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Problème de la fumée

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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xxxCompte rendu CETA 20 octobre 2011.doc

Téléphone 022 388 42 00 Fax 022 388 42 49 E-Mail voirets@etat.ge.ch Enseignement secondaire I

Cycle d'orientation

Collège des Voirets

DIP – CO-Voirets Chemin des Voirets 22 Correspondance : Case postale 605 1212 Grand-Lancy 1

N/réf : 033/CGB V/réf :

Compte rendu de la séance du Conseil d'établissement du 20 octobre 2011

Membres :

Présidence: Jean-Michel BUGNION

Corinne GUSMAN BONVIN

Représentantes des parents : Paola Palin COLLUTO- excusée Elisabeth MAYENFISCH SCHNEIDER Nadira NIKLAUS

Représentant-e-s du personnel : Christophe DORNIER Stéphanie GEFFRARD Marvin MEKOGO Isabelle PHENIX Représentant-e-s des élèves : Taha EL HAOUAT (9e)

Hugo PIRES GOMES (9e) Gabriel VEIGAS (10e)

Alejandra AGUIRRE SALAZAR (11e) Ordre du jour :

• Problématique des vols aux Voirets ,

• Problème de la fumée,

• Voyages d'études,

• Projet "calendrier pour les élèves",

• Divers (propositions des parents) :

Les « bastons » à la sortie du cycle ;

Les « embrouilles » lors de la vente de petits pains à la pause (croche- pieds) ;

L’installation de fixations supplémentaires pour vélos ;

La distribution en début d’année d’un mémento à l’intention des familles;

La possibilité d’instaurer des cours facultatifs de sport ; L’idée d’une journée sportive.

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1. Présentation des supers délégués 9e

Issus des votations en assemblée des élèves (séance du 7 octobre), les deux délégués 9e se présentent. Ils se disent intéressés par donner leur avis et soucieux de s’impliquer au mieux dans la vie du collège.

2. Point casiers

Sur les 100 casiers installés dans le couloir secrétariat, 45 ont été loués. Une relance pour louer les 55 restants sera effectuée auprès des élèves via les maîtres de classe.

3. Problématique des vols aux Voirets

Les représentants des élèves font part des points évoqués en assemblée des délégués : a) Constats :

• On ne peut empêcher le vol, mais il est possible de

réfléchir à la manière de compliquer la tâche des voleurs.

• Il ne faut pas non plus enlever la responsabilité de chaque élève, car c'est à chacun de faire attention à ses affaires.

• Deux endroits de vol : vestiaires de gym et salle de classe.

b) Propositions pour les vestiaires :

• Demander aux enseignants d’éducation physique de fermer tout de suite les vestiaires, sans trop attendre.

• Ne pas amener d'objet précieux (argent ou natel) quand il y a cours de gym.

c) Propositions pour les salles de classe :

• Veiller à ce que l’enseignant-e ne laisse entrer personne d'étranger à la classe durant les pauses (surtout en cours d’arts visuels).

• Fermer la salle durant les pauses de 5mn.

d) Propositions plus générales :

• Si on est obligé d'avoir sur soi une grosse somme d'argent, la mettre dans une poche peu accessible (et non dans la veste qui reste toute la journée sur la chaise).

• Rester discret sur les valeurs que l'on a sur soi.

• Si on se fait voler quelque chose, avertir tout de suite le prof, qui peut fermer la salle et faire vider les sacs.

• Si c'est un objet de grande valeur, déposer plainte auprès de la police (qui peut, par hasard, trouver l'objet volé au milieu d'un butin).

Les représentant-es des enseignants et des parents rejoignent les constats et propositions des élèves.

Le directeur rappelle que ce n’est pas du ressort de l’école de mener des enquêtes sur les vols, que le dépôt de plainte auprès de la police est nécessaire. En ce qui concerne la fermeture des salles de gym ou des classes pendant les intercours, les maîtres concernés seront sensibilisés au problème par la direction.

Une enseignante rappelle que le vol est un crime et que, même si la prudence et les stratégies de protection sont indispensables, il n’en demeure pas moins qu’il faut bien distinguer coupable et victime.

Une discussion sur la définition juridique du vol en heure de maîtrise est proposée. Il s’agirait de faire discuter les élèves sur le sens de ce geste (« motivation » des voleurs, conséquences), de rappeler l’interdiction, de dissuader certains élèves d’entrer en action et d’encourager les victimes à parler.

Cette proposition est validée par l’ensemble du CETA et sera transmise aux maîtres de classe prochainement.

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4. Problème de la fumée

Le problème des élèves qui fument à la récréation, malgré l'interdiction, a été également discuté en assemblée des délégués. Les représentants des élèves rapportent les points suivants :

a) Constats :

• Pour de nombreux élèves la fumée est un véritable problème car l'odeur du fumeur (des élèves comme des enseignants) incommode, et parce que trop de mégots jonchent le sol.

• La loi, le règlement du cycle d'Orientation et le règlement interne du CO Voirets interdisent tous trois aux élèves de fumer dans le périmètre scolaire, mais un petit nombre d’élèves bravent cet interdit et s’approprient une zone

« fumeurs » (derrière l’aula)

• On ne peut parvenir à "éliminer" totalement les nuisances, mais on peut tenter de les limiter.

b) Solutions pour limiter la fumée :

• Les surveillant-es doivent appliquer plus strictement les directives, à savoir rappeler l'interdit et demander, au minimum, d'éteindre la cigarette.

• Donner des punitions plus sévères.

• Il faut toutefois faire attention à la traque trop systématique des fumeurs, qui pousserait ces derniers à fumer dans les toilettes ou à sortir du périmètre.

Le directeur relève le fait qu’il est impossible de réduire le nombre de fumeurs à zéro, et que cette problématique ne concerne qu'une dizaine d’« irréductibles » sur plus de 700 élèves.

Pour répondre à la demande d’une plus grande sévérité à l’égard des fumeurs, le directeur annonce que des interventions-direction seront menées par les doyens durant les pauses de cinq minutes. Il rappelle également que si des élèves sont tentés de s’éloigner pour fumer, la direction est en droit de les sanctionner, même en dehors du périmètre établi.

Les représentants des parents et des enseignants se disent agréablement surpris des prises de position des élèves et de leur souci d’endiguer les nuisances générées par la fumée. Force est de constater que bon nombre d’élèves souhaitent que l’on entende les revendications des non-fumeurs. Plusieurs propositions autour de la prévention- sensibilisation sont alors avancées :

- campagne de rappel auprès des commerces avoisinants (interdiction de vente de cigarettes au moins de 16 ans),

- campagne de sensibilisation auprès des familles (modalités ?),

- panneaux de prévention placés dans la « zone fumeurs » des Voirets, - discussion en heure de maîtrise,

- un travail sur des affiches pour le cycle (par ex. : a-t-on vraiment besoin de fumer pour s’affirmer ?)

- rappeler la présence de l’équipe médicopsychosociale lorsqu’un élève cherche une aide pour arrêter de fumer,

- Elaboration d’une « lettre à un ami fumeur » (à afficher), travail sur la prévention par les pairs…

Faute de temps, les membres du CETA conviennent de reprendre la discussion (et l’étude des propositions ci-dessus) lors d’une prochaine séance.

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5. Voyage d’études

Le directeur fait un rapide rappel de la situation :

La poursuite des voyages d’études est mise en discussion depuis le début de l’année et la réflexion engagée par la direction et les enseignant n’est pas terminée.

La raison de cette remise en question est liée à un constat alarmant : l’augmentation et la généralisation de la consommation d’alcool par les élèves durant les voyages d’études. Au risque que l’alcool fait peser sur la santé des jeunes consommateurs, s’ajoute le risque de conduire bon nombre d’eux à adopter des comportements très dangereux (perte de toute inhibition, violences, abus).

L’école peut-elle cautionner cela ?

Plusieurs moments de discussion ont été agendés : une première conférence des maîtres au mois de septembre, puis deux rencontres enseignants-direction (octobre). Un questionnaire a été soumis à l’ensemble du corps enseignant et une seconde conférence des maîtres (prévue le 1er novembre) permettra de statuer plus concrètement sur la poursuite (ou non) des voyages d’études. En effet, les maîtres devront se positionner à travers un vote sur la suspension des voyages (sur un an au minimum) ou sur leur poursuite, à la seule condition qu’une nouvelle procédure soit mise en place (implication plus grande des parents notamment).

Les élèves ne sont pas restés insensibles à cette discussion, puisqu’une pétition est parvenue à la direction (83% de participation), pour demander le maintien des voyages d’études. Les élèves se sont mobilisés et souhaitent s’engager à tout mettre en œuvre pour que ces voyages se passent dans les meilleures conditions. Direction et enseignants ont porté attention à leurs promesses, même si ces dernières restent vagues et sans valeur juridique.

En cas de maintien, plusieurs propositions/conditions ont déjà été imaginées :

- obligation que les parents rencontrent le maître de classe (durant la soirée dévolue au voyage d’études ou en entretien individuel) et signent en sa présence un engagement (à définir). En cas de refus, l’élève ne participe pas au voyage.

- permettre aux maîtres qui le désirent de partir plus tôt dans l’année (avril) afin d’éviter le sentiment d’impunité que certains élèves ressentent en fin d’année (lorsqu’il ne reste qu’un ou deux jours pour prendre des sanctions à leur égard).

- impliquer plus fortement les élèves dans l’organisation du voyage et renforcer sa dimension pédagogique. Il s’agit de réaffirmer le sens de ce voyage (expérience et découverte d’une ville ou d’une activité en groupe) et de ne plus laisser les élèves le percevoir comme un dû, comme une virée touristique où photos et achats prennent le pas sur tout le reste.

- Faire de la sensibilisation aux méfaits de l’alcool le thème du groupe GPS de l’année prochaine. Proposer, par exemple, un spectacle du type « ça me saoûle » (du Théâtrochamp -www.theatrochamp.ch) pour alimenter la discussion en classe.

Les membres du CETA s’accordent à dire qu’un travail sur la prise de conscience et sur la prévention est absolument nécessaire, mais qu’il faut raison garder…nous avons à faire à des adolescents et il ne faut pas oublier que si le risque zéro n’existe pas, celui d’être déçu, par contre, est fort probable !

La discussion autour de ce sujet sera reprise lors de la prochaine réunion CETA, lorsque le vote des enseignants aura formellement défini la position de l’école face aux voyages d’études.

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6. Projet « calendrier pour les élèves »

Le projet est ajourné, faute de moyens. Un budget d’environ 6000.- par année est nécessaire à sa réalisation, et il n’est pas possible de le trouver dans l’enveloppe allouée par la DG.

7. Les « bastons » à la sortie du cycle

C’est un phénomène connu aux Voirets, qui fait le plus souvent suite à une « visite » d’autres cycles ou bandes aux abords de l’école.

Un élève explique que ces bagarres sont le plus souvent le fruit d’une provocation gratuite sur facebook, lorsqu’un individu en « traite » un autre et que la bande de se dernier décide de le soutenir par les poings.

Lorsque cela se produit à la sortie des cours, direction et enseignants agissent au plus vite, même en dehors du périmètre. Un représentant d’élève atteste de l’intervention immédiate des enseignants, mais relève le fait que si les bagarreurs se dispersent, ils se retrouvent le plus souvent plus tard et plus loin.

Une représentante des parents dit avoir entendu que des élèves détenaient des couteaux lors de ces « bastons » et estime que les élèves doivent dénoncer ces projets de bagarre, qui relèvent d’une forme de criminalité.

Les élèves font alors part de leur peur des représailles.

Si les membres du CETA conviennent qu’il faudrait être au courant des bagarres à venir pour pouvoir agir convenablement, ils estiment également qu’on ne peut exiger simplement des élèves qu’ils « balancent » leurs pairs. Il est nécessaire de créer un cadre et des règles de confidentialité pour accompagner la dénonciation, qu’il faut former les élèves à comprendre, produire et assumer un acte de citoyenneté.

L’idée de travailler sur ce sujet avec les conseillers sociaux et Action Innocence est évoquée.

La piste des pairs est également amenée : réfléchir au message que des élèves pourraient adresser aux autres élèves pour susciter une discussion autour des phénomènes de groupes, de la gestion des émotions, du besoin de « se la péter » de certains adolescents, du sens de la communauté et de l’appartenance à un clan lorsque l’on a 12-16 ans…

Sujet vaste et intéressant qui sera proposé en maîtrise de classe, discuté lors de la prochaine assemblée des délégués er remis à l’ordre du jour du conseil d’établissement à venir.

8. Les « embrouilles » lors de la vente des petits pains à la pause (croche-pieds) Depuis les mesures prises suite à la discussion sur le thème du racket (un enseignant se tient durant toute la pause à côté de la dame qui vend les petits pains), les élèves ont constaté une diminution importante des incivilités. A suivre…

La séance est levée à 18h30.

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