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Travailler dans les mines d’or ptolémaïques du désert Oriental égyptien

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HAL Id: hal-01758034

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Travailler dans les mines d’or ptolémaïques du désert Oriental égyptien

Bérangère Redon

To cite this version:

Bérangère Redon. Travailler dans les mines d’or ptolémaïques du désert Oriental égyptien. Les Nouvelles de l’archéologie, Maison des Sciences de l’Homme, 2016, pp.5 - 7. �10.4000/nda.3291�.

�hal-01758034�

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l'archéologie

143  (2016)

Archéologie de la réclusion et de la détention

...

Bérangère Redon

Travailler dans les mines d’or ptolémaïques du désert Oriental égyptien

Lieux de vie et de travail à Samut nord

...

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Référence électronique

Bérangère Redon, « Travailler dans les mines d’or ptolémaïques du désert Oriental égyptien », Les nouvelles de l'archéologie [En ligne], 143 | 2016, mis en ligne le 30 avril 2016, consulté le 23 mai 2016. URL : http://

nda.revues.org/3291 ; DOI : 10.4000/nda.3291 Éditeur : Editions de la Maison des Sciences de l'Homme http://nda.revues.org

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Document accessible en ligne sur : http://nda.revues.org/3291

Document généré automatiquement le 23 mai 2016. La pagination ne correspond pas à la pagination de l'édition papier.

© FMSH

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Travailler dans les mines d’or ptolémaïques du désert Oriental égyptien 2

Les nouvelles de l'archéologie, 143 | 2016

Bérangère Redon

Travailler dans les mines d’or

ptolémaïques du désert Oriental égyptien

Lieux de vie et de travail à Samut nord

Pagination de l’édition papier : p. 5-7

1 La mission archéologique française du désert Oriental

1

a débuté, en 2013, un programme de recherche sur l’occupation du désert Oriental à l’époque ptolémaïque (332-30  av. J.- C.), dont l’histoire est alors intimement liée à l’exploitation du minerai d’or. C’est en effet à cette époque, à partir de la conquête du royaume par les troupes d’Alexandre, que la dynastie gréco-macédonienne des Lagides engage une exploitation systématique et intensive des filons aurifères égyptiens, pour asseoir sa puissance et mener une politique ambitieuse en Méditerranée. Certes, l’or du désert a de tout temps été exploité pour le compte du pharaon, mais l’époque ptolémaïque représente apparemment l’apogée de la production.

2 On doit à Agatharchide de Cnide, un géographe qui a vécu à la cour de Ptolémée X, à la fin du II

e

 s. av. J.-C., une description très vivante de l’activité minière dans la région. Son œuvre ne nous est parvenue qu’au travers de citations de Diodore et Photius, mais elles se recoupent suffisamment pour penser qu’elles sont assez proches du texte original. Voici l’introduction de sa description, telle que transmise par Diodore (III, 12-13) :

« XII. À l'extrémité de l'Égypte, entre les confins de l'Arabie et de l'Éthiopie, se trouve un endroit riche en mines d'or, d'où l'on tire ce métal à force de bras, par un travail pénible et à grands frais.

C'est un minerai noir, marqué de veines blanches et de taches resplendissantes. Ceux qui dirigent les travaux de ces mines emploient un très grand nombre d'ouvriers, qui tous sont ou des criminels condamnés, ou des prisonniers de guerre et même des hommes poursuivis pour de fausses accusations et incarcérés par animosité ; les rois d'Égypte forcent tous ces malheureux, et quelquefois même tous leurs parents, à travailler dans les mines d'or ; ils réalisent ainsi la punition des condamnés, tout en retirant de grands revenus du fruit de leurs travaux. Ces malheureux, tous enchaînés, travaillent jour et nuit sans relâche, privés de tout espoir de fuir, sous la surveillance de soldats étrangers parlant des langues différentes de l'idiome du pays, afin qu'ils ne puissent être gagnés ni par des promesses ni par des prières. XIII. Tout le monde est saisi de commisération à l’aspect de ces malheureux qui se livrent à ces travaux pénibles […]. On ne fait grâce ni à l’infirme, ni à l’estropié, ni au vieillard débile, ni à la femme malade. On les force tous au travail à coups redoublés, jusqu’à ce qu’épuisés de fatigue, ils expirent à la peine. C’est pourquoi ces infortunés, ployant sous les maux du présent, sans espérance de l’avenir, attendent avec joie la mort, qui leur est préférable à la vie

2

. »

3 Le récit d’Agatharchide, un courtisan sans doute bien renseigné, est évocateur et nul doute qu’il est assez proche de la réalité endurée par les personnes qui ont pu travailler dans les mines égyptiennes, dont on comprend qu’elles étaient, pour la majeure partie d’entre elles, des prisonniers de guerre ou de droit commun.

4 Les travaux menés récemment par la mission française du désert Oriental sur le site minier de Samut Nord ont permis de confronter le récit du géographe aux réalités du terrain. Les vestiges mis au jour datent certes des dernières décennies du IV

e

 s. av. J.-C., tandis que le texte d’Agatharchide est écrit à la fin du II

e

 s. av. J.-C., mais les conditions des mineurs du désert Oriental n’ont sans doute pas beaucoup évolué entre ces deux périodes.

5 Le district de Samut est situé entre Edfou et Marsa Alam, sur une ancienne route qui reliait

Edfou au port ptolémaïque de Bérénice (fig. 1). Il comporte des vestiges nombreux, complexes

et bien conservés, dont les plus imposants datent du début de l’époque ptolémaïque. Durant

cette période, la zone compte deux implantations principales, l’une au sud, appelée Bi’r

Samut, l’autre au nord, qui n’a pas de nom sur les cartes topographiques modernes et que

nous avons baptisée Samut Nord. Les deux sites sont distants seulement de 4,3 km à vol

d’oiseau, mais leur nature est différente : le site sud, localisé dans un vaste wadi, comporte

un fortin qui abrite un puits (d’où son appellation de Bi’r, « le puits » en arabe) ; le second,

(4)

dans les montagnes, est organisé autour d’un filon aurifère dont l’exploitation est à l’origine d’un important programme de construction. Ils n’ont apparemment pas été occupés au même moment : les installations de Samut Nord datent du dernier quart du IV

e

 s. av. J.-C., tandis que le fort de Bi’r Samut est construit au milieu du III

e

 s. av. J.-C. et abandonné à la fin du même siècle.

Fig. 1

Carte du désert Oriental et des principaux sites miniers d’époque ptolémaïque (B. Redon, © M

AFDO

)

6 Le site de Samut Nord, fouillé par J.-P. Brun, Th. Faucher et B. Redon en 2014 et 2015, abrite des installations liées directement à l’exploitation de l’or (Brun et al. 2013 ; Redon &

Faucher 2015 ; 2016). Le minerai de quartz aurifère était extrait du filon qui divise le site en deux. De part et d’autre, des zones de traitement du minerai ont été repérées : il s’agit essentiellement de zones de concassage et de broyage du quartz. Samut Nord comportait aussi deux complexes, l’un (bâtiment 1) situé au sommet d’une colline qui dominait tout le secteur, le second (bâtiment 2) à côté de la mine, dans une zone dédiée au concassage du quartz.

7 Le bâtiment  1, approximativement rectangulaire, comprend quatre corps de bâtiments construits autour d’une cour centrale (fig. 2). On y accédait par quatre portes situées sur les flancs ouest, nord et est. La porte principale semble avoir été localisée au sud-ouest ; on y parvenait par un chemin en lacets partiellement taillé dans le roc.

8 Sa position surélevée et ses murs massifs rappellent ceux d’un fort, mais l’édifice possède

quatre entrées largement ouvertes et il n’est pas doté de tours protégeant les portes et les angles

du bâtiment (tel que le fort de Bi’r Samut). En réalité, il s’agit plutôt d’une bâtisse destinée

à accueillir le commandement, la troupe et une partie de la main-d’œuvre qui travaillait dans

la mine voisine. Son organisation était réfléchie, l’aile sud étant principalement une zone de

stockage, l’aile ouest une zone dédiée à la confection des repas et peut-être à l’accueil des

soldats et de l’administration, l’aile nord sans doute également un habitat pour les soldats et

l’aile est le logement de la main-d’œuvre.

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Travailler dans les mines d’or ptolémaïques du désert Oriental égyptien 4

Les nouvelles de l'archéologie, 143 | 2016 Fig. 2

Relevé du bâtiment 1 de Samut Nord. En grisé, les zones détruites en 2014 par une compagnie minière (B. Redon, Th. Faucher, © M

AFDO

)

9 L’aile orientale est séparée en deux ensembles par l’entrée 134. Elle comprend trois pièces

(129, 131, 132) dotées de banquettes latérales et divisées en trois travées par des murets, qui

sont les plus vastes du complexe et mesurent respectivement 9,40 x 5,50 m, 10,30 x 5,40 m

et 11 x 5,30 m. Leur entrée était surveillée par des cellules de petite taille, pourvue d’une

banquette et d’un ou plusieurs petits foyers (130 et 133). Dans les pièces oblongues 129 et

131 (fig. 3), des fragments de quartz et de stéatite en grand nombre, à diverses étapes de leur

taille, et de facture maladroite, ont été mis au jour (fig. 4). Nous avons aussi découvert dans

le comblement de ces pièces de multiples broyeurs, ainsi qu’une meule abandonnée sur une

plateforme située à l’extrémité sud de la pièce 129, à côté de deux tas de quartz concassé et

réduit en poudre.

(6)

Fig. 3

Vue de la salle 131 du bâtiment 1 de Samut Nord, vers le nord

(B. Redon, © M

AFDO

)

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Travailler dans les mines d’or ptolémaïques du désert Oriental égyptien 6

Les nouvelles de l'archéologie, 143 | 2016 Fig. 4

Quelques babioles en stéatite découvertes dans les niveaux d’abandon de la salle 129 (A. Bülow-Jacobsen, © M

AFDO

)

10 Au vu de ces découvertes, il semble que l’on puisse interpréter ces trois espaces comme des lieux d’habitation (dortoirs) et de travail (ateliers de préparation du minerai) pour les ouvriers employés aux travaux de la mine. Leur accès était surveillé depuis les pièces 130 et 133, qui étaient sans doute des guérites dans lesquelles un gardien devait vivre. Les objets en stéatite et en quartz s’apparentent à des babioles réalisées pendant des moments de temps libre, tandis que les nombreux broyeurs devaient être les outils attitrés des travailleurs.

11 Une grande salle à banquettes (206), mesurant 16,40 x 5 m, a également été explorée dans

le bâtiment 2. L’organisation de l’édifice, beaucoup moins vaste et situé juste à côté de la

mine, est un peu différente de celle du bâtiment 1, mais là encore, nous supposons qu’il a

pu s’agir d’un dortoir pour la main-d’œuvre. Ici, le dortoir est situé au centre du bâtiment

et les « guérites » sont rejetées sur les côtés. Elles ne gardent pas directement l’entrée du

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dortoir, par ailleurs ouvert directement sur l’extérieur, et notamment sur une vaste cour qui donne accès à deux aires de concassage du quartz. La sécurité semble ici plus lâche que pour les dortoirs de l’autre bâtiment, ce qui indique peut-être une différence de statut entre les personnes qu’ils abritaient. Mais en l’absence de source plus explicite, nous nous garderons de tirer des conclusions plus définitives, d’autant que le matériel découvert dans le comblement du dortoir est extrêmement rare (quelques tessons, deux fragments de percuteur/broyeur et un autre d’anneau en stéatite, du même type que ceux trouvés dans les dortoirs du bâtiment 1).

12 Les dortoirs de Samut sont comparables, mutatis mutandis, aux édifices connus dans le monde romain sous le nom d’ergastula et qui abritaient des esclaves ou des prisonniers condamnés aux travaux forcés employés à divers labeurs, notamment dans les mines et carrières de l’Empire romain. L’un de ces ergastula, ou dortoirs-ateliers, a été fouillé dans le camp de Simitthus (mod. Chemtou) qui gardait des carrières de marbre localisées au nord-ouest de la Tunisie et exploitées sous le Haut-Empire (Mackensen 2005 : 88-89). Il est situé au centre du camp et prend la forme d’un vaste bâtiment à six travées, chacune d’entre elles étant munie de latrines à son extrémité nord. Toutes proportions gardées, l’aménagement des salles oblongues des bâtiments 1 et 2 de Samut Nord rappelle celui, plus ancien de près de deux millénaires, des baraquements découverts au début des années 2000 à Giza (Wettertrom 2002), ayant sans doute abrité les ouvriers qui ont construit les pyramides voisines.

13 Les modestes découvertes de Samut Nord ne se font pas l’écho du dur labeur des personnes employées aux mines ptolémaïques, ni de la souffrance qu’elles devaient subir, longuement décrits par Agatharchide. Aucune sépulture ou squelette n’a été, pour le moment, mis au jour à Samut Nord, ce qui aurait permis d’étudier les différentes et sans doute nombreuses pathologies liées aux travaux miniers. Tout au plus doit-on noter que la surveillance des dortoirs, et plus généralement du site de Samut Nord, non fortifié, était assez limitée et presque anecdotique. La clé vient du témoignage d’Agatharchide qui rappelle ce que toute personne connaissant le désert Oriental égyptien a pu constater : tout espoir de fuite était vain, seule la mort pouvait délivrer les mineurs de leurs inhumaines conditions de travail.

Bibliographie

BRUN J.-P., J.-P. DEROIN , Th. FAUCHER , B. REDON & Fl. T ÉREYGEOL. 2013. «  Les mines d’or ptolémaïques. Résultats des prospections dans le district minier de Samut (désert Oriental) », BIFAO, 113 : 111-142.

MACKENSEN M. 2005. Simitthus III. Militärlager oder Marmorwerkstätten, Mayence.

REDON B. & Th. FAUCHER . 2015. « Goldmining in Early Ptolemaic Egypt », Egyptian Archaeology, 46 : 17-19.

REDON B. & Th. FAUCHER .2016. « Samut North: ‘heavy mineral processing plants’ are mills! », Egyptian Archaeology, 48 : 7-9.

WETTERTROM W. 2002. « A Gallery Unveiled », Aeragramî, 6/1 : 4-5.

Notes

1 Mission financée par le ministère des Affaires étrangères, l’Institut français d’archéologie orientale et soutenue par le C NRS et la Fondation du Collège de France, que nous remercions. Pour plus d’informations sur la mission et ses objectifs, cf. www.desorient.hypotheses.org

2 Traduction B. Bommelaer, CUF.

Pour citer cet article Référence électronique

Bérangère Redon, « Travailler dans les mines d’or ptolémaïques du désert Oriental égyptien », Les

nouvelles de l'archéologie [En ligne], 143 | 2016, mis en ligne le 30 avril 2016, consulté le 23 mai

2016. URL : http://nda.revues.org/3291 ; DOI : 10.4000/nda.3291

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Travailler dans les mines d’or ptolémaïques du désert Oriental égyptien 8

Les nouvelles de l'archéologie, 143 | 2016

Référence papier

Bérangère Redon, « Travailler dans les mines d’or ptolémaïques du désert Oriental égyptien », Les nouvelles de l'archéologie, 143 | 2016, 5-7.

À propos de l’auteur Bérangère Redon

Chargée de recherche au Cnrs, Umr 5189 – HiSoMA, directrice de la mission archéologique française du désert Oriental,

berangere.redon@gmail.com

Droits d’auteur

© FMSH

Résumés

  La Mission archéologique française du désert Oriental a fouillé, en 2014 et 2015, une mine d’or exploitée par les souverains lagides à la fin du IVe s. av. J.-C. Parmi les vestiges de surface, outre les installations techniques liées à la transformation du minerai de quartz en or, quatre dortoirs-ateliers ont été mis au jour. Ils abritaient sans doute les prisonniers employés dans et autour de la mine, dont un géographe antique, Agatharchide, a décrit les conditions de vie inhumaines.

  The French Eastern Desert archaeological mission excavated, in 2014 and 2015, a gold mine operated by the Ptolemies in the late fourth century BC. Among the surface remains, besides the technical facilities related to the transformation of quartz ore into gold, four rooms, used as dormitories and workshops, were uncovered. They probably housed the prisoners employed in and around the mine, whose inhumane living conditions were described by an ancient geographer, Agatharchides.

Entrées d’index

Index de mots-clés :  désert Oriental, Égypte, archéologie, mine d’or, Lagides, prisonniers, conditions de travail

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