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Cours IFSI – 29/09/2017 Hépatites

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(1)

Hépatites

Dr Marianne Latournerie

PH Hépato-gastroentérologie, CHU Dijon

Cours IFSI – 29/09/2017

(2)
(3)

Physiopathologie

Fonctions:

• de synthèse

(Albumine, glucose, lipides, facteurs coagulation)

• d ’ épuration

(toxiques)

• biliaire

(acides biliaires, bilirubine)

FOIE

(4)

Définitions

Hépatite = tout processus inflammatoire au niveau du foie

Hépatite chronique = inflammation évolutive du foie qui dure plus de 6 mois

Principales causes:

– Virales

– Médicamenteuses – Toxiques

• Décelable par élévation des enzymes du foie =

Transaminases (ASAT et ALAT)  Hépatite CYTOLYTIQUE

gGT, Phosphatases alcalines  Hépatite CHOLESTATIQUE

(5)

Transaminases   (> 10 N)

Hépatite aiguë

symptomatique

asymptomatique

Hépatite chronique

Cirrhose

Cancer

Transaminases

(1,5 à 4 N)

(6)

Causes

• Virales

– VHA, B, C, D, E – HSV , CMV, EBV – Adénovirus, …

• Médicamenteuses – Paracétamol

– Tout médicament

• Toxiques

– Champignons (amanite phalloïde)

– Alcool

• Autres

– Auto-immune – Wilson

– Foie ischémique – Indéterminée

Hépatite aiguë

• Virales

– VH B, C, D, (E)

• Médicamenteuses

– Certain médicament

• Autres

– Auto-immune – Wilson

– Métabolique

– Déficit en a1 antitrypsine

Hépatite chronique

(7)

Hépatite aigüe Symptomatologie

• Asymptomatique 80%

• Symptomatique 20%

– Asthénie, sd grippal, arthralgies, troubles digestifs, … – Ictère

Hépatite virale: Asthénie fébrile, troubles digestifs 3-7j

Hépatite toxique, amanite phalloïde: diarrhée, choc

(8)

Hépatite aigüe Conduite à tenir

Mesures générales à la phase aigüe

Eviter tout médicament hépato-toxique ou sédatif ++++

Mesures d’hygiène

Enquête (source de contamination?)

Recherche de signes de gravité TP < 50%

 Hépatite sévère  HGE Encéphalopathie hépatique

 Hépatite fulminante  Centre de greffe

Pronostic avant TH < 15 % survie

Pronostic depuis TH > 60 % survie

(9)

HEPATITES A & E

HEPATITE GRAVE

A : 1/10 000

E : femme enceinte

HEPATITE AIGUE CHRONIQUE HEPATITE CIRRHOSE

GUERISON

(10)

Hépatite A

• Hépatovirus

• Virus à ARN, détectable dans sang et selles

• Transmission oro-fécale

– Eau contaminée

– Large réservoir dans pays en voie de développement

– Collectivités

(11)

HEPATITE A : contamination

Orofécale :

- contacts interpersonnels (50 à 75 % dans l’entourage d’un cas infecté*).

- aliments contaminés : crustacés, crudités et fruits non pelés.

- boissons : lait, eau.

Risque du voyageur :

- 3 cas pour mille voyageurs par mois*

* VACCINATION

(12)

VHA – Histoire naturelle

• Incubation: 2 à 4 semaines

• Diagnostic: Ac anti VHA type IgM

– Virémie faible et brève

– Particules virales excrétées dans les selles pendant 10 jours

• Souvent asymptomatique et bénigne

– Forme fulminante exceptionnelle

• Pas d’infection chronique par le VHA

(13)

VHA – Prise en charge

• Traitement symptomatique

• Mesures d’hygiène

• Maladie à déclaration obligatoire

• Vaccin vivant atténué

– Voyageurs en zone d’endémie – Militaires

– Institution

(14)

endémie

Hepatitis E : a virus in waiting*

* : The Lancet, 1995, 346, 519-20.

Ac + : 2 %

(15)

HEPATITE E : contamination

Orofécale :

- contacts interpersonnels (0,7 à 2 % dans lentourage dun cas infecté).

- boissons : eau.

EPIDEMIES :

- tous les 5 à 10 ans

- rôle de la saison des pluies discuté.

RESERVOIRS ANIMAUX

- cochons sauvages, bétail, moutons

(16)

Hépatite E

• Famille des Hepeviridae

• Virus à ARN, détectable dans sang (15j) et selles

• Asymptomatique 50%

• Diagnostic:

– IgM anti VHE

– PCR VHE sang et selles

• Excrétion dans les selles

– 2 à 4 jours avant début ictère

– disparaît en 2 à 3 semaines

(17)

HEPATITE AIGUE E ET GROSSESSE

- Risque élevé dhépatite fulminante :

. Femmes enceintes : 17 % (1) . Femmes non enceintes : 2 % . Hommes : 3 %

- Des cas d ’ hépatites fulminantes ont été rapportés chez des femmes occidentales au retour de pays dendémie (2)

(1) : Am J Med 1981, 70, 252-5.

(2) :J Viral Hepat 1997, 4, 51-4.

(18)

Hépatite E aiguë en France

• Exposition à l ’ eau de puits, de rivière dans 10 cas

• Fruits de mer dans 13 cas

• 67 % d ’ hommes, âge moyen 56 ans (8-72)

• Ictère dans 25 cas, 2 décès

AASLD 2007 – Renou C, France, Abstract 1476 1

1 1

5

2 1 1 1

1

1 1

1 1 9 1

8 1

1 2

(Guyane)

Augmentation des cas, autochtones Gradient nord-sud

85% cas observés dans moitié sud de la France

Renou C, APT 2008

(19)

Hépatite aigue E en France

Augmentation des cas, autochtones

• Age moyen plus avancé (50-60 ans)

• Génotype 3

• Formes plus sévères

• Formes prolongées voire chroniques chez immunodéprimés (greffés)

•  cirrhose

• Efficacité de la ribavirine

(20)

HÉPATITE B

Hépatovirus

Virus à ADN, détectable dans le sang

Transmission par toutes les sécrétions corporelles

Haute résistance

(21)

Nguyen, J Hepatol 2010

Physiopathologie

(22)

50% de la population vit dans une zone d’endémie élevée

Epidémiologie

Hadziyannis, J Hepatol 2011

Pr évalence mondiale de l’hépatite B

7

Prévalence AgHBs

<2% : faible

2-7% : intermédiaire

Hadziyannis SJ. J Hepatol 2011; 54: 1250-1262

Génotypes

(23)

Impact clinique de l ’hépatite B dans le monde

500 000 à 1 200 000 décès / an par complications du VHB

50% de la population mondiale vit dans une zone de pr évalence élevée

15–25 % de décès par cirrhose ou

cancer

Population mondiale (6 milliards)

2 milliards contaminés par le VHB

350 millions de porteurs chroniques du VHB

Lavanchy D. J Viral Hepatitis 2004; 11: 97-107

8

Epidémiologie

(24)

Contage

Cirrhose

CHC

20%

20% (3-5% /an)

Guérison

90-95%

Histoire naturelle

Hépatite aiguë

Symptomatique 30%

Fulminante 1%

Hépatite chronique

adulte immunodéprimé 40%

nouveau né 90%

5%

(25)

109 – 1012 103 – 109 UI <103 UI >103 UI

AgHBe + AgHBe – / anticorps anti-HBe +

AgHBs

HBV DNA

ALT

Immunotolérance Immuno-active Inactive Réactivation Infection occulte

HC minime AgHBe+ HCA R émission

AgHBe- HCA

Cirrhose Cirrhose

HCA H épatite Chronique Active

12

Histoire naturelle de l'h épatite B

Benhamou JP, Editions

Histoire naturelle – 5 phases ?

(26)

Traitement

But du traitement: améliorer la qualité de vie en prévenant l’apparition de complications (cirrhose, CHC)

Influence de la réplication sur la mortalité

___ ADN > 6 log cp/ml ___ ADN < 5 log cp/ml --- ADN 5-6 log cp/ml --- ADN < 300 cp/ml

Chen CJ, J Gastroentrol Hepatol 2011

(27)

Hépatite chronique B - Prise charge

ALAT > N

ADN VHB > 2000 UI/ml PBH

Score METAVIR: Activité / Fibrose

Metavir

≥ A2 et/ou F2

TRAITEMENT

(28)

Foie normal Fibrose portale Septa fibreux Cirrhose

* Espace

porte

*

*

*

* *

*

*

*

*

*

*

*

*

Fibrose : aspect histologique

56

L ésions nécrotico-inflammatoires

Inflammation portale Nécrose parcellaire Nécrose lobulaire (corps apoptotique) Espace porte

1 2 3

54

Activité:

Lésions nécrotico- inflamatoires (grade)

Fibrose :

Lésions de fibrose et

remaniements architecturaux

(stade)

(29)

Options thérapeutiques

Interferon pegylé alpha 2a (Pegasys ® ) . Effets indésirables

. 20 à 30 % d’arrêt durable de la réplication virale après 1 an de traitement (réponse à 3 mois)

Analogues nucléosidique/nucléotidique . 1 ère génération (lamivudine et adefovir) : NON

. 2 ème génération : tenofovir (Viread®) et

entécavir(Baraclude®)

. Bien toléré mais effet suspensif

(30)

Traitement

Efficacité

EASL Clinical Practice guidelines, J Hepatol 2012

Entecavir et Tenofovir: Nouveaux analogues

 Efficaces et bien tolérés

(31)

Entecavir et Tenofovir: Analogues à haute barrière de résistance

EASL Clinical Practice guidelines, J Hepatol 2012

(32)

Vaccination

Efficacité prouvée:

- Diminution de la prévalence de l’AgHBs Denis, EMC 2007

- Diminution de l’incidence des hépatites aiguës B Wasley, 2008

- Diminution de l’incidence du CHC Chang, NEJM 1997

Schéma vaccinal

Nouveau-né: 3 doses à 2, 4 et 11 mois

Adultes: 3 doses à 0, 1 et 6 mois

(33)

La protection induite est définitive.

En absence d’apparition d’anticorps le malade n’est pas protégé.

Protection vaccinale:

Titre d’Ac anti HBs > 10

(34)

Vaccin malheureusement controversé Mais:

1 - La vaccination contre lhépatite B naugmente pas le risque de sclérose en plaques

2 - La vaccination contre lhépatite B ne favorise pas les poussées chez les personnes atteintes de sclérose en plaques

3 – Le rapport bénéfice/risque est clairement en faveur de

la vaccination systématique du nourrisson (absence de

myeline).

(35)

LE VIRUS DELTA

Découvert en 1980 par RIZZETTO M.

Virus défectif de la famille des viroïdes

et virusoïdes pathogènes pour les plantes

ARN delta

Ag HBs

(36)

LE VIRUS DELTA : modes de contamination Toxicomanie ++

Transmission sexuelle + Contacts intrafamiliaux +

Pas de transmission verticale mère enfant.

Co-infections :

2 % dinfections chroniques Surinfections : chronicité ++

Baisse régulière de la prévalence

(37)

Hépatite C

Gomaa AI, World J gastroenterol 2008

(38)

HEPATITE

CHRONIQUE CIRRHOSE

20 %

CANCER

4 % / an

LHEPATITE C EST ELLE UNE MALADIE GRAVE ?

CONTAMINATION

70 %

. Le virus C est impliqué dans 1/3 des transplantations hépatiques.

. Le malade nest pas exposé à des aggravations brutales de la

maladie.

(39)

FACTEURS DE RISQUE

POPULATION GENERALE : 1 %

GROUPES A RISQUE TRES ELEVES

. Usagers de drogues iv : 50 à 70 % . Transfusés avant 1990 : 5 à 10 % . Hémophiles : 80 %

. Hémodialyses : 15 %

(40)

HÉPATITE C : DÉPISTAGE

• Pas de dépistage de masse

• Dépistage dans 6 groupes à risques : -Transfusés avant 1991

- Hémophiles

- Toxicomanes I.V.

- Enfants nés de mère atteinte dHépatite C

- Donneurs d ’ organes ou de tissu

- Hémodialysés

(41)

Hépatite C : Précautions pour ne pas contaminer son entourage

. Pas de partage des objets de toilette.

. Protection des rapports en périodes menstruelles ou en cas de plaie génitale.

. Protection des plaies récentes par des pansements.

(42)

Que faire devant une sérologie VHC+ ?

ARN VHC

Sérologie VHC +

- +

Infection par le VHC nécessitant une prise en charge spécialisée

et détermination du génotype Patient ayant guéri

spontanément

lors de son hépatite aiguë

(43)

. Age avancé au moment de la contamination

. Consommation excessive d’alcool . Coinfections VIH, VHB

Conférence Internationale de Consensus PARIS 1999

FACTEURS LIES A LA GRAVITE

DES HEPATITES C

(44)

Comment évaluer la fibrose ?

- Evaluation directe :

biopsie hépatique = « gold standard »

- Evaluation indirecte non invasive :

indications et résultats à interpréter par un spécialiste

Conférences de Consensus Française (2002) : www.fnprrh.com Américaine : consensus.nih.gov

(45)

Biopsie Hépatique : score Metavir décision de traiter : fibrose

F1

F3

F4

F4

F2

(46)

Tests non invasifs de fibrose

• Marqueurs sériques - Fibrotest

- Fibromètre

- Nombreux autres…

• Elastométrie (Fibroscan ® )

(47)

Elastométrie (FibroScan ® )

Tests non invasifs de fibrose

(48)

Historique du traitement de lhépatite C chronique

Marcellin P.Gastroentérologie Clinique et Biologique 2009

6 mois 12 mois 6 mois 12 mois 12 mois 12 mois

1989 1998 2001 2002

% R V S

G 2 : 80 %

G 3 : 70 %

G 1 : 40 %

(49)

2011

1989 1998 2001 2002

70-80 %

Antiprotéases: TELAPREVIR, BOCEPREVIR

G1

(50)

Liver International ISSN 1478-3223, Schinazi et al

Prévir

Asvir

Buvir

(51)

AMM des AVD

(Ombitasvir+Paritaprévir+Rit onavir=VIEKIRA) et

(Dasabuvir=EXVIERA)

Sofosbuvir = SOVALDI

Simeprevir = OLYSIO

Daclatasvir = DAKLINZA

Mai 2015

Janvier 2014 Septembre 2015

Ledipasvir +Sofosbuvi) = HARVONI

Décembre 2015

Janvier 2015

Grazoprevir + Elbasvir

= ZEPATIER

Mars 2017

(52)

AMM des AVD

Sofosbuvir + Velpatasvir = EPCLUSA

Glecaprevir + Pibrentasvir

Septembre 2017 Avril 2017

Anti-viraux pangénotypiques

Sofosbuvir + Velpatasvir + Voxilaprevir

Septembre 2017

Ttt résistance aux AAD

(53)

2015

1989 1998 2001 2002

90 - 100%

Nouveaux antiviraux directs

(54)

Effets indésirables

- Troubles digestifs : anorexie, nausées, diarrhée - Céphalées, irritabilité

- Insomnie, dépression Interactions

 Inducteurs enzymatiques puissants

 Inhibiteurs enzymatiques puissants

1 cp/ jour

8 à 12 semaines

(55)

Indications des anti-viraux directs

Recommandations HAS 2016

Les populations à traiter en priorité sont désormais les patients :

• ayant une fibrose hépatique de stade F2 ;

• greffés (quel que soit l’organe) ;

• en attente de greffe ;

• en hémodialyse ;

• co-infectés par le VIH ;

• ayant des manifestations extra-hépatiques du virus de l’hépatite C ;

• ayant une hépatite C de génotype 3 ;

• ayant des facteurs de risque de progression rapide de l'hépatite ;

La HAS préconise aussi de traiter les patients susceptibles de transmettre le virus.

(56)

Indications des anti-viraux directs

Recommandations HAS 2017

 ACCES UNIVERSEL AU TRAITEMENT Baisse des prix des médicaments

 DEPISTAGE DU VHC DANS POPULATION GENERALE

 PASSAGE EN RCP UNIQUEMENT DES CAS GRAVES

(57)

78

ANNEXE 1

Recommandations de traitement des patients jamais traités auparavant par agent antiviral direct

Conditions Traitement Durée (semaines) Preuve

Génotype 1

Sofosbuvir + Velpatasvir 12 A

Pas de cirrhose Sofosbuvir + Ledipasvir 8 A

Génotype 1b Grazoprevir + Elbasvir 12 A

Génotype 1 a et ARN VHC < 800 000 UI/ml Grazoprevir + Elbasvir 12 A

Génotype 1b sans fibrose sévère jamais traités Paritaprevir/r + Ombitasvir + Dasabuvir 8 A

Génotype 1b Paritaprevir/r + Ombitasvir + Dasabuvir 12 A

Pas de cirrhose Glecaprevir + Pibrentasvir 8 A

Cirrhose Glecaprevir + Pibrentasvir 12 C

Génotype 2

Sofosbuvir + Velpatasvir 12 A

Pas de cirrhose Glecaprevir + Pibrentasvir 8 A

Génotype 3

Sofosbuvir + Velpatasvir 12 A

Sofosbuvir + Velpatasvir + Voxilaprevir 8 A

Glecaprevir + Pibrentasvir 12 A

Génotype 4

Sofosbuvir + Velpatasvir 12 A

Jamais traité Grazoprevir + Elbasvir 12 B

Pas de cirrhose Glecaprevir + Pibrentasvir 8 B

Génotype 5 & 6

Sofosbuvir + Velpatasvir 12 B

Pas de cirrhose Glecaprevir + Pibrentasvir 8 C

Conditions Traitement Durée (semaines) Preuve

Cas particuliers des cirrhoses décompensées

Tous génotypes Sofosbuvir + Velpatasvir + ribavirine 12 B C AE

La présentation des recommandations prend  en  compte  de  façon  globale  le  niveau  de  preuve,  l’efficacité,  la   tolérance  et  la  simplicité  d’utilisation.  Les recommandations en italique correspondent aux médicaments non encore disponibles en 2017

78

ANNEXE 1

Recommandations de traitement des patients jamais traités auparavant par agent antiviral direct

Conditions Traitement Durée (semaines) Preuve

Génotype 1

Sofosbuvir + Velpatasvir 12 A

Pas de cirrhose Sofosbuvir + Ledipasvir 8 A

Génotype 1b Grazoprevir + Elbasvir 12 A

Génotype 1 a et ARN VHC < 800 000 UI/ml Grazoprevir + Elbasvir 12 A

Génotype 1b sans fibrose sévère jamais traités Paritaprevir/r + Ombitasvir + Dasabuvir 8 A

Génotype 1b Paritaprevir/r + Ombitasvir + Dasabuvir 12 A

Pas de cirrhose Glecaprevir + Pibrentasvir 8 A

Cirrhose Glecaprevir + Pibrentasvir 12 C

Génotype 2

Sofosbuvir + Velpatasvir 12 A

Pas de cirrhose Glecaprevir + Pibrentasvir 8 A

Génotype 3

Sofosbuvir + Velpatasvir 12 A

Sofosbuvir + Velpatasvir + Voxilaprevir 8 A

Glecaprevir + Pibrentasvir 12 A

Génotype 4

Sofosbuvir + Velpatasvir 12 A

Jamais traité Grazoprevir + Elbasvir 12 B

Pas de cirrhose Glecaprevir + Pibrentasvir 8 B

Génotype 5 & 6

Sofosbuvir + Velpatasvir 12 B

Pas de cirrhose Glecaprevir + Pibrentasvir 8 C

Conditions Traitement Durée (semaines) Preuve

Cas particuliers des cirrhoses décompensées

Tous génotypes Sofosbuvir + Velpatasvir + ribavirine 12 B C AE

La présentation des recommandations prend  en  compte  de  façon  globale  le  niveau  de  preuve,  l’efficacité,  la   tolérance  et  la  simplicité  d’utilisation.  Les recommandations en italique correspondent aux médicaments non encore disponibles en 2017

(58)

Guérison affirmée en l’absence de récidive du VHC 48 semaines après la fin du traitement.

Surveillance dépend du stade de fibrose avant

traitement et de l’existence de comorbidités hépatiques.

Si F3-F4 avant traitement : dépistage CHC à vie.

(59)

HEPATITES CHRONIQUES : UNE HYGIENE

ALIMENTAIRE NORMALE

. Pas de boisson alcoolisée quotidienne

. Pas de régime alimentaire

spécial

(60)

Mesures d'accompagnement

Lutter contre les facteurs associés à la progression de la fibrose

L'alcool

- consommation nulle ou très limitée (< 10 g/j)

- une alcoolo-dépendance doit être prise en charge

L'excès de poids

(61)

Hépatites médicamenteuses

• Grands nombres de médicaments

– Anti-infectieux : anti-tuberculeux – Antibiotiques

– Antalgiques et anti-inflammatoires – Anti-épileptiques

– Anti-dépresseur

(62)

PARACETAMOL

P. acétylé nécrose

hépatocytaire Glutathion

-

P450

Jeûne

-

Alcool Jeûne

+

(63)

Hépatites médicamenteuses

• Le plus souvent asymptomatiques

• Trois formes symptomatiques :

– Cholestatiques (Bilirubine / Pal / GGT ↑↑) – Cytolytiques (Asat / Alat ↑↑)

– Mixtes

• Diagnostic difficile à affirmer formellement

– Argument chronologique et de fréquence

TOUT MEDICAMENT EST SUSPECT JUSQU’À PREUVE DU CONTRAIRE

(64)

Hépatites médicamenteuses

• Mécanisme :

– Toxique – Allergique

• Traitement :

– Arrêt immédiat du médicament responsable

– Traitement symptomatique si forme grave

(65)

Hépatite alcoolique

• Consommation excessive d’alcool

• Cytolyse ASAT > ALAT

• Gravité : Score de Maddrey

– Si < 32: arrêt de l’alcool

– Si > 32: arrêt de l’alcool + corticoïdes 28 jours

• Importance de l’alimentation (régime hypercalorique)

• Place de la TH?

Références

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