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Les plantes de montagne. Débats et regards sur un patrimoine

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Colloque international

LES PLANTES DE MONTAGNE :

REGARDS ET DEBATS SUR UN PATRIMOINE

Université de Toulouse Le Mirail 6 - 8 novembre 2009

Organisé par :

LISST - Centre d’Anthropologie Sociale (UMR 5193) GEODE (UMR 5602)

En partenariat avec le Conservatoire botanique national des Pyrénées et de Midi-Pyrénées

Avec le soutien de :

Maison des Sciences de l’Homme de l’Université de Toulouse-Le Mirail GREMOC (Groupe de Recherches en Ethnologie du Midi Occitan)

Responsables scientifiques

Marlène Albert-Llorca, professeur d’anthropologie, Université Toulouse-Le Mirail / LISST- Centre d’Anthropologie sociale

Raphaële Garreta, chargée de mission à l’ethnologie, Conservatoire botanique national des Pyrénées et de Midi-Pyrénées

Jean-Paul Métailié, directeur de recherches CNRS, directeur de GEODE

Comité scientifique

Marlène Albert-Llorca, anthropologue, Université de Toulouse-Le Mirail Gérard Briane, géographe, Univ. Toulouse II-Le Mirail

Raphaële Garreta, ethnologue, Conservatoire Botanique National des Pyrénées et de Midi- Pyrénées

Gérard Largier, botaniste, directeur du Conservatoire Botanique National des Pyrénées et de Midi-Pyrénées

Raphaël Larrère, sociologue, directeur de recherches à l’INRA Jean-Paul Métailié, géographe, directeur de recherches CNRS

Danielle Musset, ethnologue, directrice du Musée départemental ethnologique de Haute- Provence

Pierre Lieutaghi, ethnologue, responsable scientifique des Jardins ethnobotaniques de Salagon Adel Selmi, ethnologue, chargé de recherches à l’INRA

Luis Villar Pérez, botaniste, chercheur au CSIC - Instituto pirenaico de ecología

Comité d’organisation

Marlène Albert-Llorca, Université de Toulouse- Le Mirail / LISST-Centre d’Anthropologie sociale

Nicolas de Munnick, GEODE

Raphaële Garreta, Conservatoire botanique national des Pyrénées et de Midi-Pyrénées

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Jean-Paul Métailié, GEODE

Béatrice Morisson, Conservatoire botanique national des Pyrénées et de Midi-Pyrénées - CPIE Bigorre-Pyrénées

Le colloque proprement dit se déroulera les 6 et 7 novembre à l’Université de Toulouse-le Mirail.

Le 8, les participants seront invités à une sortie qui leur permettra de voir in situ quelques aspects du patrimoine végétal des Pyrénées et de ses modes de gestion.

Appel à communications

La perception que les populations européennes ont de la montagne, de même que les usages qu’elles en font, ont beaucoup changé au fil des siècles. Si elle est longtemps restée le domaine presque exclusif des populations agropastorales qui ont contribué à en façonner le visage, elle est aujourd’hui fréquentée par des groupes divers ayant des rapports très variés avec ce milieu, et notamment avec sa végétation. Peut-être moins spectaculaire que certains animaux très médiatisés, la flore n’en occupe pas moins une place importante dans la perception de l’identité des zones de montagnes ainsi que dans les dispositifs de gestion et de protection qui les concernent. Locaux, nouveaux arrivants vivant ou non de la terre, citadins en quête de paysages « authentiques », naturalistes, ingénieurs et spécialistes chargés de la protection des espèces et des habitats naturels (Parcs nationaux ou régionaux, Conservatoires botaniques…) mettent en œuvre une pluralité de représentations, savoirs et pratiques de la végétation de montagne. Quelles sont les divergences, et parfois les oppositions franches, de ces différents acteurs, mais aussi leurs points de rencontre ?

Les politiques publiques de protection de la nature puis de conservation de la biodiversité mises en place depuis les années 1960 appellent tout particulièrement un tel questionnement.

Elles ont suscité, dans un premier temps, la création de Parcs nationaux visant à protéger les espèces « remarquables ». Les activités humaines étant globalement soupçonnées de remettre en cause les équilibres naturels, les populations locales se sont vu imposer de fortes limitations au droit d’user de ces territoires ; ce fut l’occasion de tensions, parfois très fortes, entre les gestionnaires des Parcs et les autres acteurs sociaux en présence. Cette politique de

« sanctuarisation » a été infléchie avec l’introduction de la notion de gestion de patrimoine naturel, celle-ci invitant, d’une part, à rompre avec l’idée d’une conservation de la nature en l’état et, d’autre part, à impliquer les populations locales dans la prise en charge de « leur » patrimoine. Va également en ce sens l’adoption, dans l’Union européenne, de la directive Habitats et de la création du réseau écologique Natura 2000. Ces dispositions ont en effet conduit à modifier la définition de ce qui est à conserver (pas seulement les espèces

« remarquables » mais aussi la nature « ordinaire »), le jugement porté sur les activités humaines « traditionnelles » dont on reconnaît désormais qu’elles peuvent avoir un impact positif sur la diversité biologique, et la place accordée aux acteurs locaux. N’ont pas été effacées pour autant, au contraire, les tensions liées aux différences de représentations et d’intérêts des groupes qui font usage des espaces montagnards et/ou qui sont engagés, de fait ou de droit, dans leur gestion.

L’objet de ces rencontres est de mettre en évidence les logiques, intellectuelles et sociales, qui ordonnent les représentations que se font ces différents groupes du processus de patrimonialisation de la flore et ses enjeux, et des moyens à mettre en œuvre pour gérer ce patrimoine. Il nous semble nécessaire, dans ce but, de croiser les approches des naturalistes, des chercheurs en sciences sociales (géographes, anthropologues, sociologues) et des spécialistes du « génie écologique » employés dans les institutions chargées de la gestion de la nature (Conservatoires botaniques, Parcs nationaux ou régionaux etc.).

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Le questionnement que nous proposons de conduire appelle des interventions portant sur deux axes :

1. La patrimonialisation de la flore : acteurs, débats, enjeux

- Significations et enjeux (touristiques, écologiques, etc.) de la notion de « valeur patrimoniale » des espèces.

- Place donnée à la végétation (forêt, prairies, etc.) dans la construction de l’identité des paysages et pays de montagne telle qu’elle est perçue par les différents acteurs sociaux.

- Plantes ou formations végétales présentées comme emblématiques de l'identité d'une région et usages sociaux qui les constituent comme telles.

2. Savoirs et modes de gestion naturalistes et « profanes »

- Evolutions des pratiques des botanistes, professionnels ou amateurs, et rapports de cette évolution avec les préoccupations actuelles sur la conservation de la biodiversité.

- Implications du rôle de « jardiniers de la nature » assigné aux agriculteurs et éleveurs.

- Spécificités, voire oppositions des savoirs et savoir-faire des naturalistes, gestionnaires des institutions de conservation, éleveurs, chasseurs etc. et voies de leur éventuelle

« acculturation » réciproque. On pourra notamment, dans ce cadre, interroger la pertinence de la notion de savoirs et savoir-faire « traditionnels » habituellement associée aux populations locales.

Modalités et dates d’envoi des propositions

Les propositions de communication doivent comporter, outre le nom, prénom, structure de rattachement et adresse électronique et postale de l’auteur-e, le titre et un résumé d’une page maximum de la communication prévue. Elles doivent être envoyées avant le 28 février 2009 :

- Par voie électronique à : plantes.montagne@cbnpmp.fr

- Ou par voie postale à : Brigitte Cousin

LISST-Centre d’Anthropologie sociale Colloque « Plantes de montagne » Maison de la Recherche, bureau B 424 5 allées Antonio Machado,

31058 Toulouse Cedex 09.

Réponse du comité scientifique aux propositions et information sur les normes de présentation : 25 mars 2009

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