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Prévalence de la cétose subclinique dans les troupeaux bovins laitiers de l’Ouest de la France

Subclinical ketosis prevalence in bovine dairy herds in western France

PHILIPPE P. (1), RABOISSON D. (2) (1) Elanco Santé Animale – 92158 SURESNES

(2) INP-ENVT, 23 chemin des Capelles 31076 Toulouse INTRODUCTION

La cétose, trouble du métabolisme énergétique de la vache laitière, est responsable de pertes économiques importantes en élevage laitier (Duffield 2000). Tandis que la forme clinique de la cétose, d’incidence faible (Fourichon 2000), est généralement bien détectée par les éleveurs, la forme subclinique se heurte à des difficultés diagnostiques en élevage. Peu de données épidémiologiques de la cétose subclinique sont disponibles en France (Ferré 2008).

L’objectif de cette étude est de préciser la prévalence de la cétose subclinique dans les troupeaux bovins laitiers de l’Ouest de la France à l’aide d’un test rapide de détection des corps cétoniques dans le lait.

1. MATERIEL ET METHODES

L’étude porte sur 22 troupeaux laitiers majoritairement Prim’

holstein sélectionnés de manière aléatoire. Les échantillons individuels de lait ont été prélevés pendant la traite, sur des vaches en début de lactation sans signes cliniques associés.

L’analyse des corps cétoniques du lait est réalisée immédiatement après le prélèvement. Le test semi-quantitatif Ketotest® retenu mesure le beta-hydroxybutyrate du lait.. A la lecture de la bandelette Ketotest®, la valeur seuil de 200 µmol/l a été retenue, en raison du meilleur couple sensibilité et spécificité (82 et 94% respectivement) par rapport au seuil de 100 µmol/l (Leblanc 2010).

2. RESULTATS

Les 615 prélèvements de lait réalisés l’ont été en moyenne 16 jours après le vêlage ([0 ; 64], médiane :15 jours). Le rang moyen de lactation est de 2,5, avec 34 % de vaches primipares. 24,7% des vaches ont un résultat positif (≥ 200 µmol/l) au Ketotest® (n=152/615).

La figure 1 présente la distribution de la prévalence des vaches avec cétose subclinique par semaine de lactation pour le début de lactation.

La prévalence réelle de la cétose subclinique, calculée à partir de la prévalence réelle et des Se et Sp du test au seuil retenu, de 24.6%.

Par rapport au rang de lactation 2 (Figure 2), l’odds ratio lié à la présence de cétose subclinique est positif et est de 1.4,

2.1, et 2.7 pour les rangs 1, 3 et 4 et plus, respectivement.

L’effet n’est cependant pas significatif pour le rang 1 [Intervalle de confiance IC = 0.78-2.45], mais il l’est pour les rangs 3 et 4 plus ([IC = 1.1-4.0] et [IC= 1.5-4.8]) respectivement.

Figure 2 : Prévalence apparente de vaches avec cétose subclinique selon le rang de lactation.

3. DISCUSSION ET CONCLUSION

La prévalence réelle de la cétose subclinique observée dans cette étude (24.6%) est proche de celle déjà raportée en France sur un effectif plus faible (21%, Ferré 2008).

Dans le cadre de la gestion des troubles du métabolisme énergétique, le test rapide Ketotest® permet de réaliser un suivi épidémiologique de la prévalence de cétose subclinique à l’échelle du troupeau.

Ces données sur un large effectif constituent un état des lieux de la prévalence de la cétose subclinique en élevage laitier dans l’Ouest de la France et qui pourra être complété par des analyses statistiques sur le lien entre cétose subclinique et les pathologies intercurrentes (métrites, mammites, déplacement de caillette, non-délivrance,….) ainsi que les paramètres de production et de reproduction.

L’enquête a été réalisée avec les vétérinaires du réseau Vetanimax. Merci aux éleveurs et aux vétérinaires ayant participé à cette étude.

Duffield T.,2000. Vet. Clinic. North. Am., 16, 231-253

Fourichon C., Seegers H., Bareille N., Malher X., 2000. Renc.

Rech. Ruminants., 8, 109.

Leblanc S., 2010. J. Reprod. Dev. 56, S29-S35.

Ferré D., 2008. Journées Nationales GTV, 1061-1062.

Figure 1 : Prévalence apparente de vaches avec cétose subclinique par semaine de lactation.

Renc. Rech. Ruminants, 2012, 19 137

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