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Après d'interminables persécutions bestiales, ce fut, enfin, le triomphe de la Croix

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14"»* année No 145 Promlar mensuel Illustré Frlbourgeols Le numéro 60 els Janvier 1959

Retour au réel La fusée soviétique monte, atteint la hauteur de la lune, poursuit sa lan¬

cée et devient satellite du soleil. La révolution rouge n'a cessé d'élargir son espace et les bases de sa puis¬

sance militaire, industrielle et scien¬

tifique. En ce début (Tannée, elle fournit aux masses impatientes la diversion merveilleuse de planètes artificielles roulant dans l'espace intersidéral. Changement d'angle : d'horizontale, la conquête se fait ver¬

ticale... Pour retomber de là-haut ? Peut-être ! A ce niveau, les solutions relèvent essentiellement de l'esprit.

Or, dans le ciel, reste inscrit le «par ce signe tu vaincras » qu'y avait lu, en 315, l'Empereur Constantin. Après d'interminables persécutions bestiales, ce fut, enfin, le triomphe de la Croix.

L'immense tumulte des guerres et des révolutions a duré, pour nous tout un demi-siècle. Et voici que sou¬

dain s'installent de vastes zones de silence. Les contrevents gémissent en¬

core sous les coups de la tempête.

Mais, le calme gagne. La France ac¬

complit en ce moment une révolution profonde. Elle rejette dans la fosse commune, sans fleurs ni couronnes, tous les mots en «isme> pour lesquels elle s'est tant battue. Elle n'admet qu'une seule référence : le réel, la tranquillité dans l'ordre, le travail.

Alors, tout aussi subitement, nos pro¬

pres querelles partisanes apparais¬

sent crevées de toutes parts. Elles s'amenuisent comme s'effacent les collines vues d'avion. Après des an¬

nées d'incertitude, la route redevient solide et l'avenir se dessine nette¬

ment 1959 va être dans le monde, en Suisse et très spécialement dans le canton de Fribourg, l'année du tra¬

vail fraternel qui unira au lieu de déchirer, qui construira au lieu de démolir, qui élèvera au lieu de rape¬

tisser. Ce sont les souhaits que nous formons pour l'année qui a déjà commencé ! FR.

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Le Meacique a son pétrole ! L'Ancienne a se# mexicaines (Mlles Broussard, Chaperon et Wolf)

PHote J. MûlhouMr

Dans ce numéro : Les défunts — Les Artilleurs — Anges du Fribourg — L'Ancienne — Nouvelle usine à Sarina — Les Présidents... — Le grand séminaire des Marianistes — Barrage à Schiffenen et lac à Fribourg — Soins merveilleux au tabac indigène — Une fabrique fête ses ouvriers — Jeunesse et famille

— Un nouveau pont du Gottéron — Hockey-Club Gottéron.

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M. Dr. Gotthold Schmid

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M. Schmid avait fait son brevet d'enseignement à Hauterive. Profes¬

seur à l'Ecole Réformée de Gambach, il avait couronné sa culture par le doctorat en philosophie. II connais¬

sait et pratiquait les langues moder¬

nes et avait un infatigable besoin de perfection ainsi qu'une inlassable curiosité intellectuelle. Observateur très fin, il saisissait les nuances des choses et leur influence sur l'esprit et le cœur.

M. Paul Grandgirard

M. Grandgirard vient de s'éteindre dans sa 83me année. Il avait été insti¬

tuteur, puis fondé de pouvoir à la Brasserie Beauregard à Fribourg où il exerça son activité pendant 34 ans.

Il avait un amour de prédilection pour le jardinage dans lequel il pui¬

sait les secrets de sa longévité. Avec lui disparaît une physionomie bien sympathique de notre cher Fribourg.

M. Eugène Herren

Fils dévoué à sa mère qui est veuve à Cugy, M. Herren, célibataire de 34 ans, était un homme travailleur.

Il avait été employé successivement à Mauvoisin ainsi qu'à la Grande Dixence, puis à la c Migros » de Berne. Victime d'un tragique acci¬

dent alors qu'il roulait à motocyclet¬

te à proximité du Garage de l'Avia¬

tion à Payerne, il est décédé sans avoir repris connaissance.

M. Joseph Pilloud

A Tatroz près d'Attalens, vient de s'éteindre au bel âge de 95 ans, M. Pilloud, doyen de la Veveyse.

Durant d'innombrables années, il avait exercé le beau métier d'agriculteur et de bûcheron. Bourgeois de Châtel- St-Denis, il s'y rendait à pied chaque semaine malgré son grand âge. Père d'une belle et grande famille, il en¬

traînait sans cesse les siens, payant d'exemple, toujours à la tâche.

M. Max Schmid M. Fernand Julmy M. Arthur Brasey

M. Max Schmid est décédé à l'âge de 59 ans après une longue et pénible maladie, dont le dévouement exem¬

plaire de son épouse adoucit l'amer¬

tume. Il avait été dessinateur-géomè- tre du Commissariat général. Ses chef et collègues appréciaient ses talents à -leur juste valeur. Tous ceux qui vivaient ou travaillaient à ses côtés connaissaient sa courtoi¬

sie, sa délicatesse de cœur, son aménité.

Décédé à 75 ans, M. Julmy était re¬

traité des E.E.F. Il avait dirigé l'usi¬

ne électrique construite à Broc après l'érection du Barrage do Montsal- vens. C'était un technicien expert et un chef respecté. Il éleva dans des principes de foi et de droiture une belle famille de 4 enfants dont M.

l'Abbé Georges Julmy, coadjuteur à la cathédrale de St-Nicolas.

D'origine broyarde, ce journaliste au masque césarien au regard inquisi¬

teur, hanta durant des décennies le Grand Corjseil fribourgeois au sein duquel il siégea de 1926 à 1931 en qualité de député radical de la Sa- rine. Toujours à l'affût des nouvel¬

les, très friand des événements poli¬

tiques qu'il commentait avec pitto¬

resque, il était un homme intéres¬

sant bien renseigné dont les politi¬

ciens aimaient le commerce.

M. André Güll

A Estavayer-le-Lac est décédé à l'âge de 72 ans M. André GUU, ancien chef-meunier du Moulin agricole.

Durant de nombreuses années, les paysans broyards bénéficièrent de sa grande bonté, de son caractère ave¬

nant, de son dévouement sans limite.

C'était un homme de bien, toujours prêt à rendre service. Il laisse parmi la population un souvenir reconnais¬

sant et ému.

M. Théophile Defferrard Mlle Madeleine Guye i

Mlle Louise Kaiser M. Victor Brique

A Siviriez, lieu où vécut Marguerite Bays, vient de s'endormir dans le Seigneur un vieillard aveugle depuis une vingtaine d'années. Il supportait son infirmité avec un courage remar¬

quable digne d'un combourgeois de la Servante de Dieu qu'il aimait à invoquer pour obtenir la résignation chrétienne. Il fut soutenu dans sa détresse par une épouse admirable qu'il laisse dans l'affliction ainsi que des enfants, petits-enfants et arriè¬

res-petits-enfants.

Le Pensionnat < Salve Regina » à Bourguillon est de nouveau en deuil, Mlle Guye, professeur, d'origine neu- châteloise, y est décédée après huit ans d'enseignement auprès des jeu¬

nes filles de langue allemande venues en Suisse romande pour y appren¬

dre le français. Elle avait exercé une semblable activité à Lucens pen¬

dant une quinzaine d'années. C'était une personne très cultivée et profon¬

dément pédagogue.

Ancien professeur à l'Ecole secon¬

daire des Jeunes filles à Gambach, Mlle Kaiser y avait enseigné durant presqu'un demi-siècle. Pédagogue née, intelligente et spirituelle, elle avait la délicate mission de préparer les élèves de classes allemandes à conti¬

nuer leurs études en français, ce qu'elle fit avec une rare compétence et un dévouement digne d'éloge. Elle était la tante de M. le Chanoine Moser, curé de St-Maurice, en l'Auge.

On gardera longtemps dans le Gi- bloux le souvenir de cet homme de bien, qui pendant 7 lustres fut gérant du Moulin agricole de Farvagny-le- Grand. Il était conseiller communal, membre de la Commission scolaire, membre d'honneur de « La Lyre ».

Généreux envers les pauvres et les Missions, il était le Père spirituel de son neveu le R.P. V. Berset, actuelle¬

ment missionnaire au Vietnam.

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Les Artilleurs de la Sarlne.» et d'ailleurs Elle a cinquante ans la Société des Artilleurs de Fribourg et Sarine. Des Artilleurs et Soldats du train. Auxquels sont venus s'adjoindre les Mineurs et autres artificiers. Officiers, sous-officiers et soldats, tous disciples fidèles et, en fin de fête, disciples émus de Ste-Barbe, Seconde patronne du canton, après Ste-Catherine. Car il faut rendre à chacun ce qui est son droit.

En 1908 donc, les Artilleurs se sont réunis en société. Pour l'amitié, sans doute. Mais surtout pour parfaire leur métier dans le maniement de l'arme technique clef des victoires.

Aussi étaient-ils 300 le 4 novembre 1908 à écouter la conférence du Colonel Cdt. de Corps de Techtermann. En 1909, trois équipes de la section de Fribourg participent à la fête d'artil¬

lerie de Soleure et remportent un premier prix. En 1910, à la Cavalcade de Fribourg, nos Artilleurs montent le char de la « Défense du fort St-Jacques ». 1911, c'est la « chicane de Zurich » et le beau succès de St-Gall. Les années passent. La société de Fribourg essaime dans les districts. La guerre de 1914 met ces activités en veilleuse. Des soldats meurent pour la patrie. En 1920, Mgr Savoy célèbre un office en leur mémoire. Qui devient une tradition.

Comme est également traditionnel le service des canons qui, de la terrasse de Montorge, ponctuent le déroulement de la Fête Dieu. En 1934, les Artilleurs participent à l'inoubliable cortège du Tir fédéral. Mais revoici la guerre. Les Artilleurs s'incrustent aux frontières dans le Réduit. L'artillerie subit une modernisation complète. Mais encore et toujours, l'esprit, qui commande aux armes, se maintient et se cultive dans le sein de la société.

Cet esprit, fait de fierté et de camaraderie, les Artilleurs de Fribourg et Sarine l'ont bien manifesté tout au long de la splendide journée du 7 décembre 1958 : par les 21 coups de canon qui saluèrent l'aurore ; par la Messe des Artilleurs en l'église Saint-Michel ; par la Conférence du Divisionnaire Roch de Diesbach sur l'arme nucléaire ; par un Cortège haut en couleurs ; par la Cérémonie aux morts, avec allocution du Colonel Pierre Glasson devant l'Hôtèl de Ville ; par le banquet et ses discours qui mirent le point final à ce rassemblement mémorable. Sans oublier « la Fanfare des Artilleurs » qui apporte toujours sa note de gaieté martiale.

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LA VENTE AU RABAIS

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commencera jeudi 15 Janvier

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UNE VENTE

AU RABAIS

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Du 15 au 28 janvier 1959

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ANGES DE FRIBOURG C'est un fait incontestable : il y a eu de tout temps beaucoup d'anges à Fribourg et mainte page d'histoire ne s'explique pas autrement.,

Quoi de plus naturel alors que le Musée d'art et d'histoire ait choisi, cette année, les anges pour sujet de sa traditionnelle exposition de Noël. Comme de coutume, les enfants de nos écoles ont été invités à les dessiner et les peindre tels qu'ils les voient. Car chacun sait que c'est un privilège de l'enfance, de voir ce qui est merveilleux souvent plus claire¬

ment et plus exactement que nous,, pauvres citoyens actifs d'un Etat économique. Et les meilleurs de ces dessins ont fourni le plus clair de cette exposition, déjà toute de lumière par définition, entourés d'autres anges, historiques ou modernes, qui font partie du trésor artistique de Fribourg.

Quoi de plus vrai, quoi de plus frais, quoi de plus rassurant aussi qu'une telle exposi¬

tion, dont il faut féliciter tous les artisans. Et l'on songe à ces vers ingénus et charmants de Jean Risse, dans « La Légende du Village » :

Anges du ciel, nous nous recommandons :

Aux pauvres gens, faites grâce et pardon ! Eric Th.

Photos J. MQIhausor

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Ä Le „nouveau" pont du Gottéron est construit I

Ça y est ! Vous le voyez : c'est le nouveau pont du Gottéron. Alors que cha¬

cun s'inquiète et parle du pont qui doit relier Fribourg à Bourguillon, à quel¬

ques kilomètres plus haut, au lieu dit la « Neumatte », a surgi dans le silence un pont magnifique qui enjambe le haut de la gorge du Gottéron, entre St-Ours et Tavel. Il a été inauguré en présence des autorités civiles et religieuses le dernier dimanche de l'année, le 28 décembre, sous une pluie battante... mais dans la joie. Les autorités de toutes les communes qui participèrent à son financement, la population des villages immédiatement intéressés en admirè¬

rent la beauté, la largeur ainsi que la courbe majestueuse des voies d'accès.

Merci à l'Etat, aux communes, à l'Ingénieur, aux entrepreneurs locaux, aux ouvriers qui furent de parfaits constructeurs.

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2. M. le Conseiller d'Etat Roggo, Initiateur au pont, alors qu'il était préfet, et M. le Conseiller Comment oublier l'Inauguration a*un d'Etat Genoud, directeur des travaux publics, sont fleuris... et heureux. pont où l'on dégusta, tant qu'on vou- 3. M. le Doyen Perler, curé de Tavel, met le pont et ceux qui le traverseront sous la protection de lut, de délicieux petits pains sucrés ?

Dieu.

4. Le ruban symbolique est coupé : la foule déferle sur le pont, fanfare en tète.

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L'Ancienne fidèle à la tradition I La Société de gymnastique l'Ancienne a démontré une fois de plus qu'elle ne saurait manquer à sa tradition. Si sa soirée annuelle inscrivait le HOme anniversaire de sa fondation, elle imprimait au cœur des spectateurs un sentiment de fierté bien naturelle après une aussi longue activité.

A la base, relevons les présentations gymniquees des dif¬

férentes sections, empreintes de l'idéal magnifique de la S. F. G. Le tout enveloppé de fleurs et de lumières par les dames et pupillettes placées sous la direction de MM. Antho- nioz et Thierrin. Les ballets se succédèrent au cours de la soirée incitant le jeune homme ou la jeune fille à cultiver l'harmonie de ses qualités physiques.

L'Ancienne poursuit avec élan son activité faite dp fidélité, de franchise et de force conformément à la devise de la Société Fédérale de Gymnastique. M. R.

Photos J. MQIhausar 1. M. Brechbühl, président, aux côtés de Mlle Barrault, ne

peut qu'exprimer sa satisfaction.

2. Le bagne serait-Il devenu l'épilogue des joyeux jongleurs...

d'argent (?)

3. Réveil matin ! Cfalture physique. Mlles Fontana, Baechler et, dans le fond, Mlles Splcher et Curty.

4. Le train n'attend pas ! les pupillettes vous l'annoncent gracieusement.

5. « Echec et Mat ». Parodie de la célèbre émission de Roland Jay, animée par M. Cudry et Mlle Aeby.

6. Au « Rendez-vous » des petits esklmos.

7. La future génération de l'Ancienne.

8. « Tutus rouges », ballet des pupillettes (Mlles Barrault et Galley).

9. Sourires du Mexique !

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gante, efficiente, toute orientée vers l'avenir, s'inscrit dans ces quelques images si belles de l'usine nouvelle. \

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Il LES PRÉSIDENTS...

M. le conseiller fédéral Paul Chaudet, Président de la Confédé¬

ration, est salué par les autorités de la Ville et du Canton de Fribourg... et par 21 coups de canon, lors de son passage à Fribourg, en route pour Lausanne, Lavaux et le Pays de Vaud où il sera fêté avec éclat. M. Ducotterd, président du Conseil d'Etat 1958, porte santé avec un verre de Faverges, doublement de rigueur en la circonstance.

Madame Paul Chaudet reçoit avec un ô d'étonnement le souvenir que lui offre gentiment Mlle Genoud.

M. Louis Barras, de Lossy, président du Grand Conseil 1959, a été reçu avec ferveur dans sa commune d'origine : Corpa- taux. Entre Mme Barras et M. le Conseiller d'Etat José Python, il écoute les productions des enfants des écoles.

Attention ! fait M. le Régent : Pas de fausse note que tout ne soit ici que rythme et mélodie !

M. Robert Pilloud, président sortant, a invité les 17 anciens présidents de notre assemblée législative en vie. Deux seuls durent s'excuser. Le repas, parfaitement servi par M. Antha- matten, fut tout de distinction et d'amitié. M. P. Glasson, président du Conseil d'Etat 1959 échange des souvenirs avec M. Bartsch, doyen d'âge de cette réunion, et tout récemment encore membre actif du Grand Conseil.

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M. Théo Ayer successivement président du Grand Conseil, puis du Conseil d'Etat, en conversation animée avec M. Von- Ianthen qui fut président du Tribunal

cantonal et du Grand Conseil.

M. B. Pilloud fait flamber la flamme du souvenir et redit les grandeurs et servi¬

tudes de la fonction présidentielle.

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BARRAGE DE SCHIFFENEN

ET LAC DE FRIBOURG Le Choix :

Ça y est. Nous sommes à pied d'oeuvre. Les études préliminaires sont terminées. Les Entreprises électriques fribourgeoises et les Forces motri¬

ces bernoises, les gouvernements de Fribourg et de Berne se sont ren¬

contrés (le 10 décembre 1958), ont discuté, ont fait leur choix, sont tombés d'accord. La Sarine en aval de Fribourg sera aménagée complète¬

ment, et le plus tôt possible. Four Fribourg, en suivant le cours naturel de la Sarine, avec barrage à. Schiffenen et usine au pied du barrage.

Le Conseil d'administration des EEF. a ratifié ce choix. Pour Berne il est prévu un barrage à Giimenen, le détournement de la Sarine par galeries souterraines dans le lac de Wohlen et le turbinage des eaux successivement dans les usines de Mühleberg, Niederried, Kallnach et Haggeneck. Chaque canton restera rigoureusement chez soi et agira dans le cadre de sa pleine souveraineté, sans rien devoir à personne.

Il y avait une autre solution, celle du détournement de la Sarine dans le Lac de Morat. Elle était extrêmement alléchante. Qu'on en juge : une seule chute de 104 m. ; la perspective de régénérer les eaux polluées du Lac de Morat : le partage des frais d'élargissement, d'approfondissement et de dallage des canaux de la Broyé et de la Thièle exécutés en combi¬

naison avec « la seconde correction des eaux du Jura ». Ces possibilités ont fait l'objet d'études approfondies. Mais la rupture d'un état naturel, les souverainetés cantonales diminuées, les travaux d'aménagement hydroélectrique différés de plusieurs années en raison même de toutes ces imbrications, une économie financière pas suffisamment accusée pour justifier le choix de la solution la plus complexe, y ont fait renoncer. Les études faites auront cependant contribué à familiariser l'opinion avec ces questions ardues et à hâter leur prise en considération.

Grâce à l'amabilité des Entreprises électriques fribourgeoises, nous sommes à même de présenter les grandes lignes du projet — émanant pour l'essentiel de M. l'Ingénieur Gicot — qui sera exécuté.

Le projet « F »

Les projets ont reçu la numérotation A, B, C, D, E, F. C'est le projet

« F » qui finalement a été retenu. Il comprend un barrage établi en tra¬

vers de la Sarine à Schiffenen, 1 km. environ en aval du pont actuel de la route Guin-Cormondes. Il créera une accumulation dont le « remou » atteindra l'usine de l'Oelberg, à Fribourg. Au pied du barrage, et adossée à celui-ci, sera aménagée la centrale électrique. L'eau sera ainsi restituée immédiatement au lit de la Sarine. Celui-ci sera approfondi de quelques mètres, à ciel ouvert, afin de disposer au maximum de la chute utile jusqu'à Laupen. Le débit maximum à la seconde sera de 135 m3 (80 m3 à Hauterive). La centrale débitera son énergie sur les lignes de 130 et 60 kV existant à proximité. Une route carrossable, Guin Schiffenen — Petit Confondes, épousera le couronnement du barrage. Elle mesurera 7 mètres en largeur, sans compter les trottoirs en encorbellement, et rem¬

placera la route actuelle immergée.

Le barrage sera du type voûte-poids. Il mesurera 42 m. en hauteur.

Sa longueur, au couronnement, sera de 350 m. Le cube de béton employé ascendra à 130.000 m3.

La Sarine à l'Est de Fribourg.

Verra-t-on un plan d'eau & ni¬

veau constant, un miroir dans lequel se refléteront les hau¬

tes falaises et la vénérable tour de St-Nlcolas ?

Le lac aura sa cote maximale à 532 m. Ce qui équivaut au niveau de la Sarine à la sortie de l'Oelberg. Le volume accumulé sera de 66 millions m", et la quantité pratiquement utilisable de 35 millions m3, correspondant à un abaissement normal du ni¬

veau de 10 m. La superficie du lac mesurera 425 ha ou 1200 poses en chiffres ronds.

La centrale comprendra deux groupes principaux de 48.000 chevaux-vapeur chacun.

Le canal de fuite sera constitué par le lit. de la Marine appro¬

fondi. Notons-en la cote inférieure, au Pont de Laupen : 482 m.

La production d'énergie moyenne sera de 131 mili ions de kWh, dont 48 % en énergie d'hiver et 52 % en énergie d'élê. Ce qui est une proportion plus favorable que celle de l'usine d Hauterive.

L'énergie ainsi produite pourra, sans autre, être absorbée par les réseaux de ' distribution des EEF, dont les ac *ats annuels dépassent déjà cette quantité.

Les travaux et les frais résultant de l'aménagïment de la Sarine aval, en terre fribourgeoise, sont devisés à 62,p millions Fr.

Cela ramène le prix de revient du kWh en dessous de 4 centimes.

Relativement à la situation actuelle, les EEF, qui doivent se pro¬

curer l'énergie de complément et de secours à des prix élevés, y gagneront au moins 2 millions Fr.

La ville de Fribourg se verra dotée d'un lac. Elle pourra, si elle le veut, par l'adjonction d'un petit barrage dans la région des Neigles, en maintenir le niveau constant et embellir ainsi toute la partie Est de la ville. Elle devra aborder et résoudre le vieux problème de l'épuration des eaux. L'autorité communale l'a déjà envisagé et en a chiffré le coût à plusieurs millions.

Simultanément, la vénérable ligne de tir des Neigles devra émi- grer sous des cieux plus propices, ce qui est déjà une nécessité, indépendamment de l'aménagement de la Sarine.

Que conclure de tout cela ? Les données du problème sont connues. Les solutions sont chiffrées. Attendre, c'est perdre, cha¬

que mois qui s'écoule, Fr. 200'000.—. En réalité, les avantages d'une exécution rapide vont bien au-delà de ce simple calcul. Le Pays de Fribourg s'édifie à la force de ses poignets. Le canton entend sortir de sa situation économique médiocre et utiliser à cet effet toutes les ressources dont il dispose. ELECTRE

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Consécration de la Chapelle du Séminaire Narianisie Le 7 décembre, Mgr Haller consacra la chapelle du Séminaire Marianiste, à Pérolles.

— L'ensemble de l'œuvre est fait pour recevoir 130 Marianistes étudiants en théologie. — Ils viennent de Suisse, France, Espagne, Italie, Japon, Etats-Unis, Canada, Autriche, Alle¬

magne, recevoir, à l'ombre de l'Université, la formation sacerdotale. — La Chapelle est l'œuvre de M. Colliard, architecte. Y ont travaillé : MM. Brasey, ingénieur, Civelli, entre¬

preneur, et de nombreux maîtres d'états de Fribourg. — MM. Yoki, Claraz, Angeloz et Setter, sont les artistes qui en ont fait le joyau d'avt religieux qui vient enrichir le patrimoine de Fribourg.

1. Mgr Haller trace des alphabets grec et 6.

latin sur le pavé du sanctuaire.

2. Il bénit les murs extérieurs. 7.

3. Une partie du clergé dans l'escalier d'honneur, face à la porte de la chapelle. 8.

4. Mgr bénit l'eau grégorienne. 9.

5. Procession d'entrée, dans la cour du Séminaire.

8

Arrivée des reliques des Martyrs, qui seront mis dans l'autel.

Mgr place les reliques dans le « tom¬

beau ».

Que M. Civelli scelle.

Elévation de la Messe Pontificale : 11 est plus de 13 heures.

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Le Séminaire international des Mätianistes La chapelle ! Une œuvre d'art d'une intensité d'émotion exceptionnelle. Elle fait choc.

On ne peut l'oublier. Elle répond à ce canon de l'architecture qui se veut fonctionnelle, sans compromis, et qui par le même coup atteint à la beauté souveraine. Vérité entraîne beauté et unité, expressions métaphysiques d'une seule réalité. Ou pour s'en tenir à des qualificatifs plus vulgaires : c'est grand, lumineux, pratique. Chaque détail semble engendrer de l'espace.

Disons les noms: Marcel.Colliard, l'architecte; Pierre Brasey, l'ingénieur. Le nom du sculpteur, si personnel ' que chaque coup de ciseau en pleine pierre, chaque bosselure du métal, porte son estampille : Antoine Claraz. Et celui du peintre-verrier Yoki qui, soudain trouve ici des verrières suffisamment larges et hautes pour y projeter son génie puissant de coloriste et son imagination de la symbolique antique et nouvelle. Volumes, formes et couleurs chantent la création du monde, les mystères de la Vierge et la rédemption par le Christ Jésus.

Disons quelques détails techniques. Le pavillon Simler, qui fait angle avec le pavillon Chami- nade, mesure 90 m. de long, compte 1 parterre et 4 étages, comprenant en bas les services administratifs, les salles de classes, la bibliothèque pour 60.000 volumes, et dans les étages 70 chambres de séminaristes. Les sous-sols abritent la chaufferie moderne avec ses réseaux impressionnants.

Le centre de l'ensemble architectural est occupé par la chapelle, dix-huit oratoires, le grand réfectoire et la cuisine, les salles de récréation et de sport. Le hall d'entrée et l'esca¬

lier monumental en imposent par leur grandeur simple. Troisième construction celle bordant l'avenue de Pérolles qui se termine par un bâtiment réservé aux services divers.

Les matériaux : c'est le béton armé pour tout ce qui est portant. En revanche, les rem¬

plissages de murs sont en briques.

Les matériaux utilisés pour la chapelle sont francs : dallage de fond en granit du Tessin ; marches de l'autel en pierre rose d'Arvel ; maître autel, monolithe de 13 tonnes, en marbre de St-Triphon ; autel latéral en grès de la Molière ; parois en tuf ; stalles en chêne massif.

Telle est cette maison conçue par ceux qui l'utiliseront, réalisée par un groupe prestigieux d'artistes, de gens de métiers, d'ouvriers qui y trouveront perpétuellement comme la projec¬

tion de leur personnalité. Voulez-vous unir les hommes : faites leur construire une cathé¬

drale... ou une humble maison relieieuse... si belle. Phoioi J. Maihnu«»r

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Madame Brasey, ingénieur. M Fr. Civelll, M. le Chanoine Pfulg: et M. Antoine Claraz, sculpteur.

Les soeurs d'Ivréa et leurs aides prépa¬

rent la réception.

Le jour de l'inauguration Instantanés de la réception Une multitude emplit la maison, se répandit dans les salles, les halls et les couloirs, les dépendances prestigieuses comme la centrale de chauffage, et s'attarda longtemps dans la chapelle splendide dans sa simplicité et sa dé¬

coration parfaite. Artistes et maîtres d'état, architectes, ingénieurs et ouvriers étaient de la fête, qui s'acheva par une collation géné¬

reuse dans le grand réfectoire du sous-sol. Les autorités de la ville et du canton qui avaient assisté à la consécration du matin se retrou¬

vèrent avec ceux qui avaient contribué à éle¬

ver cet édifice de beauté et de spiritualité.

M. le Chanoine Fragnlère, et le peintre- vitrier Yoki.

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Récompense proportionnée

Une dame ancienne, très maquillée, s'adresse à une petite fille :

— Viens petite ! si tu me donnes un bon bec je te donnerai un caramel.

La petite contemple un instant le visage enfariné, marqué de gros cils noirs, et le rouge qui déborde des lèvres.

— Seulement" un...." Maman m'en donne deux quand je prends l'huile de foie de morue.

Points de vue

La femme du droguiste, petite, boulotte, s'est acheté un nouveau chapeau.

Un chapeau agressif surmonté d'une grande fleur rouge inclinée vers l'avant comme un fanal.

Une amie, prenant son courage à deux mains, lui fait comprendre qu'il est un peu ridicule.

— Oh ! je sais, dit-elle. Mais quand je rencontre quelqu'un dans la rue, je n'aime pas entendre des réflexions comme celle-ci : « Regarde donc la boule de gomme ». Je préfère qu'on dise : « Vise donc cette fleur ».

Il a l'air d'un singe

La dame furieuse entre chez le photographe :

— Je dois vous dire, Monsieur, que les photos que vous avez faites sont affreuses. Mon mari a l'air d'un singe !

— Que voulez-vous que j'y fasse, Madame. Il fallait vous apercevoir avant de l'épouser.

Le remède efficace

— Ta femme est-elle toujours si nerveuse ?

— Non, c'est fini. Elle a trouvé le médecin»

— Ah ! qu'est-ce qu'il lui ordonne ?

— Rien ! vraiment rien ! Il lui a seulement dit que sa nervosité était un signe évident de vieillesse.

Le médecin l'a mis à la diète.

— Et tu tiens le coup ?

— Ma foi non ! Penses-tu que je veux mourir de faim pour vivre quelques années de plus ?

jße éci&iez-imué ?

Et cela se passe à Marseille

— J'ai perdu mon portefeuille qui contient des mille francs.

— Tu as bien cherché partout, lui demande sa femme ?

— Oui, et je n'ai rien trouvé.

— Tu as cherché dans la poche révolver de ton pantalon ?

— Non, je n'en ai pas le courage. Parce que si je ne le trouve pas, cela me fera un coup !

Brrr... quel froid

Marius rencontre Olive qui vient de débarquer d'un paquebot.

— Salut Olive ! D'où viens-tu ?

— Du Groenland, pardi !

— Du Groenland ? Mais il fait un froid terrible, là-bas !

— Tu parles d'un froid ! il était si vif que je devais mettre des gants fourrés pour me laver les mains.

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21 Le nouveau séchoir Vautier

frères et Cie, Aigle va se remplir, mais 11 faudra du

temps.

Le secrétaire de la Fédération suisse des planteurs de tabac, M. Paul Bourqui, professeur à Grangeneuve, est à la fois pionnier de la défense syndicale et du

progrès technique.

LE TABAC INDIGÈNE C'est le tabac de la Broyé (400 ha), de la région d'Yverdon et des plaines du Rhône, du Rhin, de la Thür et du Tessin, et de l'Ajoie.

1200 ha. en tout. Demandé toujours plus, selon une lente et semble-t-il irrésistible croissance.

C'est que cette noble culture, par plus d'un point, rappelle celle de la vigne. Les soins précis qu'elle exige, sinon, elle ne donne rien ; les fumures spéciales et parfaitement équilibrées, sinon les tabacs seront âcres : les façons culturales, la lutte pour mâter la puissance végéta¬

tive de cette plante tropicale exhubérante ; la cueillette fractionnée de la feuille jaunissante, qui doit demeurer souple, riche en sucs. Et

M. Odet Perrin, directeur des manufactures Vautier (à droite) en conversation animée avec les planteurs de la Broyé. Il a donné un essor décisif et puissant à l'utilisation du tabac indigène dans la cigarette.

La Plaine du Rhône est tout juste assez large pour contenir le nouvel hangar d'Aquila-Vautier. Il le semble tout au moins.

Phptpi J«on Roberi, Aigle

le pendage, et le séchage. Chaque opération culturale engage, chaque négligence dans le pendage compromet toute la récolte. On gagne tout, ou bien on perd tout !

Les progrès réalisés par cette culture en Suisse tiennent du prodige.

Sans aucun doute, depuis un quart de siècle, aucune culture n'a accom¬

pli un tel chemin. La qualité, qui ne se manifestait qu'exceptionnelle¬

ment, s'est généralisée. Si ce mot avait un sens, on dirait que l'amélio¬

ration est de cent pour cent. La preuve : l'emploi sans cesse croissant du tabac suisse dans les mélanges à cigarettes, 60 %, bientôt 70 % de la récolte totale sont utilisés de cette manière.

Quant aux prix payés aux producteurs, ils sont intéressants. Ils ne dépassent pas cependant ceux que se voient octroyer les planteurs français ou ceux de l'Allemagne fédérale. Nos planteurs restent ainsi...

compétitifs.

Comment tout cela est-il possible ? Par une organisation libre englo¬

bant dans une sorte de corporation parfaite : Acheteurs fabricants — Scientifiques techniciens — Planteurs paysans. Les premiers disent ce qu'ils entendent recevoir et six mois à l'avance commandent aux plan¬

teurs les quantités dont ils se portent ferme.

Les stations de recherches fédérales et privées, l'Ecole polytechni¬

que de Zurich, sont constamment à la tâche dans ce secteur limité, d'où le rendement déterminant de leur activité.

Les planteurs, eux, se soumettent à la discipline de la culture et des quantités commandées. Ils luttent avec une fermeté inlassable et dans une parfaite correction pour l'obtention de prix les dédomma¬

geant de leurs peines.

Pour le séchage, deux modes différentes sont pratiquées. Le mode traditionnel de la culture paysanne, chacun séchant son propre tabac dans son hangar construit à proximité de sa maison. Ces hangars que l'on voit se multiplier en terre fribourgeoise et vaudoise conditionnent le progrès dans le sens d'une qualité toujours plus homogène et affi¬

née. Nous aurons l'occasion d'en reparler.

L'autre mode, qui s'est imposé dans les nouvelles régions de culture, est basé sur la livraison des tabacs verts, directement du champ au séchoir industriel ou coopératif. La maison Vautier de Grandson et d'Yverdon, d'Estavayer-le-Lac aussi par la fabrique de cigarettes «La Civette», a accompli un travail de pionnier valable non seulement pour la Suisse, mais pour l'Europe, par son système de hangars gigantesques avec suspension et mouvement automatique et continu des guirlandes de tabac. Les belles photos que nous reproduisons donnent une idée de ce que peut signifier le progrès dans le conditionnement du tabac indigène, car il s'agit d'en faire un produit répondant au goût du fumeur le plus exigeant que porte la planète : le fumeur suisse.

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Quand la Maison Vuille se recrée...

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La Maison Vuille & Cie a pris l'heureuse initiative de réunir son person¬

nel en une soirée familière — le 5 décembre — au restaurant des Charmettes.

Grâce à la compréhension de Monsieur Vuille, Directeur, cette fête toute empreinte de gaieté et de bonne humeur, se déroula dans l'ambiance la plus cordiale, agrémentée qu'elle fut de jeux et productions fort réussis.

Il convient de féliciter les organisateurs qui ont œuvré à la mise au point de cette charmante soirée.

1. L'animateur, M. Adolphe Galley.

2. M. Vuille, directeur, et son épouse.

3. Trois charmantes demoiselles d'honneur :Mlles Crausaz, Oenoud et Bochud.

4. Les commères, Mme Brohy et M. Ch. Renevey.

5. M. et Mme Henri Renevey, chef de fabrication.

6. MM. A. Baeriswyl et M. Berti- nelli dans un sketch humoristi¬

que.

7. Mlles Pillet et Thomet dans leur tour de chant.

8. L'ambiance y est.

9. Les Vuille's brothers.

10. Le groupe du Charleston.

11. Evidemment on ne s'ennuie pas !

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Jeunesse et famille

St-Nicolas vient de descendre sur sa belle tour de Fribourg, suivi de l'ombre noir du Père Fouettard. D'un geste bienfaisant il salue la foule des Collégiens et des enfants massés sur le parvis de la cathédrale.

Au milieu et ci-dessous : Les brigades « scouts » organisent le ramassage des paquets de Noël. Un plan de la Ville ; quatre camions. Tout le monde donnera. Et il y en aura pour tout le monde.

Magistrats, employés et ouvriers de la com¬

mune de Fribourg ont fêté dignement le plus ancien patron de la ville. Les enfants bien serrés contre leur maman recueillent grave¬

ment leurs cadeaux.

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joie des petits, revivant les douces heures de l'enfance.

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Avenue de Tivoli S Fribourg Tél. (037) 2.51.35 Hédictiur ad interim : Eric E. Thilo

Administration : Case postale

Fribourg Tél. (037) 2.40.56

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GEHRI Théo

13.5. 35, employé de commerce, marié, domicilié à Berne. Porta les couleurs de Rot-Blau-Berne durant 8 ans, joua aussi à Chaux-de-Fonds, fut sélectionné dans l'équipe suisse des juniors avant de venir, cette

année, au H. C. Gottéron.

WAEBER Daniel, 26.5.40, cartonnier, domicilié à Fribourg. Dès l'âge de 7 ans dans le quartier de l'Auge, il n'a connu d'autres clubs que le H. C. Gotté¬

ron où il joue ailier droit titulaire depuis le début de l'année.

MONNIN Francis, 25.3.32, épicier à Avenches, marié, un enfant. Joue dès l'âge de 18 ans, porta les couleurs de Delé- mont et Courrendlin. Débuta der¬

nièrement à Fribourg au poste d'arrière.

GAUCH Jean,

27. 9.40, peintre en bâtiment, Fri¬

bourg. Pratique le hockey depuis 4 ans ï ailier gauche titulaire de¬

puis le début de la saison. En football, excellent ailier gauche

au F. C. Fribourg.

AGBISCHER Jean, 22.1.35, peintre en bâtiment, Fri¬

bourg. Ne connaît pas d'autres maillots que celui du H. C. Gotté¬

ron qu'il porte depuis 1952. Excel¬

lent ailier droit de la première ligne.

H.C. GOTTERON I

Il nous est agréable de présenter nos défenseurs de Ligue natio¬

nale B dans le championnat de Hockey sur Glace. Le H. C. Gottéron a débuté dans la saison par de belles victoires... en matches ami¬

caux. Le Championnat, par contre, s'est ouvert sous l'angle de la difficulté. Le groupe romand comprend en effet plusieurs équipes d'égale force, de sorte qu'avant la fin des compétitions, il est impos¬

sible de dresser un bilan. A ce jour, Gottéron a pris l'avantage sur ses rivaux directs, cependant qu'il concédait deux points aux têtes de file de la ligue Nationale B. Une seule ambition anime d'ailleurs toute l'équipe de la Patinoire des Augustins : que la saison en cours fasse plaisir à ses fidèles spectateurs.

MA ISONEUVE Raymond

5.12. 27, marié, deux filles, domicilié actuellement à Londres. Débutant au Canada à l'âge de 5 ans, compte 27 années d'activité en tant que hockeyeur. Joua dans le championnat de la ligue de Québec jusqu'à 20 ans, devint senior durant deux ans avec North-Bey pour le cham¬

pionnat de l'Ontario. Joueur professionnel en Angleterre depuis 8 ans (.185 goals marqués officiellement en championnat d'Angleterre) l'abord avec Streatheam puis avec Harringhay-Racers. Sensationnel ailier, jouant à Fribourg, pour les besoins de la cause au poste d'arrière

BEER Arnold,

8.4.30, marié, deux enfants, commis aux CFF à Berne. Le brillant centre- avant (et à l'occasion arrière) de la première équipe porta les couleurs de Young-Sprinters, du CP Berne, du HC Bâle (3 ans) avant de prendre le chemin des Augustins, où il se conduit en virtuose depuis six ans.

CLEMENT Pierre, capitaine de la Ire équipe. 16.8.29, dessinateur, Fribourg. Après avoir évolué durant 12 ans sous le maillot du H. C. Jura-CP Fribourg, il porte depuis 3 ans les couleurs du club des Augustins en tant qu'ailier gauche de

la première ligne.

ZEDI Alfred,

8.6.28, mécanicien à la fabrique d'armes à Berne, marié, deux en¬

fants. Avec les trois saisons au H. C. Gottéron, Zedi compte 16 einnées d'activité de hockeyeur ayant porté tour à tour les cou¬

leurs de Belp, Rot-Blau, Berne.

SCHWEIZER Ruedl, 23.2.39, pâtissier, Fribourg. Porte depuis le début de la saison les couleurs du Gottéron en tant qu'ar¬

rière après avoir débuté en fin du précédent championnat, venant

du HC Polar-Berne.

RIGOLET Gérald, 26.3.41, ouvrier à la patinoire, Fribourg. Pratique le hockey de¬

puis deux ans. Gardien de buts de la deuxième équipe et remplaçant du portier de l'équipe-fanion.

EGGER Otto, l'AN CI LAUD Yvan,

23.3.33, gruttier, Fribourg. Joua né le 22.11.34, secrétaire AVS, . . . - :i j : ~:i : x a. cviu.,,.» Ar.

durant six ans centre-avant en 2me équipe avant de bifurquer vers le poste de gardien de but où il a été promu titulaire en première équipe au début de cette saison.

marié, domicilié à Fribourg. Ar¬

rière du H. C. Gottéron depuis 7 ans après avoir joué durant 5 sai¬

sons au Lausanne-HC.

Références

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opérations analogues), par gage 50.–.. f) pour l’inscription d’un nouveau propriétaire sur le titre, dans le cas de l’article 76 al. Acquisitions de propriété immobilière.

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