• Aucun résultat trouvé

Lutte contre

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Lutte contre "

Copied!
26
0
0

Texte intégral

(1)

t

I

ORGAI{ISATION MONDIÀIE DE

IA

SANIE

Programne de

Lutte contre

lrOnchocercoss dans

Ie

Bassin de

Ia

Yolta

UNTVERSITE D I ATX.}1IfiSEI I,LE

II

UEt de ]vlédicine

et

Santé

Tropicales

INSTTTIJT D' OI,H,T.q.LI'TOT(]G] TR0PICALE D I Ê.FlI(iLIr,l l)il L'0u]lsT, BAI,'1I.Kl

(r

Unité

d I Evaluation Epidénioloqio..ue Document

technique

OCP /11P1 /7 B.4l

PREItrERS RESIITTATS DIIIN TRAIIEMTfi\TT COLTECTIF PAT SUAAMTN A FATBI,E DOSE DANS UN YÏIIÂGJT D'}IYPId]TJTIINH'TIN oNCHOCERQUIm{IIE D.ai{S LA REI}I0N DE R/rMAi{O (mAr:)

pa.r

A.

nouGEl{oNT, M. DUCAI{,

J.

DEIM0NT," IT1. RANO,]JE

tr'. GRrDrl,

c.

NrGliFJ"lBY

a

I

à

Nouvelle

éùition

Ouagadougou, décembie 1978

rue

l,

" (! (i

U'{+ c' "

il l' li

1i

iI

I

tI

l:il Ir It

ti iI

(2)

ÿ

4-3

ï

i

dt

\

t

LA POPULATION ET LA SELECTION DES SUJETS

rondi ssement

KOULIK0RONI (ou KOULOUK0R0NI), dans

l'ar-

de IIEGUELA

est situê par

12o53'

de lat'itude

Nord

et

Bo20' *

de 1 ong

itude 0uest, à environ

60 km de Bamako. ï

'Le

vi)lage est relativement

dispersé dans un

faciès

de

petites coll'ines

boisées-et de marigots temporaires

(Juin-0ctobre). Etant

donné

la

nature

de I'expérimentatjon, seule la populatjon adulte (à partir

de

la

puberté)

,a été prise

en considérat'ion. .

Le recensement

a

permis de dénombrer 167

sujets(p'lus

5

sont

présentés en cours d'expérimentation

et n'ont

pas

êté pris te).25 sujets ont été

exclus d'emblée pour

les rajsons

suivantes

-cécité _ 14

_

-

graria

age

5

-

mauveis

état général

4

grossesse

2

qui

se

en comp-

(

fut

nes

Ma'lgré

9

passag,es

bonne avec cependant un

(Tableaux

3 à

5).

hebdomada'ires

success'ifs,

1a

participation

flèch'issenent

progressif

au

fil les

sema't-

I

Prim'itivernent, 1es

sujets avaient eté répartis

eri crûg grcL,r-

pes de

20, plus

un groupe

ténoin.

Après 1es

inc'idents l'iés à

1a premiÈrer

injection

de 1g de Suram'ine,

seuls trois

groupes

de

1B

sujet;

se

sort

vus crppliqués

les

nouveaüx

protocoles, le reste

du

village éL:nt

nitrrits- nu "en

réserve"

pour I

a

sui te

'de

'l

'expérirnentat jon.

PROTOCOLES THERAPEUTIQUES, EXAMENS TT PRELEVEI,|TIITS

Les cinq protoco'les thërapeùti ques prévus i ni

tial

ernent scnl:

indiqués en annexe

1.

Rappelons que

les

doses

sont

indiquées en mg,'1,.g

sur'la

base

d'une injecticn

hebdomadaire

1g maximum pour un sujc,t de 60

kg.

Les doses

sont

adaptées pour

les sujets

de poids nroindre.

Au cours de I 'examen 'ini

tial

(17 .02.77

)

qu'i comportai

t

:

re,iensement, pesée,

estimation simplifiée de l'acuité visuelle

selon

0l'1:; 1 976

x et appréciation subjective

de I

'état

généra'l

, tous 'les

ha-

bi Lants du

village

receva

jent

une dose

d'essa'i

standard de 2ml (0,?g)

Ep'idémiologie

de

l'onchocercose. Ser.

I

r

OMS

a Rapp. Techn.

,

no597, i976.

a

;l Ëfl

H

:l

(3)

4

(r

,

A

cette occasion, 7 sujets ortt ressenti

des

effets

clés,agr'éa bl es

f

ri

ssons

,

sensation de f

ièvre,

nausées chez une f ettnie 'l 'iqr-'

moye n ,

idern,

plus

vomissemenEs

et prurit

gér,éralise chez

Ji('ri':"' le

femme

qui,

de

ce fait a été

exclue

de l'essai,

prurit

généra1isé.-clrez qn liomrne

d'âge

moyen

(exclu

:usr,i )

Les

quatre autres orrt

préscnté des

rnanifestaIi:ns pi-ls

1t:gr---

t'es, à type

de céphaiées, sensation de

cilaleur,

nausêes'..

Une sema'irre

plus tard, tous les

tratritants du

village r:rt

suLi .rn cXtrffiêî

cl'inique,

par"a';itol'-rgique,

biologique et

ophtalmologirlue (;Lnnexc

II i fornrul,tire

cl'exarnen).

,i

r:ct1.e occitsion

ét,rit

pr'évue

la preniière'injection

des protoccltes 1-5.

,:,

la

clouziÈme

injec';ion

cle l6rng/l<g

(=

10ml

=

Lg/60k9), nous observions .,;.'à

r' rêacticns

adver;es dont urte

très'inquiétante

:

i rrrr:rl,

environ 20'an:;;

revi

ent l/4 d'heure

après

f injection

avec un

urtic-a

ire

thoraco-.brach'ial

et

cépha)

ique confluent,

avec

prurit

géné-

r',rl j

sé,

sensation de f

ièvre,.tachycardie et

vraisemblablement hypo- ttlns

jon

(pou1s

filant), fa'isant crajndre

un oedème de Quinke. Une

in- jection

d'hémjsucc'inate d'hydrocort'isone

I.V.

(500 rng)

et'les

choses

rentrerrt

dans I

'ordre

dans I es heures qu

j

su'ivent.

Hcmrne,

environ

45

ans,

vomissements abondants,

tra'ités par

un ant'i- hi stami nique

per

os.

Fcmrne,

environ

35 ans

, prurit

général i

et

urt1cai

re

I ocal 'isé

à

I a

rëgion

sternal

e.

Anti -histaminique.

llomme, environ 40

ans,

sensation de

fièvre, frissons.

Pas de

traite-

ment.

La fréquence des

effets

adverses

(4/LZ) et

1e

côté inquiétant

de

certajns d'entre

eux nous

incjtent à

stopper temporairement 1'expé-

ri

ence.

Après

consultat'ion

du Docteur DUKE (0uagadougou,

3-5

Mars

1977) on décide de réadapter 1es posologies en

tro'is protocoles

:

t

(4)

{r

ÊJ

l0 I6

TOTAL 38

:i.n srlrcflt

souvent encore adaptés

à

1a tol érance i nd'ividuel

le

(cf .

:;i;s lo',n).

Le

protocole 3 s'inspire

du

protocole

"Soudan"

et

nous

'/r:r','or'rs âu

§

Discussion ce

qu'i1 faut

en penser.

i:Ii :i.,IL'AI S PREL IIlI NAi RES

i.le

seront

exposés avec quelques

dêtai1s

que

les résultats

des

il):arTrens

parasitologiques,

ophtalmologiques généraux

et la

surveil lance cl i ni que du

tra'itement.

Les résul

tats

des examens cl i'niques

et

ophtal - rroiogiques

dêtaillés n'ont

pas encore

été l'objet d'une

synthèse,

titant

avant

tout destinés à

des comparaisons

individuel'les

dans le

! ernp s

TABLEAU 1 examens

parasitologiques quantitatifs,

scores

visuels,

fonctionnel

s et

I êsionnel s

, par

sexe

et par

groupesd'âge pour 1'ensemble de

la

population.

TABTEAU 2 mêmes données pour

les

54

sujets

soum'is au

traitement.

doses

injectées

(en m1

: I ml = 0,1g), à

chaqu.e

sujet

et à

chaque passage pour

les trois

protocoles retenus.

Dose

totale

pour chaque

sujet

(en

g.).

Dêta'i1 des

ef-

fets

seconda i res .

4

B

.---',

1 2

SI e?JL

q?

S4 S5 S6 C1J/

5 (mç.t/kg) 10 10 5 5 1CL.J

?.5

4 7

4

(+

L

?

10- -30

'

TABLEAUX 3-5

il Tp

;i

{I

tir

(5)

Syr;.boi es

uti

I i

sés

:Céclra I ées

,.(

*

CéPltalées'

r

Polyalgies

*

A1

gies

pal,no-planta'irês

1- +

Ic1em, mais 'irrtenses

(dif ficultê à_la

nrarche

et a,l pi,a3e), -t- J-

-l- Idern

r

avec desquarnati on,

O

Sensaticn rje

fièvr€,

A

PrLlri

t,

,\À F'rurit

intense,

tl

EruPtion,

(D Vonti ssenen'"s.

Les ef f .-,ts seconda''ires

sont

indiqués

à la

sema'ine

il s

ont

'iiÉ

dÉclarês oLr

orservés, c'est-à-«lire qu'ils

concernent

les injec- tjorrs

des sentaines précédentes.

COMMENTA I RES

-

0n peut

constater

au

tableau 1

que

tous les sujets à

part

trois présentaient

des

biopsies

cutanées

positives et

des charges moyen-

nes

par

groupes

d'âge

extrêmement gnRortantes avec une abondance de va-

leurs

supérieures

à

200

rnf./skin snip, surtout

chez

lcs

hommes d'âge nroyen. Les moyennes

arithmétjques sont

données

à

côté des moyennes géo-.

nrétriques pour donner une idée de 1'asymétrje

de la distribution

des

valeurs irjaividuelles.

Plus

l'écart entre les

deux moyennes

est

grand,

plus )a distribution est

asymêtrique.

-

A

côté

des 14 aveugles

"totaux"

exclus d'emblée,

il faut signaler cinq sujets

avec score

d'acuité visuelle égal à

1

ddc.,

aveu-

gles fonctionnels,

pouvant néanmoins se déplacer

seuls. Ils n'ont

pas

été éliminés

d'emblée

et l'un d'entre

eux (femme de 40 ans

environ)

a

été

'incl us dans un protocol

e

de

tra'itement. Partant

du pri nci pe que

l'évaluation de l'acuité visuelle surtout

chez

les

femmes est,souvent faussée

par suite de

1 ''incompréhension du

test, il est possiblà

que

I'un

ou

I'autre

de

ces

"aveugles" ne

Ie soit

pas

réelIement.

En comp-

tant

donc un minjmum

de

14 aveugles

et

un maxinrum

de 19,

on se trouve avec des,taux de

cécités

compris

entre 3,9 et 5,3

% (en évaluant la

t

(6)

7

populat'ion

totale,

en

multipliant

par

Z le

nombre

d,adultes

recensés), ce

qui

p'lace

le v'illage

dans

la catégorie

hyper-endémique. Sachant de

plus

que

certains vieux

aveugles ne

sortent

jarnais

de leurs

concessions,

il faut

supposer que quelques uns

d'entre

eux

auront

échappé

à

notr.e recensement

et

que 1e

taux réel pourrajt être

encore

plus élevé

(ce

qu'i

serait,cor.npat'ible avec

les

dens

jtés

paras

jtaires

observées).

-

En ce

qui

concerne

les

examens ophtalmologiques,

le.détail

pour chaque

individu et

pour chaque oe'i1 en

est

consigné dans

Ie

rlos-

sier indjviduel . Il servira

avarrt

tout à

des conparaisons individr.rel-

les

dans

le

terrrps. Les

tableaux 1 et 2

incliquent cependant

les

carac-

tér'istiques globales

pour chaque sexe

et

pour chaque groupe d,âge, en

tenant

conrpl.e ttn'iquernent du nieilleLrr

oejl.

Scl'lon

le

der-nier r"opl-,g,.t

technique

sur l'épidémiolog'ie

de l'orrchor;ercose (0M:; 1976,

,:f.

ci-rjer,,-

sus), les atteintes fonctionnelles sont

c.lassées en quatrr,Sroul-c;

selon une numér'otcrtion que nous avons consenlÉe bie'rr

qu'ell,l

florr!,, f--r.

ra'isse mauvaise

sur )e plan de la

sinrple rnanipulat

jon

des cirif

fre:;.

0 :

pas

d'atteinte

déceiabie,

3: att€,inte lêgère

K6/10)

? : atteinte

grave

((5/60)

1 : cécjté fonctionnelle ( <3/60).

0n

voit à la figure 1

(sexes cr,nfondus)

qie les

si,.jeIs r,,r,r:,

attejnte (0)

dim'inuent en

proportion

avec

l'âge, alcrs

que

tous

lr:r;

degr"és

d'atteinte

augmentent

en

Fr:rrctjon cle 1 ,dge.

Les observations

ltisjonnelles ont été

cotées de

I à 4 selon lerr-

(tr.ir-

trt tÉr et,, subjectivement,

selon I'importanct] de ia

menace de

,:éci:é

c1u'i Is

cortstituent. Ainsi,

au n'iveau de

la cornée,

I'absence

de Iêsio1s

t,É,n.i-

c'res ou de

micr,tÉilaires est

cotee 0.

La prriserrce de

microfilaires

darrs

la

cornée ou

la

chambre

antérreure

de l'oeil, ou la

prêsence

d'opacités

floconneuses,

est

co-

tce 1 (ri

sque vi

rtuel

) .

La présence de

kératite

sclérosante nasale ou temporale est cotée

2 ; si el'ie est confluente

ou

semi-lunaire :

3.

T, li!

i;I

:l

I

rl l-

t,;

I

ri

II

flr

L

s

(7)

r rrrt, r{ r llt fl,rrllltt,, r

l*"1ême

principe

oour

jes

lésiorrs

cu tractus

uv(,al

avr,:

r/n sa( r-,1

irr-lXtiîrtlt de

4

pour I ,

jrit.is

sub_aiguJ torc.ide ou

la

séclus

jon

pirpi

l1a

1,,,1

Au

ri

vrau du fond de -r 'ou'i r

,

rnêrrre t.ype de

gradation,

av,ec

3

poLir

1 a:ro;.rh'ie

optique pcst-r^étinite et 4 pou. la papiil ite

frarcl-,(,.

i0us l0s

scores poui' :haque

rlsi) et

pr:ur chrque segrnenL

sont

er,:;uite e):*'1rn.s-et

le chiffr',r

rnaxirrum

trouvé (:iue)

que

soit l,oeil ou ie

scr-_

r"ct'it) e.'st ret,enu pour Caractér.iSer I ,.inrlividu.

l'rl l'l '-;"-,t l t

:ic.rs I eS

j e:

4"

Les iaLrleau.<

I ct la

diirn'nuticn avec

catégories 0 et

1

2 ainsi

que 1a

figui.e 2

(sexes confon,lus) I 'ti3e

de la

prc[,ort ion cje su

jets

entra nt

et leur

augmentation dans

les catégories

Z,

Les tabreaux

3-5, décrivent res

protocores

ters qu,i,,s

ont

été rpll

iqués indrviduel lement

et

mentionnent en

détail les effets

ad- verses

rencontrés.

0n peut

constater

:

a)

un protoco.le basé

sur

des doses extrêmement

faibres (N.2),

pr0Eress'ives,

puis

dégressives,

p.ur atteindre re totar de r,g g

pour un

individu de

60

kg.

Dans

qr.iqr.,

cas

cette

dose

totare a été

Iégère- rnent dépassée chez des

sujets qui

ava.ient reçu une

injection

de p)us de

0,5

E cians I

e

cadre des anci ens protocol es.

A une exception

près,

ces doses

ont été for.t bien

supportées.

L

'exception

concerne un homme de 40 ans

environ,

Qü.i

,

après I

a

c.inquiè_

me dose

a

présenté une

éruption

papu)euse inrpressionnante des bras

et

des jambes. Les papurss, dures

et

enchassées

ont subi

des résions de

grattages,

se

sont surinfectés, et ont finalement pris i,aspect

d,une

véri tabl

e éruption varior'iforr,re

(sans s.ignes généraux)

.

Régression

spontanêe en

l5 jours.

b)

Le protoco.le no

r, (bâti sur re

mêr,,e schéma que

Ie

No

2), a été

moins

bien supporté.

une abondance de signes mineurs

ont été

no_

tés

' dont

1es

plus

importants

consistaient

en

éruptions

papuleuses

rela-

tivenrent 1égères, mais

dont

aucun

n'a

nécessité

r,arrêt

du

traitement.

Dans un

cas, cerui-ci a été

interrompu

par ra

survenue d,une marad.ie i ntercurrente.

'l

I

q

ti

tl,i

i

ï

1!

(8)

il t,).

v

:)

Le

protocoie n" 3,

basé

sur

des doses pr)gressives

cevtit

,,r1-': 1r.611p1,

I g/60

kg en

quatre à cirrq

in.iect'ioris b'r-rlensuelles

et

une

tot.,l:

de

ll,5 à 3 {l ; ies effets

secon«laire's

';e ;ont

ntan'ifes,tes

.

r-. jvFf),.1rt fr0rluernrnent,

aver 2 cas (:t'

43

et 53), cii lc

tr"aitenrertt

i I êtrt,

interrompu precocérnent pour

les

raisonS mentjonnées au tableau

.

'r':rr^ ar I

lc,urs, et

pour des r',lisons inCépendanles de

notre

volonté:

l''

)

Les ef f

ets

secondai

res

ayant sui vt

( ,,r .r-;ère ,l ,1se ne

porirront

êLre

enregistrées

qu'ri

( lr-' ;

)c) Snrrf

'l

l,l ,ll

ccs,r)senc0s

I

i rr.jection de

nctre

procha'in

la passa-

sujcts

se

sont

absentés en cor,rrs d,:

tra'itement.

Aucu- ne

peut être

mise

sur )e

compte du +"raitenrent.

[.I5,, ISSICii

Les

dif

f

icultés

rencontrées

lo,'s

cles pt'enières

le

cadre des anciens

protocoles

nous

ont

amenes

i

njecti

ons de

à

quelques

ré-

1

g

dans

fl

éx i ors

une zone

t.è, h;p:::.:::];,::"'tive

est raite

pour 1a prernière

rois

dans

Les

difficultes

rencontrées précédem;nent

lcrs

de trajtements

par

1a DEC

(1) et certains

argunrents

d'ordre cl'irrique et

immunologique

(2-3) portent à croire qu'i1 existe

un

état

général

déficient

chez les onchJâ6uiens en zone d'hypererrCémie,

ainsi peut-être

qu'une

véritable

"discontjnuité", entre l'état

général des onchocerqiens en zone d'hyper- endémje

et les sujets

en méso ou hypoendêmie. Les prenriers pourraient

par on (1)

d (

ROUGEMONT

A. et Coll.

Un essa'i de

traitement collectif

ôns un

vil lage

d'hyperendérnie onchocerquienne

dc

1a régi

la

DiC

de Bamako

R.

du 1'1a1i)

.

Bul I

. 0rg.

l'lond. Santé.

,

1976,

51,

403.

(2-3)

BUCK

A.A. et

Col I

epidemiological fol

lo Santé.

,

I97

l, 45,

352

(3)

ROUGEI'10NT

A. et Coll. Tuberculin skin tests

and BCG vacc'ination 'in hyperendemic area

of onchocercjasis. Lancet,

L977,

1,

309.

.

I'licrof

ilaruria in

onchocerciasis. A cl

inical

and

w-up

study

i

n the

Rep.

of

Chad

.

Bul I

. 0rg.

l'10n4.

,

(9)

1U

itr

È :,8ns'iblement

plus

susceptibles aux agressions

toxiques et

al - le,-rri(lues

et

dcnc n€,ressi

ter

une pruclence encore

plus

grande dans I 'ap-

;,1

r:a':ion d'une

titér.ipeutique relat.'ivemertt

toxique.

Les

inc'idents

rap-

l)(i,-:e:., ci-dessus sentclent

bien aller

dans

ce

sens.

Certains

des proto-

i-olcs

prévus

injtialeincnt étaient

donc,

peut'être

encore

trop

"agres- f

is".

D.'autre

part il était peut être

prémature de

vouloir

appliquer

cl 'cr;rDl ée des protocol

es

standardi sés

,

sans

tester

I

a

tol érance des i n-

diviCus.

Les nouveaux protocoles 061

(onc été

conçus

et

appliqués en

fonction

cre ces quelques remarques. Contme on peut

Ie constater,

Ies

très fa'ibles

doses f irralelnent appl iqrrées

resterrt

enccre relat'ivement nral

tolérées et le traitement a

être

interrompu dans

quatre

cas à cause des

effets

advcrses

jugés trop

importants

.

I

I faut

cependant s'i -

gnaler qu'à part

un cas douteux, nous n'avons pas observé d'épisodes

cj'irjcocyclite

au cours du

traitement.0r, il

ne

s'agit

1à que des

ef-

fets

précoces

et rierr

ne nous permet de

prévoir

ce

tiu'i1

en set'a des

effets à

moyen terme

(1iés à la

mort dcs

microfilaires)

lorsque les Coses

auront atteint le seuil

thérapeutique. Signalons

à ce

propos que

PICQ

et Coll. (1)

chez 67

sujets

moyennement

à

fortement

infectés

d'une

consultation publique, suivis durant p)usieurs mois, sigrtale 9

% de

réactions

adverses graves

à type

d'oedèrnes

et

de desquantatjon, surve- nant une sema'ine

à 2

rnois .après

la

f

in d'un trai

ter:tent class'ique

(5

g

en

5

semaines). Les

réactions plus

1égères

( prurit,'eruptions

cutanées, oedèmes) surviennent avec une fréquence

voisjne

de 50 î3.

Ces deux

ordres

de

faits

nous

incitent à la plus

grande pru- dence quant

à

1'augmentation des doses darts

notre

cas.

(1)

PICQ

J.J. et Coll. Bilan

des

3

années

dc

recher^clre de

la se.ction

pa-

rasitologie

dans

le

domaine

de

l'onchocerccse. Consultat'ion,

clinique,

recherches chirniothérapeutiques. Cornpte.s rendus

de

I

a

49econférence

techn.

de I '0CCGE, Bobo-Dioul as

so, 4ll1

I

I

(10)

t,

Liti 5cI

1g

11

De p1us, DUKE

a

pu

constater

au Soudan

(1) qu'un

protocole

I

jsé

err thérapeutique de masse par doses progressives

selon

le

cma hebdomadaire

suivant : 0,2 g i 0,4 I ; 0,6 g ; 0,8 ;

1

I

;

; 1g (= 5 g au total) n'était

pas poursu'ivi Jusqu'au bout chez la

oritê

rles

sujets et cet

pour des

raisons cliniques

ou biolog'iques,

s aussj par

1e

fait

que beaucoup des

Suiets

ne revenaient pas après

2,3

ou 4ème

injection,

sans qu'on cherche

à

savo'ir

la raison

de

absences.

n)a rilô 'I-to ce

J

i

t

Ma'lgré

tout,

vu I 'importance de 1 'enjeu

'

not,ls estimons que

1'fxpêrience do'it être poursuivie,

avec

toute la

prudence nécessitée par un médicantent

fort

mal

toléré par

des

suiets

vraisernblablement rendus hypersensibles

par f

importance

quant'itat'ive

de

leur

irrfect'iort.

Dès

la

saison procha'ine, nous pensons

qu'on

pourra envisager une

lêgère

augmerrtation des closes

et

une

appljcation plus stricte

de

protocol

es

standardi sés .

La préférence

devra'it à notre

sens

être

donnée

â un

protocole progressi

f type

"Soudan"

qu'i

permet de m'ieux contrôl

er

I es ef f

ets

ad- verses immédiats

(un sujet ayant

supporté une dose

d'essai de 2 ml

ne

supportera pas forcément une dose subséquente de 10

nl

d'enrblée, mais

plus

fac'ilement des doses de

4, puis 6, puis B,

en

S'arrêtant à

10 dans

un premi

er

temps ) .

En

ce qui

concerne

l'évaluatjon

de

cette

première phase, sur

1

e

p1 an paras',':',

:::':i;, llii.l'l;:J:':, l'lJi,', ::i:,::::::ffi :.

",,,,,

suiv'ie d'une

cure de DEC

visant à éliminer

1a

plus

grande

partie

des nri-

crofjlOireS

résidue'l1es,

puis

une

nouvelle évaluation

après un an.

Cette solut'ion obligerajt les suiets à "Subjr"

utle cttre Ce

DEC

fort fat'iguante (cf notre

bas de 1a page

9)

en

pleine

saison c.ie

culture, ce qui à notre

sens

sera'it

une

erreur

psychologique.

(i)DUKE

8.0.1.

Report on

duty travel to the

democratic

republjc of

tlie

Sudan

to

advise on

the

problem

of ocular

onchocercjasis rv'ith

special

reference

to the

southern

region.

Ury,pub1 i sheC

document

I'lHO/llPD

,

1976.

|..

lr

I I

LI

,l

(11)

ô

t?

-

Une seule êvaluat'ion après un

an (janvier-février

i978) sans qure de DEC.

Si l'on

Se

réfère

aux données de PiCQ

et Coll. (cf

note bas de page

10),

après un

an,

1a charge cutanée des

sujets

sountis

à

une tlrérapeutique

efficace a

chuté d'elle-nrême de pluS de 90 % dans

tous les

cas.

Cette

évaluat'ion

serait

inrnrédiatenrent

suivie d'un

nouvel eS-

sai pqrtant sur les habitants

non encore

traités, selotl

un protocole

à

déterm'iner.

Les sérums de

contrôle recuejllis à 3 rcpriSes

au cours cJ

présent

travail serviront

:

- à déceler d'éventuelles variat'ions

dans

le

taux des

anticorps fl

uorescentes spécifiques

- à

mesurer

le taux

sérique de

créat'inine (fonction re-

na)e) avant

et

après traitentent.

- à doser (si possible) * lu, taux

sériques cle surarnine

à

d i f f

érents

moments du tra'i tement .

r

Vo'ir

rapport

annexe

sur le

dclSaEe de

la

SUralIir,e

sil'ique

clle,z lt:

1apin.

a

\i (f

(12)

(-) 13

o

r-l

o o

O

F{

C\J

NI

o

<r co Lr)

C\J

O

sr

NJ

<J-

(>

()

§J C)

F{

sJ- c')

C!

O

o) L:(:

o

U1

\o) (J

.+-) t-/'l

o

I

\()

</) a,

LI

<

2- J' Lr-

{-} c '-) c oJo {-)

v1tnq)=u1 E .IJ qJ o, lcEfro 'g

cJxLc)C

t)oË o'-

C,o)t,

c-o cq)

=,6 -c

\o)

]JCO-

LOEo o-o

C.l4 LJ

o-oj c

NJ L,r LLo 0,,

LUCrO :f o_ qJ

Cr 'rÉ G, ,ro

u- f, c-(f o

(ULOJ(,

\0J O-\0,J

q-f,f, q- op .rL(J

OJ

,IJ

«Jo)oJ

\(1-) :l O)

c g:l

,eÇ

o)P,r 'F \CJ L

L1 E.p cL_c roJ o-p E

,F'F O

-O L .d \0Jo)

t(É (u0J

+Jcc@Cç.(uqJOJ

'->>

=oo

t!

J

@

F ! q)oJ

(F

dc =q- J! QJ

^^^^

ro-o (J1c

a

,

O

§J

c.-) C\J

c)

ol

OJ

=

.J() oc

L

s

C)

O O

Cf)OO

N

oo

Ho

rc) {-) +;'æ

(,(J

oo-G)d

s.§Jt\

tr) r{ (J,

\o

-\ \\ \-

lqq

c\J (v o ccocû

q

l.r)

Ol F\

c!

Ol c!ü)

rO æ c\l .{ Ol \o r-{

dv C\l 0Jc

Co

ro,t^

() +)tît

oc oL o-

<r

c,

c{

H

o

r-lOri

§Jcoo lr) rjl C\J

C\J §J O

c!

co gl

sr oc!

FI

u)

\or-{

(u ' o.)

=

VI

+)u

Co

tr- r{

§J

cr)

o

F{

r-l

È

@

O

o

O

ooo

Oa)F{

dod

Ot F\ Fl

@§J

'q, .l., P.e t^ î§

CL0J f,,

oo-

(o

co A F{ (rl

r-r) (o c,

\. .-\ \

(f) ro

a1?

cÿ)

\o cn <t

q

Ol

q

(oco

o

^1À

@

a

C\Jco

z. (lt

a

UJ

z.

O

I

cv(tl F{ È{ (\, v cn r-{ F{ r{ CO

t!

(,

.ir' rr) 9lf +

Lr) r..) tl l.r)

co <r Lr)

<t

ca rr)I

(\.t

s

cv

I l.r)H

(13)

,

14 co

(v

O

0)ç

Co

\0)v)

L)

tJt(nl

orCI c)lLI

CLt

OJ

o.)

=

+)L)

+JCv1

'-)cp0Jo :f u1

vt rJ1 U C +-)

OJ OJ

!E:,ro'lJ

o)xLqJC

ôo

Ë. a.- ooJ(n

CE C

Ol

= r(, -C (o \Ol

+)Êo_'(,L

o ÈoLOE o-(n ()

. o_QJ C 0J 'ré L'r ]OJLL (:rf, o oJ

'- (,-L () c P.F rO f 'GJ L O- 0J

= +) gt,rct S \OJ CJ (O

+J E L)- :f '- O cE O

L,G) O)

(o (,)L 0,J (^

'0,, C)-'0J o) o)q- =:, c cq- o{-) g g.æ L L)

cJ cJ -o (7) 0J O O .o =(!

E=JE CJ

C\J

cr)

LLI O

I

cv

=

t!

)

co

F OJ

o(J +Jo

LE

!- o-

L

C

OJ

o

AJL +) v) L.a rf- +Jc)

cc,

.o..o c)

-)§J .t q)

\.o co d q \,,o LÔ

={9q

ar) \Jc ca r'\@@

dC!(a oooccr.

O, OJ CJ

COC)LJUL) +) .]J ooo+J

ooo

:.- L L.

o- o- ,l- ttt

ÔJ

::j

LJ J

F O

O

o o

os c\., Nl Êr

o

F{

?-{

o

O

C!

tr)

o

(f O cf)

OOFIO OO-tO

ooo

o\C Ln rÿ) r-J

'OJ ]J .lJ.r

I,(oCL

OJ TU

c)à

rJ) Lr) rr,

<1Cî@

crcccoo

-\ -\ .\ Cf)

q?dO ei

co ro rt co c» §r _l

v)

taJ

z

:

t!

l!

z. l'\OlOlFlO

-l t1 F<

cv cf) NJ

§j d9 Êt C) "-{

o

.-l

§l

\o

(J cr) qJ

oo

cC

o

t)

\Ol

()

-aJ u't t=o

ô.-,-

s

co

C\J

d

o

Ê-l

C\J

c.1

C)

OJ

a

v1

+)()

c

Lr-

OOC)O

O F{ C) "-{

OOF{O

Lr) <r c\J

\o +) -lJ'r

cfocJro

cf) rJ)

r:f or o C\Jtr)CJ

'\ \- \\

cn

rr) ('.f O

f\ (O F{

_i

c\j Ol

ï

|t.-\o

z. §J \o (o <r cf

Ul L!

z

E

-

L!]c, § cî§Ir).f.3- <J' llrLr) Lr)|i),J)tr)

<-.i-

c{

r,I

,

(14)

i5

ANNEXT I

PRO]OC()LES PITEVUS INITIALE}1TNT

La Suramine sera donnée

à

ra

json d'une

i

njectiorr I\

lrÈ1,i,(,r: -

dajre et les

Coses

sont

exprimées en mg/kg

sur la

base d'1.:i

;;s'i:,

c.t:

60

kg,

avec adaptat'ion chez

les

suSe'-s

plus lourds

ou

plus

1Égt:r';.

Ie;

cinq protocoles suivants sont initra)enettt

prévus :

? ,4

Dcse )

lère

2èn"e

1 i,r, o ,1cm e

: tîte

;

.-. - r t lll'-i 7 èrrre

' -.,-:

:,.lmg

d'essai

s e ailti ncl

semaine senlaine

sema i ne sema i ne

s eina i ne

s elna i ne senaine semaine

2

IO 10

ll

6 6

.+

4

LJ I tl

16 ir,

16 i6

t

l;s:

tota'le 98

r à

poursu'ivre

à

ra

json

de

6 inject'ions

mensuel

les

de 16 mg/kg au

total.

a

2

L1

16 '!6

1U

ô 4 4

L)

r2rJ

IJ)?

t3

l l

t+

4

74 63

)(

50

r--l

---1

I

(15)

]I

rj

1

J I

I

J,l

I

I I6

tl

ANNEXE I I I

r '..i l;r, , Ii[ ,?

'i" ., rl ,t i l'{

non

térat

gène. Che

date,

auc es

t

,des a

il

en est

1

a

théra p

p r0 g ramme

ti ons

:

1 - effectuer

un

test

immunolog'ique de grossesse en même temps que

1'on vérjfie

l'absence de

protéinurie

avant

la première,inj1c;

t'ion.

Mais qu'adv

jendra t-i'l

des fenrmes qu

j

dev'iendront encejntes du-

rant

I es

4 à 6

sema i nes du tra'itement ?

- pratiquer

un

test

de grossesse avant chaque

iniection et

stopper

le traitement

dès que 1a grossesse

est

décelée. Mais

la

fem-

me aura

déjà reçu i, 2,

3, . . .

;

doses. . .

(1) Cf.

Rapport non pubf

WH0/0CP du

Dr. F.T.

HAI'IKIllG consacré

à

une revue de

la biblr'ographie sur la

suramjne.

(chap. IV, sect.

2),

A PROPOS DT CTRIAINS PROBLEI,IES LIES A

tiisl

L , IVINTUELLE TOX IC ITE A LOI{G

TERI4E DE LA SURAI1I NE

..

r,.,:

j .ijs[]it].isËtuHEir_TEslilÿ;Tljlm,.üW{$lËË

Ces problèmes

seront

abordés sous

trois aspects

i,

i

1

)

Ri sques potenti el

s sur

I

e

foetus

2)

R'isque pour 1e

rein

.,;i.r:,?::.j1!ïÀirîS$!:g1,spgr.'gugnifl,l's&!;rill#ulü

3)

Surmortal

'ité

éventuell e.

1o) Chez

le rat, la

suramjne

est abortive à forte

dosÊ.i:friai661"S1'l mf;Sffi,4p'r

ogène,

alors

que chez

la sourjs, elle est abortjve et térato:. .l

z la

femme, malgré un usage

relat'ivernent'intensif.'et

de longue

un Ças de malformation

n'a

jamais

été signalê

(l)';::Pou'frl'tëfql.ü*:f,i:l';{fI$+llÜ,"

vortements, personne

i'est

actuellement capable de

dire

ce

qu"- ".i .

La grossesse

reste

donc une

contrindication

de

principe

ô

eutique par

'l

a suraruine. ' I

a"r:

' rr' "

"-'i$'n'"""'r"01'Y'f rrTPtqryr'' '!li;l

Mais comment

ten'ir

compte de ce

critère,

dans

le

cadre

d'un'"

de thérapeutique'de masse

qui

se

veut opérationnel. 3

proposi-

:, (,1 ,d ! t,i.Ftj"l ,tlili Ili 't1lT '!' . ' ",

,,i

.----+----..^.-É... !

1l

(16)

'j

t7

es péra n

t que,', ;:.:: ;. :",Ï;:::i::'r:i,::::] ::'r::rl',::':;':::r:'

ind'ifférenc'ié

quasi

-sécula'ire

de ce mêdicament se

révèle

exacte.

Le problème éthique

est là.

Mais

n'est-il

pas quelque peu

minimisé dans un

milieu

la mortalité "naturelle"

des enfants entre

0 et 5

ans dépasse souvent 500 %. ?

2')

Les

risques

pour

)e rein sont plus.précis.

Un

cure "clas- sique"

de suramine déclenche, dans

3/4

des

cas,

une

protéinurie,

pôr-

fois

accompagnée de

cÿl'indrurie.

Cette man'ifestation rêgresse sponta- nément dans

la plupart

des cas après

la fin

du

traitement (1).

Dans ce cas

les

questions

sont

:

.dans

un

milieu

où 1a

plupart

des

sujets souffrent

de

bilharziose uro-génitale et

présentent donc souvent une

protéinurie

"spontanéê",

la constatation

d'une

protéinurie +

ou ++

doit-elle

fa'ire

surseoir

au

tra'itement

?

à partir

de

quel

degré de

protéinurie

ou de

cil'indrurie

en cours de

tra'itement, celui-ci doit-il être

stoppé

(pour

peu, de p1us, qu'on

a'it la poss'ibllité

de

pratiquer

un examen

d'urjne à

chaque

injec-

tion"')

quels sont

f.inalement

les risques à

longue échéance,

pour

la fonctjon rénale

?

3')

Eventuelle

surmortalité

?

Plus'ieurs auteurs

ont

rnentionné des décès après trajtement

par

1a surantine. Dans ces

cas,

1e

patient devient

asthénique, prostré,

souffrant

de

diarrhée

chronique aboutissant

à la

mort en quelques semai- nes

à

quelques

mois. 0n ignore s'i) s'agit d'un effet l'ié à

l

''infection

ou

d'une

forme

particuljère d'hypersensibilité

au méd'icament. Les cas

observés'lors de

tra'itements

hospitaliers

ne

sont

pas nombreux. llais

qu'en sera-t-jl lors

des

traitements

de masse ?

(1)

JULIEN G. Aspect

histologique

des kystes au cours de I'onchocerose

par la

suramine. Thèse Médecine,

du trai

tement

Marseille,

19i5.

rl iil'

liri ri

i ll

(17)

a

18

Nous avons mentionné I'expér'ience du Soudan

la

recherche des éventuel

les

causes de mortal

ité

après tra'itement

n'est

pas

faite.

Une expérjence de

traitement ccntrôlé

dans un v'i11age de méso- endémie en haute Vol

ta

(l'latenra

) a été

réal i sée

par

I es

Dr.

RCLLAIJD

et

PICQ en 1973,

contrôlêe

en 1974,1975

et i976 par le Dr.

PR0ST.

(l).

71

suiets ont été

sournjs

à la.cure classique

de

5 g

de sura- mjne

et 7i sujets ont servi de

témoins.

§ur le plan thérapeutique,

le succès

a été spectaculaire :'la

prévalence passe

de

100 %

à

11 % en 3

ans.

Les

effets

adverses

ont été

peu nombreux

et

peu marqués (rnéso-endé- rnie).

Par

contre, entre

1973

et

1976, on

enregistrait 1 seul

décès groupe térnoi n

et

5 dans I

e

groupe sous

trai

tenrent. Les cduses

cjrconstances

n'ont

malheureusenrent pas pu en

être

précisées

Ce problène

devra'it être

mis en

relation

avec

celui

d'éven-

't.uel

les lésions rénales irrévers'ibles.

dans 'le

et

les

i)\

r)

(1)

PICQ

J.J. et Coll.

Thérapeutique par d 'endém'ie onchocerqu i enne. Prem j ers

IVème conférence

techn.

de 1'0CCGE,

1e Moranyl dans un v'i1 l age

résul

tats.

Comptes rendus

de

la Bobo-D'ioul asso

,

1974.

I

(?)

PROST

A.

Commun'icatjon

personnelle,

L977.

(18)

I

I I I

I

.:

I

I

\

II --1-

I è1

Iq J

+

I

{'

a' q 9(

(.

o

d

EI E

c É

I

s

\ il

ô

.:

ù 'lt

-'Ê I

3

9z

z 'ltI -:È

.-' )+ d

il i

^ èÀ ?('

i i,§

lÆ'.

D\ t/,ô ) 1, t

f-È

,l

I

I

I i

I J ,l1

I '::

r t!

'n' 9'

t;I r. 9rl

<,1

<)

3

E

,

=)

\{ r

9\

5 i"

:

à o

I 4

t4

üa' 5

-

E

,t

-\

,t

:'\ ,\

qp.iP.ir

'i:'o Q ,,- Q

q)

,r?Ô : a

' r{

+-

I I

I

i

l;'g

}.

\ ol3t 5/

'{.i'}

o

t

a É'r

§

E

3

it-

,

I I t

I

1

itt

I

f'r /

{

H

I

oc o E9

Ir

Z

2

E

t

/5fP

J

a

t{{y

ù a1

o

a '.) a

a (,

Y

a

o

A:\

LJ<

X(5

I

rl

',l.--^

--j

o

:â1

\.r

,..'J

U

\.,,i

ù't a

\

{

\'

'7 §.

a,

'l a'

I ^_,

c

l( frÿ:

z

a

J

Ir. l*.

t'

- 'l-.\ I

l'

I

I

I

\ f

\

I

I

c

lI

û

"àr\r

( 't

t

Y

lu

?t

? -t .,-

,i

.)

)

Références

Documents relatifs

essentielles aux États membres pour les aider à moduler les mesures de restriction à grande échelle en matière de santé publique (restrictions de déplacement et

 Lorsque les actes accomplis et les soins dispensés relevant de son rôle propre sont dispensés dans un établissement ou un service à domicile à caractère sanitaire, social

La sexualisation du cerveau s’effectue au stade embryonnaire mais uniquement de façon physiologique pour les fonctions de reproduction (comme le déclenchement de l’ovulation), mais

On utilise l'histogramme pour des séries à caractère quantitatif continu ( quand chaque modalité peut être à priori n'importe quel nombre réel d'un intervalle ).. Les valeurs

Pour chaque ensemble, écris le nombre d'objets.. Pour chaque ensemble, écris le nombre

- Allumer l'alimentation électrique 0V/15V puis l'émetteur d'ultrasons (n°4 vers soi). - Placer les deux récepteurs d'ultrasons en face de l'émetteur d'ultrasons ; - Les brancher

- Troisième étape : Un rapporteur est désigné pour chaque groupe, un ordre de prise de parole est indiqué par le professeur et il y a restitution du travail de groupe. Le

Effectuer la division euclidienne (quotient et