N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES
H. L AURENT
Théorie élémentaire des fonctions elliptiques
Nouvelles annales de mathématiques 2
esérie, tome 17 (1878), p. 247-252
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THEORIE ÉLÉMENTAIRE DES FONCTIONS ELLIPTIQUES;
PAR M. H. LAURENT.
[SUITE (*).!
A.UTRE MANIERE POUR ARRIVER AUX FORMULES D ADDITION DES FONCTIONS ELLIPTIQUES.
L'équaiion
dx <ly
t — x2 , i— k^x1) \J i —f1) . i — A'z)1)
( * ) Nouvelles Annales, 2e s e i i t ' , t, \ M 1 , p . 1 1 9 .
qui devient, par les substitutions x = sincf, y = sin<p,
) ,—=-
V I — X2s i n2c p
admet pour intégrale
I Jo
dx V dy
/ ' = c o n s t . ; / / 2
mais on peut lui trouver, comme l'ont prouvé Euler et Lagrange, une intégrale algébrique. Posons, à cet effet, avec Lagrange,
#12 ) = J
\f Ï—
ou
( 3 ) -f- — \j\ — /^sinJ<p, —- p u i s
on aura
) <
f 2 \ dt d'où
dp !
dt ~ y
Idq I d'où l'on tire
dt) dq\
s i n -
.y._,.
-v—
2 ' V
!} ) A'( ] i / i
V
.ini / ^ -r/ . 2
. 2 p~ q
'2
o u e i i G J I
dp dq (b — — = — Mais, en difî'érentiant ( 3 ) , on a
d2o —/"- sin© cos o dw .
•—- — - T T —I — — k1 s i n » COSCP,
dt1
d'où l'on tire, par addition et soustraction,
. 7 '
I =z — A* Sinq COS/?.
De ( 6 ) el ( 7 ) , on lire
d2p COS7 d2q cosp dp d<[ sin<7 dp dq smp ou
d2p cosqdq d*q COSp dp dp binry dq sin/;
ou
dp . dq .
a et a' désignant deux constantes qui doivent rentrer l'une dans l'autre. En remplaçant p et q par leurs va- leurs dans ces formules, on a
( y / i — X2s i n2< p -\- y / i — X -2s i n2^ — a s i n ( c p — ^ ) ,
Ce sont là deux intégrales de la formule (1); mais, en
éliminant dt entre les deux formules précédentes, on
( a5o )
obtient une nouvelle intégrale. En effet, on a dp dq . .
—. — =r ——: on a sin « dp — a Sin 7 dq , a sin 7 a sin/>
et, en intégrant,
a cos/? — a
7cos7 4- a", et!' étant une nouvelle constante, et Ton a
« 9 ) a COS ( y -f- ij; ; — a' COS ( y — -]/ ) -f- a " ,
O r , on peut mettre l'intégrale de la formule ( i ) sous la forme
r? dv rP <ty __ çy rip
«/o \ i — / » sin cp «y o yi—A sin-y «^ o yi—A sin p [x désignant u n e constante à laquelle se réduit cp p o u r iL J = o. Si, clans les formules ( 8 ) et ( 9 ) , on fait ó = o, on a
y71 — h2 sin' p. -J- 1 m a sin p ,
On en tire
v 1 — k2 sin2^ — 1 = a'sinpt, a COS p. = a' cos p. -}- ar /.
sin p.
1 , \J 1 — kl
' si
sin p.
ou
1 — X^ sin^f/. -1- 1 v 1 — /i2 sin2u. — r cos a — ; i cost/,
' s i n p
sin p.
En portant dans la formule (9) ces valeurs de a, a', a", on a
y 1 — A
2sin-p -f- 1
À2 sin sin a
- cos ^ <f -t- v
2w. — 1
- i - COSp
et, en effectuant,
( i i ) cos © cos 4» — y/i — Â2sin2p. sin© sin -b z=. cos p.
Cette formule est u n e des intégrales les plus célèbres de l'équation (1)5 les formules ( 8 ) en fournissent deux autres :
1 — A-2 sin2© -f- \J 1 — y'i — X2 sin'u -4- 1 .
2^z — - c i r
sin p.
Ï2
sin © — 'b y ] — A2 sin2<p — y/i — /»'A sin2
X'2 sin2tx — 1 . .
— v sin : o 4 - ù >, sin p v ' 4 ;
identiques au fond à la formule (11).
M a i n t e n a n t , si l'on fait
f = = ei, f • -=_- = b9
Jo \j 1 — A'2 sin2© Jo vi — k* sin2^ la formule (1) donnera
donc
y 1 — À*2 sin2 p.
Les formules f 11) et (12) donneront alors
dn<2
\(a — b) — snasnb — en (a — 6), dn[a — b) -4-
~~snia-b)~
, . j dnia — b) — T , . . . dna H- dnb z= -——. '—,— (snacnb -h snbena).
sn a — b\
Si nous posons, u n instant, an [a — b)=j\ sn(a — b) = x.
nous aurons, au lieu de ces dernières formules,
a: [un a — ànb) — [y -+- i) (snacnfc — snbcna), x(dna -f- dn b) — [y — i) ! snacnb -f- snbcna), ou
xdna — y s n a c n b =— sn^cn^, ûcànb — rsn bcna — — snacnb.
On en tire
sn [a — b) z=
dn a -f- b —
dnbcnbsna —
snbdnbcnn — snaiinacnb
— .
dnucwbsna — duacnasni?
Si Ton multiplie haut et bas ces deux formules par l'expression conjuguée de leur dénominateur, on a, en observant que sn
2acn*b — sn
2bcn
2a est égal à snVj — s n
2i ,
,. , ,. dnbcnbsna—dnacnasnb
\ia) sn la — b) — —-~ 9
, -, . , ,. k
2snambcnacnb-\-dnadn b
v 15 ; dn {a — 6 —
c. Q. F. i).