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Le singulier concert de Théophile Minuit

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Lundi 7 avril, 18h30, I.R.A. Auditorium Jean Barbaza, quai des Martyrs

Projection-débat

La plaie et le couteau, film de Yannick Bellon (1967)

Avec Jacques Roubaud (Charles Baudelaire), Jean-François Adam, Loleh Bellon, Michel Bouquet, Charles Denner, Jacques François, Serge Merlin, Serge Reggiani, Jean Rochefort, Michel Simon, Laurent Terzieff, Romain Weingarten

Une enivrante plongée dans l’univers noir et sublime des Fleurs du mal de Baudelaire. Mêlant séquences filmées, poèmes et documents, le film nous dévoile l’existence tourmentée du poète. Le Titre La Plaie et le couteau est extrait du poème L’Héautontimorouménos des Fleurs du mal.

« La réalisation de Yannick Bellon est remarquable parce qu’elle est la poésie mise en images. La solitude aussi. C’est un grand film sur la déambulation nocturne du piéton dandy, dont le portrait obsessionnel comme celui d’un témoin à charge aimante notre attention. » Jean-Paul Clébert - Les Nouvelles littéraires - 14 décembre 1967

Entrée libre

Mardi 8 avril, 18H30, Bibliothèque Centrale, rez-de-chaussée

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Entrée livre

Le rendez-vous des amoureux du livre

Depuis 2005, le secteur adulte de la bibliothèque centrale organise des échanges de lectures composés d’un public d’ados, de jeunes adultes et d’adultes.

Avoir lu un ou des livres

En général, les lecteurs nous parlent des livres qu’ils ont aimés ou pas. Les genres sont divers et non imposés : ce sont des romans français, corses et étrangers mais aussi des essais, des biographies, des œuvres sociologiques, de la poésie, etc.

Aucune contrainte n’est imposée, dans le but de valoriser tous les ouvrages de notre fonds, rendre les collections vivantes et établir un lien entre les ressources offertes et le public.

Souvent, les auteurs insulaires s’invitent à ces échanges. Ils nous parlent de leurs œuvres mais aussi de leurs propres lectures. Certains ouvrages suscitent des commentaires autour du contenu, voire un débat et les échanges deviennent collectifs.

A l’occasion de ces échanges, les lecteurs apprécient la découverte d’auteurs qu’ils n’auraient pas forcément choisis.

Tout le monde peut s’exprimer ou pas, simplement écouter, lire des extraits d’ouvrages pour découvrir l’écriture d’auteur dans une ambiance très conviviale.

Une vraie écoute bienveillante par tous, un vrai respect et partage des propos pour continuer à aimer « le livre ».

A l’occasion de cette édition de Parole Vive, la Brigade d’Interventions Poétiques se glissera discrètement parmi les lecteurs pour faire entendre quelques poèmes de Baudelaire lus par Virginie Cervoni, Zouzou et Donald Lecomte.

Entrée libre Prochaine intervention de la BIP à la Bibliothèque Centrale, secteur jeunesse

Paroles de poète

Une évocation de la poésie lyrique et engagée, à travers les 19ème et 20ème siècles Mardi 22 avril, 10h00 (Collège Giraud) et 15h00 (Collège Jeanne d’Arc)

Mercredi 9 avril, 20h30, Théâtre Jeanne d’Arc

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Le Baudelaire de Minuit

Un concert singulier de Théophile MINUIT

Textes : Charles Baudelaire

Musiques et Orchestrations : Théophile Minuit

Des chansons expressionnistes composées à partir des Fleurs du mal, un piano déjanté, une voix qui n’a peur de rien : avec ce nouvel opus en forme de vertige, Théophile Minuit part à la rencontre du cri Baudelairien qui ressemble au nôtre tant il contient toutes les énergies, toutes les émotions, toutes les attentes esthétiques.

Un concert comme une fête étrange avec des artistes invités, des choristes et des musiciens classiques à qui il fait jouer des partitions pas du tout classiques.

Avec

Dans le rôle des voix célestes : Les Contretemps, Les 5Alti

Dans le rôle des divines surprises : Patrizia Poli et Célia Picciocchi

Dans le rôle de ceux qui n’ont peur de rien : Luc Lautrey, Gilbert Usaï, Paul-Antoine de Rocca-Serra

Son : Thierry Muglioni Lumières : Jean-Jacques Gil

Théophile Minuit remercie chaleureusement les personnes impliquées dans ce spectacle et tout particulièrement Luc Lautrey de sa précieuse complicité.

Prix des places 15€ (adultes), 10€ (adhérents et étudiants), 5€ (jeunes et demandeurs d’emploi)

Renseignements, réservations : 04 945 32 47 75 - 06 81 31 10 19 Courriel : uneminutedesoleil@neuf.fr

Programme

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1- Spleen 2- Les phares 3- Recueillement 4- L’invitation au voyage

4- Les bijoux 6- Chant d’automne

7- Les métamorphoses du vampire 8- Le flacon

9- Une charogne 10- Harmonie du soir 11- Les promesses d’un visage

12- A une madone 13- Elévation 14- Le Voyage

Théophile MINUIT

Le voyageur du clair-obscur Par Raoul Locatelli

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Théophile Minuit ? Qui est cet étrange personnage ?

Un Dracula oublié tout droit sortie du Bal des vampires de Roman Polanski ? Non, pas du tout. Théophile est bien réel. Il est né à Bastia, issu d’une famille bien connue. Son enfance et son adolescence se passent dans notre ville où il prend très vite l’habitude de déambuler entre le Vieux-Port, la Place et la Citadelle. Mieux que quiconque, il connaît les moindres recoins et les gens qui peuplent ces lieux ; son imagination s’en nourrit. Les années de lycée se passent à Marbeuf où il obtient son Bac scientifique (tiens, j’y pense, j’aurais pu l’avoir comme élève). Mais c’est la musique qui l’intéresse et il passe ses journées à écouter les Beatles ou le rock symphonique de Genesis et Yes. Dès son Bac en poche, il part s’installer à Paris. Le meilleur moyen pour lui de commencer à exister comme artiste.

Théophile se forge, à l’image de ses aînés : il va de cabaret en cabaret et fait entendre ses premières chansons d’auteur-compositeur-interprète. Pas très facile, confie l’artiste. "J'ai fait du piano-bar, j'ai tourné partout, dans des lieux souvent ingrats, en montant et en démontant moi-même le matériel." Années de galère mais aussi d’apprentissage du métier et de la vie. Après son premier album, Le Vertige des anges, sorti en 1995, sa carrière connait une embellie : le Sentier des Halles le fait jouer régulièrement et les festivals commencent sérieusement à s'intéresser à lui. Sur scène c'est un joli succès associant une voix virtuose et un piano nerveux, accompagnant des chansons fantasques. Les radios nationales le programment régulièrement et il anime même une chronique durant un an sur France-Inter.

C’est à cette époque que Virginie et moi le rencontrons à l’occasion d’un concert à Paris.

Nous sommes immédiatement conquis par l’artiste et le personnage et nous échangeons longuement avec lui après son récital. Il est vrai que la formule était peu banale : Théophile Minuit derrière son piano noir, se jouant des mots et des notes d’une voix aussi fragile qu’envoutante et, pour l’accompagner dans son voyage de funambule, un quatuor féminin de toute beauté.

Nous apprenons que Théophile est un Bastiais pure souche et nous l’invitons à venir se produire dans sa ville où il n’avait jamais chanté jusqu’alors. « Bien sûr, cela me ferait plaisir », nous dit-il.

Même si le désir était bien là, les choses s’avéreront moins simples…

De retour à Bastia, je lui fais une proposition : venir, à l’occasion d’une prochaine édition des Musicales, pour une première partie de 40 minutes, à condition de se produire seulement en piano - voix pour des raisons financières et techniques. Mais Théophile ne l’entend pas de cette oreille ! Il refuse invoquant, à juste titre, la cohérence du spectacle avec son quatuor. Je me demande, avec le recul, s’il n’avait pas simplement peur de se mettre à nu devant ce public qui lui était à la fois si proche et si lointain. Il faut dire que le chanteur est à la fois exigent et pudique, ce qui contribue au charme fragile du personnage. Il me dira d’ailleurs plus tard : « J’étais terrorisé à l’idée de chanter à Bastia ». Tant pis, me dis-je, laissons mûrir l’idée et l’occasion se présentera bien un jour…

Plus tard, quand nous recevons William Sheller aux Musicales dans son spectacle avec quatuor à cordes, l’idée fait tilt dans ma tête : voilà un univers musical dans lequel Théophile Minuit pourrait parfaitement trouver sa place. Je l’appelle aussitôt. Il trouve la

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rencontre intéressante et accepte enfin de se produire seul avec son piano. Hélas ! Le projet échoue, non pas à cause de la mauvaise volonté de William Sheller mais parce que, nous explique celui-ci, son spectacle est construit en 2 parties, avec sa logique et son rythme propres et il craint de nuire à son équilibre en y ajoutant autre chose, quelle qu’en soit la qualité.

Le temps passe. Théophile sort un deuxième album en mars 2008, Errare Humanum, et poursuit sa route. Il vient voir régulièrement sa famille et ses amis à Bastia, avec quelques escapades du côté de Saint-Florent et du Cap-Corse. Pourtant, on se perd un peu de vue jusqu’au jour où il m’appelle pour me dire qu’il a un projet qui lui tient beaucoup à cœur : présenter à Bastia ses chansons en version symphonique – une façon peut-être de se sentir moins nu devant le public bastiais. (Entre temps, il a sorti un 3ème album, en piano solo, enregistré en public au festival d’Avignon en 2010).

Tout en évoquant cette perspective, il me parle des copains musiciens et choristes qu’il connaît et on s’aperçoit très vite qu’on baigne dans le même environnement : la bande du Conservatoire et en particulier Luc Lautrey. Nous voici trois larrons bien décidés à aller jusqu’au bout de l’aventure ! Théophile écrira les orchestrations, Luc réunira les choristes et les instrumentistes de Musica Suprana, notre association s’occupera de l’organisation du concert. La date est choisie : ce sera le 11 mai 2012, en clôture de l’édition de Parole Vive intitulée Qui sommes-nous vraiment ? Un thème qui tombe à pic quand on s’appelle Théophile Minuit… Poète, vos papiers !

Le concert est un grand moment de partage. Avec ses chansons en forme de vertiges, son piano nourri de pop symphonique et de cabaret expressionniste, Théophile Minuit invente une planète où les émotions animent tout l’espace. Pour ce concert unique, il propose aux musiciens classiques – tout comme aux choristes – des partitions inventives et déroutantes. Cette première bastiaise est à la fois surprenante et émouvante, et pleine d’une jubilation enfantine qui fait plaisir à entendre.

Alors, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Et c’est ainsi que Le Baudelaire de Minuit est né, le public découvrant déjà quelques-unes de ces chansons en première partie du spectacle de Jean Guidoni, Le déséquilibriste - Prévert, donné le 18 octobre 2013 en clôture de Parole Vive.

Dans cette mise en musique des Fleurs du mal, Théophile Minuit se laisse prendre par la main par un Baudelaire dont il montre une dimension inattendue qui tire le poète vers la lumière. Un Baudelaire qui, sans tout rien perdre de son impertinence, laisse apparaître plus d’amour, d’humanité, d’exaltation, gommant pour un moment la face plus sombre de son inspiration.

Association Une Minute de Soleil en Plus

Siège social Maison des Associations, rue Sant Angelo 20200 BASTIA

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Adresse postale Résidence le Guadellu, 16 place Fort-Lacroix 20200 BASTIA Tel 04 95 32 47 75 / 06 81 31 10 19 –Courriel uneminutedesoleil@neuf.fr

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L’équipe d’organisation :

 Membres du Bureau et du C.A.

- Virginie CERVONI : Présidente

- Jean-François PIETRI : Vice-Président - François MARCHISIO : Secrétaire - Monique BELAIR : Trésorière - Maguy ROSSIGNOL

- Raoul LOCATELLI - Jean-Darius LUCIANI

 Directeur artistique:

- Raoul LOCATELLI

 Conception graphique affiches et dépliants : - Jean-Darius LUCIANI, dit Yanda

 Régie générale:

- Jean-Jacques GIL

Un grand merci pour l’accueil à : IRA et association des élèves de l’IRA

Bibliothèque Centrale

Théâtre Municipal

Lycée Jeanne d’Arc

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