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Texte intégral

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7 avril 2000 - N° 7 - Fr, 3.90

Pâques, ses lapins et ses œufs

Tennis de table: Karine Wicht de Matran

Mode printemps/été

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Diana, David, Dany

... et les autres!

L'espace de quelques jours au Forum, ces artistes ont su transmettre au public peu nom¬ breux, mais chaleureux, leur passion de la musique avec des voix très sexy!

Texte et photos: N. Maillard / A. Fioravera

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Toutes les personnes qui se reconnaîtront

sur ces photos gagnent un abonnement de trois mois à notre revue.

Il suffit de s'annoncer par fil au 026/425 48 15 (Alexandra Martins) ou par écrit à Fribourg Illustré CP 331,1701 Fribourg

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Je vieillis,

donc je vis

D'abord, le corps et la tête ne vieillissent pas forcément au même rythme! Pour Ce reste, et théoriquement, prendre (a vie du 6on côté me paraît Ce meilleur moyen de limiter les dégâts. Mais dans la réalité omniprésente, Ce miroir du temps nous projette une image qui devient au fil des jours de plus en plus floue, jusqu'au jour où elle disparaît...

Trêve de négativité, des instants de doute, des instants de peur, qui n'en a connus? Comment serai-je dans dix ans, dans vingt ans? Etre bien dans sa peau est semhte-t-il un bien maigre ca¬ taplasme au vieillissement. Peut-être faites-vous partie de ces gens éternellement fieu- reupc qui suivent le cycle vital dans [e sens du vent... Ou au contraire, vous affrontez les rafales crèmes et bistouris en mains. Amis ou ennemis, phy¬ sique et psychisme s'apprivoi¬ sent dans un [aient face à face.

Quoi qu'il en soit, tout commence très tôt, un matin vous vous réveillez et puis à C'auBe de la trentaine déjà vous vous dites: «Je suis un peu vieille pour cet endroit»

ou alors «il ou elle est un peu jeune pour moi» ou encore «ça fait quinze ans, vingt ans

que...». Et puis vient te temps de [a vie à deux, puis à trois, la création d'une nouvel¬ le famille. A fors là tout va mieu* on se sent renaître, on a trouvé l'âme sœur et on plani¬ fie maints et maints projets. Mais il y a un instant où l'on se retourne et on est semble- t-il decftiré entre deux temps, devrais-je dire trois temps. îly a le cocon de son enfance où dans (e meilleur des cas la fa¬ mille est unie et complice; vient ensuite l'époque tie (a clé- couverte, des copains, de la li¬ berté offerte et aussi parfois des premiers coups durs à sur¬ monter. .. Et enfin la troisiè¬ me ère où nous devons cons¬ truire, partager, transmettre savoir et amour.

yxette est donc la neilleure façon de bien Peut-être tient-elle à un fil, le fl rouge, celui qui lie [es différentes étapes de ta vie, celui qui nous permet cf'être imprégné du passé tout en vi¬ vant au présent avec quelques projets futurs... Et puis pour dore sur une note de médita¬ tion que je trouve très belle: «Ce n'est pas à un visage que ['on fait ['amour, c'est à la lu¬ mière de ce visage...».

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>s ommaire 7 avril 2000 - N° 7

Société

7 Pâques: l'œuf en gloire 14-15 Jeunes reporters

16-17 A la découverte de vos origines

Mode

10 Les femmes et leurs dessous 11 Tendances printemps/été

Croque-musique

8 Jean-François Michel, compositeur 9 Société cantonale des musiques 39 Cantorama de Bellegarde

Compagnie du Carreau au Canada

Les sports

25 Les tireurs fribourgeois 26 Karine Wicht, tennis de table 27 Vélo-club Fribourg

Couverture:

Doux et tendres, ces lapins, même s'ils ne sont pas en chocolat. Et pour une jolie touche de brun, des houppes de plumes et une couron¬ ne de mousse.

PHOTO PF1STER MEUBLES

Fondé en 1945 Rte de la Glâne 31 - 1701 Fribourg Revue bimensuelle d'information et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendredi de chaque mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration: Route de la Glâne 31

Case postale 331 - 1701 Fribourg Tél. 026/425 48 25 Fax 026/425 48 20 Rédaction et coordination: Nadia Maillard Correspondantes: Nathalie Balmat Gérard Bourquenoud Albert Bovigny Albert Jaquet Marinette Jaquier Jacqueline de Saint-Bon Paul W. Tekadiozaya Service des abonnements: Alexandra Martins Tél. 026/425 48 00

Abonnements 2000 (TVA incluse): Annuel: Fr. 82.50 Semestriel: Fr. 42.50 Etranger: Fr. 95.- Par avion: Fr. 120.- Vente au numéro: Fr. 3.90 CCP 17-2851-7 Tirage: 5700 exemplaires Editeur: Fribourg Illustré SA Route de la Glâne 31 1701 Fribourg Publicité: Alexandra Langel Tél. 026/425 48 00 Natel 079/314 90 44 Mise en pages et graphisme: Michel Brodard

Délai de réception des annonces: 15 jours avant la parution. La reproduction de textes ou d'illus¬ trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction. Celle- ci n'assume aucune responsabilité concernant les manuscrits et photos non commandés.

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La maison abandonnée et liantée par des esprits. photo marcel imsand

Une maison hantée

par le diable

ou de mauvais esprits

Cet homme de la terre qui se nomme Mar¬ celin, encore jeune de ca¬ ractère et lucide à cent pour cent malgré ses 97 printemps, m'a raconté l'aventure qu 'il a vécue il y a près d'un demi-siècle dans une vieille maison de la campagne fribourgeoi- se. C'était au mois de fé¬ vrier 1951, hiver au cours duquel notre canton avait connu une tempête de nei¬ ge qui provoqua des ava¬ lanches en montagne. Se¬ lon son souhait que nous respecterons, nous ne dé¬ voilerons ni son nom ni son adresse, ceci pour évi¬ ter que des gens avides de curiosité ne viennent per¬ turber sa vie quotidienne. A cet âge, c'est la logique même.

Une fermette désertée par ses habitants

«Un dimanche après-midi, alors que le ciel était déjà chargé de nuages, j'étais parti me promener dans la nature, afin de repérer des traces de renards, de sangliers et de gi¬ bier dans la neige. Après une heure à pied dans les champs et la forêt, je fus pris dans une bourrasque terrible qui m'obli¬ gea à m'abriter et à entrer dans une vieille maison abandon¬ née, le temps de laisser passer la tempête.

Dans cette très vieille ferme au toit pointu qui datait de deux ou trois siècles, aujourd'hui démolie, j'entendais des bruits insolites dans tous les coins. J'étais transi de froid et en plus envahi par une peur qui me faisait trembler le corps. Et tandis que j'étais assis sur une

charrette, un animal bizarre a passé entre mes jambes sans rien me demander et a disparu. Avec la force du vent, tout cra¬ quait dans cette maison. Bien que serrant les fesses pour ne pas me laisser abattre par le diable ou de mauvais esprits qui hantaient probablement cette baraque de pierre et de bois désertée depuis belle lu¬ rette par ses habitants, j'avais malgré tout les chocottes. Tout à coup, dans un intérieur très sombre, j'ai pris mon cou¬ rage à deux mains pour visiter les lieux. Arrivé dans une cui¬ sine totalement délabrée, j'ai sursauté à la vue d'un fantôme que j'ai éclairé avec mon bri¬ quet. Ce n'était finalement qu'un râteau de bois sur lequel quelqu'un avait aguillé un vieux pantalon troué, une blouse de marchand de bétail

WifiikxaHgy Faits «transes

de l'époque et un chapeau de paille. Dans le noir, cela avait l'aspect d'un fantôme. Un tel simulacre aurait pu jouer un mauvais tour à certaines per¬ sonnes sensibles. Bien que j'approchais la cinquantaine, donc plus un gamin, je dois avouer que j'avais la pétoche. La peur au ventre

De là, je suis allé dans une chambre où il y avait un désordre indescriptible et des formes étranges. Subitement, le plancher céda et je me suis trouvé dans la cave, à quelques centimètres d'un puits. Aucu¬ ne blessure, donc de la chance dans le malheur. Quand j'ai al¬ lumé mon briquet pour cher¬ cher la sortie, quelle ne fut pas ma stupéfaction de voir des dizaines de rats autour de moi et qui en plus me regardaient comme si j'étais l'acteur prin¬ cipal d'un spectacle plutôt ré¬ pugnant. J'ai tout de même réussi à atteindre la grange où j'ai tenté tant bien que mal de reprendre mes sens. Même à cet endroit, j'entendais des voix étranges, des battements d'ailes sous le toit, des cris d'animaux à la recherche de nourriture.

A la tombée de la nuit, ce fut la délivrance grâce au forestier qui était venu à ma recherche sur demande de ma famille. J'étais enfin libéré de mon an¬ goisse qui avait duré près de deux heures dans cette maison mystérieuse abandonnée à l'orée de la forêt et habitée par des esprits qui m'ont foutu la peur au ventre. Une aventure que je n'ai jamais oubliée, car elle m'a confirmé ce que les anciens racontaient le soir sur le fourneau de molasse: que le diable existe bel et bien et qu'il est parfois à l'origine de faits étranges que l'on attribue très souvent au pouvoir de cer¬ taines sorcières.»

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud

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Manifestations

2e Expo gruérienne

de la

voiture neuve La deuxième Exposition de la

voiture neuve se tiendra les 7, 8 et 9 avril prochains dans le complexe d'Espace Gruyère. Plus de 170 véhicules neufs de 13 marques représentées en Gruyère vous seront dévoilés sous le même toit.

Avec leur engagement et leur professionnalisme, ils se tien¬

dront à votre disposition pour vous indiquer les tendances actuelles du marché automobi¬ le ainsi que ses nouveautés. Petits et grands pourront rendre visite et déposer vos bulletins de participation à la magnifique tombola. Entrée libre!

comm.

A la Brocante de

Pâques à Payerne

Halle des Fêtes

PAYERNE du 21 au 23 avril 2000

°c«atià Organisation:

Fernand Plumettaz Natel 079/225 06 10 Heures d'ouverture

Vendredi 10 h-21 h Samedi 10 h-21 h Dimanche 10 h-18 h f. plumettaz @bluewin.ch

Même les antiquités n'échap¬ pent plus à la dictature de l'or¬ dinateur et d'Internet. Doréna¬ vant, des centaines de sites sur le réseau des réseaux informa¬ tiques publics sont consacrés aux antiquités et à la brocante. Du coup, chiner, farfouiller ou admirer se réduit à la contem¬ plation d'un écran d'ordi¬ nateur et à quelques clics de souris. Pourtant, Fernand Plu¬ mettaz, à Payerne, maintient le cap de son navire. La Brocante de Pâques, les 21, 22 et 23 avril, à la Halle des Fêtes de Payerne, rassemblera de véri¬ tables trésors à toucher, voir, consulter, éprouver et négo¬

cier «pour de vrai». La mani¬ festation est doublée par la Brocante de l'enfant-roi, gra¬ tuite et réservée à tous les gosses.

De l'extrêmement fin au ca¬ libre éléphanteau, la Brocante de Pâques de Payerne présen¬ te les produits d'exception¬ nels artisans et collectionneurs d'entre sa cohorte de quelque 80 exposants brocanteurs et antiquaires professionnels. De plus Johann Schulé présen¬ te l'une des plus belles collec¬ tions de plaques émaillées de Suisse.

comm.

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L'œuf en gloire

Jacques Bron (SPS) Depuis des semaines, des pré¬ curseurs avisés inondent nos magasins des symboles tradi¬ tionnels de Pâques. A peine les dernières giboulées passées et encore! - lapins, œufs, cloches trônent dans les vi¬ trines et envahissent les rayons.

Et voulez-vous, en voilà! En matières comestibles d'abord, chocolat ou nougat, pour être consommés tels quels, mais aussi en carton ou en fer blanc; ils dissimulent alors dans leur ventre d'autres œufs, de taille réduite, en praliné ou en sucre coloré. Et n'oublions pas les milliers de vrais œufs de poules bariolés à souhait.

Biologistes et généticiens nous rappelleront que les cel¬ lules reproductrices sur les¬ quelles ils se penchent méri¬ tent également le nom d'œufs. On leur rétorquera que, si inté¬ ressants soient-ils, ces œufs-là n'ont guère de valeur décorati¬ ve. Allez les façonner en cho¬ colat et leur nouer un ruban autour!

Heureusement que nous avons des œufs de volatiles pour les peindre, les teindre et les orner de mille façons. Dans les fa¬ milles, pendant longtemps, on s'est contenté de les plonger dans un bain de teinture, pour la plus grande joie des enfants. C'était l'occasion rêvée d'ap¬ poser leurs empreintes digi¬ tales sur la table de la cuisine, accessoirement sur les murs. Puis des astucieux entreprirent de peindre les œufs de motifs variés: fleurs, papillons, for¬ mes géométriques... ou visa¬ ges plus ou moins ressemblant à des personnes connues! Des facétieux leur ajoutèrent des moustaches en paille, voire des chapeaux de carton. Rien à voir avec les réalisations des artistes sur œufs durs, dont les expositions pascales suscitent l'admiration.

L'œuf de Pâques, symbole de la vie et emblème de la résur¬ rection, est paradoxalement destiné à être détruit. Si beau soit-il, il sera brisé et dévoré. Il aura auparavant réjoui bien

des yeux et paré bien des tables. Pour beaucoup, il ne sert qu'à cela. Les enfants, toujours eux, jouissent du pri¬ vilège d'aller à la recherche des œufs cachés dans le jardin ou quelque part dans la mai¬ son. Des cris de Sioux signa¬ lent la découverte d'un trésor écarlate ou jaune canari du plus bel effet. Il s'ensuit des joutes consistant à tester la ré¬ sistance des œufs récoltés. On affronte l'œuf de l'adversaire sans ménagement. Le duel res¬ semble aux essais menés avec des casques de motocyclistes dans les laboratoires. Et toc! Le malheureux dont la co¬ quille est brisée finira illico dans un estomac juvénile. Il y rejoindra peut-être quelques prédécesseurs imprudemment engloutis. Qui saura jamais le nombre d'indigestions du jour de Pâques!

Ceux qui réchappent du com¬ bat de boxe finiront en salade, ce qui n'est pas plus glorieux. Telle est la destinée des brillants œufs de Pâques, si respectueusement traités avant la fête. Les œufs en chocolat auront peut-être la chance de durer plus longtemps, mais leur fin est programmée, et il n'en restera bientôt plus que le ruban.

On peut toujours se dire qu'ils ressusciteront l'année prochai¬ ne.

Auberge de la Croix-Blanche, à Posieux Réservation au tél. 026/411 99 00

Menu de Pâques Feuilleté d'asperges vertes

Sauce mousseline

Terrine de saumon et limande Coulis à l'orange Consommé printannier

Carré d'agneau ou Coquelet du pays à l'ail d'ours aux morilles de printemps

Pommes nouvelles au romarin Légumes de saison Savarin au Marasquin

garni de fraises

Glace vanille ou Vacherin glacé «Maison» Menu complet: Fr. 48.— Sans l'entrée: Fr. 39.-

DECORA FETE SA ABC ARTISANAT 27—u Tél. 026/912 61 22 Privé 026/912 29 10 Fax 026/912 1163 1630 Bulle Rue de la Sionge 40

MARIAGES - FÊTES - BRICOLAGE Fournitures de Pâques

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itofi&cïBJlgy Portrait de nos

compositeurs Jean-François Michel,

l'artiste de la trompette

i Albert Jaquet

Ê-j loquent parcours de M J cette famille lacoise fondée par Yves et Lucie Michel-Jemmely, tenancier du Café du Chasseur, à Courtepin. Le père, parfait autodidacte jouait à la per¬ fection divers instruments, dirigeait les chœurs d'égli¬ se, formait les jeunes musi¬ ciens, et, durant de nom¬ breuses années, tenait la baguette de la Société de musique «L'Avenir» de Barberêche-Courtepin. La maman, chanteuse émé- rite est membre fondateur de la chorale folklorique «La Chanson du Lac», lueurs trois garçons: Guy, Jean-François et Mathieu sont professionnels du cui¬ vre et leur fille Annelyse joue le bugle dans le Brass

Band local.

Jean-François Michel, originai¬ re de La Corbaz, est né le 6 mars 1957. Après sa scolarité obligatoire, il entre en appren¬ tissage commercial, et, de 1965

à 1976, fréquente le Conserva¬ toire de Fribourg. Successive¬ ment il a pour maîtres Jules- Philippe Godard, Jean-Pierre Mathey, Francis Schmidhaiis- ler, et Jean-Pierre Pfister. En 1972 il obtient son certificat d'études et, à l'âge de dix-huit ans, son diplôme d'enseigne¬ ment. La même année, il dé¬ croche la médaille de bronze au Concours International d'Exé¬ cution Musicale, à Genève. De 1976 à 1986, Jean-François Michel est trompette-solo à l'Orchestre Philarmonique de Munich, placé sous la direc¬ tion des plus éminents chefs. Invité à plusieurs reprises par des ensembles musicaux répu¬ tés, il part en tournées solis- tiques dans de nombreux pays d'Europe occidentale, en Ar¬ gentine et au Japon.

Membre permanent du Qua¬ tuor de cuivres de Fribourg; du Münchner Gabrieli Ensemble et du Swiss Brass Consort, il est nommé en 1986 professeur au Conservatoire de Fribourg, et, parallèlement dès 1992 au Conservatoire de Lausanne, ainsi qu'au Conservatoire de Genève, dès 1997. En plus des cours de Maîtres à l'Académie

BESSON YAMAHA MIYAZAWA SANKYO -.»g* OCHER E-mail: EspaceMusique@Compuserve.com

Rue de Lausanne 29 1700 FRIBOURG Tél. 026/322 30 20

German Brass, à Jever (Alle¬ magne) et à l'Académie inter¬ nationale d'automne, à Zofin- gen, il est expert aux examens finaux dans divers Conser¬ vatoires suisses, ainsi qu'aux Concours nationaux de trom¬ pettes, à Innsbruck.

Ses nombreuses activités ne l'empêchent guère d'écrire une méthode à l'usage des débu¬ tants; de composer de nom¬ breuses pièces pour cuivres: so¬ los avec piano; duos, trios, ensembles de cuivres, harmo¬ nies, brass band, etc., et à signer la musique de deux spectacles musicaux dont «Fanfare», pour

Belfaux, et «Cantin le Magi¬ cien», pour Courtion. En outre, il a écrit «Métamorphose» à l'intention du Brass Band des Jeunes; le morceau imposé pour le Concours international de trombones Slokar, et une œuvre intéressante pour six trompettes, intitulée «Intrada», une commande en provenance d'Autriche.

Mais Jean-François Michel n'a pas tout dit, ni encore tout écrit. Avec lui, la musique du Pays de Fribourg grandit, et affirme toute sa valeur et son authenticité.

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Florence Schnegg, nouveau membre du Comité cantonal fleurie par son prédécesseur Michel Maillard, démissionnaire.

Croque-musique

Une femme

fait son entrée au

comité cantonal

des musiques

fribourgeoises

i Albert Jaquet

Au cours de l'assem¬ blée générale des délégués de la Société can¬ tonale des Musiques fri¬ bourgeoises qui s'est tenue le 18 mars à Porsel, pour la première fois en 90 ans une femme a été élue au Comité cantonal. Il s'agit de Florence Schnegg, de Pringy, secrétaire du Gi¬ ron gruérien et clarinettis¬ te au Corps de Musique de la ville de Bulle qui rem¬ place le démissionnaire Michel Maillard après dix ans d'activité.

Dans son rapport annuel, le président Richard Tarrès a re¬ levé que cette «élection histo¬ rique» est conforme à l'apport des femmes toujours plus nombreuses dans nos sociétés de musique. «Elles sont ve¬ nues apporter un renouveau certain et ont contribué à faire évoluer le répertoire et la créa¬ tion musicale» a souligné le président Tarrès. Une autre évolution remarquée est le ra¬

jeunissement des effectifs, puisque la moyenne d'âge se situe entre 28 et 30 ans. Ces prochains mois, les socié¬ tés de musique seront forte¬ ment sollicitées avec, en pri¬ meur, la dix-neuvième Fête cantonale: «Estamuse 2000» à Estavayer-le-Lac du 1er au 4 juin prochains. Albert Bach- mann, président d'organisa¬ tion s'est plu à présenter les grands moments de la fête, no¬ tamment le concert de gala du samedi 3 juin, avec la présence de la Musique de l'armée fran¬ çaise de terre et ses cent musi¬ ciens; le cortège du dimanche et le mégaloto du mercredi avec ses vingt six mille francs de lots. Estavayer-le-Lac espè¬ re la venue de 30000 visiteurs et la participation de 5500 mu¬ siciens.

En l'an 2001, c'est Fribourg qui accueillera la trente et unième Fête fédérale de mu¬ sique. Présenté par Marius Barras, directeur du Comité d'organisation, ce grand ren¬ dez-vous national nécessitera douze salles de concert, vingt salles de répétitions, cent ex¬ perts et plus de mille cinq cent collaborateurs.

Les présences d'Eveline Kraus- kopf, présidente du Grand Conseil, des conseillers d'Etat Ruth Luthy et Claude Lässer ont été vivement appréciées, et

considérées comme un encou¬ ragement à des musiciens qui, l'an prochain, se retrouveront à Cressier-sur-Morat.

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Les femmes

et leurs U0SSOUS Le soutien-gorge est un élé¬

ment important de la garde-ro- be. En plus d'être beau, il doit être agréable à porter et rem¬ plir son office: à savoir soute¬ nir la poitrine.

Question de morphologie • Si votre poitrine est forte,

préférez un soutien-gorge de coton renforcé;

• Trop menue, la poitrine sera mise en valeur par un balcon¬ net ou des armatures souples. • Si vos deux seins ne se re¬ connaissent pas et ont ten¬ dance à s'en aller chacun de leur côté, il existe des mo¬ dèles qui rapprochent les seins en créant ce que j'ap¬ pelle tendrement un «cul de bébé».

• Une paire de demi-épaulettes placées sous les seins, dans le soutien-gorge devrait suf¬ fire à vous donner un décol¬ leté très XVIIIe siècle! Quelques points importants Le soutien-gorge doit être agréable à porter. Ne prenez pas une taille au-dessous par coquetterie ou dans l'espoir de surélever vos seins: le résultat ne serait que catastrophique. Un soutien-gorge bien adapté doit mettre vos seins bien en valeur, sans pour autant les faire jaillir comme deux boules de pétanque. Faites- vous aider par la vendeuse. El¬ le est à même de comprendre votre morphologie et vous ai¬ der à résoudre les petits pro¬

blèmes. La profondeur du bonnet est bien entendu pri¬ mordiale dans le choix du vê¬ tement. Trop profond, vos seins ne seraient pas correcte¬ ment soutenus. Trop juste, ils seraient comprimés et vous fe¬ raient mal. Et n'oubliez pas de temps en temps de laisser le soutien-gorge dans son tiroir afin de laisser vos seins se mouvoir librement.

Trucs et astuces de designer Il existe maintenant des mo¬ dèles qui permettent de choisir le galbe désiré par une attache en avant à multiples positions: naturelle, petite attache pour pull, moyenne attache pour décolleté en «V» et pigeon- nant pour décolleté du soir.

Quelques conseils

Quant au nombre, plus vous en aurez, moins vous devrez les laver à la sauvette dans le lava¬ bo. Un par jour, une lessive par semaine et le tour est joué. En achetant systématiquement des coordonnés, vous n'aurez pas le risque de vous trouver avec un slip rose et un soutien-gorge vert olive! Pour le nettoyage, utilisez un savon doux, celui qu'on prend pour laver les lai¬ nages et rincez bien pour éviter d'avoir des rougeurs.

Lavez à la main et séchez à l'air libre - le sèche-linge a tendance à abîmer les élas¬ tiques à moyen terme, elle tord la patte d'attache et déplace parfois les cerceaux.

© New Age Technology

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Croque- notes

La célèbre comédie

musicale GREASE à Bale: du rythme et des types qui assurent Il y aura de la musique ins¬

trumentale à profusion cet¬ te année et l'an prochain dans notre canton. En effet, le premier week-end de juin ce sera la Fête cantona¬ le des musiques fribour- geoises à Estavayer-le-Lac avec la participation de no- nante-quatre sociétés et cinquante-et-une sections de tambours. Le concert de gala sera donné par la Fan¬ fare des armées de terre françaises, alors qu'un cor¬ tège avec un nombre res¬ treint de sociétés défilera le dimanche après-midi dans les rues de la cité de la rose. Fête des musiques:

la Glane en 2001 En 2001, la ville de Fri- bourg accueillera la Fête fédérale des musiques pour laquelle un comité d'orga¬ nisation présidé par Marius Barras, est au travail depuis déjà quelques mois. La même année, aura lieu à Châtonnaye, la 45e Fête des musiques de la Glâne. Une décision qui a été prise après une mûre réflexion, nous a précisé Patrice Longchamp, président du giron. Cette rencontre ré¬ gionale qui sera organisée par la fanfare «L'Echo des Roches» de Châtonnaye que préside Nathalie Falco¬ ne, aura pour thème: «2001, l'odyssée de la mu¬ sique».

Nous avons également eu vent que les musiciens glâ- nois envisagent de consti¬ tuer un brass band pour ani¬ mer les «20 heures de musiques» de Romont dont la prochaine édition se dé¬ roulera à fin septembre 2000, ce qui permettra à cette manifestation de bé¬ néficier d'un atout supplé¬ mentaire pour la rendre en¬ core plus vivante et attirer d'autres ensembles de notre pays.

G. Bourquenoud

Ê m ébut d'année tur- MS tulent: GREASE, la comédie musicale qui a remporté le plus gros suc¬ cès dans l'histoire des di¬ vertissements, ne s'accorde pas de relâche pour l'an 2000. La comédie améri¬ caine culte se produit dans une nouvelle mise en scène pleine de brio de Wolfgang Bocksch Concerts au Mu¬ sical Theater de Bâle. Cette love story drôle et entraî¬ nante entre teen-agers, à l'enseigne des belles améri¬ caines, des types qui assu¬ rent, des jupons et du Rock 'n 'Roll, est plus qu 'un hommage aux années 50 - les hits comme «You're The One That I Want» ou la langoureuse balade «Hopelessly Devoted To You» n'ont rien perdu de leur insouciante fraîcheur. Grâce à la distribution de Broadway, aux dialogues et textes des chansons en anglais, aux clichés bien appuyés et à un fabuleux groupe live, les organisa¬ teurs Freddy Burger Ma¬ nagement Group et Show Circus assurent l'authenti¬ cité du feeling et du diver¬ tissement. Etant donné le succès remporté par le spectacle, il sera prolongé jusqu 'au 24 avril 2000.

Collège Rydell, fin des années 50 - les fêtes, les Cadillacs et l'amour semblent régir le mon¬ de, du moins celui de Sandy et Danny. Après un romantique flirt de vacances et une courte excursion au «Septième Ciel», les deux teen-agers se retrou¬ vent - avec les pieds sur terre - au collège en début de der¬ nière année. Entre Danny qui

crâne et Sandy qui est trop ti¬ mide, la relation semble im¬ possible. Les groupes de teen¬ agers, comme les Burgers et les Pink Ladies, sont «in» et ceux qui veulent en faire par¬ tie doivent s'adapter. En dépit des comportements machos, des intrigues et de la jalousie, le happy end est assuré. Les vicissitudes liées au pre¬ mier amour, qui suscite bien des attentes et des émois mais aussi des déceptions et des larmes, ne laissent personne indifférent. Cette love story romantique et kitsch des an¬ nées 50 rappelle à certains leurs souvenirs de jeunesse. Il n'est donc pas étonnant que la comédie musicale, qui a été montée pour la première fois à Chicago au début des années 70, ait conservé toute sa popu¬ larité et son charme. Après avoir tenu l'affiche pendant sept ans et demi sans interrup¬ tion à Broadway (New York) et après des tournées dans le monde entier, la comédie mu¬ sicale ne pouvait que susciter l'intérêt de la fabrique de rêves hollywoodienne. Le film de 1978, avec pour vedettes John Travolta et Olivia New¬ ton-John, figure aujourd'hui encore parmi les 20 films vi¬ déos les plus vendus de tous

les temps. Récemment, on pouvait revoir le film dans les salles. La bande sonore, qui comprend des hits comme Summer Nights, Sandy, Grea¬ sed Lightnin' et You're The One That I Want, a été numé¬ ro un aux Etats-Unis pendant 12 semaines consécutives et a obtenu en 1978 plusieurs dis¬ ques de platine (plus de huit millions de disques vendus). GREASE est présenté jusqu 'au 24 avril 2000 au Musical Thea¬ ter de Bâle. Pour se procurer les billets, appelez dès mainte¬ nant: Ticketphone 01/269 81 81, Ticket Hotline 0900 55 222 5, TicketCorner 0848 800 800 ou rendez-vous dans les points de vente habituels. comm.

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Pause

Le bel â$e

du Cirque Helvetia

Vingt ans, c'est la fin de l'enfance, le dé¬ but d'un autre âge. Mais dans notre Cirque Helvetia, avec chaque saison, avec chaque tournée, la vie ne sait plus mourir: un retour aux sources, une nouvelle ado¬ lescence et de nouveau 20 ans - vingt ans à partager, à fêter, à souffler...

Fribourg (Place du Jura) Vendredi 7 avril, à 20 h Samedi 8 avril, à 15 h et 20 h Dimanche 9 avril, à 15 h Cousset (Près du terrain de sport) Mardi 11 avril, à 16 h 30 et 20 h Mercredi 12 avril, à 15 h

Cudrefin (Près de la halle polyvalente) Jeudi 13 avril, à 20 h

Vendredi 14 avril, à 14 h 30 Nant (Place du Collège) Samedi 15 avril, à 20 h Dimanche 16 avril, à 15 h

Réservation: 079/622 35 75

Mais sous notre chapiteau, ces bougies qu'on allume, ce sont autant de ren¬ contres, vos villes et vos villages, vingt ans de public, de petits ou grands qui par deux, par cinq ou par cent, nous ont tou¬ jours fait 20 ans.

Bien sûr, elle en a essuyé des coups, notre petite toile. Notre humble toile rouge et bleue. Depuis 1975, des coups durs, des coups de vent, des coups de chien, des coups de bambou, des coups dans l'eau; mais aussi des coups de chance, des coups de dé, des coups de chapeau, des coups de main, et des coups de foudre aussi... Aujourd'hui l'an 2000: un 20 avec un peu trop de zéros. 2000, voilà, c'est le nombre des coups de cœur, des coups de folie que nous vous invitons à découvrir, à ajouter à notre tableau de chasse, aux étapes de notre tournée. Venez donc vous offrir un bon bain de jouvence parmi nous. A tous les coups, vous y gagnerez 2000 et quelques rides d'un grand sourire au coin des yeux - des yeux d'enfant...

A tous les coups, 20 ans. Et pour long¬ temps!

Quand il s'agit d'écrire une lettre à une assurance, à une personnalité, à une en¬ treprise, à des amis ou que sais-je enco¬ re, pour beaucoup de personnes, même les jeunes, c'est leur demander de mon¬ ter au calvaire. Se mettre à table, pren¬ dre du papier et une plume, rédiger une offre d'emploi, solliciter une augmenta¬ tion de salaire, exiger des renseigne¬ ments supplémentaires ou adresser un mot à une personne lointaine ou dans la détresse, c'est très souvent la croix. On remet ça au lendemain, c'est-à-dire à ja¬ mais.

La plupart des gens n'aiment pas écrire. Ou, même, lorsqu'ils se trouvent en fa¬ ce d'un papier vierge, ils n'ont plus d'idées, ils ne savent pas quoi dire. Ils sont bloqués. Ce phénomène est cou¬ rant. J'en connais qui sont incapables, après avoir reçu un cadeau, d'envoyer un tout petit message, en style télégra¬ phique, uniquement pour dire merci. Ou encore, lors d'un deuil dans une fa¬ mille proche, d'adresser un témoignage bref, mais réconfortant.

Ecrire... pas facile pour tout le monde! 11 existe des formules connues de tout le monde qui sont d'un grand secours. Mais encore faut-il choisir les bons mots ou phrases qui expriment vrai¬ ment votre sensibilité? Les honoraires d'un tel service sont à la portée de chaque bourse, il n'y a donc aucune gê¬ ne à faire appel à un écrivain public ou à un journaliste pour la rédaction d'une lettre ou un message de votre choix. Celui ou celle qui attend un mot d'ami¬ tié n'analyse pas les termes du billet qu'il ou qu'elle reçoit. La misère, à elle seule, témoigne de la participation à une peine, à une douleur, à un chagrin. Missive brève, peu importe! Elle est là qui démontre, même humblement, la¬ coniquement, un geste de fraternité dans la solitude où se trouve le destina¬ taire, et le console, le soulage, lui re¬ monte le moral. Pensez-y! Et si vous ne trouvez pas les mots qu'il faut, faites- vous aider par un journaliste ou une personne qui a la plume facile. Un ser¬ vice qui ne vous coûtera qu'un petit pé¬ cule. N'ayez pas honte. On vous com¬ prendra. Et votre message sera bien reçu, sans qu'on puisse imaginer que vous avez manqué d'imagination.

G. Bourquenoud

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J«un«s reporters

De gauche à droite: Marwin Langel et Caio Rugo, 6e primaire, à l'école du Botzet. PHOTOS NADIA MAILLARD

Le monde des truites de pisciculture Marwin Langel et • • • • Caio Rugo La pisciculture du Gottéron existe de¬ puis 1906 et appartenait alors à la famille Brohy. Dès 1944 elle passa en mains de Serafin Bossy qui l'a cédée par la suite à son fils Paul, actuel propriétai¬ re. Depuis plus de 35 ans, il exerce ce métier passion¬ nant au cœur de la vallée du Gottéron. De caractère communicatif, il a bien voulu nous parler de ses truites.

Interview de Paul Bossy

Les étangs d'élevage.

Œufs fécondés avant éclosion.

Jeunes alevins de quelques semaines.

- Combien de personnes tra¬ vaillent dans votre piscicul¬ ture?

- Je travaille essentiellement seul. Ma femme, ma sœur, ma belle-sœur et mon fils me don¬ nent de temps en temps un coup de main. C'est une entre¬ prise familiale.

- Quelles sortes de truites élevez-vous, combien et pour¬ quoi?

- Il y a deux sortes de truites dans notre pisciculture. La trui¬ te Fario est brunâtre avec des points rouges sur son manteau. Elle sert uniquement à repeu¬ pler quelques ruisseaux du can¬ ton. Quant à la truite Arc-en- ciel qui a un manteau bleuté, elle finira directement dans nos assiettes. Nous possédons envi¬ ron un million d'alevins en bacs et 250000 truites en étangs.

- Comment se déroule l'éle¬ vage?

- La première étape est la re¬ production. Durant la période propice, de novembre à fé¬ vrier, on presse sur le ventre de la femelle pour faire sortir les œufs. Chaque femelle possède environ 1500 œufs. On verse dessus le sperme récolté sur les mâles pour la fécondation. Il s'écoule entre deux mois et demi et trois mois avant l'éclosion des œufs. Durant le premier mois, les œufs ne doi¬

vent pas être touchés et sont désinfectés une fois par semai¬ ne. A la fin ils sont délicate¬ ment remués avec une plume de cygne pour sortir les œufs défectueux.

A l'âge de trois mois les ale¬ vins sont transférés des bacs intérieurs vers les quelques 25 étangs extérieurs qui occu¬ pent une surface de 3800 m2. Les truites sont regroupées par calibrage pour éviter que les gros poissons mangent les plus petits.

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Jeunes reporters

Une famille

d'artistes!

Parmi les étangs de truites, se dresse une bien charmante maisonnette. La façade nous dévoile déjà l'activité qui s'y déploie à l'intérieur: la taxi¬ dermie. Laurent fils du maître des lieux, redonne une appa¬ rence aussi vraie que nature à de nombreux animaux pour la plupart morts accidentelle¬ ment.

Les truites Fario.

- A quel âge la truite peut être consommée et combien coûte-t-elle?

- La truite est bonne à la consommation à environ deux ans et demi. La fraîche se vend 17 francs le kilo et les filets fu¬ més coûtent 42 francs le kilo.

Un Neuchâtelois qui va bientôt s'installer en ter¬ re fribourgeoise... «Les truites de la Sarine sont- elles meilleures que celles du Doubs?»

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Vos origines

Partez à la découverte

de vos ancêtres et de vos cousins Jamais la généalogie n'a sus¬

cité autant d'intérêt. Les gé¬ néalogistes disposent mainte¬ nant de congrès, d'émissions de radio et de télévision, d'associations, de revues et d'articles de presse. A l'heu¬ re de la mondialisation on trouve de plus en plus de sites Internet consacrés à des familles.

Depuis vingt ans on assiste à un important accroissement du nombre de généalogistes fréquentant les salles de lec¬ ture des différentes Archives cantonales. Ils viennent y con¬ sulter des registres parois¬ siaux, des recensements, des registres de passeports, des fonds familiaux, des réper¬ toires divers, des registres bourgeoisiaux, d'anciens jour¬ naux, ou encore des registres des notaires.

Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle la généalogie n'était quasi¬ ment pratiquée que par les pa¬ triciens et les nobles. Ceux-ci n'avaient pas tous nécessaire¬ ment un culte pour leurs aïeux mais ils devaient être capables de prouver leur filiation afin de renouveler un droit de bourgeoisie ou encore pour conserver des droits seigneu¬ riaux. A partir du XIXe siècle les familles notables se prirent souvent au jeu de la généalo¬ gie afin «d'avoir des an¬ cêtres» comme les nobles et patriciens qui, s'ils n'avaient plus le pouvoir, «avaient des ancêtres»!

Aujourd'hui

La recherche généalogique n'est plus faite dans cet es¬ prit. Les généalogistes sont

maintenant en quête de ra¬ cines pour toutes sortes de motivations: faire face à la mobilité résultant de l'évolu¬ tion des professions, pour «survivre» à l'anonymat des grandes villes, pour recréer des liens, ou pour essayer de se connaître mieux soi-mê- me.

Tout commence parfois par un déclic provoqué par une rencontre, une vieille photo retrouvée dans un grenier, une exposition, un homony¬ me rencontré pendant les va¬ cances, une conversation avec un grand-père, ou sim¬ plement suite à la visite d'un «cousin» de Nova Friburgo ou du Québec.

La généalogie devient un passe-temps et il faut dès lors savoir comment faire et où s'adresser.

Les associations

Si vous disposez d'un peu de temps il est recommandé d'adhérer à une ou plusieurs associations généalogiques. Celles-ci regroupent des gé¬ néalogistes débutants et che-

-L

vronnés dont les recherches ont un point commun qui est en général la région ou le canton d'origine. Vous pour¬ rez dès lors échanger vos in¬ formations et parfois trouver des solutions aux obstacles rencontrés. Ces associations organisent des réunions et conférences et éditent sou¬ vent un bulletin.

Le généalogiste amateur Toutefois l'association n'ef¬ fectuera pas la recherche pour vous. Vous allez deve¬ nir généalogiste amateur et il faudra donc vous transfor¬ mer en détective, vous ren¬ dre sur le terrain, voyager, téléphoner, écrire, photogra¬ phier, interviewer, recopier, traduire et déchiffrer. Vous rassemblerez ainsi tous les éléments d'un grand puzzle. Il y a aussi un budget à pré¬ voir pour couvrir les frais de matériel et les déplacements. Pensez également à disposer de place. En effet vous vous mettrez à collectionner les lettres, les faire-part de nais¬ sance, de mariage et de dé-

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cès, les photos, les portraits, les articles de journaux, les uniformes, et encore bien d'autres objets plus ou moins insolites mais ayant un rapport avec votre famil¬ le. Rapidement votre biblio¬ thèque va s'agrandir car vous y rangerez les diffé¬ rentes généalogies impri¬ mées qui vous intéressent mais aussi les livres sur l'histoire de votre village, de votre district et de votre can¬ ton. Vous voudrez peut-être aussi disposer d'autres livres utiles à vos recherches com¬ me la collection complète des Nouvelles Etrennes Fri- bourgeoises et celle des An¬ nales Fribourgeoises. Un conseil important lorsque vous commencerez: «Tout entendre et ne rien croire». En effet les traditions fami¬ liales véhiculent beaucoup de légendes. Si tout ce qu'on vous racontera n'est pas faux, tout n'est pas vrai pour autant. Il faut dès le début de vos recherches prendre l'ha¬ bitude de vérifier et de noter les sources afin d'être ca-

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Vos origines

pable de prouver une filia¬ tion et son histoire. Vous dé¬ couvrirez ainsi par exemple que votre grand-oncle Emile n'est pas mort jeune céliba¬ taire à Genève mais qu'il était marié à Lyon où il y a maintenant toute une bran¬ che de votre famille. Son mariage n'ayant simplement pas plu à la famille, celle-ci avait préféré dire qu'il était mort. Vous apprendrez peut- être aussi que votre grand- père n'était pas fils unique mais le cadet d'une nom¬ breuse fratrie avec laquelle il s'était brouillé à la suite d'une succession. Bien des surprises vous attendent. Les généalogistes profes¬ sionnels

Si vous ne disposez pas de suffisamment de temps pour faire vous-même votre gé¬ néalogie vous pouvez alors vous adresser à des profes¬ sionnels. Ils ne sont pas très nombreux en Suisse et se ré¬ partissent en deux catégo¬ ries: les généalogistes histo¬ riens (ou familiaux) et les généalogistes successoraux. La «Chambre des Généa¬ logistes Professionnels de Suisse Romande» a pour vo¬ cation de définir et maintenir l'éthique de la recherche gé¬ néalogique, d'assurer le dia¬

logue avec les autorités pu¬ bliques, de préciser ses règles déontologiques, et d'assurer une fonction de conseil et d'arbitrage entre ses membres.

Les prestations d'un généa¬ logiste historien ou familial varient entre 1000 et 20000 francs selon l'importance et la difficulté du travail sou¬ haité. Leur expérience est un atout pour mener plus rapi¬ dement une enquête généa¬ logique et pour résoudre cer¬ taines énigmes.

Les généalogistes successo¬ raux recherchent à leurs risques et périls les héritiers appelés à recueillir des suc¬ cessions demeurées vacantes ou partiellement réglées. Ces généalogistes sont souvent mandatés par des notaires ou par des banques. Ces recher¬ ches peuvent être longues et n'aboutissent pas toujours. Peut-être aurez-vous un jour la surprise d'apprendre que vous êtes héritier du ranch texan d'un cousin d'Amé¬ rique?

L'aventure

En partant ainsi à la re¬ cherche de vos ancêtres et «cousins» vous risquez de faire des découvertes surpre¬ nantes. Vous serez plus sou¬ vent étonnés que déçus.

Les rencontres et les voya¬ ges auront dès lors pour vous un autre attrait. En décou-

Toia commence parfois par un déclic provoqué par exemple par une vieille photo retrouvée dans un grenier.

vrant par exemple dans vos ancêtres un marin breton dont la mère était originaire de la Nouvelle Orléans, vous passerez vos prochaines va¬ cances en Louisiane chez de lointains cousins. Ainsi la recherche généalogique est- elle une grande aventure qui trouve ses racines dans le passé mais se vit intensé¬ ment au présent.

B. de Diessbach Belleroche

ASSOCIATIONS

- Institut Fribourgeois d'Héraldique et de Généalogie, 1 chemin des Falaises, 1722 Bourguillon.

- Société Suisse d'Etudes Généalogiques, Les Leuba 5, 2117 La Côte-aux-Fées. ARCHIVES

- Archives de l'Etat de Fribourg, chemin des Archives, 1700 Fribourg.

BIBLIOTHEQUE

- Bibliothèque Cantonale et Universitaire, rue Joseph Piller, 1700 Fribourg.

- Bibliothèque généalogique des Mormons, 32 avenue Louis Casaï, CP 74, 1211 Genève 28. PROFESSIONNELS

- Chambre des Généalogistes professionnels de Suisse Romande, Les Leuba 5, 2117 La Côte-aux-Fées. LIVRES

- «La généalogie», sous la direction de Joseph Valynseele. (Larousse).

LIBRAIRIES

- Librairie Saffroy, 4 rue Clément, 75006 Paris. - Librairie Intermède Belleroche, place Notre-Dame 6,

1700 Fribourg. CONGRÈS

- Le 24e Congrès international de généalogie aura lieu à Besançon du 2 au 7 mai 2000 (Congrès mondial 2000, Hôtel de ville, 52 Grande Rue, F - 25000 Besançon, 0033/3 81 81 78 85)

LOGICIELS

- Il existe un grand nombre de logiciels pour la généalogie, notamment Généatique (CDIP, 16 rue de la République, F - 95570 Bouffemont) et Heredis (Ellipse - Payot - Placette - Vobis).

INTERNET

- Archives de l'Etat de Fribourg: http://www.etatfr.ch/aef/ - Bibliothèque cantonale et Universitaire:

http://www.etatfr.ch/hcu

- Site Généalogique et Héraldique du Canton de Fribourg: http://www. peocities.com/Athens/Foru m/9062/ - Généalogie Suisse sur l'Internet:

http://www.eve.ch/swissjren/

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Les arts

Paul McCartney fait partie des artistes les plus célèbres du monde. Ce que l'on sait moins, c'est que le sympathique ex-Beatles n 'est pas seule¬ ment un musicien talen¬ tueux, mais encore un peintre passionné. Il a tou¬ ché au pinceau et à la cou¬ leur il y a dix-huit ans déjà, «comme ça, pour m'amu¬ ser», explique-t-il. Cet au¬ tre talent de ce Britannique reçu en 1997 dans le «Hall of Fame» est resté long¬ temps ignoré. Comme il était gêné que ses peintu¬ res soient toujours asso¬ ciées immédiatement aux Beatles, il a attendu long¬ temps pour se faire con¬ naître. Anobli en 1997 peu- la reine, McCartney a ex¬ posé pour la première fois au printemps dernier.

Tous les prix des cartes UNICEF incluent une part de don s'élevant à au moins 50%. Ils sont calcu¬ lés de manière à ce que les frais de fabrication et de transport ne représentent pas plus que la moitié du prix de vente. De ce fait, l'autre moitié peut être versée intégralement, sans déductions, aux pro¬ grammes de l'UNICEF dans 144 pays. Chaque carte achetée fait donc plaisir trois fois: à la per¬ sonne qui l'achète, au des¬ tinataire de la carte et aux enfants auxquels les pro¬ grammes de P UNICEF viennent en aide partout dans le monde. i

Mais que coûte donc un au¬ thentique McCartney? «Il n'a pas de prix, parce que je ne vends rien», répond l'artiste de 57 ans qui, depuis quelques années, s'est fait également un nom comme peintre. Il est d'autant plus précieux qu'il ait accepté de mettre en exclusi¬ vité deux de ses tableaux à la disposition de l'UNICEF pour créer une collection de cartes de vœux. Cette collabo¬ ration est unique: il n'existe pas d'autres cartes de vœux avec des motifs de McCartney. Ses œuvres sont expressives et abstraites. «C'est comme si ces moments fugitifs, saisis au

vol, faisaient écho», dit-il lui- même de ses tableaux qui ne visent pas à transmettre de message mais sont simple¬ ment des instantanés sponta¬ nés. Ils dégagent le même hu¬ mour et la même joie de vivre que celle qui caractérise sa musique. Un assortiment de huit cartes et enveloppes (quatre fois deux motifs) de format 11,7 sur 17,5 cm coûte 20 francs.

La vaste collection de cartes de vœux Unicef «Printemps 2000» comprend également des motifs floraux de tout gen¬ re. On y découvrira aussi une série noir-blanc avec des pho-

Paul Me Cartney Serviettes de plage, 1990 (UNICEF-Collection 2000)

tos de bébés, des dessins d'ar¬ tistes du monde entier pleins de joie et de chaleur de même qu'une «boîte aux trésors» contenant 40 cartes fantaisie aux motifs les plus divers. Il convient de relever enfin les motifs ethniques très plaisants d'Australie, du Népal, du Mexique et de l'Inde.

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Nouvel assortiment de cartes

» i ^ de vœux:

raul McCartney

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Des ancêtres

fortement

enracinés

En parcourant le chemin qui conduit du pont de Grandfey au hameau de Balliswil en Sin- gine, le randonneur pourrait croire que Na¬ poléon est passé par là avec ses troupes. Ces arbres vieux de plus d'un siècle ont résisté à l'ouragan Lothar, parce que profondément enracinés dans le sol. Des témoins du passé qui ont fière allure dans le paysa¬ ge et qui offrent un spec¬ tacle de toute beauté, symbole de toute création organique.

La sieste au soleil

en plein hiver Le mois de février dernier a été enrichi par de belles journées ensoleillées. Même au Lac-Noir, la température était agréable et les hôtes de cette station singinoise n'ont pas hésité à s'asseoir sur les bancs pour profiter d'un bain de soleil qui a réchauffé l'atmosphère. Un moment d'intense intimité avec la na¬ ture qui se veut belle même durant la saison hivernale.

Un riche patrimoine alpestre Le Pays de Fribourg compte à l'heure actuelle 1349 cha¬

lets d'alpage dont une centaine ont une valeur architectu¬ rale exceptionnelle. Ils ont été recensés par Jean-Pierre Anderegg du Service des biens culturels de notre canton, un travail de titan qui a fait l'objet d'un livre très intéres¬ sant.

Le chalet d'alpage est l'expression même d'une économie qui a profondément marqué le mode de vie des gens de la montagne et leur mentalité, les traditions et l'art populaire. Par sa beauté et sa simplicité dans le paysage préalpin, il fait partie intégrante de l'environnement alpestre. Les pro¬ priétaires de chalets aux toits en tavillons bénéficient d'une aide spéciale de 15% par le canton, 15% par le Fonds suisse du paysage, et 11% par les privés si la valeur architecturale est reconnue. Un effort financier bienvenu pour qui voudra bien maintenir cette richesse du patrimoi-

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Solutions des mots croisés du N° 6

1 2 345 6789 10 11 12 Le Musée gruérien en appelle à la collaboration des lecteurs

Le Musée gruérien consacrera son exposition d'été à un art populaire familier et pourtant mal connu: les courroies (rîmo en patois) de cloches et de sonnailles, du XVIIe siècle à nos jours. En bois gravé ou plaqué de métal à l'origine, en cuir brodé depuis le XVIIIe siècle, ces courroies sont les témoins d'un artisanat de haut niveau et l'expression de la

fierté des éleveurs. Depuis le XXe siècle, les sonnail¬ les au collier brodé com¬ mémorent souvent un évé¬ nement particulier: anni¬ versaire, concours d'éle¬ vage, fête, etc.

Pour compléter sa docu¬ mentation photographi¬ que, le Musée gruérien lance un appel aux pro¬ priétaires de courroies anciennes du XVIIe siè¬ cle jusqu'au début du XXe siècle. Il s'inté¬ resse aussi aux loyi décorés (sacoches des armaillis) et aux piè¬ ces de harnais bro¬ dées. Même les objets en mauvais état de conser¬ vation sont di¬ gnes d'attention et peuvent livrer des renseigne¬ ments utiles. En¬ fin, il recherche des informations se rap¬ portant aux selliers ac¬ tifs entre 1700 et 1950: dessins, chablons, photos, outillage.

Toutes les informations seront traitées confidentiellement. Elles peuvent être communi¬ quées par téléphone, lettre, fax ou courrier électronique

au Musée gruérien,

M. Denis Buclts, case postale, 1630 Bulle, tél. 026/912 72 60, fax 026/912 72 54, E-mail:

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La nouvelle

Historique

Ce bâtiment du XVIIIe siècle officiait comme relais avec au¬ berge et logement destiné à la clientèle de passage. Il était sur le chemin de deux voies de communication très ancien¬ nes: l'ancienne route romaine et le chemin de Compostelle. La Croix-Blanche connut de nombreux propriétaires. Rele¬ vons tout de même que dans les années 1700 elle passa de la juridiction d'Illens à celle de l'abbaye d'Hauterive. Une rumeur ou une légende préten¬ dait d'ailleurs l'existence d'un passage secret qui relierait l'Abbaye à l'auberge. A ce jour le chemin n'a pas encore

été découvert...

Une architecture originale inspi¬ rée par Christophe Munster.

PHOTOS N. M

Lilie, la sœur et le «bras droit» du propriétaire. En 1952, Ernst Buchilly et son épouse rachètent l'établisse¬ ment. Deux ans plus tard ils reçurent la Médaille d'Or de «l'Hospes» pour le menu de la bénichon et, partant, la défen¬ se de la cuisine du terroir. Leur fils Bernard, actuel propriétai¬ re, repris le témoin en 1971. Après 228 ans d'existence, la Croix-Blanche brûla dans la nuit du 26 au 27 décembre

1990. Neuf ans durant un nou¬ veau pavillon (container) of¬ ficia jusqu'à la réouverture de l'établissement le 1" juin

1999.

Un peu plus près des étoiles! Le plafond de la brasserie re¬ gorge d'étoiles: à vrai dire il en compte six cents qui peu¬ vent être acquises au prix de cent francs l'unité. Une signa¬ ture ou une dédicace précise l'appartenance de ces der¬ nières. Une idée américaine recueillie par la fille de la sœur de Bernard lors d'un sé¬ jour aux USA. Une centaine d'étoiles sont à ce jour adop- i

tées. ■ I

Le caveau orné de peintures de Teddy Aeby, un endroit qui a survécu partiellement aux flammes.

brasse ;a biere

et étonne ses hôtes

n entrant dans ce lieu,tan l'armaillis dirait qu 'on «l'a A-J reconstruit plus beaui'avant»! 1400 m2 de bleu, de vert molasse, de rouille et d'tre clair, d'étonnants mélanges colorés mis en scène par l'amtecte Christophe Miinster atti¬ rent et égaient le regard. A Croix-Blanche, chez Bernard Buchilly et sa sœur Lilie, onmt pour y vivre une illusion, on respire au travers des multiplcespaces, on laisse promener son regard et son corps, on accepil'invitation spontanée à la visi¬ te des lieux. Une «blonde» aune «rousse», bière artisanale brassée en sous-sol, vous ou\ra l'appétit avant de poursuivre par exemple avec un «gâteaà la flamme», de savoureuses grillades, un tartare ou diversiats simples et délicieux concoc¬ tés par Dominique Roux et sarigade. De très bons crus à prix raisonnables aiguiseront vosipilles et si la soirée a été trop arrosée, une des chambres dtffôtel vous ouvrira sa porte pour un doux sommeil.

Bernard Buchilly, le propriétaire.

Masret de canard à l'oranse Pour 4 personnes - Préparation: 20 min. - Cuisson: 25 min. 2 beaux magrets de canard des Landes

4 oranges non traitées le jus d'une orange

2 à 3 c. s. de liqueur à l'orange 30 g de beurre

5 c. s. de sucre brut sel fin, poivre du moulin

Faire rôtir les magrets pendant 15 à 25 min. (côté peau d'abord). Attention, ils se consomment rosés! Les saler et les poivrer. Les réserver au chaud.

Laver les 4 oranges et prélever leur zeste. Tailler les bandes de zeste obtenues en fines lanières. Peler les 4 oranges et en prélever les quartiers.

Presser le jus d'une orange.

Cuire le sucre brut jusqu'au caramel brun, le dissoudre avec le jus d'orange chaud, ajouter les zestes d'orange, le beurre et la liqueur d'orange. Le réduire jusqu'à consistance d'un sirop.

Ajouter les quartiers d'orange et cuire environ 1 min.

Découper les magrets de canard en fines tranches et les dresser sur les as¬

siettes chaudes.

Garnir avec les quartiers d'oranges. Verser le jus des magrets dans la sau¬ ce au zeste d'orange.

Décorer avec des feuilles de menthe et servir aussitôt...

27 déc. 1990,

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Estelle Preti, une grande championne du tir au niveau européen. photos pwt

Les meilleurs jeunes tireurs du canton.

DROGNENS

Les tireurs

rassurés par leur passion

Société

. Paul W. Tekadiozaya

La Société cantonale des tireurs fribour- geois a tenu récemment son assemblée ordinaire des délégués. Outre les ac¬ tivités habituelles, l'orga¬ nisation du Tir cantonal de Van 2004 revient à la Fé¬ dération des Sociétés de tir du district de la Sarine qui n'a plus eu la manifesta¬ tion depuis un siècle.

«Le tir obligatoire aura tou¬ jours sa place dans le projet Armée XXI malgré la réforme de notre système de défense». Sortant de la bouche du con¬ seiller d'Etat Claude Grand- jean, chef du département Jus¬ tice et Police, de surcroît socialiste, ces propos ont bien réjoui les tireurs fribourgeois réunis à la halle des sports de la Place d'armes de Drognens. Et au commandant de corps Jacques Dousse, chef des For¬ ces terrestres de renchérir: «Le

tir permet de connaître et d'améliorer la connaissance des armes et, donc, d'amélio¬ rer la sécurité».

Au cours de la séance, les dé¬ légués ont fait état de diffé¬ rents problèmes que connaît l'association. Bien que les ef¬ fectifs des sociétés soient en légère hausse, leur principale préoccupation est la diminu¬ tion du nombre des jeunes ti¬ reurs. La Société cantonale compte axer sa lutte dans le re¬ crutement. Selon son souhait, l'objectif serait d'augmenter le taux d'adhésion à 10%. Quant au projet de l'Ecole fri- bourgeoise de tir, il est en pha¬ se de réalisation. Et les cours pour moniteurs-tireurs se dé¬ roulent comme prévu dans de bonnes conditions.

S'agissant de l'organisation du prochain Tir cantonal 2004, le verdict fut sans surprise. Ce

premier tir cantonal du troisiè¬ me millénaire a été confié à la Fédération des Sociétés de tir de la Sarine et aura lieu à Vuis- ternens-en-Ogoz. Situé au cœur du canton, ce village est idéa¬ lement placé car il est distant de quelques 15 km des villes de Fribourg, Bulle et Romont et, surtout, à 5 km de la sortie de l'autoroute à Rössens, a plaidé André Liaudat, le Prési¬ dent du comité d'organisation. A l'issue de l'assemblée, plu¬ sieurs récompenses ont été distribuées aux tireurs méri¬ tants. «Cette année, l'honneur est aux dames», a commenté Pascal Tercier, membre du co¬ mité et responsable des con¬ cours. En effet, beaucoup de jeunes filles se sont distin¬ guées dans leurs différentes disciplines. Concernant le Tir cantonal organisé à Semsales en 1999, un hommage a été rendu au Comité d'organisa¬ tion de la Société de tir de la Veveyse pour sa bonne organi¬ sation.

Le comité de la Société de tir de la Veveyse récompensé.

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Les sports

> Nathalie Balmat

/l y a des jours où tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ce n 'est pas la pongiste Kari- ne Wicht qui viendra con¬ tredire ce bel adage. Ré¬ cemment, la fribourgeoise a fait main basse sur le championnat cantonal de tennis de table, en rempor¬ tant cinq médailles d'or et une d'argent, sur six sé¬ ries. Il faut ajouter à cela trois médailles d'argent au championnat romand, en mars dernier et de nom¬ breux résultats en double. Une superbe saison pour une championne qui garde les pieds sur terre. Rencon¬ tre.

Karine Wicht n'est pas née avec une raquette dans la main, comme on pourrait le croire. Lorsqu'elle a débuté au club de tennis de table de Mar¬ ly, elle pensait que ce sport n'était qu'un loisir. «Je jouais avec ma sœur dans un cam¬ ping et là, on m'a proposé de faire partie d'un club. J'avais onze ans et je pensais que le ping-pong n'était qu'un sport de plage... C'est ce que les gens ont tendance à dire quand je leur parle de ce que je fais!» Le plaisir de jouer étant au rendez-vous, elle a décidé de persévérer dans ce sport. Mais elle avoue qu'elle n'avait pas le petit plus, le geste inné pour réaliser le coup gagnant: «J'ai

Une moisson de médailles pour Karine Wicht. Et cela ne fait que commencer! photo n. b.

dû me battre pour progresser et aussi parce que c'est dans mon caractère. Je suis une bat¬ tante.»

Actuellement, élève à l'Ecole d'infirmières, elle admet que ce n'est pas facile de concilier tennis de table et études. C'est pourquoi elle a décidé de di¬ minuer la cadence des entraî¬ nements et de prendre les ré¬ sultats comme ils viennent: «L'école organise des stages dans toute la Suisse et cela po¬ se problème pour m'entraîner. Cette année, j'ai décidé de pri- ' vilégier mes études et de mettre le tennis de table entre parenthèses et paradoxalement je n'ai jamais obtenu d'aussi bons résultats! Pour le long terme, mon objectif est d'es¬ sayer de conserver mes titres et d'aller le plus loin pos¬ sible.»

Entre Matran et Bulle Après avoir joué sous les cou¬ leurs de Marly et de Villars- sur-Glâne, Karine Wicht a dé¬ cidé d'évoluer au sein du club de Matran. «Je voulais un club qui mette moins l'accent sur la compétition. A Matran, j'ai trouvé une ambiance familiale et plus de filles. Avant, j'étais toujours une des seules filles du club et je trouvais que ce n'était pas facile de devoir jouer qu'avec des garçons! L'important pour moi, c'est d'abord le plaisir de jouer.» La fribourgeoise ne se contente pas seulement d'accumuler des titres pour son propre compte. Elle évolue en 4e li¬

gue messieurs (mixte) avec Matran et en ligue B dames avec Bulle. Elle explique que l'objectif de la saison des Bul- loises est atteint: «Nous sommes montées en ligue B cette année. Nous voulions es¬ sayer d'y rester et avec notre 4e place, c'est fait.» A noter qu'il lui arrive de représenter l'AVVF (Association Vaud, Valais, Fribourg), lors de tour¬ nois en France voisine. La relève n'est pas assurée Considéré comme sport olym¬ pique depuis 1981, le tennis de table est peu connu dans le canton et en Suisse. Karine Wicht le déplore. Elle pense que ce sport est mis à l'écart

parce qu'il est souvent pris à la rigolade et même un peu déni¬ gré. Résultat: le tennis de table n'attire pas beaucoup les jeunes dans le canton et la re¬ lève n'est pas assurée. «C'est pourtant un sport sérieux, qui demande autant de physique qu'un autre, de la rapidité, de la maîtrise et du réflexe. Pour gagner un match, le mental est aussi très important. Et puis, ce n'est pas facile de garder la balle sur une table! Il y a là le côté spectaculaire du tennis de table». Espérons qu'une championne si sympathique fera des émules et permettra d'agrandir la famille du tennis de table fribourgeois.

TENNIS DE TABLE

Karine Wicht couronnée de

lauriers aux championnats fribourgeois

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Le Vélo-Club Fribourg lance

le concept Sport 2000,

pour assurer son avenir • Nathalie Balmat

c ~

\^S le cyclisme a vu son image ternie par ses propres stars. Des cham¬ pions comme Marco Pan- tani ou Richard Virenque, que les jeunes loups pre¬ naient volontiers comme modèles, ont été convain¬ cus de dopage. A cela est venue s'ajouter Véclosion de nouveaux sports, plus «fun» et plus individua¬ listes. Résultat des courses, la relève n'est pas assurée pour le cyclisme fribour- geois et pour le Vélo-Club Fribourg (VCF). Face à cet inquiétant constat, les dirigeants du VCF ont dé¬ cidé de se donner un nou¬ veau souffle. Un groupe de travail, composé notam¬ ment de Michel Soldati, entraîneur au sein du club depuis six ans, a trouvé la panacée à administrer au malade: le concept Sport 2000, approuvé en octobre 1999.

Sport 2000 a pour but de défi¬ nir une stratégie, un program¬ me et une organisation pour une orientation sur l'avenir. En effet, le VCF désire recru¬

ter des enfants et des adoles¬ centes, en leur permettant de pratiquer le vélo comme un jeu ou comme sport favori. Le but est donc d'attirer plus de jeunes et de mettre sur pied un meilleur encadrement, qui res¬ pecte les possibilités et les dé¬ sirs de chacun. Un tel encadre¬ ment permet de pratiquer aussi bien du cyclisme sur route que du VTT, en faisant place au loisir et à la compétition. «Le cyclisme est un sport très dur et qui demande une discipline de fer et une hygiène de vie rigoureuse. Le niveau est très élevé et de ce fait, beaucoup de jeunes abandonnent extrê¬ mement vite. Il faut donc com¬ mencer le vélo tôt, mais petit à petit. Je m'occupe du secteur formation (cadets/écoliers), qui est plus facile à gérer. Je leur apprends le vélo de façon lu¬ dique; car pour eux c'est d'abord un jeu. On s'entraîne plusieurs fois par semaine, on roule, on mange sur le vélo, on découvre des routes du canton

Camp d'entraînement de l'Asso¬ ciation cycliste fribourgeoise (ACF), en 1999 à Aix-en-Proven- ce, avec de gauche à droite: Michel Kolly, entraîneur; Vincent Vonlanthen; Florence Brönnimann; Bastien Trinchan; Michel Savary, cyclosportif. PHOTOS M. KOLLY

et on parle de ce qui va ou pas et on essaie de s'améliorer. C'est génial de pouvoir leur transmettre une passion de cette façon!» explique Michel Soldati.

Sous la houlette de conseillers techniques de valeur, les jeu¬ nes cyclistes découvrent ainsi la technique de pédalage, le comportement routier, le tra¬ vail en peloton et se préparent aussi à la compétition tant au niveau fribourgeois que natio- Le VCF organise une cam¬ pagne de promotion du cy¬ clisme,, les 10 avril, 17 avril et 1er mai 2000, à 17 h 45, chez Cycles Pache à Ma- tran.

Les sports Equipe du VCF à la Course des jeunes en ouverture des «24 h de

Bulle» en 1998. Ils ont obtenu le 2e rang avec de gauche à droite, 3 cadets du VCF: Bastien Trinchan; Florence Brönnimann; Michel Kolly, entraîneur; Vincent Vonlanthen.

nal. Ils apprennent à connaître leurs capacités et à fixer leurs propres objectifs au niveau de l'entraînement et des courses. Le programme est adapté à chacun. Enthousiaste, Michel Soldati met un point d'hon¬ neur à la réussite de ses proté¬ gés: «Au début, il s'agit de fi¬ nir la course à laquelle on participe et je peux vous assu¬ rer que ce n'est pas facile! En¬ suite, on va plus loin et des champions émergent. Notre meilleur exemple est Xavier Pache, qui fait partie mainte¬ nant de l'équipe «Festina es¬ poirs». Je l'ai entraîné et c'est une belle récompense pour moi et le VCF».

Constituer un milieu sain pour découvrir le vélo et le prati¬ quer avec plaisir, en sécurité et dans un esprit d'équipe, tel est le leitmotiv du VCF. A noter que l'Ecole de VTT du club et M. Cuanillon mettent à dispo¬ sition un parcours VTT dans la forêt de Matran. Avis aux amateurs !

Pour de plus amples rensei¬ gnements: VCF, case postale 928, 1701 Fribourg ou le site www.fricycle.ch. ■

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