;:;-• ' .•
~I"
T'IrRE
XVII.
ARTICLEin
g11qu'il a été jugé par Arrêt du Parlement de Dijon, du 26 Avril 1717 , ='~
._.-...
contre la veuve & héritiers Jeannod, parce que le décès n'éteint que le DES crime; l'adion pour les réparations civiles, fubfifle. Voyez les oblerva- CO~IUMACE.S.
rions .fur l'article XVI, de cc titre, n. 7.
ART 1 C.L E 1 V.
L'afaifie des meubles de. l'accuj!, fera faite en la.
maniere prejérite au titredes fâijies & executions
de notre Ûrdori-nance du mois d'A'Vril.
l 66.7. ,- I.
On
doit fuivant cet article, Iuivre dans l'annotarion des biens dJuT\.acculé , les, mêmes regles que' pOUl'"les' Iaiïies & exécutions en matière eivilé , établir des féqueftres ,des gardiens, & faire vendre les eff~ts Iujers
à -dépérir, comme grains à battre; grains battus, vins, &c; mais pour
~ette vente, il faut- une Ordonnance du Juge. fur les conc1ufions de la
partie .publique, / .
2. S'il
y.
a .femmes , enfamsç ou' domeûiques:de
l'accufé , .ils doivent fe pourvoir au Juge pour avoir leur fubfiftancenéceffaire, par proviïion,·l'Huiiller-qui fair I'annoration, n'y peurpourvoir que pour quelques jours, . pour leur donner le temps de s'adreffe-r au Juge. "
3. Cet article ne parle' pas de lavente 'des meubles; cependant l'ar- ticle XXVI de ce rirre, porte que'Ii..l'-acc:ufé fe repréfente , le prix provenant de la vente de' fes meubles, lui, fera rendu; ce qui fuppofe qu'ils ont·
été
vendus.M. Puilorr ,
lors des conférences furcet
article, obferva à ce fuje.t;, quetc'étoir au Juge,à faire vendre les meubles Iiijets à··dépérir, pour en cas de vente, être le prix reftirué , avec les meubles quife trouveraient en. nature,.àwl'accufé qui fe repréfenreroir, Ce qui prouve encore'queles meubles non.fujets à dépérir, ne doivent pas être vendus; c'eftque l'articleXXXII,
-de ce titre, porte que les Seigneurs cenhfcataires ne pourront fe mettre en pofleffion qu'après les cinq ans, fi. qu'ils feront tenus de·faire faire procès verbal de la qualité & valeur des meubles & effets mobiliaires , ce qui fuppofe encore qu'ils n'ont pas .été
vendus, même après la condamnation; ce qui eft bien plus fort'SI "puifqu'alors l'acculé eft convaincu du crime, au lieu quependand'inftruC'~
rion
dela.
-contumace1 .on p~utt le P!éfumer innoeenr: -tOU~ décrété. n'dl:pas convalncu.,,;.
· 4
v,
Les fruits des immeubles feront faifis, & Commiffaires e'tablis .
àleur garde) avec les flrmalite's ptejérùes par
notreOrdon- nance , pour les' Séqueflres & CommiJJaires.
I. Ordinairement, les Commillaires à la régie de fruits des immeu- bles , requièrent qu'ils Ioient mis en baux judiciaires,& amodiés parde- vant le Juge qui a rendu le décret, Iadélivrance n'en doit être faite que pour trois ans au plus, fi tant dure la contumace; caraufli-rôt que l'accufêeû arrêté , ou qu'il fe ~repr~fenté,' il rentre ·dans.Ia joui~~nce de tous [es biens. Article XXVI, de ce titre. : .
2. A l'égard des fruits pendants par racine , le Commiûairepeur auift requèrir que pour éviter aux frais , ils Ioienevendus, toutes ces requUi.,.
tians peuvent aufli être.faires .par.là partie .püblique. 1 . ; • .0
3. GeR le féqueftre ou Commiîfaire qui doit toucher le .prix.de la vente des meubles, s'il yena devendus, Iujets àdépérir "'&',de l,a y~nte des fruits, même des baux judiciaires, pOl.lr rendre compte -deJa, cpm- miûion , lorfqu'elle fera finie" en par lui retenant (es :fl'ais&' aV,'al1çes légitimes; c'eft pourquoi il faut avoir foin d'en établir qui (o~ent ià\v,\l~
bics: c'eft ordinairement la même perfonne qui .eft établie féqJH~~re{ &
Commillaire aux meubles & aux fruits; cependant s'ils -éroien: Jitt1~s ~9ans des lieux éloignés les uns des autres , il faudroir en etablir pl~lfi~w'slii.'
4'
La partie publique,ni le'Greffier,ne peuvenr roucher .~ucl.tns 4t1~i?§s prevenant des biens del'accufé, L'art. XXVll.,de
cetitre le~éfe.nq 6;~prefi.'ément .les Ofliciers de lajurifdidionne doiventlUêroe:pél-s9bl!gerJ~s,{éq4~ft:r€s ou CommiiTaires à leur rendre :compte après .le
J
ugemenc,qui prQnorwc la conhfcation , fuivanr l'article XXX ·auffi de ce titre, qui :perlp.çt,~,uxRec~veurs d~annce~, apres la condamnation les revenus des condamnes, dçsDomaine, & ~ux Seigneurs, depercevoir",'peJld'1n~: l~S·.ÇlPA,1'Dams·~çs Fermiers , ~ redeva.bles: la partie publique 'n'.a·droit de s~e)1.mêJel'. q~e pou,r les fane am?cher pendan,t la contumace, j,ufqu)au Jugement; l').1~\S apres .la confi~car~on pron~I)cee" elle n~a plus, rien à.
y
regarder , JonpOUVOIr eIl: fini : 11 eilvrai que parEditdeDècembre !170 1,;copo~mant
:le Domaine du Roi,
Sa
Majefré avait l~iffé aux Procureurs .G6ti~1'~"j{,& à leurs fubfliturs , la difeuflion des biens des condamnés ;·lJ.1fÜSJef:F~u
de,[uccè~ de cette adminiflrarion , a fait révoquer ce pouvoir par la Declaration du 4 Février 1734; ainf foit que la confifcarion Ioir p:o- noncée au profit du Roi, ou des Seigneurs; le Procureur du Roi qm a p'our[ui~i ,& fait ~uger le procès, ~'a plus droit de prendre connoi{fan~e de la regle des biens des condamnes. Voyez les obfervarions fur les artl- çles XXXI &;
XXXII,
de ce titre.ART l CL E V.
COD E CRI MIN E
L.
812
DE S CONTUMACES.
;d;"fiuJ:fe. de comparoir dans qu;inraine , il féra aJlignlyar usz
o
flui cri. public.,
àla
huitaine ,mais Ifs jours de
L~ajjlgnation..'~f#'~f)' gtohe~/$cel, /z.e~ J~roN,t
pas compri« d'ails
!e~ dltai:s~",\ . :_i~~J7~t r,-,~.; ,"-';'~ l .~,~ ~"r'~ '.J .;~ 1 . , ~'. f.; ~'.)' .:J.;' ,.,'- ~~
.'JM'êih·és; pBiètv~ltions 'Hul~'
[trr11,~r,ti~Ié··'bréC:~di&1r.r-:.:~;· , . '
"Lei
Jn~'!te~lâ:lEHi[e' o~tUo 0 ; oréeendur ,~,.{t1?i1s~1 "p'. , 'bu.v61~ntl ' en" ve'rtu .d!e.leurs'
décrers, faire proclamer à cri public.:; un;·acéufé:'·contumax J parte quecet article ne fait aucune Jiftin8:ion àlens égard i '& que pa'r'I'article XLIV, de l'Elit de 169$, il·eft porté que les Sentences & les décrets des
Juges .d'Eglife , ferOnt exécutés fans
paref1tù;mais il
eft de Jurifpru..!/
. !.~ 1
..'i'-f.·
i Jl'
'1:1 l'
:e.:..._.~"""~~';?~ dente confiante dans ce royaume, que perfonne ne peut faire publier ban., DTI S ni citer àcri public, que de l'autorité des Officiers du Rùi, ou autres'1
CONTUMACES. auxquels Sa Majefté en a donné le pouvoir; ainf le Juge d'Eglllè n'a le.oouvoir que de faire al1îgner les acculés àcomparoître dans Ion audi- toite,& de faire faire les'perquilirions : s'il ordonnait uncri public, ily aurait abus. Voyez Du RouIreau de la' Combe, ' dans, fa
J
uiilprudence canonique, au mot procédure, n. 9, feéhon i , p. 1°9; -il faut donc qu'il .irnplore le bras ~éculic~ ' & qu'il s)adreff~ au ,Lieutenan~ C,riminel, p~ur faire faire le en public,V
qyezIes
oblervations fur .1 articleJ, de
.cetitre, n.
.J. , "
Les Juges IéculiersIcntdansl'ufage èl'inftrùire.feùlsla conmmaceconrre
.les Eccléfiafliques ,. quoiqu'ils .procedenr conjointement avec leJuge d'E..
glife', parce qu'ils Nant pas, comme il vient d'être ôbfervé;' Iè pouvoir;
de l'içftr;uire dans la forme portée .par les Ordonnances: dies;preJèriv~rit'
deux
formalités,'l'annotaticin des biens, .& le cri public; formaiitésque
le Juge d'Eglife ne pourroit obferver , fans abus: c~e.a une maxime certaine;' que les Juges d'Eglife n'ont aucune Jurifdiétio.n {ur le.tempo,rel.Fevret, traitéde
l'abus, liv. 7 , chap...r , n: ) ,qit,qu;e
1eJuged'EgHfene
pel~t:faire citer aucune perfonaeà cri public, fuivant Jean Galli, queftion1.'16,., où cet Auteur dit: 'Epi[c:opus
non
po/cftvivâ
voce citare Parifiis;qUia Eptp
c~pus parienfis hsc fecerat) fuit condcmna/HS in amenda quinquagintalibrarum,:
On peur encore voir BO)ler, Iur le parag.
.15.,
au titre des.J~ges' del'ancienne Coutume de Berry. '
.L'argument que
J'on voudraittirerd,e
l'articleXLIV _,
Ide .l'Edit de.
"169) , .par lequel il eft
dit
que les Semences des Juges dJEgli[e~ Ieront' exécutées fans p",reatis, eftdéfeâuenx, Le Roi a bien voulu accorder ,aux JugesEcc1éliàftiques l'exécution de leurs Jugements, mais ce n'a'été
que pour faciliter l'exécution des affignations fur les décrets, & des Jugements définitifs, fans vouloir donner ..à
leurJ
urildidion une "exrenlicn au-delà1ae
fes bornes. . ,
..Quant à la faifie & annotation des biens,
élles
font encore moins de la compétencedu
Juge ~Egli[e":Louet,
.lettre .B , {am; 1r ,dit que
le Juge d'Eglife ne I'ef] que par piivilege, & qu'il n'a point de territoire.;ce q?i fait qu~il ne peut ;permet~re de Iaifir , .01 ordonner des JéqueftratS.;
ce font des aâes po[eff01res qUi fe.fonrde l'autorité du ·Roi : -cet Auteur rapporte trois Arrêts
qui,
l'ont ain1idécidé en .1628 .1629 & 1632:' 1 1 . f i ' , . , .
,c~tte
111,aXIme
.elLencorecon
rmee,par Çoquille, dans Ses,nott~s.fur.l'ar;t1- .cle LXII, de l'Ordonnance de Blois. La Jurifprudence n'a pas variéfur
eetre mariere , par conféquenr ,Ies Juges Laies ont droit de, .refufer ~e procéder conjointçmentavec les Juges,d'BglHe
,.,dans
r1'infl:ruétionde
.-la;çomumace contre les Eccléfiaftiques. <, :; . " • • ' r~
V
~ye,?;..lesnouveaux Arr,êçs
~,çités fJI!l'article l, de .ce titre, n.
$."
CODE CRI
MINE
L., .'!' -\
'.'.
. .ARTiC1~
j •
~e ~ri public, féra fait. a,jOft de. trompe, jùivallt l'u/âge a la
_ place. publique , &
àla porte de la Jurijdic1ion " & encore'
,au devant du.domicile, ou réjidence de
l'accufé', s'il
en'.a.: 1;
L'E~i;
de16~0, r~pporté
furl'arricleIl
de cet~tre,
aabrogé
la
fôrmaltee du en public ,audevant du domitile , ou rélidence de l'ac- curé; elle augmentait beaucoup les frais, & droit en longueur, àcaulede,
l'éloignement qui fe trouvoit fouvent de, ce domicile , ..au lieu de la jurifdidion :' outre ce qui vient d'être obfervé à ce Iujet fur l'article précédent, on peut encore voir Du RoulTeau de 11 Combe, partie 3 , chap..16?' n. 2, édirion de 1'744, Pi 484, o~ il dit d'abord, que le cri public eft nécellàire à la porte de la mailon de l'accuié : mais enluire il convieat, p.506,
qu'il n'dl:'plus nécellaire depuis la Déclaration de 1~80, qui effe8:ivement a abrogé cette formalité. 1; 2;
On
feIert
d'une trompette ou d'un tambour, Iaivant l'ufage ,comme le .porte cet article) pour faire le cri public:
I'Huiflier
doitê~re. affift~ de deux. témoins, donc- l'un peue fonner de la rrompette ,. ou qattre' du' tambour, s'il le fait.;,·HnoA:il faut un tambour pu un trom- pette. ordinaire; ce cri public eil'le'dernier avel:tiffement que la Juftice d,onne
à
l'accufé contumax,avan~de
prononcer la peine de [on crime e fuir quand la Juftice appelle, c'dl Ie rendre réfraC1aire à [es ordres;cependant on ne' peut dire, comme le prétendoient les anciens Prati- Giens, que
III
fuite ,eft· unaveu du crime. L'intrépidité n'dl pas toujours lè pahage de .l'innocence, Un' acculè alarmé, oublie ce qu'il doit au~uge? il'n~ s'ôcc~pe que du crèdit de fes ennemis,.de ,l'infidélité des remoins , & de l'incenirude du Jugement des hommes; Il né faut donc pas fuivre l'axiome ancien , qui dit, que la fuite dénonce le coupable;
eile n'efl; pas toujours une preuve, ni même un indice: l'expérience prouve que [auvent l'innocent fe fauve comme le' coupable; il dl cependant vrai
que
même encore à préfent, on n'exige pas pour condamnerpar con-
. tumace , des preuves auffi. évidentes que pour condamner conrradiâoire- ment~ parce que les Jugements de contumace, font anèantis par la repré-
fentatlon. .
, 3. Il y en a qui
'?nt pré~endu
que l'on nep~uvoiè i~ftruire
l.a con- ,rumace contre lill.quldam, mpron,oncer contre lui desjJel~es ;m~ls cette
erreur a.
étérelevée fur l'article XVIII, ti~re X, ~
art.l 1ntre 111,
n,2.9·
T 1T R E .JC VJI.. ART l
'CL E î X.
A,RTIÇLEp IX.
1ômç II.
F
fSI]
!
!!=!,!!,w,tItAlll
DE
SCON'IUMACES.
DE
SCONTVlVlAÇ:ES•.
•
'
... -
C.O.DE C,RlM1Nlt...
AR'TICLE X.
Ji taccufl qui a pour prifln ta fuite de notre
ColtJéil~ou de:, notre Grand Confèil', le
lieude la Juri.f1ù1ion ou s'injlnût:
le pro ces , ou les
cheminsde celle ou il' aura e'tl' renvoyé,,"
ne. fi reprifente pas" il pra aj/igne' pal' une, feule proclama , tion ,
àla porte de l'àu.ditoire,. & le pro ces verbal de pro .
clamailon ,affiche' au me/ne endroit ,. & procédé,
/ânsautre.
formalité, au refle
de e inJ!r:uc1ion'l &
auJugement du!
proces
• «;1. Lorsdès conférences fUr cet article, M. Talon obferva qu'ilabolifioie- auûi-bien q.ue l'article XXIV', de ce titres .la contumace de préfences.
avec cette d:ifiinétion, que l'on ne prefcrir aucuneformalité- pClur con- tinuer tinftruéti.on du procès contre celui. qui a brifé les priions, & q~'à,:.
l'égard de celui qui. a été élargi', à. là cha.rge
de
fe repréfenrer " on.ordonne qu'il fera afligné par un feul proclamai ; q?e la. dilpofirien de;
cet article, dl très-mile , parce que les contumaces dé préfence , qui Fe,;
pratiquaient en peu de J'urîfdittions, n'aboueifloienr q~)k des longueurs:
fùperflues: ce grand Magiftrat ajouta que la queûion étoit de favoir fi;
l'accufê qui n'apas été interrogé, &. qui n'a pas rempli.le décret,
?u..:
qui a obtenu unArrêt de défenfes du Parlement, ou du Grand' ConfeilP,1.
qui arrête le cours de la procédure criminelle;
ft
cet accufé. venant .à..~s~âbfenter
,. & le décret étant confirmé, il'faut inftruire. contre lui-une.contumace, ou s'il [utEr d'un fimplë proclamar : qu'il lui.Iemhloie que.
dans ce cas, il éroir difficile de fe étifpenfer d'Înftruire une contumace, le:
décret n'ayant pa-s été rempli. M. Puâort répondit que tant qu'un accuïé.
e·ft en demeure de. remplirle décret, la Contumace fubfifle , & que,l'on' ne ~eUt fe difpenfer de l'inftruire contre lui. Voyez
l'es
obfervations fur' l'article XXI, du titre XIV n. IJ' àla fin.Ces abièrvâtions jointes
au~
termes'de
I'arriclëde
l'Ordonnance ,prou-
vent qu'il faut faire diffé~ence d'un acculé qui s'eû évadé avant d'avoir fubi, interrogatoire? & d'un- accufé qui a été interrogé; celui-ci aobéi
~(
J~libce
, &,are~ph
[ondéc~et
parfes réponfes; s'il ne fe reprèlente pas~.
Il ne faut inftruire Contre lm la contumace que. par.un Iimple
P!oclama~~
affiché à la parte de l'auditoire: mais
à
l'égard de celuique
a été élargi~n vert~ ~'un .A:rrêt de défènlès, ou qui s'eû évadé aVant aPavoù: été'.
Interroge,Il faut néceff'airement inflruire contre lui.une Contumace-enneres ,
parce qu'il eft dans le même cas que s'il, n'avait pas
été'
arrêté; ainli, qu'il a. été obfervé fur l'article XXIII, du titre X1des décrets,
n..4;."IX fl)J'
l'article Xll
1du tine XV,
n,4
1 .-
'. .,...,',.,.
T 1
TREX VII.· ARr i C L E x 8(7
'SaÎV'ant
cet
article, il -n'dl:pas
néceffa'ire de donner des aillO'natiol1s g . . . .;,~ domicile, ni même de faire des 'Iommadons àceux qui ayantét~élarsis DES
~pFès
leurs~époi1fes! -n~
fe tepréfentent pas;pu~fqu'il
!eut que l'ailigga- CONTUMACES,non leur fOlt donnee par Un feul proclamat : Il parOlt cependant qu'il .faudrait faire une Iommation de fe repréfenter à celui qui auroit été élarg-i après fes réponfes ,afin de lui apprendre le jour qu'il doit fe mettre en état, pour être interrogé de nouveau, ou pour fubir la confrontationi
Ix
même lui apprendre e!1core par une affignation, le jour que le procès .doie être jugé, afin qu'il puiiTe encore fe repréfenter pour fubir lesinrerrogatoires,
2. Cet article"ne die pas quel délai fera donné pour l'affignation ou .proc1amat affiché à là porte de l'auditoire: il Iemble qu'il n'yen doit avoit aucun~ parce que tout accufé élargi doit toujours être prêt, &;
veiller :à ce qui Je paiTe pour obéir promptement à Juftice: on a même coutume dans les Jugements d'élargiffemem, de leur faire élire domicile dans le lieu de la jurifdidion , afin d'y pouvoir faire facilement fignifier toutes Iommations & autres ades néceifaires; il eft cependant jufte de Jeur donner. un délai convenable pour fe rendre en prifon ,1uivanr :la.
.diflance des Iiéux ,parce qu'autrement, il pourroit yavoir de. la fiirprife ,
·11
l'on ordonnoit fubitement que le récollement vaudrait confrontation Four le profit du défaut; ce qui 'fe pourrait' faire fi promptement, que l'accufé Ieroir jugé fans en être averti : cela. eft fi vrai ,que Iiiivanr cet article, le proclamat doit contenir une affignation qui ne peut être moinsde
huitaine; c'efl-à-dire ,de dix jours, fuivant l'articleVIII,
de ce titre.tPendant ce délai , il feroir injuile d'ordonner que le récollement vaudroit 'Confrontation;&fil'onn'avoirpointfait de Iommationprécédente, on pour...
roirpour iplus de Iûreté , faÜ'e fignifier le procès verbal de proclarnar à domicile ; fi cela fe peur facilement; pour adoucirla févérité de cet article de l'Ordonnance qui ·à la vériré , paraît n'exiger que le proclamar , &
12aflignation , affichés à la porte de .l'auditoire : contumacia ejus qui fine iicentia receffit, 7fJ-ttjûr eft ·quàm tjus qui mtmquam comparuit. Boerius1 décilion 64, n. 5 & .6; ce qui peut s'appliquer à celui qui s'eû retiré avec permiïlion, mais qui ne fe reprèfenre
pas,
après avoir été appellé.)' S'il Y avoit des accules prélenrs qui feroient dans le cas d'être eonfronrés À I'accufé élargi qui ne s'efl pas repréfenré , malgré l'affigm..
tien par ,prodamat, il faudrait leur faire une confrontation, littérale des .répon,(es âe I'accufé contumax, Iuivant l'article XXU" de' ce titre. .
: '4. ·,ceInt
quis'évade des priions) mêmeaprès
fes réponles , eft traité encore ;f)lu:s févéremeut que-celui qui a promisde fe repréfenrer , & qui ne 'le faic pas.; car celui qui s~efl: évadé, nJeft ni ajourné, ni proclamé , ,fuivant l'article XXIV, de ce titre; on le Juge [ans l'avertir.). On ne 'doit pas dak1s, le }ugemènt qui eft reriducontl'e I'accufé qui aété proclamé, faute de fe repréfenrer , dire que c'erc pour le profit
Ae ta
.conrumace, mais Ieulementqu« pour le pt'Oll.t da défaut p:tr luiÙÎt1, Ff 2.
1
1
: 1
ART 1 C LEX 1.
ART 1 C LEX l 1.'
•
'
...
"
~ors
de la ledure de cetartic~e, M,
le premier Fréfident' obfervaqu
auparavantde
remettre le proces au Parquet, on avoir coutumede.
prendre un certificat. du Geolier,.pOrt'ant que
l)accufé.n)ét~it·
pas dans..
Apres
lesdeZais
des aJ/ignations, laprocédureféra.: remiJe., au
p~rquet de
lLOS Procureurs, ou de ceusc des.s~igneurs ,pou~
y
prendreleurs
c~/u.;lL!fions.Dlfendoas aux' Juges , 'ordonner autres affignatïo/ts ~u pro~
, clamations
que celles
ci~defJus ia peine d'intej-dic1ion
1tf,4e~dommages
&
ù~tére'ts de~parties.
.C)e~
àl'occ~fio.ndes:p~inesprQ.non~ç~ p~C~t a~ti,cle,
que,l)on·p.o,~;:
roitdire comme l'obrerva
M.
le premIer Prélidenr , a la findes
,CQPfe...renees , fl,lr l'Ordonnance civile, que les peines étoient trop fréquentes
& trop réitérées: ce Magiflra: en
fit
des reJ?1on~rançes, qni contiennen.tvingt pages. En effet, un Juge qui aura contrevenu au préfem artide;
en ordonnant une nouvelle affignatiql1 .C]:l1'il aura cru de bonne foi' pécef:
faire, pour éviter une furprife contre l'accuféJ fe trouve menacé d.'inte~t
didion & de rous dommages & intérêts des parties, comme $~il av~1t commis une prévarication: cet excès cie févéritéadégénéré ep abus; car ileit ' très-rare que les Cours, prononcent les peines p(efcrires par l'Ordonnance:
elles font fi multipliées, que la Magifirature en eft avilie. L'honneur.&
la confcience, fom les principales parties des Juges; ce font les plris. fof't~
liens pour les retenir dans leur devoiri on doit préfumer que ceux : qui
fo~t ~o~orés
de ce caraClere, ne s'en détachent jamais, & que ces.deux pnncipes d)honneur & de conlcienceJ Ont plus de part dans leurs aéhons,que la crainte des peines. ' . .
Il n'dl pas inutile d'obferver que les exploits de contumace ne doivent pas être faits 'p'ar des Hui1Iiers, parents des partiessc'ef] fur-tout dans cette .occafion".qu'il ~aut obferver fçrupuleu[e~ent les regles,;,.tout eit
efTe~tlel
dans. Imftruéhon des contumaces. Voyez les obfervatioosfin
l article Ill, du titre VI, n, 1J. ' . ,
. . . . . •• - ,f'
8i8
CODE CRIIMINEL.on le condamne à telle & telle peine. Ce titre efl des défauts .& ·c,(}~tu,..
msces. Cequi annonce que défaut eft différent deconrumacej & effeéhve~
ment, dans le cas prélenr , c'efl plutôt un fimplè défaut qU"une con..
tumace.
DES
CONTUMACES.
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61~
'les
pri1bns',
,&lqU:~~~ftii;'e
on prendiiun
aéfant RU Greffe; 'maisM.
Pu{fort'mieux'
inihui~
que.rou. autre de Pintentiendu Roi, dont il éroirle plliri-,;;iE~,}; !CbmmHfaire"puiCqu'~l' ~~oit çhal'gé
de larédtg
er , répondit que'lecertlflf
at dù,GéoEe,r ~t6itl i:~utile,parce
que l'a:ccufé 'ne ImanqlH:~roit;pa~.deJfa1refign'ifier qll'il' s'étoit conititué piifonniër,. &"que d'ailleurs'! il
,~'éfo~~ p~'pl~t6~~~Ii?'Won,
9\1eles'Jt1~èF ~,1e~
pattiè' e!ita'V?ien: eon"1).Ol~anCe
'; q1la regardau
d'éfaut aa:G.reffe·1l ctOtt, abftlument mutûe, &'tj~lzl~
en jallo?t'a~~~gerllu[~ge;On ~e
peUt:;t::Ol1ver'ul1e~,'preuve
plus authen-tique:que, l'inrennon def
()rdontianç~
a:ètè~
de fup.ptunertou,nf~ges de :lev~r
des dêfauts:~rt.: m~ti~rrd~ ~opbim~!ée:
'On~h'ttb\{yeJ\16&preuve'erl~
core
plusfor't,~ \l~'riN~âriide.IV~, altHtig;~I;
"ddŒxcilnes';::ééta·~tide:IV,
portait que fi
le'~
'exoines
pl rbilToient' régitimes,l, il{eroitd~nné
défautlla
}\ilhi~ ~~b'4'l~;
lallfl'e~?i,:,;él,~?pfieut I;,pt~léi"
Pféflden,r t!!mout':' qne ces 'termes ;faut /',,,ow',
éroienr' dë-1'alletel\ !l'yle 'lU! eroir aboli.'M:'l'
Avodtt,Généra:l''fatort',obilit~lf'" auffi.';qùe'l tê~
te1'mè ,\il ferlldorin~
'défaut éroiearinutiles, &: devaient être' retranchés, &:,'que-d'ail1eursl'Or- . dormance aboli!U.1).t l'ufaJle
de
donner desdéfàutS al; Greffe,JoitJIir"lii
~/oJr1l!in'ntS,plrJAIiit,li, 1oil,fftr
Iij, d{créftd, prife d',
corpi; il-'n~;
falloir11
0inl'laijfé~:ae'.velügëhl>til~~ Ipratiq\1e
'quine'fubfi\l:Qieplnl. •~.'Pulrort
-répondit' qu'il 'filltpit'lés '6e,et ,
'~~lfe&ive!llent, :1')\
'PuffQrt~es'
'ierranehà.~u: pt'oi~t
de l'Ùrdonn<J:ntë,"Noth
4vorif'd}ailléttrs letihëXXIII,énèri~
~ier
qU,ia abrogé
tbutesfô\rdllfiom)', d'éfauts'~ aütres!prbcédW~èS' inut~les
~bur fi~pllfiGr
.Finfthiéti6nCrfmihetk Sç:éviter'les'{raisfru~rés.
.' .':' ',\11 ,
n'1
ft:p'àSp~iliblf ~et!Ôu~ta'~:fen,,:esplus
:!ortès der
Ilhràgi.iîdà, de tousdefauts au'ci'in11heJ;'" Ce ..q\1'l,~·r"a-d~,
plus remarquable " ' c'elbque' Mgllieurs
le,edmiIDlfaiie, ail
Pàrle1l)e1lt" dé,Patis infiftefént' le plus;& 'furentin~p1e 1~:féüle'
caufe decèrte abroga.tion: cependant cette Cour depUi, 1'0rd'onnanee a fuivi fnn ancien/1:yle'reconn\, iilutil",; ony
leva des défauts au Greffe contre les accufèscbntùffiix ';"llins~'én"thercher
despreuves dans une
ipfinit~ ~,Arrêt~,
il fuffit d,e citer cel?i qui a été ren- dule 26 Mars 1'757, LcODtrel~1Pf~p)e Da:ml~.à.
.Qn lit dans le vu deFieces de cet Arrêt que pour l'inftruétion de la contumace contre un qui-
~~n-(JÇ1r
l'aHlgnation à q\,liAÙ.ine? il Yeutun
défaut levé. auqr~ffe
de!a Cour
~. q~e
fur ce défau,t:M.
i le p'rocureur Général fit ord.onner que lé quidam fei'oitréaffigné ~
huitaine & cri public', '& qu'il y eut encore un,détaut levé au Greffe, fur lequel la contumace futdéc1~rée,bie~
'inf-trutte par Arrêtclu
~
l du même mois de Mars. - Il parolt d1fficlle de concilier'-cet nfagel'i,é
fellt "a~ec
\esdifpofttions,de,Jl?tre,
.ordonnance ; f-qr-t:outavec les' obfervatiolj1s:deMeilleurS
lesCom.1111{faues du Parlement, quin~oublierent"rien ~OI.u',faire,rètranchet ,jufqu~aux
moindres veftigeSi della~~ieh
fry:l:é;/ flita l'égard des,'jtjQurnemtrlts:perfonnels , foit il l'égard:Jes prijes de corps'.. , . 1 ) ' , . ' j ,
Le Parlement de Dijon