t
I
ORGAI{ISATION MONDIÀIE DE
IA
SANIEProgramne de
Lutte contre
lrOnchocercoss dansIe
Bassin deIa
YoltaUNTVERSITE D I ATX.}1IfiSEI I,LE
II
UEt de ]vlédicine
et
SantéTropicales
INSTTTIJT D' OI,H,T.q.LI'TOT(]G] IÎ TR0PICALE D I Ê.FlI(iLIr,l l)il L'0u]lsT, BAI,'1I.Kl
(r
Unité
d I Evaluation Epidénioloqio..ue Documenttechnique
OCP /11P1 /7 B.4lPREItrERS RESIITTATS DIIIN TRAIIEMTfi\TT COLTECTIF PAT SUAAMTN A FATBI,E DOSE DANS UN YÏIIÂGJT D'}IYPId]TJTIINH'TIN oNCHOCERQUIm{IIE D.ai{S LA REI}I0N DE R/rMAi{O (mAr:)
pa.r
A.
nouGEl{oNT, M. DUCAI{,J.
DEIM0NT," IT1. RANO,]JEtr'. GRrDrl,
c.
NrGliFJ"lBYa
I
à
Nouvelle
éùition
Ouagadougou, décembie 1978
rue
l,
" (! (i
U'{+ c' "
il l' li
1i
iI
I
tI
l:il Ir It
ti iI
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4-3
ïi
dt
\
tLA POPULATION ET LA SELECTION DES SUJETS
rondi ssement
KOULIK0RONI (ou KOULOUK0R0NI), dans
l'ar-
de IIEGUELA
est situê par
12o53'de lat'itude
Nordet
Bo20' *de 1 ong
itude 0uest, à environ
60 km de Bamako. ï'Le
vi)lage est relativement
dispersé dans unfaciès
depetites coll'ines
boisées-et de marigots temporaires(Juin-0ctobre). Etant
donnéla
naturede I'expérimentatjon, seule la populatjon adulte (à partir
dela
puberté),a été prise
en considérat'ion. .Le recensement
a
permis de dénombrer 167sujets(p'lus
5sont
présentés en cours d'expérimentationet n'ont
pasêté pris te).25 sujets ont été
exclus d'emblée pourles rajsons
suivantes-cécité _ 14
_-
grariaage
5-
mauveisétat général
4grossesse
2qui
seen comp-
(
fut
nes
Ma'lgré
9
passag,esbonne avec cependant un
(Tableaux
3 à
5).hebdomada'ires
success'ifs,
1aparticipation
flèch'issenentprogressif
aufil les
sema't-I
Prim'itivernent, 1es
sujets avaient eté répartis
eri crûg grcL,r-pes de
20, plus
un groupeténoin.
Après 1esinc'idents l'iés à
1a premiÈrerinjection
de 1g de Suram'ine,seuls trois
groupesde
1Bsujet;
sesort
vus crppliquésles
nouveaüxprotocoles, le reste
duvillage éL:nt
nitrrits- nu "enréserve"
pour Ia
sui te'de
'l'expérirnentat jon.
PROTOCOLES THERAPEUTIQUES, EXAMENS TT PRELEVEI,|TIITS
Les cinq protoco'les thërapeùti ques prévus i ni
tial
ernent scnl:indiqués en annexe
1.
Rappelons queles
dosessont
indiquées en mg,'1,.gsur'la
based'une injecticn
hebdomadaireaâ
1g maximum pour un sujc,t de 60kg.
Les dosessont
adaptées pourles sujets
de poids nroindre.Au cours de I 'examen 'ini
tial
(17 .02.77)
qu'i comportait
:re,iensement, pesée,
estimation simplifiée de l'acuité visuelle
selon0l'1:; 1 976
x et appréciation subjective
de I'état
généra'l, tous 'les
ha-bi Lants du
village
recevajent
une dosed'essa'i
standard de 2ml (0,?g)Ep'idémiologie
de
l'onchocercose. Ser.I
r
OMSa Rapp. Techn.
,
no597, i976.a
;l Ëfl
H
:l
4
(r
,
A
cette occasion, 7 sujets ortt ressenti
deseffets
clés,agr'éa bl esf
ri
ssons,
sensation de fièvre,
nausées chez une f ettnie 'l 'iqr-'moye n ,
idern,
plus
vomissemenEset prurit
gér,éralise chezJi('ri':"' le
femmequi,
dece fait a été
excluede l'essai,
prurit
généra1isé.-clrez qn liomrned'âge
moyen(exclu
:usr,i )Les
quatre autres orrt
préscnté desrnanifestaIi:ns pi-ls
1t:gr---t'es, à type
de céphaiées, sensation decilaleur,
nausêes'..Une sema'irre
plus tard, tous les
tratritants duvillage r:rt
suLi .rn cXtrffiêîcl'inique,
par"a';itol'-rgique,biologique et
ophtalmologirlue (;LnnexcII i fornrul,tire
cl'exarnen).,i
r:ct1.e occitsionét,rit
pr'évuela preniière'injection
des protoccltes 1-5.,:,
la
clouziÈmeinjec';ion
cle l6rng/l<g(=
10ml=
Lg/60k9), nous observions .,;.'àr' rêacticns
adver;es dont urtetrès'inquiétante
:i rrrr:rl,
environ 20'an:;;
revient l/4 d'heure
aprèsf injection
avec unurtic-a
ire
thoraco-.brach'ialet
cépha)ique confluent,
avecprurit
géné-r',rl j
sé,
sensation de fièvre,.tachycardie et
vraisemblablement hypo- ttlnsjon
(pou1sfilant), fa'isant crajndre
un oedème de Quinke. Unein- jection
d'hémjsucc'inate d'hydrocort'isoneI.V.
(500 rng)et'les
chosesrentrerrt
dans I'ordre
dans I es heures quj
su'ivent.Hcmrne,
environ
45ans,
vomissements abondants,tra'ités par
un ant'i- hi stami niqueper
os.Fcmrne,
environ
35 ans, prurit
général i séet
urt1caire
I ocal 'iséà
I arëgion
sternale.
Anti -histaminique.llomme, environ 40
ans,
sensation defièvre, frissons.
Pas detraite-
ment.
La fréquence des
effets
adverses(4/LZ) et
1ecôté inquiétant
de
certajns d'entre
eux nousincjtent à
stopper temporairement 1'expé-ri
ence.Après
consultat'ion
du Docteur DUKE (0uagadougou,3-5
Mars1977) on décide de réadapter 1es posologies en
tro'is protocoles
:t
{r
ÊJ
l0 I6
TOTAL 38
:i.n srlrcflt
souvent encore adaptésà
1a tol érance i nd'ividuelle
(cf .:;i;s lo',n).
Leprotocole 3 s'inspire
duprotocole
"Soudan"et
nous'/r:r','or'rs âu
§
Discussion cequ'i1 faut
en penser.i:Ii :i.,IL'AI S PREL IIlI NAi RES
i.le
seront
exposés avec quelquesdêtai1s
queles résultats
desil):arTrens
parasitologiques,
ophtalmologiques générauxet la
surveil lance cl i ni que dutra'itement.
Les résultats
des examens cl i'niqueset
ophtal - rroiogiquesdêtaillés n'ont
pas encoreété l'objet d'une
synthèse,titant
avanttout destinés à
des comparaisonsindividuel'les
dans le! ernp s
TABLEAU 1 examens
parasitologiques quantitatifs,
scoresvisuels,
fonctionnel
s et
I êsionnel s, par
sexeet par
groupesd'âge pour 1'ensemble dela
population.TABTEAU 2 mêmes données pour
les
54sujets
soum'is autraitement.
doses
injectées
(en m1: I ml = 0,1g), à
chaqu.esujet
et à
chaque passage pourles trois
protocoles retenus.Dose
totale
pour chaquesujet
(eng.).
Dêta'i1 desef-
fets
seconda i res .4
B
.---',
1 2
SI e?JL
q?
S4 S5 S6 C1J/
5 (mç.t/kg) 10 10 5 5 1CL.J
?.5
4 7
4
(+
L
?
10- -30
'
TABLEAUX 3-5
il Tp
;i
{I
tir
Syr;.boi es
uti
I isés
: iÇ Céclra I ées,.(
*
CéPltalées'r
Polyalgies*
A1gies
pal,no-planta'irês1- +
Ic1em, mais 'irrtenses(dif ficultê à_la
nrarcheet a,l pi,a3e), -t- J-
-l- Idernr
avec desquarnati on,O
Sensaticn rjefièvr€,
A
PrLlrit,
,\À F'rurit
intense,tl
EruPtion,(D Vonti ssenen'"s.
Les ef f .-,ts seconda''ires
sont
indiquésà la
sema'ine oùil s
ont'iiÉ
dÉclarês oLrorservés, c'est-à-«lire qu'ils
concernentles injec- tjorrs
des sentaines précédentes.COMMENTA I RES
-
0n peutconstater
autableau 1
quetous les sujets à
parttrois présentaient
desbiopsies
cutanéespositives et
des charges moyen-nes
par
groupesd'âge
extrêmement gnRortantes avec une abondance de va-leurs
supérieuresà
200rnf./skin snip, surtout
chezlcs
hommes d'âge nroyen. Les moyennesarithmétjques sont
donnéesà
côté des moyennes géo-.nrétriques pour donner une idée de 1'asymétrje
de la distribution
desvaleurs irjaividuelles.
Plusl'écart entre les
deux moyennesest
grand,plus )a distribution est
asymêtrique.-
Acôté
des 14 aveugles"totaux"
exclus d'emblée,il faut signaler cinq sujets
avec scored'acuité visuelle égal à
1ddc.,
aveu-gles fonctionnels,
pouvant néanmoins se déplacerseuls. Ils n'ont
pasété éliminés
d'embléeet l'un d'entre
eux (femme de 40 ansenviron)
aété
'incl us dans un protocole
detra'itement. Partant
du pri nci pe quel'évaluation de l'acuité visuelle surtout
chezles
femmes est,souvent fausséepar suite de
1 ''incompréhension dutest, il est possiblà
queI'un
ouI'autre
deces
"aveugles" neIe soit
pasréelIement.
En comp-tant
donc un minjmumde
14 aveugleset
un maxinrumde 19,
on se trouve avec des,taux decécités
comprisentre 3,9 et 5,3
% (en évaluant lat
7
populat'ion
totale,
enmultipliant
parZ le
nombred,adultes
recensés), cequi
p'lacele v'illage
dansla catégorie
hyper-endémique. Sachant deplus
quecertains vieux
aveugles nesortent
jarnaisde leurs
concessions,il faut
supposer que quelques unsd'entre
euxauront
échappéà
notr.e recensementet
que 1etaux réel pourrajt être
encoreplus élevé
(cequ'i
serait,cor.npat'ible avecles
densjtés
parasjtaires
observées).-
En cequi
concerneles
examens ophtalmologiques,le.détail
pour chaque
individu et
pour chaque oe'i1 enest
consigné dansIe
rlos-sier indjviduel . Il servira
avarrttout à
des conparaisons individr.rel-les
dansle
terrrps. Lestableaux 1 et 2
incliquent cependantles
carac-tér'istiques globales
pour chaque sexeet
pour chaque groupe d,âge, entenant
conrpl.e ttn'iquernent du nieilleLrroejl.
Scl'lonle
der-nier r"opl-,g,.ttechnique
sur l'épidémiolog'ie
de l'orrchor;ercose (0M:; 1976,,:f.
ci-rjer,,-sus), les atteintes fonctionnelles sont
c.lassées en quatrr,Sroul-c;selon une numér'otcrtion que nous avons consenlÉe bie'rr
qu'ell,l
florr!,, f--r.ra'isse mauvaise
sur )e plan de la
sinrple rnanipulatjon
des ciriffre:;.
0 :
pasd'atteinte
déceiabie,3: att€,inte lêgère
K6/10)? : atteinte
grave((5/60)
1 : cécjté fonctionnelle ( <3/60).
0n
voit à la figure 1
(sexes cr,nfondus)qie les
si,.jeIs r,,r,r:,attejnte (0)
dim'inuent enproportion
avecl'âge, alcrs
quetous
lr:r;degr"és
d'atteinte
augmententen
Fr:rrctjon cle 1 ,dge.Les observations
ltisjonnelles ont été
cotées deI à 4 selon lerr-
(tr.ir-trt tÉr et,, subjectivement,
selon I'importanct] de ia
menace de,:éci:é
c1u'i Iscortstituent. Ainsi,
au n'iveau dela cornée,
I'absencede Iêsio1s
t,É,n.i-c'res ou de
micr,tÉilaires est
cotee 0.La prriserrce de
microfilaires
darrsla
cornée oula
chambreantérreure
de l'oeil, ou la
prêsenced'opacités
floconneuses,est
co-tce 1 (ri
sque virtuel
) .La présence de
kératite
sclérosante nasale ou temporale est cotée2 ; si el'ie est confluente
ousemi-lunaire :
3.T, li!
i;I
:l
I
rl l-
t,;
I
ri
II
flr
L
s
r rrrt, r{ r llt fl,rrllltt,, r
l*"1ême
principe
oourjes
lésiorrscu tractus
uv(,al
avr,:
r/n sa( r-,1irr-lXtiîrtlt de
4
pour I ,jrit.is
sub_aiguJ torc.ide oula
séclusjon
pirpil1a
1,,,1Au
ri
vrau du fond de -r 'ou'i r,
rnêrrre t.ype degradation,
av,ec3
poLir1 a:ro;.rh'ie
optique pcst-r^étinite et 4 pou. la papiil ite
frarcl-,(,.i0us l0s
scores poui' :haquerlsi) et
pr:ur chrque segrnenLsont
er,:;uite e):*'1rn.s-etle chiffr',r
rnaxirrumtrouvé (:iue)
quesoit l,oeil ou ie
scr-_r"ct'it) e.'st ret,enu pour Caractér.iSer I ,.inrlividu.
l'rl l'l '-;"-,t l t
:ic.rs I eS
j e:
4"Les iaLrleau.<
I ct la
diirn'nuticn aveccatégories 0 et
12 ainsi
que 1afigui.e 2
(sexes confon,lus) I 'ti3ede la
prc[,ort ion cje sujets
entra ntet leur
augmentation dansles catégories
Z,Les tabreaux
3-5, décrivent res
protocoresters qu,i,,s
ontété rpll
iqués indrviduel lementet
mentionnent endétail les effets
ad- versesrencontrés.
0n peutconstater
:a)
un protoco.le basésur
des doses extrêmementfaibres (N.2),
pr0Eress'ives,
puis
dégressives,p.ur atteindre re totar de r,g g
pour unindividu de
60kg.
Dansqr.iqr.,
cascette
dosetotare a été
Iégère- rnent dépassée chez dessujets qui
ava.ient reçu uneinjection
de p)us de0,5
E cians Ie
cadre des anci ens protocol es.A une exception
près,
ces dosesont été for.t bien
supportées.L
'exception
concerne un homme de 40 ansenviron,
Qü.i,
après Ia
c.inquiè_me dose
a
présenté uneéruption
papu)euse inrpressionnante des braset
des jambes. Les papurss, dureset
enchasséesont subi
des résions degrattages,
sesont surinfectés, et ont finalement pris i,aspect
d,unevéri tabl
e éruption varior'iforr,re
(sans s.ignes généraux).
Régressionspontanêe en
l5 jours.
b)
Le protoco.le nor, (bâti sur re
mêr,,e schéma queIe
No2), a été
moinsbien supporté.
une abondance de signes mineursont été
no_tés
' dont
1esplus
importantsconsistaient
enéruptions
papuleusesrela-
tivenrent 1égères, maisdont
aucunn'a
nécessitér,arrêt
dutraitement.
Dans un
cas, cerui-ci a été
interrompupar ra
survenue d,une marad.ie i ntercurrente.'l
I
q
ti
tl,i
i
ï1!
il t,).
v
:)
Leprotocoie n" 3,
basésur
des doses pr)gressivescevtit
,,r1-': 1r.611p1,
I g/60
kg enquatre à cirrq
in.iect'ioris b'r-rlensuelleset
unetot.,l:
dell,5 à 3 {l ; ies effets
secon«laire's';e ;ont
ntan'ifes,tes.
r-. jvFf),.1rt fr0rluernrnent,aver 2 cas (:t'
43et 53), cii lc
tr"aitenrertti I êtrt,
interrompu precocérnent pourles
raisonS mentjonnées au tableau.
'r':rr^ ar Ilc,urs, et
pour des r',lisons inCépendanles denotre
volonté:l''
)
Les ef fets
secondaires
ayant sui vt( ,,r .r-;ère ,l ,1se ne
porirront
êLreenregistrées
qu'ri( lr-' ;
)c) Snrrf
'l
l,l ,ll
ccs,r)senc0sI
i rr.jection denctre
procha'inla passa-
sujcts
sesont
absentés en cor,rrs d,:tra'itement.
Aucu- nepeut être
misesur )e
compte du +"raitenrent.[.I5,, ISSICii
Les
dif
ficultés
rencontréeslo,'s
cles pt'enièresle
cadre des anciensprotocoles
nousont
amenesi
njecti
ons deà
quelquesré-
1g
dansfl
éx i orsune zone
t.è, h;p:::.:::];,::"'tive
est raite
pour 1a prernièrerois
dansLes
difficultes
rencontrées précédem;nentlcrs
de trajtementspar
1a DEC(1) et certains
argunrentsd'ordre cl'irrique et
immunologique(2-3) portent à croire qu'i1 existe
unétat
généraldéficient
chez les onchJâ6uiens en zone d'hypererrCémie,ainsi peut-être
qu'unevéritable
"discontjnuité", entre l'état
général des onchocerqiens en zone d'hyper- endémjeet les sujets
en méso ou hypoendêmie. Les prenriers pourraientpar on (1)
d (
ROUGEMONT
A. et Coll.
Un essa'i detraitement collectif
ôns un
vil lage
d'hyperendérnie onchocerquiennedc
1a régila
DiCde Bamako
R.
du 1'1a1i).
Bul I. 0rg.
l'lond. Santé.,
1976,51,
403.(2-3)
BUCKA.A. et
Col Iepidemiological fol
lo Santé.,
I97l, 45,
352(3)
ROUGEI'10NTA. et Coll. Tuberculin skin tests
and BCG vacc'ination 'in hyperendemic areaof onchocercjasis. Lancet,
L977,1,
309..
I'licrofilaruria in
onchocerciasis. A clinical
andw-up
study
in the
Rep.of
Chad.
Bul I. 0rg.
l'10n4.,
1U
itr
È :,8ns'iblementplus
susceptibles aux agressionstoxiques et
al - le,-rri(lueset
dcnc n€,ressiter
une pruclence encoreplus
grande dans I 'ap-;,1
r:a':ion d'une
titér.ipeutique relat.'ivemertttoxique.
Lesinc'idents
rap-l)(i,-:e:., ci-dessus sentclent
bien aller
dansce
sens.Certains
des proto-i-olcs
prévusinjtialeincnt étaient
donc,peut'être
encoretrop
"agres- fis".
D.'autrepart il était peut être
prémature devouloir
appliquercl 'cr;rDl ée des protocol
es
standardi sés,
sanstester
Ia
tol érance des i n-diviCus.
Les nouveaux protocoles 061
(onc été
conçuset
appliqués enfonction
cre ces quelques remarques. Contme on peutIe constater,
Iestrès fa'ibles
doses f irralelnent appl iqrréesresterrt
enccre relat'ivement nraltolérées et le traitement a
dûêtre
interrompu dansquatre
cas à cause deseffets
advcrsesjugés trop
importants.
II faut
cependant s'i -gnaler qu'à part
un cas douteux, nous n'avons pas observé d'épisodescj'irjcocyclite
au cours dutraitement.0r, il
nes'agit
1à que desef-
fets
précoceset rierr
ne nous permet deprévoir
cetiu'i1
en set'a deseffets à
moyen terme(1iés à la
mort dcsmicrofilaires)
lorsque les Cosesauront atteint le seuil
thérapeutique. Signalonsà ce
propos quePICQ
et Coll. (1)
chez 67sujets
moyennementà
fortementinfectés
d'uneconsultation publique, suivis durant p)usieurs mois, sigrtale 9
% deréactions
adverses gravesà type
d'oedèrneset
de desquantatjon, surve- nant une sema'ineà 2
rnois .aprèsla
fin d'un trai
ter:tent class'ique(5
gen
5
semaines). Lesréactions plus
1égères( prurit,'eruptions
cutanées, oedèmes) surviennent avec une fréquencevoisjne
de 50 î3.Ces deux
ordres
defaits
nousincitent à la plus
grande pru- dence quantà
1'augmentation des doses dartsnotre
cas.(1)
PICQJ.J. et Coll. Bilan
des3
annéesdc
recher^clre dela se.ction
pa-rasitologie
dansle
domainede
l'onchocerccse. Consultat'ion,clinique,
recherches chirniothérapeutiques. Cornpte.s rendus
de
Ia
49econférencetechn.
de I '0CCGE, Bobo-Dioul asso, 4ll1
I
I
t,
Liti 5cI
1g
11
De p1us, DUKE
a
puconstater
au Soudan(1) qu'un
protocoleI
jsé
err thérapeutique de masse par doses progressivesselon
lecma hebdomadaire
suivant : 0,2 g i 0,4 I ; 0,6 g ; 0,8 ;
1I
;; 1g (= 5 g au total) n'était
pas poursu'ivi Jusqu'au bout chez laoritê
rlessujets et cet
pour desraisons cliniques
ou biolog'iques,s aussj par
1efait
que beaucoup desSuiets
ne revenaient pas après2,3
ou 4èmeinjection,
sans qu'on chercheà
savo'irla raison
deabsences.
n)a rilô 'I-to ce
J
i
t
Ma'lgré
tout,
vu I 'importance de 1 'enjeu'
not,ls estimons que1'fxpêrience do'it être poursuivie,
avectoute la
prudence nécessitée par un médicantentfort
maltoléré par
dessuiets
vraisernblablement rendus hypersensiblespar f
importancequant'itat'ive
deleur
irrfect'iort.Dès
la
saison procha'ine, nous pensonsqu'on
pourra envisager unelêgère
augmerrtation des closeset
uneappljcation plus stricte
deprotocol
es
standardi sés .La préférence
devra'it à notre
sensêtre
donnéeâ un
protocole progressif type
"Soudan"qu'i
permet de m'ieux contrôler
I es ef fets
ad- verses immédiats(un sujet ayant
supporté une dosed'essai de 2 ml
nesupportera pas forcément une dose subséquente de 10
nl
d'enrblée, maisplus
fac'ilement des doses de4, puis 6, puis B,
enS'arrêtant à
10 dansun premi
er
temps ) .En
ce qui
concernel'évaluatjon
decette
première phase, sur1
e
p1 an paras',':',:::':i;, llii.l'l;:J:':, l'lJi,', ::i:,::::::ffi :.
",,,,,
suiv'ie d'une
cure de DECvisant à éliminer
1aplus
grandepartie
des nri-crofjlOireS
résidue'l1es,puis
unenouvelle évaluation
après un an.Cette solut'ion obligerajt les suiets à "Subjr"
utle cttre CeDEC
fort fat'iguante (cf notre
bas de 1a page9)
enpleine
saison c.ieculture, ce qui à notre
senssera'it
uneerreur
psychologique.(i)DUKE
8.0.1.
Report onduty travel to the
democraticrepubljc of
tlieSudan
to
advise onthe
problemof ocular
onchocercjasis rv'ithspecial
referenceto the
southernregion.
Ury,pub1 i sheCdocument
I'lHO/llPD,
1976.|..
lr
I I
LI
,l
ô
t?
-
Une seule êvaluat'ion après unan (janvier-février
i978) sans qure de DEC.Si l'on
Seréfère
aux données de PiCQet Coll. (cf
note bas de page
10),
après unan,
1a charge cutanée dessujets
sountisà
une tlrérapeutiqueefficace a
chuté d'elle-nrême de pluS de 90 % danstous les
cas.Cette
évaluat'ionserait
inrnrédiatenrentsuivie d'un
nouvel eS-sai pqrtant sur les habitants
non encoretraités, selotl
un protocoleà
déterm'iner.Les sérums de
contrôle recuejllis à 3 rcpriSes
au cours cJprésent
travail serviront
:- à déceler d'éventuelles variat'ions
dansle
taux desanticorps fl
uorescentes spécifiques- à
mesurerle taux
sérique decréat'inine (fonction re-
na)e) avantet
après traitentent.- à doser (si possible) * lu, taux
sériques cle surarnineà
d i f férents
moments du tra'i tement .r
Vo'irrapport
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SUralIir,esil'ique
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ANNEXT I
PRO]OC()LES PITEVUS INITIALE}1TNT
La Suramine sera donnée
à
rajson d'une
injectiorr I\
lrÈ1,i,(,r: -dajre et les
Cosessont
exprimées en mg/kgsur la
base d'1.:i;;s'i:,
c.t:60
kg,
avec adaptat'ion chezles
suSe'-splus lourds
ouplus
1Égt:r';.Ie;
cinq protocoles suivants sont initra)enettt
prévus :? ,4
Dcse )
lère
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1 i,r, o ,1cm e
: tîte
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s e ailti ncl
semaine senlaine
sema i ne sema i ne
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s elna i ne senaine semaine
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poursu'ivreà
rajson
de6 inject'ions
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ANNEXE I I I
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térat
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auc est
,des ail
en est1
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théra pp r0 g ramme
ti ons
:1 - effectuer
untest
immunolog'ique de grossesse en même temps que1'on vérjfie
l'absence deprotéinurie
avantla première,inj1c;
t'ion.
Mais qu'advjendra t-i'l
des fenrmes quj
dev'iendront encejntes du-rant
I es4 à 6
sema i nes du tra'itement ?- pratiquer
untest
de grossesse avant chaqueiniection et
stopperle traitement
dès que 1a grossesseest
décelée. Maisla
fem-me aura
déjà reçu i, 2,
3, . . .;
doses. . .(1) Cf.
Rapport non pubfié
WH0/0CP duDr. F.T.
HAI'IKIllG consacréà
une revue dela biblr'ographie sur la
suramjne.(chap. IV, sect.
2),A PROPOS DT CTRIAINS PROBLEI,IES LIES A
tiisl
L , IVINTUELLE TOX IC ITE A LOI{G
TERI4E DE LA SURAI1I NE
..
r,.,:
j .ijs[]it].isËtuHEir_TEslilÿ;Tljlm,.üW{$lËËCes problèmes
seront
abordés soustrois aspects
i,i
1
)
Ri sques potenti els sur
Ie
foetus2)
R'isque pour 1erein
.,;i.r:,?::.j1!ïÀirîS$!:g1,spgr.'gugnifl,l's&!;rill#ulü3)
Surmortal'ité
éventuell e.1o) Chez
le rat, la
suramjneest abortive à forte
dosÊ.i:friai661"S1'l mf;Sffi,4p'rogène,
alors
que chezla sourjs, elle est abortjve et térato:. .l
z la
femme, malgré un usagerelat'ivernent'intensif.'et
de longueun Ças de malformation
n'a
jamaisété signalê
(l)';::Pou'frl'tëfql.ü*:f,i:l';{fI$+llÜ,"vortements, personne
i'est
actuellement capable dedire
cequ"- ".i .
La grossessereste
donc unecontrindication
deprincipe
ôeutique par
'la suraruine. ' I
a"r:' rr' "
"-'i$'n'"""'r"01'Y'f rrTPtqryr'' '!li;lMais comment
ten'ir
compte de cecritère,
dansle
cadred'un'"
de thérapeutique'de masse
qui
seveut opérationnel. 3
proposi-:, (,1 ,d ! t,i.Ftj"l ,tlili Ili 't1lT '!' . ' ",
,,i
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1l
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es péra n
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ind'ifférenc'ié
quasi-sécula'ire
de ce mêdicament serévèle
exacte.Le problème éthique
est là.
Maisn'est-il
pas quelque peuminimisé dans un
milieu
oùla mortalité "naturelle"
des enfants entre0 et 5
ans dépasse souvent 500 %. ?2')
Lesrisques
pour)e rein sont plus.précis.
Uncure "clas- sique"
de suramine déclenche, dans3/4
descas,
uneprotéinurie,
pôr-fois
accompagnée decÿl'indrurie.
Cette man'ifestation rêgresse sponta- nément dansla plupart
des cas aprèsla fin
dutraitement (1).
Dans ce cas
les
questionssont
:.dans
unmilieu
où 1aplupart
dessujets souffrent
debilharziose uro-génitale et
présentent donc souvent uneprotéinurie
"spontanéê",
la constatation
d'uneprotéinurie +
ou ++doit-elle
fa'iresurseoir
autra'itement
?à partir
dequel
degré deprotéinurie
ou decil'indrurie
en cours de
tra'itement, celui-ci doit-il être
stoppé(pour
peu, de p1us, qu'ona'it la poss'ibllité
depratiquer
un examend'urjne à
chaqueinjec-
tion"')
quels sont
f.inalementles risques à
longue échéance,pour
la fonctjon rénale
?3')
Eventuellesurmortalité
?Plus'ieurs auteurs
ont
rnentionné des décès après trajtementpar
1a surantine. Dans cescas,
1epatient devient
asthénique, prostré,souffrant
dediarrhée
chronique aboutissantà la
mort en quelques semai- nesà
quelquesmois. 0n ignore s'i) s'agit d'un effet l'ié à
l''infection
oud'une
formeparticuljère d'hypersensibilité
au méd'icament. Les casobservés'lors de
tra'itementshospitaliers
nesont
pas nombreux. llaisqu'en sera-t-jl lors
destraitements
de masse ?(1)
JULIEN G. Aspecthistologique
des kystes au cours de I'onchocerosepar la
suramine. Thèse Médecine,du trai
tementMarseille,
19i5.rl iil'
liri ri
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18
Nous avons mentionné I'expér'ience du Soudan où
la
recherche des éventuelles
causes de mortalité
après tra'itementn'est
pasfaite.
Une expérjence de
traitement ccntrôlé
dans un v'i11age de méso- endémie en haute Volta
(l'latenra) a été
réal i séepar
I esDr.
RCLLAIJDet
PICQ en 1973,
contrôlêe
en 1974,1975et i976 par le Dr.
PR0ST.(l).
71
suiets ont été
sournjsà la.cure classique
de5 g
de sura- mjneet 7i sujets ont servi de
témoins.§ur le plan thérapeutique,
le succèsa été spectaculaire :'la
prévalence passede
100 %à
11 % en 3ans.
Leseffets
adversesont été
peu nombreuxet
peu marqués (rnéso-endé- rnie).Par
contre, entre
1973et
1976, onenregistrait 1 seul
décès groupe térnoi net
5 dans Ie
groupe soustrai
tenrent. Les cdusescjrconstances
n'ont
malheureusenrent pas pu enêtre
préciséesCe problène
devra'it être
mis enrelation
aveccelui
d'éven-'t.uel
les lésions rénales irrévers'ibles.
dans 'le
et
lesi)\
r)
(1)
PICQJ.J. et Coll.
Thérapeutique par d 'endém'ie onchocerqu i enne. Prem j ersIVème conférence
techn.
de 1'0CCGE,1e Moranyl dans un v'i1 l age
résul
tats.
Comptes rendusde
la Bobo-D'ioul asso,
1974.I
(?)
PROSTA.
Commun'icatjonpersonnelle,
L977.I
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