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Théorèmes de géométrie déduits du calcul des symboles (voir Bulletin, t. Ier, p. 83)

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N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

Théorèmes de géométrie déduits du calcul des symboles (voir Bulletin, t. Ier, p. 83)

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 14 (1855), p. 221-224

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THÉORÈMES DE GÉOMÉTRIE DÉDUITS DU CALCUL DES SYMBOLES.

(voir BULLETIN, t. Ie r, p. 83)

1. Les deux courbes données par les équations F (*,ƒ) = <>, F(

se coupent en des points qui sont sur une troisième courbe donnée par l'équation symbolique

Lorsque F (x,y) est algébrique et de degré n, la troi- sième courbe est de degré n — i.

2. Les deux surfaces données par les équations se coupent en une ligne qui est sur une troisième surface donnée par l'équation symbolique

et cette surface est de degré inférieur d'une unité au de- gré des surfaces données.

(3)

( 111 )

étant l'éqüation d'une courbe plane, si elle tourne d'une quantité infiniment petite autour d'un axe passant par l'origine perpendiculairement à son plan, les points d'in- tersection des deux courbes sont sur la courbe donnée par Téquation symbolique

de même degré que les courbes données et passant par l'origine. Pour les coniques, c'est une hyperbole équila-

tère.

4. F ( . r , j , z ) ^ o ,

étant l'équation d'une surface, si elle tourne infiniment peu autour d'un axe passant par l'origine et faisant avec les axes x^y, z supposés rectangulaires les angles /, m, /*, les points d'intersection sont sur une troisième surface donnée par F équation symbolique

-4-cos«

M ["(/cos»—2 cos m )D*-4- (z cos/—xcosm)Dr~\

L -h(j7COS/W J C O S / ) D s J ~~ '

où u est une fonction de x, y, z. Telle est l'équation dif- férentielle d'une surface de révolution} cette équation exprime que la perpendiculaire au plan passant par Taxe de rotation et un rayon vecteur, fait un angle droit avec la normale à la surface.

6. Soit

U = Un + «„_,+ Wn_2 + . . . + tt, + «,=:O l'équation d'une courbe plane -, up est une fonction homo- gène en x ) y et de degré p. Les tangentes distantes de l'origine d'une quantité constante kyfmt leurs points de contact sur une courbe de degré 2 (n — i) et donnée par l'équation

*'[(DxU)'-f-(D,U)«]

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( « 3 ) 7. Soit

U = un -f- tt«_t 4- «n~2 4- • . . 4- «i 4- ff0 = o

l'équation d'une surface de degré n. Les plans tangents, distants de l'origine d'une quantité constante /r, ont leurs points de contact sur une surface de degré i [n — i ) , donnée par l'équation

*2[(DxU)' + (DrU)2-4-(D2U)2]

= («„_, H- 2Hn_2 -h 3w„_3 - r . . . -h «tt0v;2.

8. a, (3, y étant les coordonnées d'un point, l'équation de la surface polaire relative à ce point est

aDsU-i- pD7U + 7DzU-h(U) = o, où

(U) = ttn_, -f- 2 wn_2 4 - 3tf„_3 4- . . 4 - /?a0-

Si le point (a. |3, y) est une surface de degré m donnée par l'équation

V = vm 4 - Pw_t -+-. . . H- P0 == o ,

la surface enveloppe des surfaces polaires comporte les équations

DxU.^a4-D/U.rfp4-DzU.rfv = 0, DaV.ffa4-D/3V.^p4-DyV.^7 = o, d'où Ton tire les trois équations

D/3V4-XDrU — o, DyV 4-XD3U~ o.

Or on a

aD*V 4- pD^V 4-vD^V =— (om-, 4- a c - , 4-...4-w^) = fV), donc

Pour avoir la surface enveloppe, il faut éliminer a, j3,

(5)

( 224 )

entre les quatre équations

élimination que généralement on n'est pas parvenu à effec- tuer; elle est possible dans quelques cas particuliers.

Soit

Les trois dernières équations deviennent

S"1-1 i

L j r\ ry n

Éliminant a, |3, 7 entre ces trois équations et la qua- trième V = o , on obtient

Lorsque m = 2 , cette équation est de degré 1 [n — 1) ; si m = w =: 2, l'équation est du second degré et de la forme

ö2 (D,U)J -h ** (D7U)2 -4- c2(D,U)2 = (a, 4- uo)\

Si le pôle est sur une courbe centrale du second degré et que la polaire soit prise par rapport à une ligne du troi- sième degré, l'enveloppe de cette polaire est une courbe du quatrième degré donné par l'équation

a' (DXU)' +. b* (DrU) = (u2 + 2«, + uo)K

Note, Ces théorèmes sont extraits du Calculus qf ope- rations duRévoCarmichael (voir Je Bulletin, t. Ier, p. 83).

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