C AHIERS DE
TOPOLOGIE ET GÉOMÉTRIE DIFFÉRENTIELLE CATÉGORIQUES
K AZEM L ELLAHI
Catégories préadditives structurées
Cahiers de topologie et géométrie différentielle catégoriques, tome 12, n
o2 (1971), p. 187-195
<
http://www.numdam.org/item?id=CTGDC_1971__12_2_187_0>
© Andrée C. Ehresmann et les auteurs, 1971, tous droits réservés.
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CATEGORIES PREADDITIVES STRUCTUREES p ar
Kazem LELLAHICAHIERS DE TOPOLOGIE ET GEOMETRIE DIFFERENTIELLE
Vol. XII, 2
0 - Introduction. Notations .
La théorie des
catégories préadditives généralise
certains résul-tats
algébriques
de la théorie des anneaux unitaires. De même la notion decatégorie
structuréegénéralise
celle de groupesstructurés;
unexemple
re-marquable
en est la notion decatégorie topologique
issue de celle de grou- petopologique.
Partant de ces deuxthéories,
nous allons donner dans cetravail une
généralisation
de certaines autres notionsd’algèbre topologique
dont celle d’anneau
topologique.
Pour les détails nous renvoyons le lecteur à notre thèse de3e cycle [6] ,
dont cet article est un résumé.Les notations et la
terminologie
sont celles de[1].
Enparticu-
lier une
catégorie préadditive
seraappelée
unannoide;
c’est uncouple (C°,C+)
vérifiant:i) C°
est unecatégorie
danslaquelle
l’ensemble e’. C. e des flè- ches entre deux unités e et e’quelconques
est munid’une
structure de groupe;C+ désigne
legroupoide
somme de ces groupes.ii) Quelles
quesôient
les unités e et e’ de C’ et lesmorphismes f
de but e et g de sourcee’ , l’application
x - g . x .f définit
un homomor-phisme
de groupes.On notera
03B1, 03B2
lesapplications
source et but de C» et parv l’ap- plication qui
à toute flèche x , de source e et de but e’ , faitcorrespondre
la flèche nulle
Oete
demême
source etmême
but.Cô désigne
l’ensembledes flèches nulles.
Un foncteur
préadditif
est untriplet ((C1+ , C1 ), f, (C+, C. ))
où( C+, C’ )
et( C+, C’ )
sont deux annoides et( C.1, f, C.) un foncteur
telque f définisse
aussi un foncteur deC+
versC1+.
Lacatégorie
des fonc-teurs
préadditifs
associée à un universfilo
estdésignée par 5a
et lesfoncteurs de Fa
vers lacatégorie ?
des.foncteurs
oubliantrespective-
ment l’addition et la
multiplication
sont notésrespectivement p.a et
1 . Défin itions, propriétés é lémentaires .
Soit
p= (M ,p, H.)
un foncteurd’homomorphismes saturé [1]
au-dessus de la
catégorie pleine d’applications ?
associée à un universMo
DEFINITION 1 :
On appelle annoïde p-structuré
untriplet (C., C+ s),
oùi) ( C’ , 1 C+)
est unannoide,
ii) (C., s)
est unecatégorie p- structurée ([5]),
iii) (C+, s)
est ungroupoide p-
structuré([5]).
D E F IN IT ION 2: On
appelle foncteur préadditi f p-structuré
untriplet
F =( Sl , f , S )
tel que:i) S1 =( C.1, C+1, s1)
etS = (C. , C+, s)
sont des annoïdesp- struc- turé s,
ii) F =((C.1, C+1), f, (C. , C+))
est un foncteurpréadditif, iii)
Il existef E s1. H. s
tel quep(f)=(C1, f, C).
Notons par
Fa (p)
l’ensemble des foncteurspréadditifs p-structu-
rés F tels queCl et
Cappartiennent
à l’universX, .
Muni de la loi decomposition
déduite de lacomposition
usuelle desapplications, j= a( p)
estune
catégorie qui
admet pour classed’objets
l’ensemble des annoidesp-
structurés dont les ensemblessous-jacents appartiennent
àMo.
Notons F(p)
lacatégorie
des foncteursp- structurés ([5])
asso-ciée à l’univers
X.
etFg(p)
lasous-catégorie pleine
de5:(p )
ayant pourobjets
lesgroupoides p-structurés ([5]).
En oubliant les différentes «struc- tures » d’un annoidep - structuré
on obtient les foncteurs d’oublipa, pa, pa,
p+a et pHa de Fa(p) vers M, Fa, F(p), Fg (p) et
H’respectivement.
PROPOSITION 1:
1) Les foncteurs pa, pa, pa., b+a
etPa
sont desfonc-
teurs
d’homomorphismes
saturés.2) Si p
est àproduits fibrés finis,
alorspour
que S’=(C’, C’+, s’ )
soit une
pa- sous-structure de S = ( C’ , C+, s),
ilsuffit
que s’ soit unep-
sous-structure de s et que
(C’., C’+)
soit un sous-annoide de( C’ ,
C+).
3) Si p
est unfoncteur
à K*-limitesprojectives,
alors lesfoncteurs
p
a’p’a’ p.a’ p+a et pHa
sont aussi à K’ -limitesprojectives.
Cette
proposition ( démontrée
dans[6]) se
déduit des résultats de[5]
surles
catégories
etgroupoides
structurés.Les pa -sous-structures
de S serontappelées
sous-annoidesp-struc-
turés de S . Parmi les sous-annoidesp-structurés
ceuxqui
sont caractéri-sés par la condition suffisante ci-dessus seront dits « stricts».
2 -Structures libres
et structuresquasi-quotients dans j= a( p ). ’
Soit maintenant
mo
un autre univers tel que?0 E i
etMo CMo.
Notons m
lacatégorie pleine d’applications
associée àMo Supposons
que H* soit unesous-catégorie pleine
d’unecatégorie
H’ etque p
soit la res- triction à H* d’un foncteurd’homomorphismes
saturé P= (M, P , H.).
A par- tir de l’univers?0
et du foncteur P on peut définir lescatégories
et fonc-teurs
analogues
à ceuxdu § 1 ;
on note ces foncteurs( resp. catégories)
par les mêmes lettres
( resp.
les mêmes lettres dotées d’un«^»
que dans le§ 1 ,
mais enremplaçant partout p
par P .LEMME 1:
Pa
est unfoncteur dénombrablement engendrant 131 pour M.
En
effet, Pf
etP 5:9
sont des foncteurs dénombrablement engen- drantspour M.
T H E O R E M E 1 : Si P est un
foncteur
àproduits fibrés finis
et s’il est dé-nombrabl ement
engendrant pour X, alors Pa
est(M, X.Fa(P)o)-engen-
drant,
où X est lasous-catégorie
de(Mi, Pa) formée des j
tels quePHa (J) appartienne à (Mi, P) (ensemble des (Mi, P)-injections [1]).
DEMONSTRATION: Soit
S=(C. , C+, s)
un élément dej= a( P)o
et soit Mune
partie
de Céquipotente
à un élément deMo.
Définissons par récurren-ce une suite
(si)i>1
de P-sous-structures de s et une suitefK’., K+i)i>1
de sous-annoides de
( C’ , C+)
de la manière suivante:On pose
M 1 = M ;
pour(Ki’ K ) )
onprend
le *sous-annoîde- de(C. , C+) engendré
parMi ; si
sera laP- sous-structure
de sengendrée
parKi ;
enfinon
pose Mi+1 =P(si).
Soit
B =U
Ki . Lecouple (B., B+)
définit un annoided’après
lei>1
lemme 1.
Par hypothèse
il existe une P-sous-structure s’ de s telle queP(s’)= U P(si)= U K. = B.
Alorsd’après
laproposition
1 letriplet i>1 i>1
S’ =(B., B+, S’)
est une P -sous-structure de S . Enplus S’ est isomorphe
àune
(X. Fa(p)o, Pa)
-sous-structure de Sengendrée
par M( [6]).
COROLLAIRE:
Avec
leshypothèses
du théorème 1 ,supposons
que P està
mo-produits,
quep
est à noyaux et que l’on aH=p-1(M)E Mo. Alors:
i) Pa, Pa, p.a
etpa
admettent desadjoints,
ii) fia
est à structuresquasi-quotients, iii) Fa(p)
est àFo-limites
inductives.Cela résulte du théorème 1 en utilisant les théorèmes d’existence de struc- tures libres
([3]
et[6]).
Supposons que p est/-étalant, i.e. [2]
que, pour toute unité s de H’ et toutepartie
E dep(s),
il existe unep- sou s- structure s’
de stelle que
p ( s’ ) = E .
PROPOSITION 2:
Si S=(C’, Ci s) E Fa (p)o
et si(B., B+)
est un sous-annoïde de
( C’ , C+),
il existe un sous-annoidep-structuré
strict(BoIB+,s’)
de S. Si P est aussi -
-étalant,
lefoncteur Pa est
dénombrablement en-gendrant pour m.
Ceci résulte des
propositions précédentes
et de laproposition 5-2
[5], p
étant à noyaux. Il s’ensuit que tout sous-annoidep-structuré
de Sest alors strict.
Soient
ga(p)
lasous-catégorie pleine
de9: g (p )
ayant pourobjets
les groupes abéliens
p-structurés, p
etpH
ses foncteurs d’oubli versga ga
M
et vers H’ , etDom ( p )
lacatégorie
desfoncteurs pg
-dominés[7].
ga
aPROPOSITION 3:
Supposons
quep
soit unfoncteur -étalant
à atomes[2].
Il existe unfoncteur canonique
u deFa(p)
versDom( p ga ):
siS=(C. , C t s) E Fa (p)o,
on au(S)=(C. , D),
oùD(e’, e)
est un sous-groupe p-structuré
de(C+ s) ;
deplus (C., D’),
oùD’=pHg. D,
est unecatégorie fortement p-dominée.
DEMONSTRATION.
Pour
toutcouple (e’, e )
appartenant àC.o X CÕ,
il e-xiste
(proposition 2)
un sous-groupep-structuré
de( C+, s )
de la forme(C(e’, e)+, se, e),
oùp(se, e)= e’. C.e ;
notons-leD(e’, e).
Soientf
etf’
des éléments de C etel
une unité de C’ .Comme p
est à atomes, ilexi ste
où
f(x)= f.x
pour tout x app arten ant àa(f). C.e1,
etoù
f’(y)=y.f’ pour tout y
appartenant àe1. C. B (f’).
Alors on pose:
D (f,f’)=D(a(f),f’). D(f,/3(f’)).
On vérifie([6])
que l’on définit ainsi un foncteur D telque pga. D=HomC. ; c’est-à-
dire
(C’ 1 D)
est unecatégorie p
ga-dominée.
Soit
F=((C., C+, s), f, (C. , C+, s))
un foncteurpréadditif p-struc-
turé. Il existe par définition un élémentf
de e. H. s telque p (f) = (C, f, C).
On vérifie facilement
(L6J)
quef
définit un foncteurpga
-dominé notéu(F)
et on voit queF-u(F)
définit un foncteur u deFa(p)
versDom(pga).
Si e", e’, e sont trois unités
quelconques
de H, ilexiste ke" e’ e
appartenant à tel que
3 - Annoi’des p-structuré s particuliers.
Un
corpoide
est un annoide( C’ , C+)
danslequel
toute flèche nonnulle est inversible
( i. e. C* =
C-C+o
CC.y) ([ 1]).
DEFINITION 3: On
appelle corpoide p-structuré
un annoidep- structuré (C., C+, s )
tel que:i) (C. , C+)
est uncorpoide .
ii)
Il existe unep-sous-structure s*
de s et un élément z de s*. H. s*satisfaisant:
p(s*)=C*
etp(z)=(C*, C ,C*)
oùC(x)=x-1.
Un annoide
(resp. corpoide)
à une seule unité n’ estqu’un
anneau u-nitaire
(resp.
uncorps).
Donc il est tout à fait normald’appeler
anneau( resp. corps) p-structuré
un annoide( resp. corpoide) p-structuré
dont l’ an- noide( resp. corpoide ) sous-jacent
est un anneau(resp. corps).
Notons Fc(p) ( resp. (î(P),
resp.C(p »
lasous-catégorie pleine
de
Fa(p )
ayant pourobjets
lescorpoides (resp.
les anneaux, resp. lescorps) p-structurés, Pc
etPc (resp. P(î et pHD, resp. pe
et pHC) ses
foncteurs d’oubli vers
m
et vers H’ . On vérifie( [61 )
que lespropriétés
suivantes sont
remplies:
PROPOSITION
4:1° Fc(p), D(p) et C(p)
sont dessous-catégories
sa-turées de
Fa(p) et pD et
sont desfoncteurs d’homomorphismes
saturés.
2°
Si p
est à noyaux, alorsFc( p ), 1 (t( p)
etC( p)
sontstables , pour
les noyaux.
3°
Si p
est à 1*-limitesprojectives pour
unecatégorie
l’appartenant
àj= 0
alorsD(p)
est stablepour
lesI. -limites projectives.
CONSEQUENCES: En
adoptant
les notations et leshypothèses
du théorème1 on déduit de ce
qui précède
que:i) Pour C=c, (1, e
le foncteurPC
est(m X.FC (p)o)-engendrant
oùX est la
sous-catégorie
de(Mi, P)
formée desJ
tels quePHC (J)
ap-partient
à(Mi, P).
ii) Si
enplus
P est àMo -produits, p
est à noyaux et HE Mo,
alorspD
et
pHD
admettent desadjoints, p
est à structuresquasi-quotients
et(j( p )
est à C’-limites inductives pour toute
catégorie
C’ telle queC’EX.
Avec les notations du début du
paragraphe
on a:PROPOSITION 5 :
Supposons
quep
soit àproduits finis
et à noyaux. Pourqu’un
annoidep-structuré
S =( C* , C+, s )
soit uncorpoïde p-structuré ,
ilfaut
et ilsuffit qu’il
existe unep-sous-structure
s* de s telle que(C.*, s*)
soit un
groupoide p- structuré.
DEMONSTRATION : La condition est évidemment suffisante.
Réciproque-
ment soit
S=(C., 1 C+, s )
uncorpoide p- structuré. C*
définit un sous-grou-poide
de C’ . Eneffet,
sif E C*,
alorsa(f)
etB(f) appartiennent
aussià
C*,
sinon ce seraient des éléments deC+o
etf
serait une flèche nulle.Pour la même raison
C*. C*-1 C C*.
Doncd’après
laproposition 1, (C.*, s*)
est une
sous-catégorie p-structurée
de(C. 1 s).
Mais par définition il exis-te z tel que
p(z)=(C*, ’1 C*).
On en déduit que( C;, s*)
e st ,un grou-poide p-
structuré.GENERALISATION :
Grâce
à la notiond’esquisse ([4])
on peutlargement généraliser
la notion d’ annoidep-structuré.
Nous renvoyons le lecteur à cesujet
à[6J ,
où nous avonsexplicitement
défini uneesquisse
d’un anno-ide et d’une
catégorie
semi-additive.4 - Exemples. Applications.
Un cas
particulier
etimportant
d’ annoidep-
structuré est le cas où le foncteur«structurant» p
est le foncteur d’oublie
desapplications
con-tinues entre espaces
topologiques
vers lacatégorie
desapplications.
Nousavons étudié ce cas en détail dans
161 ,
où nousappelons
annoîdetopolo- gique
un annoîde0-structuré.
Parexemple
un anneau unitairetopologique,
au sens
classique,
est un tel annoide.Puisque e
est un foncteur- éta- lantqui
vérifie les conditionsimposées sur p
dans lesparagraphes précé- dents,
les résultats obtenus dans cesparagraphes
sont valables. Deplus
des
propriétés
des anneauxtopologiques
peuvent segénéraliser
au casdes annoîdes
topologiques.
Parexemple
à tout idéal 1n d’un annoîde( C’ , C+)
on peut associer unetopologie «m-adique»
T pourlaquelle (C., 1 C+, T )
est un annoîdetopologique 161 -
Nous nous contenterons ici de donner deux
exemples
non triviauxd’annoides
topolôgiques .
E X E M P L E 1 :
Annoïde topologi que
desjets
d’ordre 1:Soit V une variété différentiable de dimension n et de classe
C2.
Notons J1(V, V). l’espace J1(V, V )
de tous lesjets
infinitésimaux d’or- dre 1 de V dansV ,
muni de lacomposition
usuelle desjets;
c’ est une ca-tégorie
ayant V pour ensembled’objets,
l’unitécorrespondant
à l’élémentx de V étant le
jet
de source x del’application identique
de V. D’autrepart,
l’ ensemble
desjets
d’ordre 1 de source x et de but y est muni d’unestructure de groupe abélien. En
effet,
cet ensemble s’identifie à l’ensem- ble desapplications
linéaires continues deTx( V ) (
espace tangent à V enx)
dansTy(V).
Cette addition fait deJ1(V, V).
un annoide(J1(V, 1 V ).
J1(V, V)+).
Si T est latopologié sous-jacente
à la structure de variétédifférentiable
canonique sur J1 (V, V),
alors(J1(V,V)’, J(V,V)+, T)
est un annoîde
topologique.
E X E M P L E 2 :
Annoïde topologi que
associ é à unespace fibré :
Soit B une variété
topologique
dedimension q
et soitE( B, Rm,
G, H )
un espace fibré vectoriel.Notons L(Rm) l’algèbre
unitaire de tou- tes lesapplications
linéaires de Rm danslui-même.
G X Gopère
surL(Rm) par la
loi«’s’, s), f)- s’ f s-1.
Soit L unesous-algèbre de £( Rm)
ayant même unité et stable par
l’ opération
de GXG . Pour toutcouple (y, x)
d’éléments de
B ,
notonsHom ( y, x )
l’ensemble de toutes lesapplications
linéaires de la
fibre Ex
vers lafibre Ey qui
sont de la formeh’ l h-1,
oùh’
E Hy, h
EHx
et 1 t L . Si h et hl sont des éléments choisis dansHx
etHy respectivement,
on aHom (y, x)= h’ L h-1,
carHx = h G et Hy = h’ G .
Poson s iS - (y,
x)2 e BXB
Hom(y, x) .
Il est évident que lacomposition
des ap-plications
faitde Cg
unecatégorie &.
ayant pourobjets
les éléments deB;
l’unité
correspondant
àl’obj et x
estl’application identique de Ex .
Deplus
l’ensemble des flèches ayant même source et même but est muni d’unestructure de groupe abélien
isomorphe
à celle de L . On voit que cetteaddition définit
sur 6°
une structure d’ annoïde(6. , &+).
Supposons
maintenant que L soit muni d’unetopologie TL
faisantde L une
algèbre topologique
et rendant continuel’opération
de G X G surL ; ( on
peutprendre,
parexemple,
latopologie
induite sur L par latopolo- gie
de la convergence compactesur L(Rm)). Alors 6
estcanonique-
ment muni d’une structure
d’espace
fibré de base B X B , de fibre typeTL ,
associé au
produit
del’espace
fibréprincipal H
par lui-même. Si T est latopologie sous-jacente
à cette structured’espace fibré,
on vérifie que(6., &+, T)
est un annoidetopologique.
REMARQUE: En
remplaçant
lestopologies
par des structures de variétésdifférentiables,
on obtient d’une manièreanalogue
desexemples
d’ annoïdes différentiables( i.e.
structurés par le foncteur d’ôubli de lacatégorie
desapplications
différentiables vers*)t):
annoïde différentiable desjets
d’or-dre
1 ,
annoide différentiable associé à un espace fibré différentiable.En
fait,
les annoidestopologiques
définis dans ces deuxexemples
admettent de
plus
une structure decatégorie q-dominée, q
étant le fonc-teur d’oubli de la
catégorie
desapplications
linéaires entre espaces vec- toriels.Bibliographie.
[1]
C. EHRESMANN,Algèbre 1ère partie,
C.D.U. Paris 1968.[2]
C. EHRESMANN, Catégories structuréesgénéralisées,Cahiers
deTop.
et Géo.
Diff.
X-1, Dunod (1968).[3]
C. EHRESMANN, Construction de structures libres, Lecture Notes 92, Springer (1969).[4]
C. EHRESMANN, Esquisses et types de structures algébriques, Bul.Instit. Politehnic
Ia015Fi,
XIV (1968).[5]
A. BASTIANI- C. EHRESMANN, Catégories de foncteurs structurés,Cahiers
Top.
et Géo.Diff.
XI-3, Dunod (1969).[6]
K. LELLAHI, Catégories préadditives structurées (thèse3ème
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7, Paris (1970).[7]
F. FOLTZ, Sur la catégorie des foncteurs dominés, CahiersTop.
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Diff.
XI-2, Dunod (1968).Département de Mathématiques Université de Téhéran
TEHERAN, Iran .