A NNALI DELLA
S CUOLA N ORMALE S UPERIORE DI P ISA Classe di Scienze
C LAUDIO R EA
Le problème de Cauchy-Riemann pour des structures mixtes
Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, Classe di Scienze 3
esérie, tome 22, n
o4 (1968), p. 695-727
<
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POUR DES STRUCTURES MIXTES
CLAUDIO REA
(*)
0. On sait que sur une variété de Stein X est résoluble le
problème
de
Cauchy-Riemann parametrisé
où ft
est(pour
tout1 t ô)
une( p, q
àvaleurs dans un fibré vectoriel
holomorphe E,
dontlés
coefficients sont de classe C°° sur X et Ck sur X X R(k
=0,1, ... , oo)
et que la solution est aussirégulière
queft.
’Ce
résultat,
démontré par Andreotti et Grauert[7] peut
êtreobtenu, pour k
=0,
comme casparticulier
d’un théorème de H. Cartan[4].
La démonstration
qu’on
en donne à la 6n de ce travail(prop. 5.5.)
m’a étésuggérée
verbalement par L.Nous avons abordé ici le cas où la structure même de X
dépend
de t.Le
problème prend
alors la formeDans la
première partie
on aenvisagé
unfeuilletage semi-holomorphe,
c’est à dire une variété différentiable
flfl,
de dimension2n + m, n > 1,
munie d’un
atlas i Oi, Ui 1 ,
avec~:
tel que leschange-
ments de coordonnées dans
Ih
soient dutype (z, t)
--~[h (z, t), k (t)],
où)z et k sont de classe C°° et h est
holomorphe
parrapport
aux z pour tout t.Pervenuto alla Redazione il 6 Aprile 1968 ed in forma definitiva il 12
Luglio
1968.(")
Travail exécuté avec l’aide du C.N.R.Groupe
35.Les feuilles
de CU?
sont donc douées d’une structure de variétéanaly- tique complexe.
On a
supposé
que~
étaitcomplet,
c’est à direqu’il
existe une fonctionréelle y E 000
(CU?)
telle que sa restriction aux feuilles soitplurisousharmonique
et qne l’on ait
lx
ECU?,
y(x) c)
ccCW, y
e E R. Les feuilles fermées sontdonc des variétés de Stein. La
première partie
du travail est consacrée à établir leTHÉORÈME
I. Soit unfeuilletage semi-holomorphe complet, f
une(p,
q+ 1) - forme
verticale à valeurs dan.s unfibré
vectorieldifférentiable
F -~
CU? donné,
dont la restriction auxfeuilles
soitholomorphe.
Si lescients de
f
sont et af
=0,
alor-g il existe une( p, q) -
verticale u àvaleurs dans
E,
àcoefficient8
telle que l’on ait .La méthode
employée
pour cette démonstration estanalogue
à celle em-ployée
par Andreotti et Vesentini dans[1], [2]
et(3] ;
le formalisme est celui de HÕrmander[9]
et[10].
Le théorème 1 n’est pas vrai en
général
si l’onremplace
par e-(ou
mêmeCO).
Dans la deuxième
partie
en effet on a du seplacer
dans le cas, beau- coupplus particulier,
où est une déformationdifférentiable,
triviale àl’infini,
d’une variété de Stein de dimensioncomplexe
n> 1,
et l’onprouve le
’ ’
THÈORÉ:BIE 1 J. B une
déformation différentiable,
triviale à l’in- d’une variété de Stein X 22 n-1((1),
Eun.fibré
vectorieldifferentiable W, holomorphe
surchaque feuille.
Il existe une restriction n-1 B’ ---> B’ de telle ,lue: pour toute( p,q
classe Coo sur~,(k= 0,1, ..., oo),
et a -
fermée
surchaque feuille,
onpeut
trouver une(p,
verticaleu, de classe COO sur n-1 B’
qui satis fait
a zc -_.f.
Enplus
si toute variété~_1 (t),
t EB,
est deStein,
onpeut remplacer
dans cet énoncé B’ par B.Ce deuxième résultat a été obtenu en introduisaut la notion de uni-
.forme w-ellipticité
du fibré vectoriel enquestion
sur unefeuilletage
semi .ho-lomorpe.
La méthodeemployée
pour établir le théorème Il dans le cas k =0,
~f-~- « coeycle
de déformation deCU?
», est la même que celle introduite enl2]
et[11].
A la fin du travail on démontre leTHÉORÈME
III. Si laforme f est
telleque n (supp f )
soit uneapplica.
tion propre, il existe une
forme
u de classe C°° telle que a u =f
et n1 (supp u)
soit propre.
Je remercie M. Andreotti
qui
m’adonné
des idéesqui
ont été indis-pensables.
h’’e P A R T I Fl
1. Soit une variété différentiable
(1)
de dimension 2n+
m, n >1,
sera dite munie d’une structure de variété à
feuilletage semi-holomorphe
sion donne un recouvrement localement fini de
~ et,
pour tout i EI,
une immersion différentiable0,: Ui
--~Cm
X R~n(2)
defaçon
telleque,
siU; n Uj ~ 0,
ledifféomorphisme Pi
oUj)
-~4Y;(U; fl Uj)
soit de la forme
(z, t)
--->[h (z, t),
)c(t)), h
étant unen-ple
de fonctions diffé- rentiables parrapport à (z, t), holomorphes
parrapport
à z pour toutUj).
Un tel atlas sera ditdistingué.
Onpeut
supposer que l’on ait ImOi
=A~
XB;,
oùAi
etBi
sont desrectangles
ouverts deCn
et lim .
Les sous-ensembles
i E I, lm Oi,
sont dessous variétés de dimension 2~i de
~ qui s’appellent plaques,
la restriction depr2
0~;
à uneplaque p
est un difféomorfisme ç, dep
sur un ouvert de CI’. Les intersections desplaques
avec les ouverts deW
sont la base d’une nouvelletopologie r (plus fine)
sur l’ensembleCW,
soit le nouvelespace
topologique
ainsi obtenu. Lescomposantes
connexes de ~ sont lesfeuilles
de la structure feuilletée. Soit II l’ensemble desplaques,
II est unrecouvrement ouvert de
(localement fini)
et est un atlasqui
induit sur une structure de variété
analytique complexe
dont les feuillessont des sous-variétés ouvertes.
Une feuille est dite propre si elle a la même
topologie
en tant que sous-ensemble deJ49
et dec.Ít9.
Une feuille fermée est propre, une feuille propre n’est pas nécessairement fermée. Pour ladescription topologique
d’une telle structure nous renvoyons à
[12].
Soit i : deW
dans Une fonction différentiablef : C
est ditesemi-holomorphe
si i
o f
estholomorphe, J° est semi.holomorphe si,
et seulement si elle estIci et dans la suite tlifféreo tiable est synonyme ~le C°° . (2) Ou peut remplacer, ici et daus la suite, R"’ avec Cm .
différentiable par
rapport
auxvariables z1,
tm etholomorphe
par
rapport
aux variables ... , zn .Un fibré . différentiable sur
W
est ditsemi holomorphe
si ses fonctionsN
de transition sont
semi holomorphes.
N SoientZ’ et
T les fibréstangents
réelsde
cW respectivement, Tx
etl’ indiquent
les espacestangents
àà en x.
"""
Le
complexifié
du fibré l’est la somme directe d’un fibréholomorphe
T.. -
sur est un fibré
semi-holomorphe
sur et de sonconjugué
T.Nous allons
indiquer
dans la suite avec la même lettre les fibrés T et i~’(T), T et
i’~(T).
Soient et AO,l les duaux de T etT,
on poseA
(A 0,1)" q, (le suscript
A p veut dire :p-ème puissance extérieure),
AP, q seraconsidéré dans la suite comme fibré de base
T~.
Nous allons étudier
parallèlement
les deux cas où est unfeuilletage
et celui
plus particulier
oùW
est unefamille différentiable
de variétés ana-lytiques complexes,
c’est à direqu’il
y ait aussi uneapplication
différentiablen :
(B
variété différentiable réelle de dim.m)
dont les fibres coïn- cident avec les feuilles de la structurefeuilletée,
la fibre au dessus de t E Bsera
indiquee
avecXi.
Ce deuxième cas sera brièvement dit « casdéforma-
tion » Soit U un ouvert de on
pose Û
= U est un ouvert deQV,
U et U ont les mêmes
éléments ;
soit E un fibré vectorielsemi-holomorphe
sur
CW,
etC;:q (U, E)
sont les modules des sections différentiables de(E (& AP,q) U
et de(E (& AP,q) U respectivement.
00 """
)
est identifiable à unsous module
de9tp,,Q ( U, E, loc)
est le module des sections de sur U dont les coefficients sont des fonctionsqui
se trouvent dansl’egpace
de Sobolevon
peut
voir aisément que cette notion est invariante. On pose.comme d’habitude
P4,,, 2 ( U, E, loc)
=q ( U, E, loc).
()n aCp,
q( U,
cq ( U, E, loc) et, grâce
au lemme deSobolev, loc)
C( U, E ),
’
2
’
si 2s
>
2n+ 1.
Entre( U, E)
et, q (U, E)
aucontraire,
iln’y
a, àpriori,
aucune relation.Le fibré E
peut
êtresupposé
trivial au dessus des ouverts coordonnés defld, je.1
est unsystème de lA (=
rang deE)
sections ditlérentiables in-dépendantes
de E au dessus de l’ouvert coordonné les formesforment une base pour la fibre de
r au dessus de
chaque point
de On introduit les blocsd’indices,
est le nombre
d’indices
qui
forment A.l.’opérateur
localement par la
formule
Si est une fonction à valeurs
réelles,
la(1-1)
forme(de Levi) opère
(lefaçon intrinsèque,
hermitienne sur 1’. La matrice de ses coefficientssubit,
par unchangement
decoordonnées,
une transfor~~ t
mation du
type ~2013~~~~,
ses valeurs propres sont donc des fonctions réels lesqui appartiennent
si enpliis
ç , les valeurs propres sont dansDÉFINITION 1.1. t7ne
fonction - réelle 99
E C°°(CU9)
est ditepluri8ou-ghaî-- monique
si les valeurs propt’es de aa 99
sontpositives.
DÉFINITION 1.2. Le
feuilletage CU?
est ditcomplet
s’il existe 8urCU?
unefonction
plurisousharmonique
telle que l’on aitRemarque
1.2. Si’-19
estcomplet
et en mêmetemps
unefibration,
alorstoute fibre est une variété de Stein.
Pour toute fonction
réelle y E C2 (CW)
nonsindiquons
avecÀVJ
la fonction«
plus petite
valeur propre de a a ~y ».LEMME 1.1. Soit g une
fonction
réelle continue sur lefeuilletage complet
Il existe une
fonction
’réelleplurisousharmonique
E 000qui sati8fait
la
propriété (A)
et telle quePreuve.
Soit q;
la fonction dont à la définition1.2,
on pose e =min 99,
On
peut
évidemment choisir une fonction différentiable F :R - R
telle que l’on aitLa fonction cherchée est on a en effét
De la
première inégalité
et du fait que FI>
0 on tire1tp (x) > 0,
yest donc
plurisousharmonique ;
à cause de la croissance de FI on a y(x)
c====> ~
(x)
F-1(c),
çet y
ont donc aussi les mêmes surfaces de ni.veau
et y
satisfait lapropriété (A).
Le lemmeest¡
doncprouvé.
DÉFINITION. 1.3.
Soient p et y
deuxfonctions
réelle8différentiables plurisoushar-monique8
surCW et satisfaisant ia propriété (A),
alors 1p 8era dite8i
l’on a,
pour tout x Ecw, ~,~, (x)
2À, (x),
y(x) (x).
On
peut
remarquer quesi g > 99 et g ) ~~
laionction y
trouvée aulemme 1.1. est
supérieure
à la fonction 99.2.
a)
On introduit maintenaut unemétrique
riemannienneds2
surcW,
dont la restriction aux feuilles soit hermitienne
(cela peut
se faire à l’aide d’unepartition
del’unité).
,Soit
(w~ ~,
oc =1,
unsystème
orthonormal de sections deU; ;
induit alors sur
Ui
unemétrique qui peut
être écrite sous la formeOn
peut
douer le fibré E d’unemétrique
hermitienne en obtenant parconséquent
sur E®
AP, q aussi unemétrique ,qui peut
être définie par larelation
Soit un
système
orthonormalde p
sections dele produit
scalaire des
formes
ap-partenant
à la fibre(E ®
est donné parLe nombre
positif
est ditlongueur8
de laf orme f
enx. Les
composantes
des formes de seront dans la suitesystèma-
tiquement rapportées
aurepère
orthonormal(eu 0
cu~ A Soit w°= a§
Là formule
(2) peut
être réecrite ainsi :ou bien ainsi :
où les sont des combinaisons linéaires des coefficients de la forme
j,
les coefficients de ces combinaisons sont différentiables parrapport
aux variables z et t.- -
Soit
l’élement de volume induit sur
CW
par lamétrique donnée,
ila restriction de d Y à ’ 1
et,
dans le cas dé- formation l’élement de volume induit surX~ .
Soit y
une fonction réelle continue sur~.
On
appelle ~, 1p) l’espace
vectoriel de sections(à coefficients)
mesurables de . telles que forme
sesqnilinéaire (
./
.
permet
d’introduire une structured’espace
hilbertien surl’espace j )
des sections C°°à
support compact
de est dense dans on poseL’espace .e,’, . 2 loc)
estformé
par les sectionsde
qui
sont dans pour Ilpeut
être aussi caractérisé comme
l’espace
des sections deE ® Ap’ q
dont larestriction à tout U ce
~
est dans-Pp2,
q( U, E, y)
pourchaque
1p E0° ( U).
Nous
envisageons
maintenant la suiteavec
les
Ld, B ( f )
sont des combinaisons linéaireanalogues
auxM1, lB-
considé-rées tout à
l’heure ; l’opérateur bp s’exprime
par la relationLEMME 2.1. Les
opérateurs
~ sont
Preuve.
Soit 1
une suite telle que dansdans. , On a
alors,
pour tout du reste onpeut
écrire . En
appliquant l’inégalité
de Cau-cnySchwarz
et enpassant à
la limite pour on a(q, v)1J1
=0 ;
vu l’arbitraire du choix de v on = 0. La démonstration du fait
que a
est
préfermé
est tout à faitanalogue
à celle-ci.Les
opérateurs ê :
sont donc
prolongeables
à deuxopérateurs
fermésdomaine de
l’opérateur S,
est lecomplété
del’espace
par
rapport
à la norme dugraphe
y il est identifiable àl’espace
des 1 telles qneaf,
fait au sens desdistributions)
soit dans , domaine del’opérateur 1’*,
est lecomplété
del’espace
parrapport
à lanorme 1 il est identifiable à
l’espace des
telles que
a f,
fait au sens des distributionsappartienne
àOn introduit alors
l’espace
est évidemment le
complété
de parrapport
àla norme
2,
il est identifiable auxtelles que i faits au sens des
distributions,
soient dans ,1
respeçtivement.
En
procédant
de la même manière àpartir
del’opérateur
on obtient un
opérateur
On a alors une suite
d’opérateurs
densementLeurs domaines et ceux de leurs
adjoints
sont caractérisés par les pro-priétés
que l’on vient d’énoncer.Dans
le caslibration
onpeut
faire lesmêmes
considération
etobtenir,
pour tout t ~ ~ la suiteoù ou a
posé
~8~
LEMME 2.2.(Friedrichs).
Soit à8upport
com-pa.ct,
v EC° (RN) ;
lesupport
de Z soit dans la boule unité deRN.
On po8e et on leproduit
de convolution Ona alors
Pour la démonstration
voir,
p. ex.([9],
pp. 81 et110).
Etant donnée alors une fonction réelle
X E Cô
dont lesupport
soit dans la boule unité de
R2n’~’~
et unepartition
de l’unitéipi) adapté
au recouvrement
1 [,Ti)
onpeut
poser, pour toutef E .~, q ~ (cW, ~’, tp)
asupport compact, ,
. Cela a un senssi E 1
est assezpetit.
2.3.
SoitfE..J ~
àsupport compact,
etô ~
o tel existeJ’.
Xfquand
Pretive. L~,
partie (i)
de l’énoncé est uneconséquence
immédiate dulemme 2.2. Soit
f
E( ~,’, "1’)
àsupport compact.
Si l’on
rapporte f
à la base 8a~
dzA AdzB,
on voit aisément de(2)
queen
appliquant (i)
àla forme Sf on déduit que
4dans
- -
...-
Si au contraire a
( f Xs)
converge dans à uneforme g,
on a, pour touteest donc dans L’ énoncé
(ii)
estprouvé.
Onpeut
maintenantremarquer
quel’opérateur a,
restreint à unouvert
peut
êtreidentifié,
à l’aide descartes, 4
unopérateur
difiérentieilinéaire
dupremier
ordre dont lescoefficients
sont de classe C°° dans unvoisinage
deA, X B~,
t On voitdonc, grâce
au lemme 2.2partie (ii),
que, si, alors
dans,
. Si au contraire)
converge vers une forme h dans. c)
on a, y pour toutIl s’en suit que. Le lemme est donc
complè-
tement
prouvé
Remarque
2.1. Le lemme 2.3 est aussi valable dans le cas d’une seule variétéanalytique complexe,
voir à ce propos[9],
pp.81,
110.LEMME 2.4. Soit une suite de
f onctions réelles, ),
tellesque U
snpp 1On a alor8:
Preuve.
Soit j
on a alors(presque partout)
où on a
posé
Orpuisque
on aet
puisque.
on a limL’énoncé
(i)
estdonc prouvé. Soit
maintenant 1arbitraire,
on aon a,
d’ailleurs,
l~inégalité
deCauchy.Schwarz et le
fait que nous donnenton a
pourtant
cela entraîne Le lemme est donc
prouvé.
3.
W-ellipticité.
DÉFINITION 3.1. Z6 e8t dit
par rapport à la
1p s’il existe une eonstante k telle que l’on ait
Tout nonibre k tel que
(fi)
soiâsatisfait s’appelle
constante dew.ellipticité
de E.
DÉFINITION 3.2. La
fibré
.E est dituniformement q-elliptique
par rap.port
à lafonction
1p, s’il estw-elliptique
et oi ses re8triction8 auxfeuille,
lesont aussi avec un, constante
qui
nedépend
pas de lafeuille.
:J.1.
Soit
E par unefonction
11’,alors
(i) l’équation.
une 8olution , pour toute telle que
(ii)
Cette solution estunique
si on luiinlpose
la condition Pour démontrer cetteproposition
nous avons besoin duLEMME 3.1. Si E est
te
parrapport à y
on a, pour toute- ---- ----
’3) Cette condition est évidemment iuutile si q = 0.
conatante k de w Pt
q+l-elliptioité
Preuve. Nous supposons d’abord que
Je support
def
soitcompact.
La formule(7), appliquée à f. Xe (voir
n.2, point fl)
nousdonne ~ 1
En
passant
alors à lalimite pour e- 0, grâce
au lemme 2.3. on ob- tient la formule(8).
Onpeut
maintenant laissertomber l~hypotbèse
faite surle
support
def
et introduire la suite de fonctions du lemme 2.4. On a certainement-
_- . 1
- -
pour
tout v ;
enpassant
à... , .. - , -
la limite pour v --
00, grâce
auiemme
2.4.on
obtient la formule(8). Le
lemme 3.1. est donc
prouvé.
Démonstration de la
proposition
3.1. Nousrappelons
un théorème clas-sique d’analyse ([9],
pp.78, ’l9). ,
,Soient
Hi
etH2
deux espaoeshilbertiens, DA
un sous-espace dense deHt,
A :H2
unopérateur
linéairefermé,
F un sous. espace deH2.
Alors p’ est
l’image
de A si et seulements’il
existé une constante lc telle gre l’on aitétant le domaine
(dans H2)
del’opérateur adjoint
de A. Enplus,
celaétant
vérifié,
F estl’image
par T de lafermeture
de Jiii1 ,
On
peut
alorsappliquer
ce théorème enposant
On a évidemment - et
La condition
(9),
traduite dans notre cas, n’est autre que larelation (8) qu’on
vient de prouver, il s’en suit quel’applica-
tion S est
eurjective.
L’énoncé(i)
est doncprouvé.
On remarque maintenant que l’on
peut
choisir la solution M dans la ferme-ture de on a donc une suite de
Cauchy
- _9 - - - --
dans telle que dans
Alors du fait que. on tire que
Il existe donc une solution u
de. (1)’
telle que Toutedifiérence u’
de deux telles solutions
appartient
àpuisque
d’ailleurs
l’inégalité
-(8),
1 Ilécrite
- pour lebidegré ( p, q)
eston a = 0.
La
proposition
est doncprouvée.
PROPOSITION 3.2.
Si,
pour toutefonction
réelle y E0° (W)
il existe unefonction
réelle telle que et que E so~t-elliptique
parrapport
à y, alorsl’équation
a une
solution ( faible)
pour toutavec
Il existe certainement une fonction continue y telle
que on a On
applique
alors laproposition précedente (partie (i))
et l’on a une forme msatisfaisant
(1).
Laproposition
est ainsiprouvée.
4. Nous nous proposons ici de prouver le théorème 1.
DÉFINITION 4.1. Le
feuilletage
est dit être uneftbration
s’il existeune variété
différentiable
deHausdorff B (4) et
uneapplication différentiable
n : B dont les
fibres
soient lesfeuilles de CW.
Remarque.
Il n’est pas restrictif de supposer que n soitsurjective,
dansce cas doit être dim B = m.
Nous admettrons dans la suite que n soit
surjective.
Remarque.
()n choisit lesapplications
coordonnées4Y(
defaçon
que leursima,ges A; X Bi
soient leproduit
d’undisque
deCn
par undisque
deKm.
S’il
s’agit
d’unefibration,
onpetit
même identifier(à
unchangement
de coordonnées
près) Bi
à un sous-ensemble deB,
defaçon
telle que l’on ait prgi 0 9i.On pose alors
(1) En effet toute variété est supposée ici être de Hausdorff; on a voulu quand même
le spécifier à cette entlroit car, en otant cette hypothèse à la définition 4.1., on anrait defini la structure de feuilletage simple
L’indice t en haut ou en bas d’une forme
(ou d’une fonction)
sert àindiquer :
« restriction à d’ailleurs les suffixes t ne serontemployés qu’aux
endroits où leur manquepourrait gêner
lacompréhension.
Par
exemple,
si rent direOn revient au cas
feuilletage.
La
restriction
wi d’une forme(ou fonction) w
deCU9 à
unvoisinage coordonné ï7, peut
être naturellement identifiée à unefamille
de formes(on fonctions)
surAi
enposant ~
ELEMME 4.1. Soit
Ui
ECJ1,
il existe une constante ciqui
nedépend
que del’indzce i,
telle que l’onait,
pour touteDémon8tration. Soit
des formules
(4)
et(6)
on tirepour toute les
conî3tanteF3 ki
nedépendent
que de i. De cesdeux
relations on obtientet
Nous posons maintenant le lemme de Green nous donne
alors
pour tout
pour tout
On montre avec
simples
calculs que l’on aNous posons
ensuite
on a alorsOn obtient alors par
élimination
de(17), (18), (19)
Pour tout
couple
u, v de fonctions enC~ (Ut)
on tire de(15)
la même relation
peut
être obtenue de la formule(16)
avec desintégrales
sur
Ai,
enemployant
alors(20)
et ensuite(15)
et(16)
on a(e) Les fonctions peuvent être simplement exprimées à l’aide des matrices « a » et
et,
pour tout , avec
et . On obtient alors de
l’inégalité
deCauchy-Schwarz
où 01
etC2
sont des constantes et a un réelpositif arbitraire,
on a dureste
On tire alors de
(21)
et(22)
et la même relation avec les mêmes constantes où les
intégrales
sont faitessur
Ui.
En
rappelant
que l’on a([9],
p.112,
formule5.2.5)
et la même formule avec
intégration
sur on obtient de(23)
l’on pose alors , on substitue ces deux der-
nières relations dans
(13)
et(14) respectivement
et on obtient(11)
et(12).
Le lemme est donc démontré.
LEMME 4.2. Il existe ’Une
fonction
continue g surCW, indépendante
de tp,telle que, pour toute et toute ) réelle on ait
et 8i
CW
est unefibration,
alors pour tout r et tout t EB,
on aDémonstration. Soit , on a
Soit alors
p2
i unepartition
de l’unité sur avec vee re-lations
précédentes
on tireoù c’ et c" sont deux fonctions continues
positives
sur’ln.
Soit c une fonction continue telle quesup c ci;
il suffit alors de poser. n.
pour
obtenir(25)
et(26).
Démonstration du théorème I. On
peut
choisir surgrâce
au lemme1.1.,
une fonctionplurisousharmonique q, qui
satisfait(A)
et telle que(i) À, (x) > g (x) + 4,
pour tout x E etant la fonctionqui
ap-parait
dans(25).
On a par
conséquent
Le
fibré
E est doncuniformement
te P,q+l -elliptique (de
constante1)
pa,rrapport
à 99 e à toutefonction
réelleplurisubharmonique
1p,à cp
De la
proposition
3.2 et du lemme 1.1 découle donc le théorème.IIème PARTIE
5. Soit maintenant M une variété differentiable.
Soit une famille de
champs
différentiables de vecteurs surM,
de classe
Ck
parrapport
auparamètre
t et aux coordonnées surM,
ungroupe local
(1)
sur B de vitesse u. Lecouple ((ut~, (yxl)
détermine d’unefaçon canonique
un groupe locallfxl
sur Mx B deprojection iyx), à
savoir celuiengendré
par lechamp
de vecteurs w(x, t)
=u (t) + prM?
vt(x) (~).
On va donner une condition sur
(Vt)
pour queTA,
pour un Àfixé,
opère
sur unvoisinage
saturé d’une fibre.’
PROPOSITION 5.1. Si les
trajectoires de
ne sont pas closes et onpeut fizer
sur M une1nétrique
riemannienneconiplète
telle que le8longueurs
deschamps
de vecteurs vt(t
EB)
soientequibornées, alors,
pour tout t E B et  telqu’il
existe yxt,
lesapplications T~ de, finissent
undifféomorphisme
Démonstration. On va d’abord prouver l’énoncé suivant.
(A) Soient ti e t2
E B sur la mêmetrajectoire
de Toutetrajectoire
de
qui
rencontre rencontre aussi ~ XSoit donc
t2
= yzti ,
onpeut
supposer ~1> 0,
soit x EM,
l -(x, tf)’
0 p
ÀOI
lademi-trajectoire
maximale de issue de(x, t,) (3).
Noussupposons, par absurde,
que 10
Â. Il existe~
(1) Tone les groupes locaux envisagés dans la suite seront à un seul paramètre formés par des difféomorphisnies (locaux).
(2) La
signification
physique defr).1
est tres claire. Si M = espace physique, B = axe temporel, = translations temporelles, alorsIrAI
est le mouvementengendré
par lechamp de vitesses euleriennes ne dépend de
t _> ~1’~~
stationnaire.(3) S’il était 1 - (x, t’, 0 ~
ool,
(A) serait trivial.On considère alors sur M de chemin c : son vecteur
tangent
aupoint
estdont la
longueur
est bornée.Il s’en suit que est borné dans ~II et donc
(M
estcomplète)
relativement
compact.
Le chemin l est contenu dans leproduit
des ensem-blés il est donc relativement
compact
et il n’estpas fermé car
sa projections
surB,
ne contenant pas lepoint
, n’est pas
compacte.
o une suitenumérique positive croissante,
ilexiste,
au choix d’une sous-suiteprès,
Ona alors
Soit la
demi-trajectoire
de w issue de z. l" U l est unchemin - - - - - - --
continu, et,
_ -1 - en dehors dupoint
il est--- - - -
..
- - - - - - - -
1 Il 1
- - -
D’ailleurs la relation
lim i (p.)
= limi" (p.)
= 10(z)
entraîne que 1" U 1 est une/--4 /-,-0
trajectoire
de 2a, l" U 1 est donc différentiable. Onpeut
maintenant considérer latrajectoire
maximale l’ de issue de z. Cequi précède
entraîneJ"f U ic
l’,
1 est donc contenu dans l’. On pose(x, t,)
= z. On veut prou-ver que
~,i
= -Â0.
Eneffet,
sur l’intervalle 0 S 1^ S~,o
onpeut
définirune fonction
continue 99
telle que(x, t)
=rtpf.l
z et on a lim ffJu = 0 etI» ~ _
car en
passant
à lalimite pour
Il en suit z =
F4 (x, t),
cequ’on
avait exclu., L’énoncé
(A)
est doncprouvé.
On remarque maintenant
qu’aucune trajectoire
de ne rencontre deux fois la même fibre 3fx(t),
eneffet,
s’ilétait,
pourquelque z
E M XB,
on avait = cequi
entraîneraitÂ, = ~2,
à cause des
hypothèses qu’on
a fait sur Lesdifféomorphismes (locaux) FA engendrent
donc unecorrespondance biunivoque
qui
est de classe C°° par desarguments
bien élementaires degéometrie
dif-ferentielle. La
proposition
est ainsiprouvée.
6.
a)
Nousénonçons
brièvement iciquelques
résnltats contenus dans[3]
n. 2 et dans[15].
Soit X variété hermitiennecomplète, 1,
, E --> X un fibré hermitien de
métrique h, l’opérateur
deLaplace-Beltrami.
On aOn suppose E
Q+1.elliptique
de constante c, c’est à dire que l’on aitOn a va
(lemme 3.1)
que ceciequivaut
àDe
(28)
et(29),
pour a =2c,
on tire6.1. toute
)
telle queil existe un seul > tel que l’on ait ,
LEMME 6.2. Pour
toute
.. il existe un seultel que l’on ait
1 1 1
-
~t t ) ~ ~ , ’ ’
~)
Il existe uneapplication
linéairetelle que l’on ait et les coef-
ficients de m sont des fonctions continues des coefficients de la
métrique
deX,
de ceux de lamétrique
de E et de leurs dérivées,Si l’on a la
métriques
" estdifférentiable,
la nou-velle forme x’ est donnée , où
on a
pose
J.
(voir [15],
p.94,
dernière for-mule).
Soient ,u et ~1 les fonctions
« plus petite
valeur propre de x H et« plus petite
valeur propre de On a doncFixons un
nombre a )
0 etchoissons y~
telle que On a alorsPar suite .E est
’+’-elliptique
de constantey)
Soit U un ouvert coordonné de : On pose(e
assezpetit) et,
pourtoute forme
L’inégalité
de Friedrichs([6]
et[11]
lemme3)
donne alorsoù la constante c’
(k, e) >
0 Dedépend
que de k et e. , Soit D~h~ unopérateur
de dérivation dedegré h
parrapport
aux varia-bles
x~ (~ =1, ... , 2n) ; l’inégalité
de Sobolev([5],
pp. 232.233 ou bien[11]
lemme
2),
donne pour tout y EDe
(32)
et(33)
résulte alors7. Soit une déformation différentiable d’une variété de Stein
X,
avecdimc X >
1. On suppose triviale àl’infini,
c’est à direqu’il
existe enisomorphisme
de fibrés differentiableun
compact
, tels que : soit biholo-morphe
sur sonimage,
On poseOn
peut
supposerque i
Introduisons les translations obtenues encomposant l’application Z-1 l’application
triviale i
t et un
diféomorphisme
etapplique ~
sur~
estbiholomorphe.
PROPOSITION 7.1. tout
fibré
existeune restriction une
niétrique
kühleriennecomplète
9sur
(les ,fibres de)
et unemétrique
hertnitienne h sur~~, jouissant
desdropriétés
suivantesP’I’euve. Fixons une fonction
Xo -+ R, differentiable,
strictementplurisousbarmonique
et telle que E R et posonsOn a évidemment
La fonction 1:
qui
à x associe laplus petite
valeur propre de(j6~)a?
estcontinue,
et l’on a inf ~)
0.1
Il egiste alors un
voisinage
deCo
dans tel queA étant un
voisinage
deCo
dansXo
et N unvoisinage
de0
dans B.Par suite 11 n-l N
est alorspositive.
Eneffet,
toutest du
type
1 et on a Si XEV,
. On a en
plus
"
va
Cela prouve
(iv)
pour tout t E N.Considérons une
métrique hermitienne hÓ
surL,,
etposons ht
=ôc ho;
ot
ht
n’est pas àpriori
hermitienne sur0" soit h;
sapartie
hermitienne. Intro- duisons surXt
lamétrique
kâhlerienne _ onpeut
supposer que go soitcomplète.
On
peut
en efiet supposer queXo
estplongé
dansCN
et que ço est la fonction « distance d’unpoint
fixé deeN»,
lamétrique go
est alors larestriction à
Xo
de lamétrique
naturelle de est ainsiune déformation triviale à l’infini d’une varieté hermitienne
complète
(Xo, go).
Nous avonsprouvé
dans[12]
que, dans cesconditions,
les variétés(Xt, gt)
sont elles aussicomplètes,
à une restriction deCù9 -+
Bprès.
On entroduit alors une deuxième fonction strictement
plurisousharmonique
et on pose
1. Par le même
argument
que tout àl’heure,
onpeut
supposerdéfinie
positive
pour tout x E n-1 N. On considère ensuite lesapplications x
correspondant
auxmétriques h’
et h = e1¡J h’ sur E. On a vu que, si A(x) et a (x)
sont lesplus
petites
valeurs propres de et de( x’ ·, ~,
on aEn
répétant
le raisonnement de tout àl’heure,
on voit bienqu’à
une..
restriction ’ 1 ri
près,
l’onpeut supposer
§fixé. Cela prouve la
proposition.
8.
Soit y
la famille des fermés K cCW,
tels que soit propre. On suppose que .E et0~B
soient donées desmétriques
du lemme 7.1.THÉORÈME 8.1. supp Il exi8te alor8
soit borné sur tout ouvert du
type
@ avec A«B, (4).
Dénmonstration. On
fixe,
pour tout t E la formetelle que
(voir
lemme6.1)
etl’on pose u = on a évidemment Il suffit alors
de prouver
que 1 u 1
est bornésur n -1 1 A
et que On vapartager
la démonstration enplusieurs
énoncés successifsest borné sur tout ouvert
. l ,
De
l’inégalité (34)
ontire,
pour toutOr,
d’unepart 1
et d’autrepart 1
_ _,- _ _qui
estborné si t varie dans
A,
à cause du fait quef est de
classe C°° et quesuppfe
y. Del’inégalité (31)
ontire 1
ce
qui
est aussi borné si t varie dansA ; a)
est doncprouvé.
Soit l’isomor-
phisme (de C-modules) induit par
les formes. Onpeut
alors considérerl’homomorphisme surjectif
obtenu en compo-sant
y*
avec laprojection canonique
On a évidemment
1’) On verra à la fin qu’il est même supp u E y (Th. 111)
(J)
w et toutes les derivée-R(de
sescoefficients) par rapport
aux coordonnée8 xi sont continus en(xl ~ ... , X2n, ti,
... ,tm).
Soit x E
CW1 fixé,
t = nX, auvoisinage
de x lescomposantes
de 1L’slecrivent
u~~, ~ (x, t).
Fixons laboule
aoit sun
point près
de t etsoient y
ety’
dans~,~2.
On doit prouver que, pour toutopérateur
de dérivation d’ordre h parrapport
auxxl,..., x2n,
on aOn a
est un
opérateur
convenable parrapport
aux x et On vanrouver que 1 est uorne quanu jy, 8j varie au voisinaage ue En
effet, grâce
à(34)
On
applique
alors(30)
et l’on tire avecceci est borné
lorsque
s varie danscause du fait
que f’
est différentiable etIl suffit donc de prouver que On
applique
de nouveau(34)
et l’on aOn va prouver
séparément
quePuisque
, , .. ,- , , .- _._
Ces deux termes tendent vers zéro : le
premier à
cause de la différentiabilité de
f et
ledeuxième
à cause de la différentia- bilité des coefficients de0; (38)
estainsi prouvé.
On aensuite, grâce
à(36)
et(30)
Les deux
premiers
termes du second membre tendent visiblement verszéro,
et le troisième aussi
grâce
à(37).
L’enoncép)
est doncprouvé.
y)
w et les dérivées(de
sescoefficient» rapport
auxcoordonnées
xl sont de cla,sseC’1
parrapport
à(xi, ... , x21t e’,
...,tm).
On fixe un entier et l’on pose
L’opérateur
y,t est linéaire et ses coefficients sont C°° par rap-port
aux variables Il en est donc de même den
,
l’opérateur y
obténu en dérivant ses coefficients parrapport
à sl’ et enposant
ensuite 8 = t.On a . Si
Si u satisfait
{3)
on a, pour toutentier k,
IJn
simple
calcul montre alors que l’on a,cela résulte de l’identité
et de
(40)
et(41).
On a enplus
et
l’opérateur
obtenu en dérivant lescoefficients de
par rapport
et enposant
t = s satisfaitla relation
Localement on a
Pour tout u satisfaisant
fi)
on aC’’est une
conséquence
de la relationSoint
alors Et
et qt les formes dansqui
satis.font Les
formes 1 et tl
satisfont~)
parla même raison que 1V. Nous allons prouver la relation
Il suffit de prouver,