A NNALI DELLA
S CUOLA N ORMALE S UPERIORE DI P ISA Classe di Scienze
M. G ALBIATI
Sur l’image d’un morphisme analytique réel propre
Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, Classe di Scienze 4
esérie, tome 3, n
o2 (1976), p. 311-319
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l’image morphisme analytique
M. GALBIATI
(*)
1. - Soient
X,
Y deux espacesanalytiques réels,
et soitf :
X - Y unmorphisme analytique
réel propre. Il est bien connu que, sans autreshypothèses, l’image
def
est un sous-ensemblesous-analytique
enY,
ausens de Hironaka
([1]),
mais elle n’est pas, engénéral, semi-analytique
en Y. On veut démontrer le théorème suivant
THÉORÈME
(1.1).
Soitf:
.X -- Y unmorphisme
propred’espaces analy- tiques
réels. Soit Z un sous-espaceanalytique
réelf ermé
de X.Supposons qu’il
existe(a)
un espaceanalytique complexe X,
muni d’uneauto-conjugaison
Gj, tel queIXI soit
une réunion decomposantes
connexes de lapartie
réelle deX.
(b)
un sous-espaceanalytique complexe fermé .~
deX,
tel queIZI
soitune réunion de
composantes
connexes de lapartie
réellede 2
parrapport
àl’auto-conjugaison
induite par celle deX.
(c)
un espaceanalytique complexe ~,
avecauto-conjugaison qui
soit une
complexification
de Y.(d)
unmorphisme analytique complexe
propref : ..~ --?- f,
tel queet
f.
Alors, f (~’ - Z)
est un sous-ensemblesemi-analytique
en Y.De ce résultat on déduira le théorème de
Tarski-Seidenberg-Lojasiewicz.
Je veux remercier le
professeur Hironaka, qui
m’aproposé
ceproblème,
pour
l’encouragement
et lessuggestions qu’il
a voulu me donner.(*)
L’auteur est associé au groupe G.N.S.A.G.A. du C.N.R.Istituto di Matematica «Leonida Tonelli » dell’Università di Pisa.
Pervenuto alla Redazione l’8
Luglio
1975.312
2. -
Rappelons
d’abord que un espaceanalytique
réel X est un espace annelé enR-algèbres
localesqui
est localementisomorphe
à un modèle local(S,
où S est un fermé dans un ouvert Q deRn,
S défini parf 1
= ... =f g
=0,
avecf
e pour i== 1,
...,K ; ARn
est le faisceaudes germes des fonctions
analytiques
réelles sur Rn et I est l’Idéalengendré
par les
f i .
Rappelons
encore que unecomplexi f ication
d’un espaceanalytique
réel Xest un espace
analytique complexe X,
muni d’uneauto-conjugaison
ai, tel que lapartie
fixe parrapport
à (Jj soitisomorphe
àl’espace analytique
rèel X.
Pour la théorie des espaces
analytiques
réels on renvoie à[2], [3].
Les remarques suivantes nous
permettent
depréciser
mieux leproblème.
REMARQUE (2.1). 0
étant fermé dansX,
lemorphisme est
encore un
morphisme
propre. Si Z =0,
on obtient du théorème(1.1)
quef(X)
estsemi-analytique
en Y.REMARQUE (2.2).
On ne suppose pasque 1
soit unecomplexification
de
X,
définie commeavant;
enfait,
ilpeut
arriverqu’il
existe une extensionpropre du
morphisme f
à un espacecomplexe
dont lapartie
réelle contient Xcomme sous-ensemble ouvert et
fermé,
mais que cette extension ne soit pas propre sur tout sous-espaceanalytique complexe
dont lapartie
réelle con-tient seulement
Mais,
pour notreproblème,
une foisdonnées,
onpeut
lesremplacer
par lesplus petits
sous-espacesanalytiques complexes
fermés
de X et f qui
contiennentet respectivement.
Onpeut
doncsupposer
que X et ?
soient réduits et que chacune descomposantes
irré- ductibles(globales)
deX,
ainsi que de~,
soit invariante parl’auto-conju- gaison respective.
Eneffet,
soitX
=U X la décomposition de X
en com-posantes irréductibles ; alors,
ou =~ (donc Xi
est invariante parauto-conjugaison)
ou pour un indice en ce cas, sanschanger
lapartie réelle,
enpeut remplacer dans X
lescomposantes Xi
etX k
par le sous-espace fermé
(qui
engénéral
ne sera pasirréductible).
On
procède
de la mêmefaçon
pour lescomposantes
irréductibles de et ainsi de suite pour toutes lescomposantes
irréductiblesde X qui
ne sont pas invariantes parauto-conjugaison.
Remarquons
que localement ce processus s’arrêteaprès
un nombre finide pas, parce que
(théorème
deCartan)
toute suite décroissante de sous-espaces
analytiques complexes
fermés est localement stationnaire.On
peut répéter
le même raisonnement pour~;
on a doncremplacé X
et ?
par des espacesanalytiques complexes
dont lescomposantes
irréductibles sont invariantes parauto-conjugaison.
REMARQUE (2.3). Rappelons
que, si g: T -~ W est unmorphisme
propred’espaces analytiques complexes, g(T)
est un sous-espaceanalytique complexe
fermé de ~. Dans notre
situation, donc,
onpeut
supposer que le mor-phisme f
soitsurjectif.
REMARQUE (2.4). Soit X
irréductible et réduit. Si l’on démontre quef(X - Z)
est un sous-ensemblesemi-analytique
en Y sous cette autrehypo- thèse,
on obtient le résultat aussi dans le casgénéral.
Il
suffit,
pour ça, de serappeler
que l’ensemble descomposantes
irréduc-tibles d’un espace
analytique complexe
est localement fini. SiX
n’est pasirréductible,
onapplique
le théorème àchaque composante
irréductible etf(X-Z)
sera alors une réunion localement finie de sous-ensembles semi-analytiques
enY,
doncf (X - Z)
estsemi-analytique
en Y. Si l’on sup-pose alors
que X
estirréductible, ?
est aussiirréductible,
parce quef
estsupposé surjectif.
Enplus, 2
étant fermé dansX,
onpeut
supposer quedimeX,
parce que, sidimc 2
==.£
est le théorème estévidemment vrai.
Pour démontrer le théorème
(1.1)
onprocède
par récurrence soit sur la dimension deX
soit sur celle deY.
Le théorème est en fait vrai pour
dimcî =: 0
etdimc f quelconque,
et aussi pour
dimÀ quelconque, dim,
= 0(sans hypothèse
sur la dimen-sion de
G ) .
3. - Il nous sera utile de considérer une résolution des
singularités soit Rappelons
que X’ est un espacelisse, î
unmorphisme surjectif
propre, etqu’il
est unisomorphisme
en dehors de lapartie singulière
de
X, qui
est un ferméanalytique complexe
rare enX.
Enplus,
onpeut exiger
queX’
ait uneautoconjugaison
al, induite par celle deX,
de tellefaçon que î
définit unmorphisme (propre) d’espaces analytiques
réelsn:
X’ -> X,
où X’ est la réunion descomposantes
connexes de lapartie
réellede
X’ qui
sont contenues dansii-1(X).
Soit enfinOn veut construire un
sous-ensemble S analytique complexe
fermé etrare en
f,
tel que lemorphisme
soit lisse au dessus de et2/ --?- f
soitplat partout
au dessus de Y -Ag.
Dans cettesituation, alors,
on démontrera que2~) 2013 ~
est un sous-ensemblesemi-analy- tique
en Y. Pour démontrer quef (X - Z) - ( f ~(X’- Z’) - ~S’)
est aussi unsous-ensemble
semi-analytique
enY,
on raisonnera par récurrence.Pour construire ce sous-ensemble
S,
il nous fautrappeler
deux théorèmeset démontrer un lemme
général.
THÉORÈME
(3.1). (Frisch [4]).
SoientT,
W deux espacesanalytiques
com-plexes,
Wréduit,
et soit g : T -~ W unmorphisme analytique complexe
propre.314
Alors,
il existe unf ermé analytique complexe
rare enW,
soitL,
tel queest un
morphisme plat.
THÉORÉXrE
(3.2) (Bertini).
Soit T un espaceanalitique complexe
lisse etsoit V c T un ouvert relativement
compact quelconque.
Soit g~ unefonction analytique complexe définie
dans unvoisinage
deY
en T.Alors,
il existeun ensemble
fini Np
cC,
tel que, pour tout a E C -Np. ,
le sous-espacedéf ini
par l’idéal(99 -a)
est lisse en V.LEMME
(3.3).
Soit T un espaceanalytique complexe
tisse et W un espaceanalytique complexe
réduit. Soit h: T --~ W unmorphisme analytique
com-plexe
propre.Alors,
il existe un sous-ensembleanalytique complexe fermé
et rare enW,
soit
F,
tel que W - F estlisse,
et lemorphisme
est lisse.
DÉMONSTRATION. Soit F =
Sing
W UIm(Sing h) ;
on veut démontrer quece sous-ensemble
analytique complexe
de W est fermé et rare en W.L’espace
yY étantréduit, Sing W, qui
est évidemmentfermé,
est rare en T~.Le
morphisme h
étant propre, doncfermé, Im (Sing h)
est aussi fermédans W. Il faut démontrer
qu’il
est rare en W. Du theorème(3.1),
ilexiste un fermé
analytique complexe L,
rare en W tel que lemorphime
hest
plat
sur~Vo
= W - L. On commence par démontrer que Im(Sing h)
est rare en
Wo;
il nous faut donc démontrer que pour toutpoint Wo,
et pour tout
voisinage
ouvert U de w enWo,
il existe unpoint
a E U telque
h-’(a)
est lisse.Mais, après
avoir démontré ça, lemorphisme h
étantplat
ena, h
estaussi lisse en a ; on pourra donc conclure que
Im(Singh)
est rare enWo.
Soit donc
w e Wo et
soientf 1, ..., f,
lesequations
locales de w. Soit lI unvoisinage
ouvert de w enWo,
relativementcompact
enWo.
Onpeut
sup- poser que ZT =B(w, r) (la
boule ouverte de centre w et rayon r arbitraire- mentfixé).
Soit V =qui
est unvoisinage ouvert,
relativement com-pact
enT,
deh-1(w).
Soient... , f $
leséquations
locales de enT,
induites par les
f ~ , ... , f s .
Pour la fonctionanalytique
que l’onpeut
supposer définie dans un
voisinage
ouvert de Tl(quitte
à restraindreU),
onpeut appliquer
le théorème deBertini;
on trouve donc un nombrecomplexe
al,tel que le sous-espace
T,,,
défini par l’idéal(1; - al)
soit lisse en V. Onpeut
aussi choisir ai tel que l’ensembleWl
défini par soit tel que 0.(Il
suffit pour ça de choisir ai tel quelall 1 Ïr) .
On
peut répéter
le raisonnement pourf 2 ,
définie dans unvoisinage
deV r1
Tl, ( V r’1 Tl
est relativementcompact
enTl).
Leshypothèses
du théo-rème de Bertini étant
satisfaites,
on trouve a2 E C tel quel’espace
est lisse en
Tl.
Commeavant,
onpeut
supposer queOn
peut
continuer de la mêmefaçon
pourf 3,
..., On obtient donc unpoint a
= ..., e Ï7 et les ai sont tels que, pour tout i= 1,
..., sest lisse en V. Donc l’ensemble
T~
= est lisse en V. Onpeut
conclure que Im
(Sing h)
est rare enWo :
Il suffit maintenant de remarquer queIm (Sing h)
est rare en W : enfait,
soitW,
et soit U unvoisinage
ouvert
quelconque
de w en étant rare en~W,
il existe unpoint
WI, tel que alors pour tout
voisinage
de w1 enWo,
en par- ticulier pour U nWo,
ilexiste CE
Donc,
F =Sing
W U Im(Sing h)
est rare en 1~ et le Lemme est démontré.Revenons à notre situation: il existe un sous-ensemble
analytique
com-plexe
fermé et rare disonsqui
a lespropriétés
de l’ensemble F du Lemmeprécédent,
parrapport
aumorphisme ¡fi: x.’ ~ ~F.
SoitSi
l’ensemble(muni
de sa structureanalytique complexe réduite):
Remarquons
que81
est invariant parl’auto-conjugaison
de~.
Considérons maintenant le
morphisme
lemorphisme
est propre. Par
rapport
àfiilz
onpeut
trouver un sous-ensembleanalytique complexe
fermé et rare enî~
soit82,
tel quefîlî
estplat
sur:P- 82: S,
estaussi invariant par
auto-conjugaison,
si non, on leremplace
par82
nqui
est invariant.Soit enfin
g = 9, ug,.
316
REMARQUE (3.4).
Soit = pour y EAlors, 2’
est rareen
X§ .
En
fait,
soit2§
=Xv
f1É’ =
Soit tel que
Z~o
n’est pas rare enX§; alors,
En
r - 8,
lemorphisme fii,
ainsi que lemorphisme
estplat. Donc
la dimension de~~
estconstante,
pour tout y EY- 8 et,
demême,
la dimension deXy. Alors, dimc-X’ = dimcZ’ (en fait, dimcZ’ =
=
dimc r +
etdim~ X’
=dimc r +
pour~)
maison sait que parce que, par
hypothèse, dimcZ
Alors on a le résultat cherché.
REMARQUE (3.5). Xÿ
estlisse,
pourdimc Xy
=r1
X’ . Maison conclut que
Donc Z’1l
1 est rare enLEMME
(3.6).
Soit ’,connexes de
Y,. Alors,
la
famille
descomposantes
(H
est donc 2crc sous-ensemblesemi-analytique
deY).
DÉMONSTRATION. Le
morphisme fn,
restraint à X’- est lisseet propre; il est donc ouvert et
fermé,
et est une réunion decomposantes
connexes deY,. Mais,
de la remarqueprécedente, r1 f ~(X’- Z’ ) =
et le lemme est démontré.LEMME
(3.7).
Soit unecomposante
connexe dec
Sing f .
Alors,
DÉMONSTRATION. Soit
Alors,
lemorphisme f
estlisse en x. En
plus, Y
est lisse enf(x),
parce que, parhypothèse,
N IV
donc, X
est lisse en x ; enfait, X est,
localement en x,produit d’espaces
lisses.
Alors, toujours
localement en x, lemorphisme ii
est unisomorphisme,
et on aurait contrairement à
l’hypothèse.
4. - On
peut
maintenantcompléter
la démonstration du théorème(1.1).
Soit
Xl
= X nSing f . Xi
est un sous-espaceanalytique
réel fermé de X.Soit
fi
=Xl Y ; f 1
est unmorphisme
proprequi
vérifie lapropriété (d)
du théorème
(1.1),
parrapport
aumorphisme
proprefi
=fi sing 7. Sing f - ~F.
Soit et Soit encore
X2
= X mi-I(8).
X2
est aussi un sous-espaceanalytique
réel fermé deX,
et lemorphisme
f 2 = f ~g$ : X2 --~ ~S r1
~’ est unmorphisme
proprequi
vérifie lapropriété (d)
du théorème
(1.1)
parrapport
aumorphisme
propref 2 f -1(~S’) 2013~.
Soit
Z2
= Z r1X2
etZ2 = Z
ni-1(8). Alors,
On veut démontrer que l’on
peut appliquer
leshypothèses
de récurrenceaux
morphismes fi
eti2.
Iv N IV
Pour le
morphisme 12,
on adéjà
vu queS’
est rare enY,
doncdimc dimc 9.
Il suffit doncd’appliquer l’hypothèse
de récurrence surla dimension de
l’espace
but pour obtenir quef 2(2 - Z2)
est un sous-N IV
ensemble
semi-analytique en 9
r1 Y. MaisS
r1 Y est fermé dansY,
doncf 2(X2 - Z,)
estsemi-analytique
dans Y.Pour le
morphisme fi,
il faut démontrer queSing f
est rare enX.
Enfait,
soit L le sous-ensembleanalytique complexe fermé,
rare,de ?
tel quele
morphisme f
soitplat
sur?2013Z.
Soit
Le
morphisme fo
est alors unmorphisme plat d’espaces
lisses.Le théorème de Bertini
implique qu’il
existe un sous-ensembleanaly- tique complexe
fermé et rare enXo,
soitLi,
tel queest un
morphisme
lisse. DoncSing f
est rare enX,
et l’onpeut appliquer l’hypothèse
de récurrence surl’espace
source;Zl)
est alors semi-analytique
en Y.Le théorème
(1.1)
est donccomplètement
démontré.5. - Comme
conséquence
du théorème(1.1)
onobtient,
le théorème deTarski-Seidenberg-Lojasiewicz ([5]).
318
COROLLAIRE
(5.1).
Soit A un sous ensemblesemi-analytique
en RnX Rm, défini
par deséquations polynomiales ( =
0 ou =1=0)
dans les coordonnéesx =
(xl,
..., deRm,
aveccoéfficients fonctions analytiques
sur Rn(de
coordonnées
y = (yl, ... , y~.)~ . A.tors,
si est laprojection p(y, x)
= y,p(A)
est un sous-ensemblesemi-analytique
en Rn.DÉMONSTRATION. Par définition de sous-ensemble
semi-analytique,
etpar les
hypothèses,
.,A sera une réunion finie de sous-ensemblesoù
fi, gi
sontpolynômes
en x, à coéfficients dans~Rn (Rn).
Pour démontrer
(5.1)
il suffit de le vérifier B.Considérons le
diagramme
suivantoù h est l’immersion définie en considérant Rm comme carte affine de
Pm(R),
pl,p, q
sont lesprojections
naturelles. Les coordonnéeshomogènes
de
Pm(R)
soient(xo, x),
et deP§(R)
soient(toi, ( j = 1,
..., Dans L1 = Rn XP-(R)
XPl(R)
X ... XPi (R),
soient(où
sont lespolynômes homogénes
obtenus desf i,
gj enpassant
aux coordonnéeshomogènes (xo, x)
deP-(R),
et ni est ledegré
de 9,, pour,~ =1,...,~),
Soit
enfin Â
= X - Z.Démontrons que
q(Â) =
A. En fait si Pc- Â,
alors x,:74- 0 etfi(y,
xo,x)
= 0en
P,
doncf i(y, x)
= 0. Enplus,
enP,
xo,x) - t2 x’,J = 0,
avec Xo =1=0, 0,
donc =0}
etg ;(y, x)
>0. Alors, ~(~) ==
A c Rn XP~(R).
Remarquons
maintenantque p
est unmorphisme
propred’espaces
ana-lytiques réels,
dont la restriction soit àX,
soit à Z est encore propre.est une
complexification
deconsidérons la ce mor-
phisme
est propre, et lapartie réelle p
coincide avec admet une com-plexification X,
définie defaçon évidente, qui
est un sous-espaceanalytique complexe
fermé deÀ ;
de même pour Z. Onpeut
doncappliquer
le théo-rème
(1.1),
et l’on obtient que~p(Â) = p (X - Z)
estsemi-analytique
en R~.Mais
p(X - Z) = p(A),
et le corollaire est démontré.RÉFÉRENCES
[1] H. HIRONAKA,
Subanalytic
sets, in NumberTheory, Algebraic Geometry
andCommutative
Algebra,
Volume in honour of Y.AKIZUKI, Kinokunya
Pub., 1973.[2]
H. HIRONAKA, Introdnetion to realanalytic
sets and realanalytic
maps, Quaderno del C.N.R., Istituto Matematico dell’Università di Pisa (1973).[3]
A. TOGNOLI, Introduzione alla teoriadegli spazi
analitici reali(Centro
LinceoInterdisciplinare
di Scienze Matematiche e loroapplicazioni).
[4] J. FRISCH, Points de
platitude
d’unmorphisme d’espaces analytiques complexes,
Inventiones
math.,
4(1967),
pp. 118-138.[5]
S. LOJASIEWICZ, Ensemblessemi-analytiques,
Lecture note(1965), I.H.E.S.,
Bures sur Yvette;