• Aucun résultat trouvé

Quadrature des courbes planes et cubature des solides de révolution

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Quadrature des courbes planes et cubature des solides de révolution"

Copied!
11
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

C ARVALLO

Quadrature des courbes planes et cubature des solides de révolution

Nouvelles annales de mathématiques 1re série, tome 1 (1842), p. 370-379

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1842_1_1__370_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1842, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

QUADRATURE DES COURBES PLANES ET CUBATURE DES SOLIDES DE RÉVOLUTION,

P A R M . C A B V A L L O , Elè\e du College ros al de Saint-Louis (').

Quadrature des courbes planes.

Observation. Cette méthode d'approximation , basée sur

C Maintenant HPU1 a l'Ecole poK toclmiijue, il a le n 3, et ., o te admis par

(3)

]c même principe, est moins exacte que celle qui est dévelop- pée dans le tome II des Fonctions elliptiques de Legendrc (p. 572). Nous avons admis ce travail parce que la marche est élémentaire, et que les résultats sont suffisants. Ou sup- pose, d'ailleurs, que la fonction y conserve toujours même signe et n'éprouve, non plus que les coefficients différen- tiels, des changements brusques pour de légers accroisse- ments de la variable. Leibnitz est le premier qui ait essayé cette même méthodede quadrature (Act. erud. april., p. 178, ann. 1693). L'année suivante, Bernoulli (Jean), a donné sa célèbre série, qui est le point de départ ou d'arrivée de tout ce qu'on a fait depuis (Act., p. 438, ann. 1694). Tm.

1. Soit AM (fig. 85), une portion de courbe plane quelcon- que, qu'il s'agit de quarrer. Partageons OP=*r en/«parties égales, élevons les ordonnées correspondant à chaque point de division , et formons les rectangles

MQP'P, M'Q'P'T', etc.

Chacun d'eux deviendra un élément de la surface AMOP, si nous supposons ?n=c*z -. leur somme devra donner cette sur- face.

Or, l'aire du premier rcctangleest—y, celle du second

— r', celle de troisième — r" , celle du miéme -ym-\, m m m leur somme sera, en la désignant par s ,

«m des examinateurs, le i5Ge; cela semble dépasser les limites de la tolnancc qu'il faut equitablement accorder aux erreurs dans les jugement*.

(*) De là l'origine du mot somme pour exprimer une intégration. (.eWf der- nière dénomination est due aux Bernoulli ; car Leibnitz appelait l'intégrale lerminum differenliandum el au^si summatonmn. ' J . B e r n o u l l i , Op. omni» , t. I , p . 140. i Tm.

(4)

— 372 —

Sü'\ty=f{x) Tequalion de la courbe, on aura évidemment

la somme des rectangles devient alors

On a d'ailleurs les égalités suivantes f{x)=f{x)

J ' m 1 ^m' 1.2 m3 1.-2.3"1"'

/ ' ( . r ) (2x)a

^ T2

m" 1 . 2 . 3 . . . ; i '

7?l' 1 . 2 . 3 . . . 7 7 . '

/ _ [m—2)x\_ , (M—2)x /'(x) .[(777—~2)x]' f\x) V ni )ni ) JKJ m 1 'J L ) J

JK m 1 ' /7iJ 1.2 ///* 1 . 2 . 3 ' mn " 1.2.3...7*'

, ( ) A = A ,

1.2 3 mn 1.2.3.../Z*

(5)

Appelons T la somme des m égalités précédentes ; désignons en outre

....(wi—l))parSl} (la4-2a4-33+43-f...(m-in et généralement

(r-|_2n+3n+...(m-1)n) par Sw . nous aurons

d'où

xn „„ Sn

1.2..V

Faisons maintenant ///= oc, nous obtiendrons

- 1 . 2 n.

car on sait que

.. S, l S, 1 S» 1 hm. — - = - ; lim. — r — - lim.—-r- =z —.

ni 2 m* 3 mmn+in n-j- Mais nous avons trouvé plus haut 1= — , nous auronsxT donc pour l'expression de la surface cherchée

(*; S e r i e d e J e a n B e r n o u l l i . ^ Voir L a r r o u , Calcn! rtifïer , p 35S , 5' édition , 1837 I n i-

(6)

— 374 —

2. Remarques. 1° Nous avons supposé dans tout ce qui pré- cède que les axes étaient rectangulaires. Dans le cas où ils ne le seraient pas, en nommant « leur angle, on aurait pour ex- pression de la nouvelle surface

C2° Si on voulait avoir seulement Taire d'une portion telle que MKNP, on ferait NP = s, et divisant z en m parties égales, les ordonnées successives seraient

Alors, par un calcul identique à celui que nous venons de faire, mais dans lequel — , — etc., seraient remplacés parx x*

^-. — etc., on obtiendrait m m

: / • > : •

' 1.2.3 n.(n-\-i)'

3" Nous avons admis que l'on avait généralement

pour ne rien laisser à désirer, nous donnerons ici une dé- monstration de cette proposition.

Soient a,b,c,d...k,m les termes d'une progression par dif- férence dont la raison soit 1, nous aurons :

e" = ( H - l )n=

(7)

Faisons la somme membre à membre, nous obtiendrons en employant la notation adoptée plus haut :

De là on déduit, en faisant a= I , et successivement n z=z\

Fl—2

S — i ,7i4+ - ™ M ~ -ni\

Donc on a

r So 1 Sf 1 S, 1 S4 1

h m . — = - , lim. — 7 = - , lim. —- — - , lim. — * - = - . m 1 wzJ 2 m* 3 m4 4 Pour démontrer que cette limite est générale, suppoons-la

&n—l . ,. i, . , . &n 1

vraie pour —— ; je dis quel on aura aussi lim. -^ = -——.

m m ~ n-f-t En effet, d'après la formule précédente, nous avons

)+

(Sf—i»)+(S0—1j, d'où en divisant tout par m7**1

t 1_ = (n+i)/ Sn 1 \ (n+i)nfSn-i _ i\

mn+' 1 \ mn+' m )^~ \.2.m \ mn m'

(8)

— 376 — Enfin faisant m = oc,

lim. —*, — —r-\

Donc f etc.

APPLICATIONS.

3. Quadrature du cercle. L'équation du cercle est y=z (r*—x')*, ou en faisant r = j , y=(l—x1)1 , nous au- rons donc, en désignant pour abréger par A,B,C,D les coefficients numériques du développement de (1—x1)' d'où ƒ'(.r) = —2AJT—4Bjr3—6Ca:5—8DJ:7

/"(.r) = —1.2.3. \. 5.6C—3.4.5.6.7.

/v"(o:) = —2 3.4.5.6.7.8D.T—

fvn\x) = —1.2.3.4 5.6.7.8D- En multipliant ƒ (x) ^ar - ,f\x) par , et de même chacune des autres dérivées par une puissance de oc divisée par un produit numérique convenable , comme l'indique la serie (i) (n° l), tous les termes d7unc même colonne devien- nent de même degré; ils deviennent aussi alternativement positif» et négatifs ; ils sont toujours en nombre égal à l'ex- posant de x dans la colonne, et ce nombre est toujours im- pair ; enfin ils se détruisent tous, à l'exception du dernier de chaque colonne, de la manière suivante le premier est égal et de signe contraire a l'avant-dernier, le second est égal et de signe contraire au second avant- dernier, et ainsi de suite

* r <>si (0 i\\\ on (Jcf)uil diierfenipiit de In f o i m u l e A), p 176 Ini

(9)

En sorte que nous avons pour la surface cherchée, en sub- stituant à la place de A,B,C... leurs valeurs

i l x ^ U 1 x* 1.1.3 ix1 1.1.3.5 1[x9

Maintenant, si de l'espace AOMP, nous retranchons le

1 r

triangle O M P = - x (1—x')~, nous obtiendrons pour la sur- face du secteur AOM

_ 1 f j r l a:3 1.3 JC5 1.3.5 .r7 1.3.5.7 x9 \

5~ 2 V T ^ 2 ' T ^ 2 ^ ' T ^ 2 . 4 . ö T ' " 2.4.6.8'~9" ' • ' * ' / ^ ' Divisons cette expression par - : le quotient sera l'arc AM.

en le désignant par a, et observant que x = sina, nous aurons

1 s\n*a , 1 - 3 sin5a i.3.5 sinV

^ z = s i n ^ + - . 3 + 2 j i ' " 5 ~ " ^ 2.4.6 ~7

*" 2X6^8*^9 *~'

formule propre à donner le rapport de la circonférence au diamètre, car si on y fait <x== 30°, on aura sin a = - , et

, 1 % 3 1 , 3.5 1 , 3.5.7 1 .

Cubât ure des solides de révolution.

4. Proposons-nous de trouver le volume engendrèpar l'es- pace AOMP tournant autour de OX (fig. 85). Décomposons, comme précédemment, cette surface en rectangles élémen- taires , chacun d'eux donnera naissance à un cylindre dont h mesure respective sera

~) Lacr., D !bid.y

l.\v

X

'm^

Calcul p. 3to.

. DE M diffM

*7DE!

m

p a g e 3 i i

11. i.

, S* édition.

x a

m

25

(10)

Soit y* = <p(or), réquation de la courbe , on aura

La somme des cylindres sera donc, en la désignant par V,

*xt f x\ / 2x\ / (wi-l)x\ i v=—|Ç(X)-HP{X— W x — u...+<p[JC-.v i .

m \Y V m/ \ m' \ m I )

En développant les termes de la parenthèse, comme au n° 1 , et faisant m=--oc, on obtient pour le volume cherché

série semblable à celle qui donne la surface ; seulement tous les termes sont multipliés par un facteur constant r., ç\f(x) y est remplacée par y(x). On a d'ailleurs entre ces deux fonctions pour une même courbe, la relation

*(*) = [ƒ(*)•].

9. L'application immédiate de la formule précédente aux équations

dont la première représente une droite, la seconde un cercle, la troisième une ellipse, la quatrième une parabole, donne

Y = rrr' - pour le volume du cône, 4

Y ~ ~ TTR5 pour le volume de la sphère.

(11)

^ = 3 * AB' P0Qr Ie volume de l'ellipsoïde de révolution, f = ~ txy* pour le volume du paraboloide de révolution.

Références

Documents relatifs

Puisque la eourbe parallèle est tout à fait indépendante de la position de Forigine fixe, il est évident que si l'on en a l'équation y on aura aussi l'équation de ladite enve-

On obtiendra donc toutes les solutions des équations .(7) et (8) en prenant pour chaque a, l'une des. La condition pour que ces v équations-soient com-.. SUR LES COURBES

Les points caractéristiques de ses tangentes décrivent donc la droite de l'infini, qui est d'ailleurs la droite joignant les trois points d'inflexion de la cubique.. 4° L'équation

Les polaires à deux points doubles et les polaires à point de rebroussemcnt cor- respondent respectivement aux points doubles et de rebroussemcnt de la courbe de Steiner; cette

La proposition établie trouve une application en Résistance des matériaux, dans la théorie du « flambe- ment » d'une poutre soumise à une compression longi- tudinale. Supposons,

Or le premier membre représente une courbe de classe '?.n homofocale h la courbe C; le second membre, une courbe de classe in tangente à toutes les tangentes menées des foyers F&lt;,

— Si par un point O, pris dans le plan d'une courbe algébrique plane de degré n, on mène les JJL -+- n droites qui la coupent sous un angle donné V, le produit de toutes les

Si, en particulier, on suppose que l'un des cercles considérés a son rayon nul, on voit sans difficulté que : Les 2 7 points de contact d'une courbe de classe v avec les