S UZANNE T APONIER C LAUDE F LAMENT
Analyse de la structure d’un matériel utilisé dans des expériences de tri
Mathématiques et sciences humaines, tome 19 (1967), p. 3-11
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ANALYSE DE LA STRUCTURE D’UN MATERIEL UTILISE DANS DES EXPERIENCES DE TRI
Suzanne TAPONIER et Claude FLAMENT *
1 - LE PROBLEME
Les
expériences psychologiques
sur les processus intellectuels de classifica- tion utilisentfréquemment
un matériel défini defaçon
combinatoire. Parexemple,
des cartes ne se différenciant que par les dessins
qu’elles portent,
y ces dessinsvariant
systématiquement
selonplusieurs descripteurs (1).
Parexemple,
les des-cripteurs
sont: "couleur" et "forme". Soit D le nombre dedescripteurs. Chaque descripteur peut prendre
un certain nombre de modalités(2) (carré, triangle,
..pour la
forme; vert,
y rouge, .. pour lacouleur).
Onpeut
associer àchaque
des-cripteur
unensemble Il. 1 (i - 1, 2,
...,D), ayant v. 1
éléments ou modalités: le matériel M est alors défini comme leproduit
cartésien des ensemblesQ..
( Hovland, 1952).
lPour diverses
raisons,
yl’expérimentateur
choisit dans M un sous-ensemble P dont les éléments sont utilisés commeétiquettes
pour des boîtes( P
est souventappelé
"ensemble deréférence",
nous dirons ici "ensemble depivots",
un élémentde P
étant
unpivot).
On donne alors ausujet
l’ensemble T desobjets
restants(ou
unepartie
deT )
et on lui demande de les classer(trier)
dans les boîtesétiquetées
par lespivots (cf. BERG, 1948; OLERON, 1953).
Toutes leshypothèses
relatives aux
stratégies
classificatoires duSujet
tournent autour de l’idée que leSujet utilise,
d’unfaçon
ou d’uneautre,
y les ressemblances existant entre lesobjets
à trier et lespivots.
Il semble donc
utile,
pour construira un matériel de cetype,
y pourplanifier
une
expérience,
et pourpréparer
la voie à des modèles ducomportement
desSujets, d’analyser
la structure formelle de T dans ses relations avec P.L’ensemble P a pour fonction de
présenter
ausujet
lesmodalités
desdescripteurs:
unemodalité peut figurer
sur un seulpivot,
surplusieurs
ou sur* Département de
Psychologie
Faculté des Lettres et Sciences Humaines d’Aix-en-Provence.
(1)
ROUANET(1966)
utilise les termes attributs à la place de descripteurs.(2)
TAPONNIER(19b7)
utilisait le terme valeur à la place de modalité.aucun) (1).
Les processuspsychologiques
mis enjeu
seronttrès différents
dans les trois cas. Laplupart
des auteurs considèrentcependant
le casoù chaque
modalitéapparaît
une fois et une seule dans l’ensemble P.Supposons
que P ait Vélé- ments, chaque élément portant
une modalité et une seule dechaque descripteur;
pour quechaque
modalitéapparaisse
une fois et une seule enP ,
comme on ledésire,
y ilest donc
nécessaire
quechaque descripteur
ait exactement Vmodalités.
Tous lesV. i
sontégaux
à V. Dans cesconditions,
le matériel Mcomporte VD éléments,,(2).
II - l’ENSEMBLE A
Soit .~ =
fi, 2y
...ei,
.., yD }
l’ensemble des Dpremiers
nombresentiers,
et ~ ={ 1, 2, ..., j,
..., yY ~
l’ensemble des Vpremiers
nombresentiers
(A
est l’ensemble des indices desdescripteurs; ~
est l’ensemble des indices des valeurs danschaque descripteur,
tous lesdescripteurs ayant
le mêmenombre de
valeurs).
Soit A l’ensemble des
applications
a de1.
Correspondance b i-un ivoque entre M et A
Un
objet
a de Mest,
tel que nous l’avons définiplus haut,
y unD-uple
les i
étant
les indices dedescrip- teur ; les j ky
les indices de valeur dans ledescripteur considéré.
A unobjet
a,on fait facilement
correspondre
uneapplication
a de A en~ ,
enposant ji =
a( i ) .
Inversement à uneapplication
ade A
en ~ , on fait cor-respondre
unobjet
a de M enposant:
a = .Donc,
y pour étudierM,
onpeut
étudier A.2.
Intérêt de A
Considérons
la famille II desapplications
constantes de A en ~( II
CA).
Ces
applications peuvent
être indiciées de 1 àV, Ili
étantl’application
constante
qui applique
tous les éléments de A sur le mêmeélément j
de .Donc,
lapremière modalité
dechaque descripteur apparaît
enTI 1
, la deuxième(1)
Cf. l’ttétude de EPINE(1966),
qui 1 utilise deux pivots pour un matériel dont certains descripteurs comportent plus de deux modalités.(2) -
Notons que 1 *on considère trèsgénéralement
que les descripteurs sont des ensemblesnon ordonnés. Si chaque descripteur était un ensemble totalement ordonné M aurait
une structure de treillis distributif - problème que nous n’abordons pas ici.
rnodalité de
chaque descripteur apparaît
enTI 2’
etc .. Et on voit que lesappli-
cations de lI
correspondent
auxpivots
deP,
pour peuqu’ayant
choisitP,
on . aitpris
lapeine
de bien indicier lesmodalités
desdescripteurs (règle: choisir P;
ordonnerarbitrairement les pivots;
pourchaque descripteur
indicierpar’ j
lamodalité qui figure
sur lej1eme pivot.
Apartir de là, on peut
facilementcal-
culer le nombre d’ensembles P
possibles qui est
. Chemin
faisant,
nous avons montré une relationbi-univoque
entre TI etP,
mais aussi une relationbi-univoque
entre TI et1>
, d’où il résulte une relationbi-univoque
entre P et ,]~ . En d’autrestermes,
lesapplications
de A enpeuvent
être considérées comme desapplications
de A enP; et, remplacer
unobjet
a de M par uneapplication
a deA,
revient donc à définirl’objet
apar ses relations avec P. Cela devrait faciliter notre travail.
III -
ORGAHISATION
DE A1.
Rappel : image,
ensemblequotient, décomposition canonique
d’uneapplication..
.
Chaque applieation
a de A en Dpeut
être considérée comme un ensemble de flèches allantdes
éléments de. Avers les éléments de D . Une flèche et. une seule
part de chaque
élémént deA ;
un élément de w
peut
être l’extrémité d’une seuleflèche,
deplusieurs,
oud’aucune.
L’ima e
a( A )
de A par a estune
partie
de : cellequi comprend
les
points
extrémités d’au moins uneflèche.
Sur
~ , on peut
définir une relationd’équivalence,
y réunissant lespoints
de A
d’où partent
desflèches
aboutissant à un mêmepoint
de ~(ayant
mêmeimage
en~ ).
Les classes résultant de cette relation constituent une"partition"
de A : l’ensemble
quotient A la
est celui dont les éléments sont les classes.L’application
a de A en ~ estcanoniquement décomposée
en uneapplica-
tion
ex 1
de A sur , et uneapplication
deAla
en lll :-
ai :
àchaque
élément de A on faitcorrespondre,
trèsnaturellement,
laclasse
de A/a qui
contient l’élémentconsidéré;
: à
chaque
classe , onfait
correspondre
l’élément de ~qui
estl’image
commune de tous les éléments dela classe
considérée.
Il est clair quese réduit à une
application bijective (bi-univoque) de A/a
sura ( A ).
Le nombre de classes
en A /
a , , et le nombre d’éléments de a( A ),
sontégaux;
ce nombre sera
désigné
par N( a).
2.
Organisation de A selon l’image
Soit deux
applications
aet fi
de Aen 0153;
lesimages
a( A )
etÇ ( A )
sont deux
parties de v ;
onpeut
donc considérer la relation d’inclusion entreparties de 1)
, et la structuresimpliciale
de l’ensemble desparties
de 0153. On eninduit sur A une
première
relation d’ordre:a...( ~
~ 3> a(A)
est une(sous)-partie de p (A );
et une relation
d’équivalence
I(selon l’image):
L’ensemble I
des classes selon I est doncorganisé
comme lesimplexe
des
parties
de3.
Organisation de A selon l’ensemble quotient
(cf. ROSENST i EHL et MOTHES, 1965, ch. I-4 et 2-3)
A / a
sont deuxpartitions
de1 ’ ensembl e A ;
l’une des deuxpeut
être unepartition plus
fine que l’autre. On en induit sur A une relation d’ordre :a -
A/a
est unesous-partition
deA / j3y
et unerelation
d’équivalence Q (selon
lequotient):
L’ensemble des
partitions
d’un ensembles’organise,
par la relation d’affi- nage que nous venonsd’envisager,
selon un treillis semi-modulaire(cf. BARBUT, 19G7) ’.
et doncl’ensemble
des classes selonQ s’organise
comme cetreillis.
4.
Organisation de A selon N
L’effectif des éléments de a
( ~),
ou des classes de A/
a , , estdésigné
par N
( a),
cequi
induit un ordre total surA,
et uneéquivalence
selon N:Les classes
de 1
N s’ordonnent totalement.* Cet
article, dont le titre est donnée dans labibliographie
et qui i devaitparaître
dans le présent bulletin, ne sera publié qu’ultérieurement en raison de l’abondance de matière de ce numéro. N.D.L.R.5. ·
Re 1 at i ons ent re
cesorganisations
Des ensembles
égaux ayant
mêmeeffectif,
alors que des ensembles de même effectif ne sont pas forcémentégaux,
il s’ensuit que lesclassifications (6 ,
et t$
sont des sous-classificationsde N"
Enfait, correspond
au
niveau où
se trouve « dan le treillissimplicial
selon I(si
onnumérote
au niveau ou se trouve a s e treillis
simpliciale
o I(si
on numéroteses niveaux de 0
à V)
et le treillis;-’, semi-modulaire selonQ (si
onnumérote
ses niveaux de I à
D).
Mais tous les niveaux de ces treillis ne sont pasrepré-
sentés
en A.L’image
de A en Wcomporte au
moins un élément: donc le niveau N = o dusimplexe
de ~ n’est pasreprésenté
en A. Parailleurs,
y le niveau maximum dusimplexe
desparties
de est V(V
étant l’effectifde ~ ), d’où:
N
V ;
et lapartition
maximum deA, qui comporte
Déléments, comprend
Dclasses,
toutesponctuelles,
et doncN4D ;
enbref,
%N4min(D, VI ,
et lesniveaux
supérieurs
des treillispeuvent
ne pas êtreprésents,
suivant la relation entre V et D.Pour N
donné,
les classifications selon I et selonQ peuvent
êtrecroisées.
On obtient donc le schéma:où C~ désigne
lesparties
de Nobjets
dans un ensemble de Vobjets,
y et4
lespartitions
en N classes d’un ensemble de Dobjets. Chaque
colonne du tableau(~
x pour N donné constitue le niveau N du treillis desparties
;chaque ligne
du même tableau constitue le niveau N du treillis despartitions
de A.6.
Les classes IQ
Soit la relation
d’équivalence IQ, produit
des relations I etQ:
a
et p
ont alors même ensemblequotient
et mêmeimage;
deux tellesapplica-
tions
figurent
dans une mêmepetite
case du tableau ci-dessus. Dans leurdécompo-
sition
canonique,
y aet fi
nedifférent qu’en ex 2
,qui
sont deuxappli-
cations
bijectives
différentes d’un même ensemblequotient
sur une même ensembleimage. Traditionnellement,
l’ensemble desapplications bijectives
d’un ensemble deN
éléments
sur un ensemble de Néléments
constitue l’une desdéfinitions
de l’ensemble despermutations
de Néléments.
Donc une classe1.
IQ (de
niveauN) peut
êtreorganisée
comme lepermutoèdre
de base N(cf. Guilbaud
&Rosenstiehl, Analyse Algébrique
d’unscrution,
M.S.H. no4).
Iv -
INTERPRETATION
DEL’ORGANISATION
DE ARevenons au
matériel
M.Ayant
choisi un ensemble P depivots,
nous dironsque
p 8
P est unpivot proche
de a 8 M si et seulement si p et a, y pourau moins un
descripteur,
ont la mêmemodalité -
en d’autrestermes,
si p et a ont un minimum de similitude.L’hypothèse
dominante ici est que lesujet,
y pour classer a,hésitera
entre les boîtesétiquetées
par despivots proches,
à l’exclu-sion des autres boîtes.
Il est facile de voir que, si à
l’objet
a on faitcorrespondre l’applica-
tion a , et à l’ensemble de
pivots P, l’ensemble ~ ,
y auxpivots proches
de acorrespondent
leséléments
del’image
a(A)cr
~.Donc,
deuxapplications équi-
valentes selon I ont le même ensemble de
pivots proches;
deuxapplications,équi-
valentes selon N ont même nombre de
pivots proches.
L’interprétation*des équivalences
selonQ
est moins directe: il faut intro- duire undegré
de similitude. Si une classede A/a, comportant
k éléments deA ,
a pourimage
par a le même élémentj,
cela veut dire quel’objet
a corres-pondant
à a , a exactement les mêmes valeurs que lepivot
p.
sur les kdescrip-
teurs. En d’autres
termes,
les effectifs des classesde A/a meurent
ledegré
desimilitude de a à ses divers
pivots proches.
Il est clair que la
répartition
de cesdegrés
de similitudepeuvent
influerfortement sur la classification faite par le
Sujet:
ilrisque
de classerl’objet
avec le
pivot proche
leplus
similaire. D’où l’idée de considérer desobjets ayant
même similitude avec tous leurs
pivots proches (le
nombre N depivots proches étant
alors la mesure del’incertitude).
De telsobjets correspondent
à desappli-
cations dont l’ensemble
quotient
constitue uneéquipartition de A .
Notons que si l’on veut uneéquipartition
de Dobj.ets
en Nclasses,
cela suppose que D estun
multiple
de N.v -
3TATI3TIQUEB (cf. ROSENSTIEHL et MOTES, 1965, chap.
2-3, etKREWERAS, 1963)
Il
peut
être utile decompter
le nombred’objets
danschaque classe.
Chaque
classeIQ,
pour N donné a pour effectif N!,
etpeut
être muniede
la structure d’unpermutoèdre
de base N.Pour N
donné,
le nombre de classes selonl’image
est le nombre de combi- naisons de V termes N àN,
soit:Pour N
donné,
le nombre de classes selon lequotient
est le nombrePN
departitions
de Dobjets
enN
N
classes;
il ne semble pas exister deformule com-
mode donnant directement
pD
en fonction de N etD; mais,
au moins pour lespetites
valeurs de N et D(ce qui est toujours
le cas dans notreproblème),
yune formule récurrente donne commodément ces nombres de
proche
enproche (triangle
de
Stirling;
cf.KREWERAS, 1963).
Et le nombre
d’objets
dans une classe selon N est alors:Considérons
leséquipartitions :
soitEPN
lenombre d’équipartitions
de Dobjets
en N classes. Deux cas sont à considérer : sik = N
n’est pas un nombreentier,
y alorsEPN - 0; sinon,
on montre facilement(cf. ROSENSTIEHL
etMOTHES, 1965,
p.15~):
~Et le nombre
d’objets ayant
Npivots proches équidistants
est alors:VI - ETUDE DE
QUELQUES
CLASSES PARTICULIERES 1.Cas N - 1
Nous retrouvons l’ensemble n des
applications constantes,
yc’est-à-dire,
yl’ensemble des
pivots.
’ ’2.
Cas N = 2
Considérons une classe
I, comprenant
toutes lesapplications a ayant
pourimage ~j, kl ;
une telleapplication
a estcomplètement
décrite par lapartie
Xde A
qui
a pourimage j, puisque la partie X, complémentaire
de X en ’A aalors k pour
image
Xet ’ ’ X /-- ~ ) .
Onpeut
alors munir l’ensemble desapplicativns
de cette classe I de la structuresimpliciale correspondant
à l’en-semble des
parties
X deA
y lespôles
de cesimplexe
étant constitués par les deuxapplications
constantes sur les deuxpoints
del’image
commune auxapplica-
tions de la classe I. Au
total,
la classe N =- 2s’organise
comme une famille desimplexes
de baseD,
un pourchaque paire
d’éléments de V.Notons que si V =
2,
tout le matériel se réduit à un seulsimplexe
de base D.3.
Cas N = D V
Il
n’y
a alorsqu’une
seule classeQ: l’unique D-partition possible
pour Dobjets (les
classes sont toutesponctuelles;
c’est un cas extrêmed’équipartition).
Une classe I est alors
constituée
par unpermutoèdre,
maisl’important
est que tous lesobjets
sontéquidistants
de tous lespivots proches.
Si N = D =V,
laclasse N se réduit à une seule classe I.
VII -
RELATIONS
ENTRE OBJETS ET RELATIONS AUX PIVOTSNous avons
étudié
les relations desobjets
auxpivots,
y parce que nous suppo-sons que le
sujet
classe unobjet
en fonction de sa similitude auxpivots.
Maislorsque
leSujet
doit classer successivementplusieurs objets~
onpeut
penser que la similitude existant entre deuxobjets
successifs interferera avec la similitude dudeuxième
de cesobjets
et lespivots.
Le
langage adopté
ici n’est pas très commode pourexprimer
les relationsentre
objets:
il revient en fait àexprimer
la relation entre les relations desobjets
auxpivots.
Mais onpeut espérer
que celangage
facilitera néanmoins l’étude de l’interférence de deuxtypes
de similitude(entre objets,
et entreobjets
etpivots).
VIII - MODELES DE COMPORTEMENT
La formalisation
présentée suggère
toute une famille demodèles pouvant
rendre
compte
de certainstypes
decomportement
dessujets
dans la situation consi-dérée.
A
chaque élément de ~ ,
attachons unpoids
w. b0,
de telle sorte que lj w. - 1.Chaque application
apermet
alors dedéfinir
unepondération v a (j)
sur les
éléments de 6 , en posant:
On
peut
penser que lesSujets
classerontl’objet
acorrespondant
à a avecle
pivot vj correspondant
àl’élément j
etD" soit
parce quever (j)
est laplus
fortepondération
sur 0 obtenue par a ; soit avec uneprobabilité va (j).
On voit donc que les
wi
sont descaractéristiques
constantes desdescrip-
teurs i. Si tous les
wi
sontégaux,
lesSujets
classent en fonction du nombre de ressemblances entre lesobjets
et lespivots,
y cequi
estproche
de ce que nousavons décrit comme
stratégie du
modèle(TAPONIER, 1967).
Si unwi égale l’unité,
yles autres
éta#t nuls,
lesSujets
classent en n’utilisant que ledescripteur
i(
cf.stratégie
ducritère).
D’une manièregénérale,
les wi mesurent lepoids
que les
Sujets
accordent àchaque descripteur,
que ce soit pour des raisons déci-sionnelles, perceptives
ou autres.BI BLIOGRAPH IE
BARBUT, M., 1967 -
Treillis departitions
et leursreprésentations géométriques.
M.S.H. n°
20,
àparaitre.
BERG, E.A., 1948 -
Asimple objective technique
formeasuring flexibility
inthinking,
J. gen.Psychol., 39,
15-Z2.HOVLAND, C.I.,
1952 - A "communicationanalysis"
ofconcept learning, Psycholog. Rev., 59, 461-472.
KREWERAS, G., 1963 -
Une dualité élémentaire souvent utile dans lesproblèmes combinatoires,
M.S.H. n°3, 31-41. 1963.
LEPINE, D., 1966 -
Critères de laréponse
d"’identité" chezl’enfant,
Année psycholo., 66, 417-446.
OLERON, P., 1953 -
Classementmultiple
etlangage, J. Psychol.
norm.path., 46,
299-315.
ROSENSTIEHL, P., MOTHES, J., 1965 - Mathématiques
del’action, Paris,
Dunod.ROUANET, H., 1966 - Mathématiques
et méthodespsychologiques:
ladescription
dessituations
expérimentales, M.S.H.,
n°16,
25-37.1966.
TAPONIER, S., 1967-
Utilisation du critère de "similitude maximale" dans unetâche de