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I 7 l_ industrie du vêtement dut faire un gros effort pour regagner la confiance du monde des adultes qui, soudainement et injustement, avait été négligé au profit de la jeunesse

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LE BILLET

Si la mode était une affaire sans risques, les coutu¬

riers et spécialistes de la confection comme les acheteurs, n'auraient pas sans cesse besoin de pui¬

ser aux sources de leur imagination. Bien des fabri¬

cants rêvent encore du bon vieux temps où il suffi¬

sait d'aller à Paris, d'étudier les collections et de reprendre la ligne X ou Y. Lindustrie comme le com¬

merce pouvaient dormir tranquille durant cet âge d'or, parce que convaincus que la clientèle désireuse de ne pas être démodée, renouvellerait sa garde- robe au printemps et en automne. Tout cela est ré¬

volu depuis les années 60. Une évolution s'est pro¬

duite, d'abord chez les jeunes, mais les aînés en ont également bénéficié Puis vint le jour où la jeunesse s'enthousiasma pour les «jeans», lesquels sont en¬

core un des vêtements préférés. La mini-jupe, lan¬

cée par l'anglaise Mary Quant, déclencha elle aussi une petite révolution dans la mode.

A une certaine époque, on avait tellement sacri¬

fié au culte des jeunes dans l'habillement que les plus de trente ans avaient l'impression d'être des vieillards. Entre-temps, la mode des adultes s'est elle aussi modifiée, compte tenu des changements socio-culturels, car dans un certain sens, elle a béné¬

ficié du refus des jeunes de se laisser imposer cer¬

tains styles.

I 7

l_ industrie du vêtement dut faire un gros effort pour regagner la confiance du monde des adultes qui, soudainement et injustement, avait été négligé au profit de la jeunesse. En fait, l'engouement pour les pantalons s'était brusquement emparé de tou¬

tes les catégories d'âge. Ni les impératifs de la mini ni ceux du maxi ne parvinrent à enthousiasmer à nouveau les femmes pour ce qui est des ensembles et des robes.

Les spécialistes du «Design» se résignèrent donc, en désespoir de cause, à reconvertir en vêtements portables par des usages normaux, tant féminin que masculin, les tendances nouvelles. Et bien que le pantalon connut un essor incroyable, cela n'em¬

pêcha pas la femme moderne de s'enthousiasmer à nouveau pour la jupe au genou ou même la mini.

Ceux qui ont pris acte de ce changement et qui ont contribué à l'évolution de la mode tant masculi¬

ne que féminine, ont participé d'une manière déci¬

sive à améliorer la réputation de l'industrie suisse du vêtement. Il est vrai que dans notre pays, ce sont surtout les nouveautés de qualité irréprochable et créées par des couturiers connus, qui sont les plus recherchées, parce que facile à porter, aussi bien en Suisse qu'en Europe et même au delà des mers

Et comme la mode tant masculine que féminine évolue selon les caprices des saisons et le pays où l'on vit, les jeunes comme les adultes seront de mieux en mieux habillés..

LA MODE: UN CAPRICE DE

SAISON

(3)

SOMMAIRE

7 OCTOBRE 1988 N° 19

fribourg mm Fondé en 1945 Rte de la Glane 31

1701 Fribourg Revue bimensuelle d'information et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendredi de chaque mois. Organe officiel de l'Asso¬

ciation Joseph Bovet et des Fri- bourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration:

Rte de la Glâne 31.

Case postale 331 - 1701 Fribourg.

Tél. 037/24 75 75.

Télex 942 273 IFF CH.

Rédacteur en chef:

Gérard Bourquenoud.

Service des abonnements:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel: Fr. 78.50. Semestriel: Fr.

40.-. Etranger: Fr. 90.-. Par avion:

Fr. 115.-. Vente au numéro: Fr.

3.50. CCP 17-2851.

Tirage: 8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

Celle-ci n'assume aucune respon¬

sabilité concernant les manuscrits et photos non commandés.

Editeur:

Imprimerie Fragnière S.A.

Rte de la Glâne 31.

1701 Fribourg.

Publicité:

ASSA - Annonces Suisses S.A.

Bd de Pérolles 23 - 1700 Fribourg.

Tél. 037/22 40 60.

Délai de réception des annonces : 15 jours avant la parution.

Notre couverture:

Le Chœur des

Armaillis de La Roche Ce groupe choral a été fondé en 1969 par André Brodard, de Fri¬

bourg, dans le but de perpétuer le souvenir et de faire connaître les œuvres de son père, Joseph Bro¬

dard, de La Roche, poète et musi¬

cien, décédé en 1977, lequel a laissé un héritage musical de quelque 580 compositions profanes et religieu¬

ses. Le Chœur des Armaillis de La Roche dirigé par André Brodard, comprend aujourd'hui treize chan¬

teurs qui portent avec fierté l'au¬

thentique costume des armaillis de la Gruyère. Pour marquer son ving¬

tième anniversaire qui sera fêté l'an prochain, cet ensemble vocal a en¬

registré une nouvelle cassette qui sera en vente dès le 15 octobre.

Photo: Jean-Louis Donzallaz - Romont Voir notre reportage à la page 8.

4 L'armée suisse et les médailles 5 Le tourisme sur le bon chemin 7 Au menu des sorcières

8 Le Chœur des Armaillis de La Roche a vingt ans

9 Distinction pour de jeunes musiciens 11 Une table asiatique

à Moléson-Village 12 Uniformes de gala pour

la fanfare de Sorens

15 Avec les mainteneurs du patois 19 Trois villages à découvrir

dans la vallée de la Jogne

21 Nouvel Office du tourisme au Vully 22 Traitement des déchets ménagers

en Veveyse

23 Avec les instructeurs sapeurs-pompiers fribourgeois

25 L'art d'être grand-mère 26 Folklore:

symbole d'amitié des peuples 30 Cercle fribourgeois «La Berra»:

15 ans d'existence

33 Ecublens: une commune qui veut garder son âme

41 La nouvelle salle des Remparts de Rue 44 Les sports : HC Fribourg-Gottéron

à nouveau sur terre !

47 Vingt-cinq ans de Fabromont 48 Il était une fois...

Un jardinier qui cultivait de belles fleurs 51 Hommage à Jo Baeriswyl,

metteur en scène

Petite fleur...

Rencontres folkloriques de Fri¬

bourg.

PAGES 26-27.

Jean-Charles Rotzetter, attaquant et capitaine.

PAGES 44-45.

Paul Baudat dit «Monsieur Jardi¬

nier» que l'on entend chaque di¬

manche matin sur les ondes de la RSR.

PAGES 48-49.

(4)

L'AIR DU TEMPS

L'ARMÉE SUISSE ET LES

MÉDAILLES

Q a parlé dernièrement de médailles qui seraient desti¬

nées aux soldats suisses ayant accompli du service actif. Il y a là un regard oblique vers de fu¬

tures décorations. J'ai accom¬

pli quelque 700 jours de service actif, mais je n'ai jamais eu l'impression de m'être couvert de gloire, au point de recevoir une décoration. Au premier Noël du soldat de 1939, nous avions reçu une médaille d'uni¬

té. Quelques camarades se don¬

nèrent le droit de la porter comme décoration. Un ordre d'armée coupa court à cette mode. Cela me conduit à rap¬

porter une boutade du général de Gaulle. Passant en revue des résistants qui avaient bien dû s'organiser et créer une hiérar¬

chie, il avait remarqué que d'aucuns s'étaient donné du ga¬

lon. Avisant un brave dont la tunique était vierge, il lui dit:

«Mon ami, vous ne savez pas coudre... » La Suisse n'a pas cru devoir créer des «ordres» mili¬

taires ou civils. Est-ce une lacu¬

ne; les nostalgiques de la co¬

carde le regrettent, comme aussi le fait de n'avoir qu'un général en temps de guerre.

11 y a là matière à réflexion.

L'existence d'une armée est chose sérieuse et ceux qui veu¬

lent la supprimer pensent que c'est la seule action possible pour tuer la guerre qui est, bien évidemment, le moyen le plus absurde pour régler les conflits.

Nous avons une armée de mili¬

ces, habillée de gros drap, avec privilège de pouvoir garder ar¬

mes et munitions à demeure.

Les armées de métier sont des instruments de putschs et de coups d'états. On dit volontiers qu'une armée est une assuran¬

ce contre les risques de guerre;

il faudrait ajouter cette condi¬

tion d'un pouvoir politique

conscient de ses responsabili¬

tés. Des années de gouverne¬

ment médiocre ont conduit des pays à la ruine et au malheur.

A l'heure où les Russes enva¬

hissaient la Hongrie, Jacques Brel chantait : «... Quand on n'a que l'amour pour parler aux canons et rien qu'une chanson pour convaincre un

tambour... » Magnifique rac¬

courci de langage, qui condam¬

ne le pacifisme irréaliste. Oui à la paix et au désarmement, mais prudence dans la marche à suivre.

Les pays qui nous entourent nous reprochent parfois ce qui est à leurs yeux une insolente prospérité. Après leur victoire

de Novarre ( 1513) qui consacre leur supériorité militaire, les Suisses étaient à même d'édi¬

fier une grande puissance au cœur de l'Europe, avec débou¬

ché sur la mer, ce qui aurait eu pour conséquence la participa¬

tion à tous les grands conflits.

Mais non, ils hésitent, ils arrê¬

tent un dessein plus modeste:

frontières naturelles et fin des conquêtes militaires au profit de la neutralité armée.

Voilà la vraie source de la pros¬

périté actuelle. Au lieu de re¬

construire à chaque génération un pays broyé par la guerre, nous avons pu nous donner aux œuvres tranquilles du dé¬

veloppement de l'instruction, de l'industrie, de l'agriculture, des arts et métiers et à la coo¬

pération aux œuvres d'entraide internationale.

Ceux qui fomentent les guerres par insouciance, esprit de con¬

quêtes, fanatisme ou légèreté, ne sont-ils pas les vrais égoïs¬

tes? Voilà la vraie question à poser à l'opinion internatio¬

nale.

Si nous avions eu en 1939, un gouvernement et un état-major

«va-t-en guerre» nous aurions été précipités dans le malheur.

Restons simples et modestes, ne créons pas ces hochets du mérite, ces décorations que nos conseillers fédéraux devenus ministres distribueraient avec force accolades et effets de sa¬

bre au clair. Les Suisses n'ont pas le goût de la cocarde, il ne faut le leur donner. Nos sol¬

dats, je les aime bons tireurs, avec leurs mentions de papier qui jaunissent aux parois des chambres boisées, et disent sans apprêt le mérite et la va¬

leur.

Gérard Menoud

(5)

TOURISME

AU 1:50 000, À 4,2 KM/H

UN TOURISME QUI MARCHE BIEN

«Je ne conçois qu'une maniè¬

re de voyager plus agréable que d'aller à cheval: c'est d'al¬

ler à pied...» Cette déclara¬

tion de plaisir est de Jean- Jacques Rousseau, elle est toujours d'actualité et les stratèges de notre tourisme s'en inspirent pour inciter les vacanciers modernes à pren¬

dre le contre-pied de leurs chevaux-vapeur. Le tourisme pédestre reste une grande constante des campagnes de l'ONST... et de la quasi totali¬

té des offices de tourisme en Suisse.

Les cartes topographiques remplacent, dès le premier rayon de soleil, les cartes rou¬

tières; c'est d'ailleurs l'occa¬

sion de relever que l'Office fé¬

déral de topographie les publie depuis 150 ans, un bel anniversaire que l'on fête en cet automne 1988. Sous l'égide de la Fédération suisse de tou¬

risme pédestre (FSTP) et de ses sections cantonales, notre pays est strié de sentiers dû¬

ment balisés à l'aide de ces milliers de petits indicateurs jaunes, conçus pour un temps de marche fixé en moyenne à 4,2 km à l'heure, la vitesse du randonneur suisse !

LE SPORT ROI

qu'ils séjournent dans leur propre pays ou à l'étranger, où des «tour operators» leur ont concocté des périples généra¬

lement aussi très attrayants. Si le tourisme pédestre précède la natation et le ski dans les prin¬

cipales motivations des Helvè¬

tes, il se retrouve également en tête de celles avancées par la première clientèle étrangère de la Suisse, les Allemands, qui sont 37% à rechercher nos chemins de randonnée et au¬

tres Wanderwege au charme romantique bien connu.

Avec un réseau de plus de 50 000 km d'itinéraires bali¬

sés, la Suisse bat là un record d'intensité dont elle n'est pas peu fière. Et l'on connaît ses grands «classiques», des ram¬

pes du Lötschberg aux crêtes du Jura, en passant par les sentiers muletiers, les sentes

longeant les bisses, le grand chemin Walser, à l'honneur cette année, sans oublier les dix itinéraires de grande ran¬

donnée, de 200 à 400 km cha¬

cun, qui traversent la Suisse dans tous les sens, dont la

«Mittellandroute» Romans- horn-Genève par le Pays de Fribourg...

LE «MODELE»

FRIBOURGEOIS Fondée en 1980, 1Association fribourgeoise de tourisme pé¬

destre (AFTP), que préside M. Gilbert Macherel, ne mar¬

che pas, elle court! Le canton de Fribourg fait d'ailleurs fi¬

gure de modèle dans le domai¬

ne du tourisme pédestre, puis¬

que l'Association se charge de la planification et du travail sur le terrain, où excelle son chef technique, M. Marcel Bays, tandis que V Union fri¬

bourgeoise du tourisme (UFT) et les sociétés de développe¬

ment assument le finance¬

ment. L'homme de la rue, ou disons du chemin, a peine à s'imaginer la somme de con¬

tacts, de travaux à accomplir Un groupe de marcheurs au sommet du Moléson. Photo G. Bd

La marche ou la randonnée pédestre figure toujours au premier rang des sports prati¬

qués par les touristes suisses,

et de détails à régler pour me¬

ner à bien une telle tâche:

communes, sociétés de déve¬

loppement, propriétaires fon¬

ciers, aides bénévoles et même l'armée oeuvrent de concert à la mise en place et à l'entretien du réseau fribourgeois. Et l'AFTP d'en appeler au sou¬

tien de tous ceux «qui en veu¬

lent» et de concrétiser leur amour de la nature par le paie¬

ment d'une modeste cotisa¬

tion...

PRODUITS POUR PROMENEURS Au nombre des réalisations les plus spectaculaires, il y a lieu de signaler les liaisons pédes¬

tres inter-villes, le « Fribourg - Morat du 500e», les fameuses Gorges du Gottéron et bien sûr l'itinéraire des Préalpes fri- bourgeoises et celui, tout ré¬

cemment inauguré, de la

«Plaine et des lacs». Ces deux derniers tracés sont à la base, comme on le sait, de deux pro¬

duits touristiques complets in¬

cluant, pour une semaine, le logement à l'hôtel, la demi- pension, un pique-nique jour¬

nalier, deux transports de ba¬

gages et diverses prestations le jour de repos (Charmey et Morat). On rappellera égale¬

ment la participation du Pays de Fribourg au parcours circu¬

laire des lacs de Neuchâtel, Bienne et Morat, grâce à «35 itinéraires pédestres de port en port», et l'existence, instructi¬

ve et attrayante, de six sentiers botaniques dans le canton et même d'un tout frais sentier

«pieds nus» au lac des Joncs.

Le Pays de Fribourg est en marche et son tourisme avan¬

ce sur le droit chemin.

José Seydoux

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AU RESTAURANT:

Spécialités à la carte Truites

Scampis à l'indienne ou provençale

Tournedos aux morilles Fondue bourguignonne chinoise ou bacchus et toute une gamme d'autres mets

Spécialités de flambés

TOUS LES SOIRS DÎNER AUX CHANDELLES AU DANCING: tous les soirs orchestre-attractions-danse

COEUR DE VEAU FARCI Ingrédients pour 4 personnes:

1 cœur de veau paré

sel, poivre blanc fraîchement moulu 40 g de beurre

1 oignon aromatisé

1 cuillerée à café rase de farine 2 cuillerées à soupe de lait

1 dl de crème aigre Marinade:

4 dl de vin blanc sec

4 cuillerées à soupe de vinaigre à l'estragon 4 cuillerées à soupe d'eau

1 feuille de laurier 1 oignon haché fin 8 grains de poivre blanc 5 clous de girofle

(Suite de la recette à la page suivante)

Landgasthof Auberge de

3186 DÜDINGEN/GUIN Fam. Hans Jungo

Tél. 037/43 11 23 Nos spécialités:

Filet de springbok Filets de perche Jambon de la borne Croûtes aux champignons

Poulet au panier Menu du patron Dans le verte Singine

Cuisine chaude de 11 h à 23 h Salle pour 20 à 120 personnes

Terrasse pour 80 personnes Jeux d'enfants - Parking Expositions de peintures

Concerts de jazz

Auberge bu Cïjamotô Fam. E. TERCIER-FAVRE Le patron au fourneau 0 021/909 50 58 1675 VAUDERENS Plat du jour - Mets à la carte

Spécialités de saison Autres spécialités sur commande Salles pour banquets, noces et sociétés

NOUVELLE SALLE À MANGER

Parking facile Fermé le mardi

Hôtel aigle-jBoir JBepru?

Plat du jour, carte Spécialités:

Filets de perche Aigle-Noir (au gratin)

Filets mignons de porc Mets au fromage Autres spécialités sur commande

Restauration à toute heure

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PROPOS CULINAIRES

COEUR DE VEAU FARCI

(suite) Farce:

200 g 50 g

1

de chair à saucisse, veau et porc mélangés de jambon maigre cuillerée à soupe de chapelure fine 1 œuf

1 oignon moyen 1 cuillerée à soupe

de persil haché fin 1 cuillerée à café rase de

marjolaine finement broyée

Faire bouillir tous les ingrédients de la marinade et laisser refroi¬

dir complètement dans un grand plat creux. Plonger le cœur, soi¬

gneusement lavé et épongé avec du papier absorbant, dans le li¬

quide odorant et laisser mariner pendant 3 à 4 heures en retour¬

nant fréquemment.

Hacher très finement le jambon et l'oignon prévus pour la farce.

Incorporer l'œuf battu en ome¬

lette à la chair à saucisse, ajouter le jambon et l'oignon hachés, la chapelure et les fines herbes, sa¬

ler, poivrer au moulin et malaxer le tout pour obtenir un appareil homogène.

Retirer le cœur de la marinade, l'éponger avec du papier absor¬

bant, remplir les cavités de farce en tassant bien, puis recoudre

soigneusement ^les ou vertures avec du fil de cuisine>Passer la marinade et réserver. ^ Frotter le cœur farci d'un mélan ge de sel et de poivre fraîche¬

ment moulu. Fondre le beurre dans une braisière pour faire do¬

rer le cœur et l'oignon régulière¬

ment de toutes parts. Mouiller avec la marinade passée allon¬

gée de la même quantité d'eau et

porter à ébullition. Poser le cou¬

vercle, glisser la braisière au four préalablement chauffé à 225 de¬

grés et laisser cuire pendant 1 h 1/4, en arrosant fréquemment avec le jus de cuisson. Retirer le cœur de la braisière, le couper en tranches régulières, qu'on dresse en les faisant chevaucher sur un plat préchauffé, et garder au chaud.

Passer le jus de cuisson dans une petite casserole. Mélanger inti¬

mement la farine avec le lait et la crème aigre, verser en filet dans le^jus bouillant et porter lente- . menhà ébullition. Verser dans

"Une saaeiète-çhaude et présenter

• séparémenftwehe cœur de veau açcompagfté de purëè^de^pom- mes^dejerre^de riz créQUToù de pâtes ainSi .que d'une^salade Un conseil ^On peut remplacer Hachair à^auïSsse dans la farce ^

parNiu nkeiiis metaqgé ou un rèste de>Qti passé au moulin à viande, v X. W v „ De «Cuisinez^avec SILVA:H^ N veau» de Irma Rhçhe / Ray- monde Chapuis, éditiofi-SILVA, Zurich. "V. ^

\ N

AU MENU DES SORCIÈRES

P endant des siècles, les abats passaient pour être la nourriture préférée des sorciè¬

res, voire du diable. C'est qu'on croyait que le cœur, le foie et les rognons excitaient les sens. Pour cette raison, ce¬

lui qui tuait une bête devait re¬

mettre les abats au curé, que sa

piété protégeait évidemment de tout maléfice.

A leur tour, les anciens Ger¬

mains sacrifiaient les abats à leurs divinités, tandis que les haruspices romains interpré¬

taient la volonté des dieux en examinant les entrailles des victimes. A l'époque de Frédé¬

ric le Grand, les pharmaciens de Prusse vendaient des élixirs extraits de cœur et de cervelle pour guérir l'épilepsie. Plus tard, l'on se servait de «médi¬

caments» analogues pour combattre les maladies dites

«galantes».

Ce n'est d'ailleurs pas à tort qu'on attribuait aux abats un effet curatif et revigorant. Le foie, par exemple, contient beaucoup de vitamines pré¬

cieuses. Sa teneur en vitamine A égale sept fois celle des épi- nards, celle en vitamine B2 vingt fois celle du pain com¬

plet et celle en vitamine D près de huit fois, celle d'un œuf de poule.

Le muscle cardiaque, pauvre en calories, est cependant ri¬

che en vitamines et en sels mi¬

néraux. Sa teneur en vitami¬

nes B1 équivaut à celle du flocon d'avoine et dépasse de 300% celle du pain complet.

Quoi d'étonnant que nos chas¬

seurs, imitant en cela les hom¬

mes de l'âge de la pierre, man¬

gent volontiers le cœur des bêtes abattues, afin de s'en ap¬

proprier la force.

Auberge be la (êrappe RESTAURANT-PIZZERIA 1468 CHEVRES - TéL 037/63 Î1 66

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NOTES MUSICALES

Chacun se souvient de l'époque où le Quatuor des Armaillis de Fri- bourg créé en 1959, par¬

courait le canton et ap¬

portait la joie de vivre par des chansons. Il ne vécut que quatre ans mais a laissé son em¬

preinte sur cette terre où chaque Fribourgeois naît chanteur.

En 1969, André Brodard qui était déjà l'instiga¬

teur du quatuor précité, fondait le Chœur des Armaillis de La Roche dans le but de perpétuer le souvenir et faire con¬

naître les œuvres de son père, Joseph Brodard, poète et musicien, décé¬

dé en 1977 et qui a laissé un héritage de quelque 580 compositions profa¬

nes et religieuses dont la plupart sont inédites.

Cet ensemble vocal dé¬

fend la chanson populai¬

re en interprétant des chants en français et en patois, alors que ses membres portent avec fierté l'authentique cos¬

tume des armaillis de la Gruyère.

Un chœur

de treize chanteurs C'est accompagné de ses frè¬

res Stanislas qui vit à La Ro¬

che, et Colomban qui habite Marsens, qu'André Brodard fonda le Chœur des Armaillis de La Roche. La même année, Michel Riedo, de Fribourg, est venu se joindre aux piliers de ce groupe choral qui, au fil des mois et des années, s'est agrandi par l'arrivée de trois neveux du directeur: Bernard, Norbert et Michel Papaux, de Treyvaux; puis de Claude Bourguet, de Rössens; Louis Brodard, de Fribourg, égale¬

ment neveu du fondateur;

Narcisse Stoll, de Marsens;

Daniel Brodard, de Fribourg, fils d'André; Roger Fragnière, de Fribourg et Roger Gran- gier de Sorens; soit treize chanteurs qui, chaque lundi, se rencontrent pour la répéti¬

tion hebdomadaire dans une grande cuisine campagnarde de Treyvaux.

VINGT CHANSONS

POUR LES VINGT ANS DU CHOEUR DES ARMAILLIS DE LA ROCHE

André Brodard, fondateur et di¬

recteur de ce chœur.

Un ensemble vocal bien enraciné

Le répertoire du Choeur des Armaillis de La Roche com¬

prend tout particulièrement des chants populaires compo¬

sés par Joseph Brodard, An¬

dré Brodard, Joseph Bovet, Pierre Kaelin, etc. Cet ensem¬

ble vocal est très sollicité pour animer les manifestations et soirées des sociétés culturelles de notre canton et des cercles fribourgeois du dehors, sans oublier les mariages où très souvent il chante l'une des messes composées par son distingué directeur, André Brodard, lequel est aussi le dynamique président des pa¬

toisants de la Gruyère.

Depuis sa fondation, le Chœur des Armaillis de La Roche a enregistré quatre dis¬

ques et une cassette. En avant-première de son ving¬

tième anniversaire qui sera fêté l'an prochain, il propose en ce mois d'octobre 1988, une nouvelle cassette conte¬

nant près de vingt chansons de Joseph et André Brodard, ainsi qu'un chant inédit de l'abbé Bovet harmonisé par le directeur de cet ensemble vocal.

Nos lecteurs ont la possibilité de la commander auprès de:

André Brodard, Champ des Fontaines 23, 1700 Fribourg ou chez Stanislas Brodard,

1634 La Roche.

G. Bd Le Chœur des Armaillis de La Ro¬

che dans le pittoresque paysage de la Gruyère.

Photos Jean-Louis Donzallaz, Romont

(9)

NOTES MUSICALES

IL CHANTE RÉTRO, ET LE PUBLIC EN REDEMANDE...

Nous avons tous dans la tête un petit air d'autrefois; Moineau lui en a des tas. Quand il les chante, les vers du poète Paul Avenel re¬

viennent à l'esprit :

«Accueillez-moi je suis de la maison, Ouvrez la porte à la vieille chanson».

Ces airs accompagnant en sourdine le défilé des images de notre jeunesse, ces chansons que l'on sifflait naguère dans les rues, pourquoi les retient-on encore aujourd'hui? Ceux qui ont cru nous les faire oublier a la faveur d'un modernisme musical se sont trompés.

Moineau lui les a toujours aimés; c'est pour cela qu'il les chante passionnément, avec tendresse. 11 conquiert soji public avec sincé¬

rité, comme il le fait avec les auditeurs de LA PREMIERE de la Radio Suisse Romande et ceux qui ont la chance de l'applaudir lors de ses galas.

Y a d'ia joie rétro. C'est le titre de son dernier disque 33trs - CD, et cassette. Depuis quinze ans, il aligne avec son orchestre de nom¬

breux bals rétro, il collabore activement avec Pro Senectute à la grande joie des clubs d'aînés de Suisse romande.

Y a d'ia joie rétro. MR 8424. Disque Office SA, Fribourg.

R. Flaction

UN GROUPE ROCK DE SUISSE ORIENTALE À LA FINALE DE

«BAND-EXPLOSION 88» À TOKYO Le passionnant concours en direct au Volkshaus à Zurich a permis de désigner les représentants suisses à la grande finale du concours «Band- Explosion 88» à Ibfcyo. Les «Müller» de Wil/SG ont convaincu le jury par leur rock ra¬

pide et précis et parleurs textes en allemand.

Les «Müller» vont donc affronter le 30 octobre dans le fameux Budokan Hall, 16 groupes venus du monde entier. En plus de prix importants of¬

ferts par les organisateurs - Nestlé et Yamaha -, les groupes vont avoir l'occasion de gagner le cœur d'un public déjà estimé à 10 000 person¬

nes - parmi lesquelles il y aura certainement aussi des représentants de grandes maisons de disques.

Les quatre jMüller», heureux de leur sélection, entourent le Special Guest Phil Carmen (4e de¬

puis la droite), dont la prestation a constitué un autre point fort de la soirée.

Photo Keystone

«JUMP & GUY» ENTHOUSIASMENT LE PUBLIC ZURICHOIS

Le duo fribourgeois New Rock «Jump &

Guy» s'est assuré une immense sympathie de la part du public suisse alémanique lors de la finale suisse de « Band-Explosion ». Le style dansant, riche en variations, a été couronné par des applaudissements nourris du public et le jury lui a accordé la deuxième place. Le chanteur et guitariste Jean-Pierre Aebischer (à gauche) a de plus reçu le prix de 1000 francs offert par Nestlé pour la meilleure prestation à la guitare.

Photo Keystone

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MOLESON SUR GRUYERES VOUS PRÉSENTE

RESTAURANT CHINOIS

SA CUISINE D'ORIGINE SON ACCUEIL SUBTIL SON DÉCOR FASCINANT

UNE GRANDE PREMIÈRE EUROPÉENNE:

LA CHASSE À LA CHINOISE CRÉATION DE DATA MARIA

(servie jusqu'à mi-novembre)

Gilbert Droux, restaurateur - Tél. 029/6 32 63 Fermé le mardi

(11)

SUR LE CHEMIN DU GASTRONOME

UNE TABLE ASIATIQUE À MOLÉSON SUR GRUYÈRES Depuis peu, Moléson-Village s'est enrichi d'un restaurant chinois à l'enseigne de «Kin- Lung», un estaminet spéciali¬

sé dans la gastronomie asiati¬

que qui, aujourd'hui, est l'âme d'une séduisante par¬

celle de terre gruérienne sise entre ciel et montagnes. La manifestation au cours de la¬

quelle il a été livré solennelle¬

ment au public, était honorée d'un parterre de personnalités du monde politique, écono¬

mique et touristique, parmi lesquelles M. Liao Liandi, premier secrétaire de l'ambas¬

sade de la République popu¬

laire de Chine.

Un intérieur enchanteur

Dans un décor qui séduit aus¬

sitôt avoir franchi la porte d'entrée, l'intérieur est une réussite très flatteuse qui est

La brigade de cuisine en compagnie de Data Maria, la soliste de ce restau¬

rant, et Gilbert Droux, initiateur et propriétaire.

l'œuvre d'un architecte pari¬

sien, Daniel Curetti, établi en Suisse depuis quelques an¬

nées. Son art appliqué, il l'a mis à la parfumerie Guerlain, à Gstaad, à des centres de beauté à Paris et New York, puis au «Kim-Lung» à Molé- son sur Gruyères où il a choisi le miroir comme couleur pré¬

férée qui donne à l'ensemble de la création une image colo¬

rée, tonique et optimiste.

Un décor séduisant pour un accueil subtil de Data Maria.

Un accueil subtil La charmante hôtesse qui pré¬

side au bien-être des convives se nomme Data Maria. Chi¬

noise d'origine, née au Cam¬

bodge, elle a épousé un Suisse et vit depuis plus de vingt ans dans notre pays. Elle s'est don¬

né comme objectif de faire connaître les traditions culi¬

naires chinoises à travers des recettes qui lui ont été transmi¬

ses par sa famille ou qu'elle a créées elle-même. Mettant à profit sa longue expérience, Data Maria donne depuis quelques années des cours de cuisine chinoise et asiatique sur laquelle elle a publié un li¬

vre. Au «Kim-Lung», à Molé- son sur Gruyères, réalisation due à une idée de Gilbert Droux, tenancier du restau¬

rant de l'Observatoire, la charmante Data Maria est la soliste de l'orchestre au sein duquel elle excelle dans la ma¬

gie du sourire, l'accueil, le ser¬

vice et la cuisine qui se démar¬

que hautement de celle de la majorité des restaurants chi¬

nois qui se multiplient dans notre pays.

«Kim Lung»: un art de la ta¬

ble qui frise la perfection et qui se manifeste par le plaisir de faire plaisir.

Texte et photos G. Bourquenoud

(12)

NOTES MUSICALES

UNIFORME HISTORIQUE

ET DE GALA POUR LES MUSICIENS SORENSOIS

La fanfare de Sorens dans son bel uniforme du Régiment de Castella de 1756.

Ce sont des milliers de notes musicales qui ont retenti di¬

manche 28 août dernier sur le village de Sorens où la fanfa¬

re fondée en 1961, inaugurait en grande pompe de nou¬

veaux uniformes. Toutes les maisons de cette localité gruérienne étaient merveilleu¬

sement décorées de drapeaux et de fleurs multicolores, marque d'estime à l'égard des musiciens en fête. Le nouvel uniforme évoque le Régiment de Castella de 1756. Il est seyant mais quelque peu déli¬

cat parce que presque tout de blanc et rouge. D'un coût de 2300 francs par musicien, il a été réalisé grâce à la générosi¬

té de la population et l'appui financier de la paroisse et de la commune.

Une très belle décoration sorensoise.

Le nouvel uniforme réalisé tout en fleurs.

Que de chansons et allocutions

Cette grande journée soren¬

soise débuta par la messe con¬

célébrée par Mgr Edouard Cantin et le Père Niclasse qui a prononcé l'homélie. De l'égli¬

se, les musiciens sont allés jus¬

que sur le cimetière où ils ont rendu hommage aux mem¬

bres défunts en jouant «No¬

tre-Dame des Marches». Puis ce fut le cortège jusqu'à la nouvelle halle de Milco où se déroula la partie officielle en¬

trecoupée de chansons inter¬

prétées par deux chorales.

Dans leurs nouveaux unifor¬

mes, les musiciens sorensois se sentaient plus à l'aise que le ré¬

dacteur de FRIBOURG IL¬

LUSTRÉ qui n'avait pas été invité à cette manifestation.

Tout le village était plongé dans une joie bouillonnante.

C'était chose naturelle pour la fanfare qui était habillée de neuf après avoir porté durant vingt ans les mêmes uniformes ridés par le temps. Aucune pause ne fut respectée à l'issue du banquet pour une quiète digestion, tant il y avait de per¬

sonnalités qui se devaient de dire leur admiration et leurs remerciements à la société en fête. Des propos fleuris qui ont agréablement complété cette journée radieuse à tous points de vue.

Texte et photos G. Bd

(13)

ESTAMINETS DE CHEZ NOUS

Un climat d'intimité Un couple sympa

du déjeuner' Bern'

À L'ENSEIGNE DU CHAMOIS

DE BONS METS,

VOILÀ QUI EST DIVIN!

Depuis quelques jours et pour quelques semaines encore, les tenanciers de l'Hôtel-Restau- rant «Le Chamois», Bernard et Lina Barras, vous convient à venir aiguiser votre appétit avec les spécialités de la chas¬

se: civet, selle et noisettes de chevreuil, ou une entrecôte de cerf mijotée selon une recette exclusive du patron qui, quoti¬

diennement, est devant les fourneaux, pendant que sa souriante épouse se charge avec délicatesse du service au restaurant, sans négliger l'ac¬

cueil et les contacts avec les clients. L'art de recevoir de Lina est fondé sur ce besoin qu'ont les êtres de contacts hu¬

mains, d'un brin de conversa¬

tion et même d'un sourire, tel un réconfort que le cœur sen¬

sible apprécie.

Vous le découvrirez sur la route Broc-Fribourg, plus précisément à Botterens, dans une nature merveilleuse em¬

bellie par un décor alpestre ravissant qui vous séduira. De la terrasse magnifiquement fleurie durant la saison esti¬

vale, vous entrez au restau¬

rant où les tables nappées de rose vous invitent à une épreuve gustative de la mar¬

mite mongole, véritable symphonie gourmande de la maison. De là, vous passez au café ou des mets traditionnels fribourgeois et des spécialités italiennes vous sont proposés devant la cheminée de Lina qui aime entendre craquer le bois dont la flamme réchauf¬

fe l'atmosphère. Un pas de plus et vous êtes à la salle polyvalente qui peut accueil¬

lir jusqu'à 160 personnes pour des repas de noces ou banquets de sociétés. Et si, par hasard, l'estomac était fa¬

tigué par une soirée arrosée des meilleurs crus de la cave des chasseurs, cet hôtel dis¬

pose de quelques chambres où la sobriété est de mise.

C'est en avril 1985 que ce jeu¬

ne couple a repris l'exploita¬

tion de l'Hôtel-Restaurant

«Le Chamois», à Botterens.

Bernard Barras a, auparavant, travaillé plusieurs années comme chef de service au Res¬

taurant «La Vieille Ferme» à Chailly-sur-Montreux, ainsi que dans les stations de Champéry et Verbier. Lors de ses stages à l'étranger, tout particulièrement en Australie et à Hong-Kong, il s'est per¬

fectionné dans l'art culinaire et l'hôtellerie. Originaire de Châtel-sous-Montsalvens, né à Botterens, il a épousé une adorable italienne qui est le rayon de soleil de cet estami¬

net gruérien. Tous deux ont décidé de redonner une éti¬

quette à cet établissement qui, avant leur arrirée, avait quel¬

que peu perdu de son prestige.

Ils se réjouissent de votre visite et se feront un plaisir de vous servir avec toute l'élégance souhaitée.

Texte et photos G. Bd

Un restaurant réconfortant avec ses tables nappées de rose.

Votre prochaine escale en Gruyère.

(14)

Hôtel de la Gare Grandvillard 1666 Villars-sous-Mont

Fam. Cl. Pochon-Morel Tél. 029/8 11 26 Dimanche 9 octobre GRANDE BÉNICHON Concert-apéritif MENU COMPLET DE BÉNICHON EN MUSIQUE

Dès 15 h et 20 h: BAL avec excellent orchestre Salles rénovées pour banquets et sociétés (300 pl.)

Installation de sonorisation avec micro portable dans tous nos locaux Fermé le mardi

Boulangerie - Pâtisserie Confiserie -Tea-Room

Mord 1618 Châtel-St-Denis

Tél. (021)948 70 35 Pains d'anis, cuchaules et moutarde de bénichon Au Tea-Room DO-RE-MI - Meringues et coupes Maison

Grand-Rue 50 + La Place 41

GUMEFENS Auberge de la Cigogne

Samedi 8 octobre, dès 20 h 30 Dimanche 9 octobre, dès 15 h et 20 h

GRANDE BÉNICHON avec l'orchestre «EUROPA»

Menu traditionnel

Samedi 15 octobre: GRAND BAL avec l'orchestre «EUROPA», ENTRÉE LIBRE Dimanche 16 octobre: MENU DE BÉNICHON

Fam. Fragnière-Allemann - Tél. 029/5 21 55

Le berceau du

«Ranz des vaches»

DIMANCHE 16 RECROTZON

VUADENS HÔTEL-RESTAURANT DE LA GARE

Fam. R. Grangier-Bapst Tél. 029/2 74 66 Dimanche 9 et lundi 10 octobre

GRANDE BÉNICHON avec l'orchestre

LES REGERO'S Menu traditionnel Veuillez réserver s.v.p.

AUBERGE LE BELVÉDÈRE

Fam. G. Rigolet-Risse 1634 LA ROCHE Tél. 037/33 21 62 Ouvert toute l'année

Site merveilleux avec vue im¬

prenable sur le lac de la Gruyère

Restauration soignée SPÉCIALITÉS: filets de per¬

ches, entrecôte du patron, en¬

trecôte double à l'échalote, PLAT FRIBOURGEOIS CARNOTZET-BAR

Dimanche 9 et lundi 10 octobre GRANDE RÉNICHON avec l'orchestre

BERNARD HENCHOZ (4 musiciens) Dès le 12 octobre:

spécialités de CHASSE Fermé le mercredi

Hôtel de la

Croix-Blanche

Dimanche 9 octobre

1633 MARSENS (FR) Téléphone 029/5 15 24 Fam. Michel Seydoux Fermé le lundi GRANDE BENICHON Orchestre populaire

MENU TRADITIONNEL

GRANDE SALLE RÉNOVÉE POUR NOCES, sociétés et banquets, 140 places - Choix de menus à disposition

Œea-IRoom

° Gbâtcl-^t-SDeniô René PILLOUD - Tél. 021/948 71 87 Son délicieux café - Ses glaces maison - Ses coupes aux fruits à la crème - Ses délicieuses croûtes au fromage

LE BRY Café St-Pierre Dimanche 9 et lundi 10 octobre, dès 11 h, 15 h et 20 h 30 GRANDE BÉNICHON avec l'orchestre «JACK BERRY»

MENU DE BÉNICHON Réservez s.v.p.

RECROTZON: dimanche 16octobre

Famille Magnin-Fragnière Tél. 037/31 17 26

ARCONCIEL

Auberge des Trois-Sapins Chez Mimile

Fam. Pasquier-Berset - 0 037/33 11 25 Samedi 8 et dimanche 9 octobre GRANDE BÉNICHON

conduite par l'excellent orchestre

«MAN MUSIQUE»

Menus et spécialités de bénichon Vins de 1er choix

AMBIANCE DU TONNERRE, GAIETÉ, BAR RECROTZON: dimanche 16 octobre

(15)

CULTURE

LÂ-HAUT SUR LA MONTAGNE

AVEC LES

MAINTENEURS DU PATOIS

Un trio fort sympathique.

François Mauron, président du Triolè.

La tradition de rassem¬

bler chaque année les pa¬

toisants à Vounetz a été lancée par la Société de développement de Char- mey - Cerniat - Châtel- sous-Montsalvens et Crésuz, qui l'a organisée pour la première fois en 1987. Celle de cette an¬

née a eu lieu le lundi 15 août, jour de l'Assomp¬

tion, par une chaleur es¬

tivale, au pied des Dents Vertes, sur un alpage où les sonnailles d'un trou- Célébration de la messe sur l'alpage de Vounetz.

Un jeune fribourgeois qui se pas¬

sionne pour le patois.

peau donnaient le ton aux armaillis et patoi¬

sants qui s'étaient ras¬

semblés autour de l'au¬

mônier de la Société d'économie alpestre, l'abbé Henri Murith de Fribourg, qui célébra la messe en plein air.

Pour le maintenir il faut le parler

Ce prêtre, dont la popularité a rejoint celle que connaissait l'abbé Alphonse Menoud, a prononcé un sermon en patois qui a fait vibrer le cœur de la plupart des participants à ces retrouvailles sur l'alpe. Le petit chœur improvisé que dirigeait Jean Tornare, de Sorens, chanta la messe en latin, ce qui donna une note solennelle à cette célébration.

Pour Placide Meyer, préfet de la Gruyère, le patois est un tré¬

sor national qui doit être maintenu au Pays de Fri¬

bourg. Pour ce faire, il faut le parler avec son entourage, les amis et tout particulièrement avec les jeunes. Nous avons également entendu un messa¬

ge de Francis Brodard, prési-

(16)

Châtel-St-Denis RESTAURANT CERCLE-

D'AGRICULTURE Dimanche 16 et lundi 17 octobre

GRANDE BENICHON avec l'orchestre «LES VALD'YS»

Menu de BÉNICHON

RECROTZON: samedi 22 et dimanche 23 octobre Fam. Villard-Jaquier - Tél. 021 /948 70 53

Café de la Couronne LESSOC Dimanche 16 et lundi 17 octobre

dès 15 h et 20 h

GRANDE BÉNICHON avec l'orchestre «Star Melody»

MENU TRADITIONNEL DE BENICHON Veuillez réserver vos tables au jS 029/8 11 07 Famille N. Cosandey-Dupont

Dimanche 23 octobre: grand recrotzon

Réservez votre dimanche 9 et votre lundi 10 octobre pour fêter la GRANDE

BÉNICHON

DE LA GRUYÈRE à l'Auberge du Lion-d'Or 1668 NEIRIVUE

avec l'excellent orchestre «Eddy Barlay»

LE PATRON VOUS PROPOSE SON GRAND BUFFET DE BÉNICHON (à volonté) DIMANCHE ET LUNDI: CONCERT-APÉRITIF Un accueil chaleureux vous attend

Veuillez réserver s.v.p. - Patrice Liard

RECROTZON: DIMANCHE 16 octobre Tél. 029/8 11 05

HOTEL-RESTAURANT GRUYERIEN MORLON

(à deux min. de Bulle) MENU DU JOUR CARTE VARIÉE SPÉCIALITÉS:

FILETS DE SANDRE Filets mignons aux morilles Jambon de campagne Café et dessert avec la véritable crème de la Gruyère Salles pour sociétés, banquets, conférences, séminaires

Chambres tout confort

Dimanche 9 et lundi 10 octobre:

GRANDE BÉNICHON Menu traditionnel Dimanche 16 octobre: recrotzon

Nos spécialités de chasse

ESTAVANNENS

Auberge des Montagnards Dimanche 9

et lundi 10 octobre GRANDE

BENICHON Cantine chauffée - BAR MENU DE CIRCONSTANCE RECROTZON:

dimanche 16 octobre Concert-apéritif et BAL

avec le duo TONY RUSSO

Veuillez réserver s.v.p.

Fam. Ansermot-Crettenand

<C 029/6 21 14

ATTALENS HÔTEL DE L'ANGE

Samedi 8 et dimanche 9 octobre GRANDE BENICHON avec l'orchestre VALD'YS

MENU TRADITIONNEL BAR

ESTELLE vous souhaite la bienvenue Tél. 021/947 41 08 RIAZ HOTEL-DE-VILLE

Dimanche 9 octobre

MENU TRADITIONNEL DE BÉNICHON Veuillez réserver s.v.p.

A. Moret-Broillet, propriétaire Tél. 029/2 76 52

1661 ALBEUVE - AUBERGE DE L'ANGE

Dimanche 9 et lundi 10 octobre Dimanche 16 octobre GRANDE BÉNICHON GRAND RECROTZON Menu traditionnel Réservez vos tables s.v.p.

A la grande salle: BAL par l'orchestre «THE ROXY'S»

Chambres avec douche et W.-C.

Fam. R. Pythoud-Schornoz Tél. 029/8 11 13

Jfatn. Jean 3R(£Jïl^

1634 la ftocfte (037) 33.21.09

Dimanche 9 et lundi 10 octobre GRANDE BENICHON

animée par le «DUO RAYMOND ET BERNARD D'URSY»

Menu de circonstance

Prière de réserver vos tables Recrotzon: dimanche 16 octobre

(17)

CULTURE

Avec les mainteneurs du patois

dent cantonal; quelques paro¬

les de Jean Tornare, au nom des patoisants de la Gruyère;

François Mauron, président du Triolè; André Albinatti, de Bulle; Félicie Schaller qui in¬

terpréta les vêpres de Morion, Joseph Roulin, de Bulle; et même un jeune homme qui s'exprima fort bien dans cette langue pourtant difficile à

parler, à écrire et à compren¬

dre.

Dès l'an prochain, ces retrou¬

vailles des patoisants sur l'alpe, n'auront plus lieu à la fête de l'Assomption, mais tra¬

ditionnellement le deuxième dimanche du mois d'août.

Qu'on se le dise!

Texte et photos G. Bd Jean Tornare, de Sorens, membre du comité des patoisants de la Gruyère.

Francis Brodard, président canto¬

nal des patoisants.

LA MECHA D'LA MI-OU A VOUNETZ Ou chô dou lyi, lè patêjan chon j'ou benéje è dzoyà in vouitin la yê. Le tin irè tié è le chèlà pointâvè dza chu le ketsè di vani. Ouna bala dzornâ po grèpiyi chu lè montanyè. Orga- nijâye po le chèkon kou pè la chochiyètâ dè dèvelopèmin dè Tèrmê, ha dzornâ ch'è fêrmo bin pachâye. Lè bredzon è lè dzakiyon iran d'ia partya.

La pâ j'ou fôta dè fére dzoure lè dzin po oure la mècha chèlè- brâye pè l'inkourâ, Henri Mu- rith. Chi patêjan dè rachena l'a dèbortoyi l'èvandzilo d'iafîtha d'I'Achonpchyon avui dè- vouthyon. Nouthra Dona l'a du ithre bèniràja d'oure tsantâ è prèyi hou dzin din ha bachê- re. Ha chélébrachyon irè chin- pia, ma prèvonda kemin la prèyire yècha pè le chèrvin dè mècha. Apri to chin, lè j'ar- mayi dêvon lou chintre a la chotha di mâlà.

Achtou la mècha fournête, le vêro dè bian ofê pè lè j'organi- jateu d'ia dzornâ l'a fê dou bin è rèdzoyi to le mondo. Ma chin k'la fê le mé piégi l'è d'oure Moncheu le Prèfè d'ia Grevire ke no j'a fê l'anà dè prindre la parola. Moncheu le Prèfè, vo j'ithè rèmarthyâ è jèlichitâ, chin va drê ou kà dè vêre ke din

nouthrè j'otoritâ on dèvejè achebin nouthron viyo lingâd- zo, chuto kemin vo. Fô panyi oubyâ nouthron prèjidan fri- bordzê è reman, Francis Bro¬

da, l'è djèmé intrèprê po chayi chin k'la a dro. L'è pâ po rin k'I'è j'ou rèyi kemin député. I m'r'tè di rèmârthyèmin po le travô ke fâ. Franhè Mauron, prèjidan dou Triolè, achebin on inradji dou patê, l'a do kotyè mo è chuto inbriyâ le tsan di j'armayi. No j'an onko j'ou le piéji d'intindre dutrè gougenètè è di tsanthon, to chin ke fayê po fére dèchindre le goutâ è le kunyu ou vin kouè. Pi prâ lè dzornâ dinche po mantinyi nouthron patê.

Dzojè Oberson

Le chœur improvisé sur place pour chanter la messe.

Un couple qui fut très applaudi.

(18)

Jjtretaimml be® Pontagnarbe Samedi 8 et

dimanche 9 octobre GRANDE BÉNICHON Samedi soir: CHASSE et carte Dimanche: menu traditionnel de bénichon exclusivement Orchestre JUTZET J.-P. RISSE-BRODARD Tél. 037/33 21 27

RECROTZON: dimanche 16 octobre 1634 LA ROCHE Fermé le mercredi

1 VUIPPENS

- Hôtel-de-Ville H Dimanche 9 1 et lundi 10 octobre I GRANDE

"WmËËÊÊM j

| BÉNICHON 1 conduite par l'orchestre

| «OASIS»

1 Menu traditionnel 1 Réservez vos tables s.v. p.

■ Recrotzon:

■ dimanche 16 octobre H 1 Famille Piccand-Buchs

■ Tél. 029/5 15 92

SALES (GR)

Hôtel de la Couronne

Du vendredi 7 au dimanche 16 octobre excepté mardi 11 CONCERT TYROLIEN Même orchestre

Fam. B. Saudan-Briguet Tél. 029/8 81 12 B

Dimanche 9 et lundi 10 octobre, dès 15 h et 20 h 30

GRANDE BËNICHON avec le célèbre orchestre HARRY'S WESTSTEIRER MIT WILMA

Dimanche: concert-apéritif Menu traditionnel BAR Dimanche 16: RECROTZON MENU: jambon, chasse Prière de réserver vos tables s.v.p.

1648 LE RUZ - HAUTEVILLE

AUBERGE DU LION-D'OR Dimanche 9 octobre: MENU DE BÉNICHON

Lundi 10: fermeture à 14 h Veuillez réserver s.v.p.

Micheline ZBINDEN - Tél. 029/5 15 51

Auberge-Restaurant de l'Enfant-du-Bon-Cœur 1634 PONT-LA-VILLE Samedi soir 8 et dimanche 9 octobre GRANDE BÉNICHON conduite par un excellent orchestre Dimanche: concert-apéritif

Menu de bénichon (jambon, gigot, poires à botzi) Vins de 1er choix - Ambiance du tonnerre - BAR Se recommande: Fam. E. RISSE-DESPOND

Tél. 037/33 21 12 Veuillez réserver vos tables s.v.p.

Recrotzon: dimanche 16 octobre

HOTEL DU SAUVAGE - SEMSALES Fam. Hunziker-Merlini

Tél. 029/8 51 04

Samedi 8 et dimanche 9 octobre GRANDE

BÉNICHON animée par l'orchestre FANDANGO

Ambiance - BAR

Samedi: jambon et chasse Dimanche, dès 11 h: concert-apéritif

MENU DE BÉNICHON - Veuillez réserver s.v.p.

Samedi 8 et dimanche 9 octobre

fiins 02,GJJME M'™ et M. Eric Monney DdllUVlUll animée par l'orchestre «FORMULE X 2»

MENU DE CIRCONSTANCE Spécialités de CHASSE - Carte de saison

Prière de réserver au 021 /947 41 07

HOTEL-CAFE-RESTAURANT

.ß).

leXMniois

Samedi 8 et dimanche 9 octobre GRANDE DÉNICHON

Menu traditionnel SAMEDI 15: GRAND BAL Dimanche 16: RECROTZON Salle pour noces et banquets

de 20 à 140 places 1631 BOTTERENS

GRAND PARKING

Fam. B. BARRAS Tél. 029/6 16 19

(19)

De sa colline qui appartient à la première zone des Préalpes et qui offre une structure géo¬

logique des plus remarqua¬

bles, le village de Montsalvens jouit d'une des plus belles vues de la Gruyère. Il ne faut donc pas s'étonner que la construc¬

tion de chalets de vacances va

bon train, signe précurseur d'un développement touristi¬

que bienvenu pour cette com¬

mune d'une centaine d'habi¬

tants. Ce qui fait encore l'attrait de Châtel-sur-Mont- salvens, c'est le manoir du même nom dont il ne reste que les ruines d'une tour et les der¬

niers débris d'un donjon au milieu d'une forêt, au bord d'un précipice. C'est du haut de cette tour que Madeleine de Miolans, épouse de Michel, voyait son infidèle époux, monté sur un cheval blanc, prendre une route détournée pour chercher bonne fortune

à Charmey. Le chemin qu'il suivait est à La Monse et a conservé la dénomination de

«Charrière de Crève cœur», que lui avait donnée la mal¬

heureuse épouse délaissée.

G. Bd

Quel magnifique coup d'œil!

Au fond, sur l'horizon se déta¬

che la cime majestueuse du Moléson; à ses pieds forêts et

pâturages alternent jusqu'à la plaine où s'élève la colline de Gruyères, la ville et son châ¬

teau baignés de lumière. Tout

près, c'est la coupe audacieuse de la Dent-de-Broc et la porte du riant vallon de Motélon.

Puis voici la vallée de la Jogne

où l'on devine, au loin, les pre¬

miers contreforts des Gastlo- sen. D'un seul regard l'on em¬

brasse toute la Gruyère parée de sa robe d'émeraude, sillon¬

née de routes, couronnée de vanils. Au flanc de la monta¬

gne, les chalets sommeillent dans les pâturages et, plus près, au pied du «Vieux Cha¬

let», le lac de Montsalvens ser¬

ti de verdure invite à la rêverie.

Tel est le cadre exceptionnel dans lequel a été implanté le joli village de Crésuz, véritable belvédère d'où l'on découvre avec émotion tout ce qui fait la beauté du pays de Gruyère.

G. Bd

Ce village de la vallée du Ja- vroz envisage un développe¬

ment touristique apte à lui ap¬

porter un regain d'activité économique. Il est incontesta¬

ble que ce village présente des avantages certains de par sa situation en face d'un panora¬

ma de toute beauté. La salu¬

brité du climat, les innombra¬

bles buts de promenades, la paix reposante de ses verts pâ¬

turages et ses belles forêts atti¬

rent déjà une foule de touris¬

tes.

On ne saurait parler de Cer- niat et passer sous silence... le grand silence de La Valsainte qui plane comme une perpé¬

tuelle bénédiction sur le villa¬

ge. Pendant des siècles, l'his¬

toire de Cerniat se confond avec celle du monastère fondé en 1294 par Girard de Corbiè- res, seigneur de Charmey. Par leur influence et leur charité, les moines ont toujours aidé les gens de Cerniat, hommes de foi, travailleurs et écono¬

mes. Et si les touristes sont de plus en plus nombreux à se

rendre à La Valsainte, c'est probablement parce que la spiritualité est une grande es¬

pérance qui sommeille dans l'âme de chaque être humain.

G. Bd

(20)

HOTEL DU VANIL-NOIR 1666 GRANDVILLARD Samedi soir 8 et dimanche 9 octobre GRANDE BÉNICHON conduite par l'orchestre «LES SYMPATHIQUES»

NOUVEAU BAR, AMBIANCE, GRAND JARDIN OMBRAGÉ MENU TRADITIONNEL:

jambon, gigot, meringues, petits fruits, crème au baquet RECROTZON: dimanche 16 octobre

JO BORCARD et MYRIAM JAQUET Veuillez réserver s.v.p. au 029/8 11 51

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ANDRÉ VIAL Ch. des Pilons 6A 1630 BULLE 029/2 55 30

LA POIRE À BOTZI,

UNE FRIBOURGEOISE?

Cette poire est la plus connue du genre dans le canton de Fribourg, et peut-être aussi la plus appétissante. Plusieurs questions cependant subsistent à son sujet. En existe-t-il une seule forme? ou bien y a-t-il des poires à Botzi jaunes, grises, blanches, vertes ou rouges? Si oui, où se trouvent- elles? Puis, toutes ces poires à Botzi sont-elles de même qualité? les unes se prêtent peut-être mieux au séchage que d'autres? Quelle est la meilleure pour le «vin cuit»?

La poire à Botzi du Lac a-t-elle le même arôme que celle de la Veveyse? Celle de la Gruyère se prête-t-elle aussi bien à accompagner le rôti de mouton que celle de la Singine?

Depuis quand la poire à Botzi est-elle une composante du menu de bénichon? Les fruits que produisent les arbres à tige basse valent-ils ceux des hautes tiges?

Le Jardin Botanique de l'Université de Fribourg et la sta¬

tion d'Arboriculture fruitière du canton cherchent à con¬

naître son origine et ses particularités.

Le pays de cette poire serait plutôt le canton de Berne où le climat est propice à sa culture, où alors dans le canton de Fribourg, où les gens voudraient confirmer que leurs ancêtres ont été les premiers à cultiver cette variété.

Une explication de provenance, qui a une bonne probabi¬

lité à nos yeux, relève d'écrits anciens qui parlent occa¬

sionnellement de poires. Ce seraient des mercenaires fri- bourgeois, rentrant du service à l'étranger qui auraient apporté de ces poires au pays. Dans le climat propice des préalpes, leur culture se serait propagée rapidement.

Les dénominations telles que « Botzy », « Botzi » ou « Bot- si» viendraient, selon les uns, du patois qui se traduit par grappe ou bouquet. D'autres pensent que le mercenaire qui a amené cette poire au pays, serait venu de la région de Naples et qu'il se serait appelé Bossi ou Bosy.

Jardin Botanique de l'Université de Fribourg

(21)

LE MOURET HÔTEL-RESTAURANT DE LA CROIX-BLANCHE

Dimanche 9 octobre

GRANDE BÉNICHON avec l'excellent orchestre «LES KING'S», 6 musiciens

Menu traditionnel, veuillez réserver s.v.p.

LUND110: BÉNICHON D'AUTREFOIS - Danse dès 15 h et 20 h Dimanche 16: RECROTZON

Marie-José Angéloz et Louis Pasquier

Tél. 037/33 11 36 Fermé le mercredi

CAFÉ-RESKURANT

CERCLE-DES-AGRICUUEURS -1642 SORENS Dimanche 9 et lundi 10 octobre 1988: GRANDE BÉNICHON

conduite par «LES SANTIANAS» - Menu de bénichon - Bar RECROTZON: dimanche 16 octobre

Fam. Jules Fragnière - Réservez vos tables s.v.p. au 029/5 15 34

(0af#- Instaurant M«

IGa Srrra

Dimanche 16: RECROTZON Fam. PITTET-CRAUSAZ Tél. 029/7 11 36

Dimanche 9 et lundi 10 octobre

BÉNICHON DE CERNIAT Menu de BÉNICHON Veuillez réserver Dès 15 h et 20 h:

BAL MUSETTE

TOURISME

VULLY Un atout

supplémentaire \

Forte actuellement de 140 membres, la Société de déve¬

loppement du Vully existe de¬

puis près de quarante ans. Ré¬

cemment, elle a inauguré un office du tourisme sis dans l'immeuble de la Caisse d'épargne, à Sugiez, où cha¬

cun pourra aller se renseigner sur cette merveilleuse région qu'est la Riviera fribourgeoi- se. Marylène Richard qui en est la responsable sera à dis¬

position des touristes trois demi-journées par semaine:

lundi, mercredi et vendredi.

Lors de la manifestation, qui a livré ce bureau d'informa¬

tion au public, le député Phi¬

lippe Chautems a relevé que l'ouverture d'un office du tourisme du Vully représente un atout supplémentaire pour cette région si belle qui, l'an dernier, a enregistré 104 000 nuitées dont 70 000 unique¬

ment dans les campings-

Une brante de fleurs pour embellir l'entrée de l'Office du tourisme.

caravanings. Et le président de la Société de développe¬

ment d'ajouter qu'il ne restait plus qu'à améliorer l'héberge¬

ment, par la construction d'un hôtel, et le Vully sera à même de satisfaire tous ceux qui ont le Vully fribourgeois dans leur cœur.

Texte et photos G. Bd

VAULRUZ Hôtel de la Croix-Verte Dimanche 9 octobre à midi

MENU COMPLET DE BÉNICHON Prière de réserver vos tables

Fam. Didier SEYDOUX - Tél. 029/2 74 33

Auberge rie la 0\invi«latul|c

^ Treyvaux J

Famille A. Zürcher

GRANDE FETE DE LA BIERE les 7-8-13-14-15-20-21-22-23-27-28-29 et 30 octobre

avec le célèbre orchestre international

LAST-ORCHESTRA (5 musiciens) + une CHANTEUSE Dimanche 9 et lundi 10 octobre

GRANDE BENICHON avec le même orchestre Spécialités de chasse - Jambon de campagne sur assiette

Veuillez réserver au 037/33 11 53

M. Philippe Chautems, président de la Société de développement du Vully, dans le nouveau bureau d'information.

TROUVE

Ce que nous cherchions en meubles d'occasion et liquidation dans le grand choix actuel qui se trouve à l'exposition de Marly.

Pour visiter, prendre rendez-vous chez:

SOTTAZ MEUBLES

1724 LE MOURET, du lundi au vendredi, (je 037/33 20 44

(22)

DOMAINE PUBLIC

Traitement des ordures ménagères

L'USINE SORVAL SA À CHÂTEL FAIT OEUVRE DE PIONNIER

Le principe de l'incinération, dans des usines spécialisées, entraîne aujourd'hui des coûts d'exploitation de plus en plus élevés pour les communes.

Quand on sait que le volume des déchets augmente en moyenne de 10% par an alors que les usines d'incinération parviennent à saturation, on saisit l'ampleur du défi. Cons¬

truire de nouvelles usines?

Certes, mais à des prix farami¬

neux. Et puis des voix s'élè¬

vent, dans les milieux écolo¬

gistes, pour dire que nos poubelles renferment des tré¬

sors. L'incinération, enfin, a ses inconvénients: si les fu¬

mées d'incinération ne sont plus, actuellement, diffusées dans l'atmosphère, en vertu des nouvelles ordonnances en la matière, édictées par la Confédération, on les retrouve sous forme de résidus pol¬

luants (métaux lourds, no¬

tamment) dans les scories et les boues de lavage des fu¬

mées. Résidus qui, finalement aboutissent dans des déchar¬

ges...

Une alternative originale

Dans cette optique, la nouvel¬

le usine Sorval SA à Châtel-St- 400 kg par an : c'est, ac¬

tuellement, la production de déchets par habitant dans notre pays. Telle est la rançon de la société dite de consommation. Le problème-clef de cette surproduction de déchets:

leur élimination. Au¬

jourd'hui, les trois quarts des ordures ménagères sont incinérées. Une usine châteloise, Sorval SA, qui sera inaugurée le 14 octo¬

bre prochain, fait œuvre de pionnier dans ce do¬

maine. Sa méthode: le tri des déchets et leur valori¬

sation grâce au recyclage.

Denis, construite sur le site de la décharge contrôlée d'En Craux, propose une alternati¬

ve originale: plutôt que de dé¬

truire les déchets par incinéra¬

tion ou de les entreposer dans des décharges, avec les incon¬

vénients que l'on sait (émana¬

tions d'odeurs, en particulier), l'usine châteloise entend valo¬

riser les ordures ménagères, grâce à une technique de recy¬

clage déjà éprouvée en Espa¬

gne, près de Barcelone. L'usine Sorval SA, qui occupera une quinzaine de personnes - tech¬

niciens et ouvriers - traitera annuellement quelque 65 000 tonnes de déchets. Le procédé consiste à recycler les déchets sous forme de granulés com¬

bustibles, de compost, de ma¬

tériaux en plastique, de verre et de métaux. Moins de 10%

du volume traité - des matières inertes - aboutiront à la dé¬

charge.

Du sac à ordures au compost

Si l'on suit la filière d'un sac à ordures, celle-ci, très schéma- tiquement, peut se résumer comme suit: éventrage méca¬

nique du sac, répartition des ordures sur un tapis roulant, premier tri manuel consistant à ôter les verres et autres objets encombrants. Les déchets sont ensuite acheminés dans un énorme cyclindre perforé en mouvement qui sépare les matières organiques des au¬

tres composants. Les plasti¬

ques légers seront récupérés par aspiration, les plastiques lourds triés manuellement, et séparés, selon leur nature et leur couleur. Il en ira de même pour d'autres composants, tous traités spécifiquement : métaux, papier, verres.

Qui donneront, respective¬

ment, des métaux pour ferrail¬

leurs et usines, des briquettes combustibles à haute valeur énergétique, de la matière pre¬

mière pour fabriquer de la lai¬

ne de verre et du plastique ser¬

vant à fabriquer, par exemple, des poteaux de signalisation.

Les matières organiques, trai¬

tées dans un biostabilisateur amorçant leur fermentation, achèveront leur maturation dans un vaste hangar avant d'être raffinées pour donner un compost qu'on dit de très bonne qualité. Un concept de traitement et de valorisation révolutionnaire, à première vue. Et qui va considérable¬

ment réduire les émanations d'odeurs, puisque toutes les opérations se feront en milieu fermé, l'usine étant équipée d'un important bio-filtre.

Une opération «portes ouver¬

tes» de l'usine châteloise est prévue, le 15 octobre prochain.

Bonne occasion d'assister à une démonstration et de poser des questions quant à l'écoule¬

ment des matières recyclées.

MPA Le biostabilisateur: c'est dans cet appareil que les matières organi¬

ques amorcent leur fermentation pour se transformer en compost.

Photo M. Angel

(23)

REGARDS SUR...

INSTRUCTEURS

SAPEURS-POMPIERS Jj FRI BOURGEOIS

Instructeurs en balade à l'usine Samvaz, à Châtel-St-Denis.

Le Groupement des instruc¬

teurs sapeurs-pompiers fri- bourgeois a siégé, le 3 septem¬

bre dernier, dans le chef-lieu de la Veveyse, où il fut accueilli par M. Bernard Rohrbasser, préfet et conseiller national, et par le syndic Henri Liaudat.

Présidée par le cap Michel Werro, l'assemblée a pris la dé¬

cision d'élargir son comité, de manière à mieux représenter les districts du canton. A la suite de la démission du maj Marc-Antoine Pürro, nommé à la présidence de la Commis¬

sion technique cantonale, le nouveau comité constitué se compose comme suit : Michel Werro, président; Jacques Tornare, vice-président, de Bulle; Elian Collaud, de Saint-Aubin; Rudolf Marti, de Morat; et Jean-Daniel Monney, de Romont.

MM. Pierre Ecoffey, directeur de IECAB, Bernard Rohrbasser, préfet et conseiller national, et Henri Liaudat, syndic de Châtel.

Furent en outre nommés membres d'honneur du Grou¬

pement: MM. Georges Ballif et Paul Haenni, qui totalisent

Bâtiment du feu à Châtel-St-Denis.

respectivement 44 et 49 années de service.

M. Pierre Ecoffey, directeur de l'ECAB, participait à cette séance. Il a rompu une lance en faveur du recrutement des instructeurs-aspirants, recru¬

tement qui, même si les candi¬

dats sont rares, doit privilégier les jeunes qui, lors des cours cantonaux, présentent toutes

LES DISTRICTS

MIEUX REPRÉSENTÉS

les qualités requises par la fonction, «la rareté ne justi¬

fiant pas la médiocrité».

Avant d'aller visiter l'usine Samvaz S.A. à Châtel-St- Denis, les instructeurs ont en¬

tendu avec intérêt le cap Geor¬

ges Vauthey, président de la Commission technique de la Sarine, qui a fait un exposé sur la radioprotection dans le can¬

ton. Le Centre de renfort de Fribourg a ainsi été désigné par le Conseil d'Etat comme responsable de tout ce qui tou¬

che à la radioprotection dans les districts. Et dans ce domai¬

ne, la devise des sapeurs- pompiers «Sauver, tenir, éteindre», garde toute sa si¬

gnification.

MPA

(24)

SWING IN ROUGE

MAQUILLAGE AUTOMNE/HIVER 1988-1989 HELENA RUBINSTEIN

CRÉATION GIDOR PRÉSENTE

LES NOUVELLES COIFFURES D'AUTOMNE ET D'HIVER

Femme douce, femme fantai¬

siste, cet automne HELENA RUBINSTEIN nous fait vivre à son rythme, au rythme du swing, au rythme des rouges.

«SWING IN ROUGE»: un look pétillant, vibrant, qui nous fait revivre les plus bel¬

les heures de St-Germain-des- Prés.

Cette musique qui jouait en sourdine depuis quelques an¬

nées, qui n'a jamais disparu, explose, nous influence. Et de cette ambiance «black and white» est née une femme pé¬

tillante et dynamique:

SWING IN ROUGE, le swing comme le rouge expri¬

ment les feux de la vie.

Les rouges ont la vedette, ils explosent, ils ont inspiré de nouvelles associations, ils rythment les roses, les oranges dans toutes les collections.

Avec SWING IN ROUGE, HELENA RUBINSTEIN nous enivre, nous entraîne dans la nuit suivre le rythme des saxos, instrument fétiche dont les sons bouleversent les sens et l'âme.

SWING IN ROUGE: un par¬

ti pris pour les lèvres et les joues, des couleurs toniques et offensives sans agression, des couleurs riches et géné¬

reuses, que l'on jouera fortis¬

simo en «total look» ou alle¬

gro en «dégradés».

Pour ses nouvelles coiffures d'automne et d'hiver, Créa¬

tion GIDOR mise sur la mode de Paris particulière¬

ment charmante et inventive qui, tout en accordant nette¬

ment la préférence aux coif¬

fures mi-longues, laisse à la créativité tout loisir de s'ex¬

primer. La tendance est aux coiffures modelées avec fan¬

taisie, qui soulignent la fémi¬

nité et comportent des che¬

veux mi-longs, étagés courts sur la nuque. Grâce à une permanente légère qui assure le maintien et à des mèches nettement marquées, l'asymé¬

trie harmonieuse de la coupe confère la touche expressive recherchée par la mode de la saison. Bien que la tendance soit en faveur d'une coiffure lisse et modelée avec élégan¬

ce, les coiffures mi-longues s'adaptent de façon indivi¬

dualisée aux désirs des fem¬

mes attentives à la mode.

On assiste, chez les jeunes surtout, à un retour des fran¬

ges sur le front. A la fois es¬

piègles et attrayantes, ces franges crêpées avec hardiesse expriment une réelle joie de vivre.

En matière de teintes des nouvelles coiffures de l'au¬

tomne et de l'hiver, on cons¬

tate chez Création GIDOR Création GIDOR pour hommes:

permanente forte, modelée avec raffinement alors que les côtés et ta nuque courts confèrent une al¬

lure dynamique et sportive.

Les coiffures mi-longues laissent à la créativité tout loisir de s'expri¬

mer pour les femmes attentives à la mode.

I \

Chez les jeunes, Création GIDOR a lancé un retour des franges sur le front, qui sont à la fois espiègles et

attrayantes.

également une prédominance de chaudes tonalités brunes et châtains, mais il ne s'agit nul¬

lement là d'une règle impéra- tive, puisque la teinte des che¬

veux doit avant tout être subtilement adaptée au style et à la personnalité dans son ensemble.

Chez les hommes particuliè¬

rement soucieux de la mode,

la permanente est absolument indispensable aux coiffures d'automne et d'hiver. Chez Création GIDOR, les cheveux de couverture plutôt longs re¬

çoivent une permanente de lé¬

gère à forte et sont modelés avec raffinement, alors que les côtés et la nuque courts confèrent une allure dynami¬

que et sportive.

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