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Rouprêt Ochoa , C. Guillot-Tantay , A. Faix , V. Misrai ,M. A. Extracorporeal shock wave therapy for Peyronie’s disease de choc extracorporelles Traitement de la maladie de Lapeyronie parondes

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Progrèsenurologie(2020)30,488—499

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ScienceDirect

www.sciencedirect.com

REVUE DE LA LITTÉRATURE

Traitement de la maladie de Lapeyronie par ondes de choc extracorporelles

Extracorporeal shock wave therapy for Peyronie’s disease

A. Ochoa

a

, C. Guillot-Tantay

a

, A. Faix

b

, V. Misrai

c

, M. Rouprêt

a,∗

aSorbonneUniversité,GRC5PredictiveOnco-Uro,AP—HP,Urologie,Pitie-Salpétrière,75013 Paris,France

bCentred’urologieduPolygone,lesbureauxduPolygone,Montpellier,France

cServiced’urologie,cliniquePasteur,Toulouse,France

Rec¸ule31d´ecembre2019 ;acceptéle3avril2020 DisponiblesurInternetle1mai2020

MOTSCLÉS Lithotritie extracorporelle; Maladiede Lapeyronie; Sexualité; Érection

Résumé

Introduction.—L’efficacitédesondesdechocs(ODC)extra-corporellesestcontroverséedans lamaladiedeLapeyronie(ML).

Méthodes.—Unerevuesystématiquedelalittératurepubliéeentre2000et2019aétéréalisée selonlaméthodologiePRISMA.Unerecherchesurla basededonnéesMedlineaétéréalisée enutilisantlesmotscléssuivantsencombinaison :«extracorporealshockwavetherapy»;

«Peyronie’sdisease»;«sexuality»;«penileerection».

Résultats.—Treizearticlesontétéretenus.NotrerevueamontréquelesODCétaientbéné- fiquessurleplandesdouleurs.Encequiconcernelatailledesplaquesetlacourburedela verge,lesrésultatsrestentdivergents.

Conclusion.—LesODCpeuvents’avérerutilesdanslapriseenchargedeladouleurchezdes patientssélectionnésprésentantuneML.Sonefficacitésurlatailledesplaquesetlacourbure delavergeresteencoreàdémontreràtraversdesessaiscontrôlésetrandomisés.Lapopulation àcibler,ainsiqueleprotocoledetraitementdoiventêtreuniformisés.

©2020ElsevierMassonSAS.Tousdroitsr´eserv´es.

Auteurcorrespondant.

Adressee-mail:morgan.roupret@aphp.fr(M.Rouprêt).

https://doi.org/10.1016/j.purol.2020.04.003

1166-7087/©2020ElsevierMassonSAS.Tousdroitseserv´es.

(2)

KEYWORDS Extracorporealshock wavetherapy;

Peyronie’sdisease;

Sexuality;

Penileerection

Summary

Introduction.—Theefficiencyofextracorporealshockwaves(SW)forPeyronie’sdisease(PD) iscontroversial.

Methods.—Asystematicreviewoftheliteraturepublishedbetween2000and2019wasconduc- ted using the PRISMA methodology. We used Medline data with the following. Keywords:

‘‘extracorporealshockwavetherapy’’;‘‘Peyronie’sdisease’’;‘‘Sexuality’’;Penileerection.

Results.—Thirteenarticleswereselected.OurreviewshowedthatSWwerebeneficialinterms ofpain.Regardingplaquessizeandpenilecurvature,theresultsremaindivergent.

Conclusion.—SWmay beusefulinthemanagementofpaininselectedpatientswithPD.Its effectivenessonplaquessizeandpenilecurvatureneedstobedemonstratedthroughcontrolled andrandomizedtrials.Thepopulationhastobetargeted,andthetreatmentprotocolmustalso bestandardized.

©2020ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Introduction

LamaladiedeLapeyronie(ML)estunepathologiebénigne delavergeconcernantjusqu’à9%delapopulationmascu- line[1].Sonévolutionsefaitendeuxphases:unepremière phaseactivepuisune secondestable.La phaseactive est caractériséepardesdouleurssurvenantleplussouventen érection et une courbure deverge apparaissant defac¸on progressive.Elledureengénéral7à12moisetpeutconti- nuer jusqu’à 18 mois dans certains cas. Vient ensuite la phasestable durantlaquelle les douleurs disparaissent et lacourburedevergesestabilise.

L’évaluation de la ML n’est actuellement pas standar- disée. Elle est le plus fréquemment réalisée à l’aide du Peyronies’sDiseaseQuestionnaire(PDQ)[2].

Il n’existe pas de traitement étiologique de la ML. De multiples traitements conservateurs et chirurgicaux sont proposés[3].Desrecommandations del’EAUsontdédiées àcesujet[4].Enphaseactivedelamaladie,letraitement conservateurestrecommandé.

Lesondesdechoc(ODC)ontmontréleurefficacitédans le traitement des calculs urinaires. Leur utilisationà des intensitésplusfaiblesaététestéedansplusieurspathologies andrologiquestellesque ladysfonction érectileoulesyn- dromededouleurspelvienneschroniques.Danscecontexte, des études sur le modèle animal ont précédemment éva- luéleureffetbiologique.Seloncesétudes,lescontraintes decisaillement provoquées parlesODC à faible intensité sur le tissu traité, stimulent l’angiogénèse via la produc- tion de facteurs de croissance [5]. Dans le tissu pénien, ellesentrainentl’activation,laproliférationetladifféren- ciation de cellules progénitrices quiinduisent à leurtour unerégénérationtissulaire[6].Encequiconcernelesyn- dromededouleurspelvienneschroniques,lesODCàfaible intensitéentrainentunehyperstimulationdesnocicepteurs, interrompantlefluxdesimpulsionsnerveusesresponsables desdouleurs[7].DanslecadredelaMLl’efficacitédesODCà faibleintensitéfaitdébatdepuislespremièrespublications

deBellorofonteetal.en1989[8]puisButzetTeichert[9]en 1998.Alorsqueleurmécanismed’actionn’estpasélucidé, deuxhypothèsesexistent:ellesprovoqueraientunelésion directeetunremodelagedelaplaqueoubienentraineraient parl’augmentation de l’afflux sanguin local une réaction inflammatoirestimulant l’activité macrophagique, entraî- nantellemêmeunelysedelaplaqueetdoncsarésorption [10].

L’objectifdecetravailétaitdeproposerunerevuedela littératuresurl’efficacitédesODCdansletraitementdela ML.

Méthodes

Une revue systématique de la littérature publiée entre 2000 et 2019 a été réalisée selon la métho- dologie PRISMA via le moteur de recherche Medline (http://www.ncbi.nlm.nih.gov).Lesmots-cléssuivantsont été recherchés en combinaison : « extracorporeal shock wavetherapy »; « Peyronie’s disease » ; « sexuality» ;

«penileerection».

Leprocessusdesélectiondesarticlesestdétaillésurla Fig.1.Unepré-sélectionaétéfaiteensebasantsurlestitres etrésumésdesarticles.Puisseulslesessaiscontrôlésetran- domisés,études decohorteprospectivesetméta-analyses concernantspécifiquementl’utilisationdesODCdansletrai- tementdelaMLontétéétudiés.Lesrevuesdelalittérature, lesréponsesaux auteursainsiquelesrésumésdecongrès sontexclus.

Résultats

LesdifférentesétudessontreprésentéesdanslaTableau1 etlesrésultatsdanslaTableau2.

(3)

490 A.Ochoaetal.

Figure1. Schémadel’étude.

Design des articles sélectionnés

Entrejanvier2000etavril2019,56articlesontétéidenti- fiés.Troisessaiscontrôlésetrandomisés,unessaicontrôlé nonrandomisé,septétudesdecohorteprospectivesetdeux méta-analysesontétésélectionnées.

Lestravaux dePalmieri et al. [11],Chitale et al.[12]

et Hatzichristodoulou et al. [13] sont des essais contrô- lésetrandomisés.Lespatients randomiséspour legroupe traité bénéficiaient d’un traitement par ODC. Dans le groupe contrôle, les patients avaient un traitement pla- cebo.Le protocoledetraitement dugroupeplaceboétait identique à celui réalisé dans le groupe ODC en ce qui concernelesconditionsderéalisation,hormis l’utilisation d’un générateur non fonctionnel ou l’interposition d’une membrane plastique au niveau de la tête du généra- teur.

Poulakis et al. [14] a fait un essai contrôlé non ran- domisé. Les patients inclus dans le groupe contrôle sont sélectionnésàpartird’unebasededonnéeetn’ontjamais ététraitéspour leurML. Ilsétaientappariés auxpatients dugroupe traité en fonction de leurs caractéristiques au momentdela première consultation. Une analyse rétros- pectiveaensuiteétéeffectuéepourétudierl’évolutionde leurmaladie.

Les7articlesrestantsétaientdesétudesdecohortepros- pectives.

Patients

Lespatientsinclusdanslesdiversessaisontétésuivispour uneMLmajoritairementdanssaphasestable.Seulelapopu- lationétudiéeparPalmierietal.[11]ainclusdespatients danslaphaseactivedelamaladieavecuneduréemoyenne d’évolutionde8moisdanslesdeuxgroupesétudiés.

Lefaitd’avoireudestraitementsmédicauxoumêmechi- rurgicauxantérieursn’étaitpasuncritèred’exclusionpour certainsauteurs.

Encequiconcernelacourburedevergeetlaprésence deplaques,laprésenced’unecourbureextrême,deplaques tropvolumineusesoutropnombreuses(>2)pouvaitêtreun critèred’exclusion.

Protocoles et paramètres de traitements

Lesprotocolesdetraitementsétaientdifférentsenfonction desauteurs,toutcommelesparamètresdetraitements.Le nombre d’impulsions variait entre1500 et4000 selon les essais.Ence quiconcernel’intensité des impulsions,elle oscillaitentre0,03et0,3mJ/mm2.Ellessontdoncconsidé- réescommeétantdefaibleintensité.

Les différents générateurs utilisés étaient :

Piezoson © (Richard Wolf, Knittlingen,

Germany), Duolit © (Storz Medical, Tägerwilen, Suisse),

(4)

delamaladiedeLapeyronieparondesdechocextracorporelles Tableau1 Revuedelalittérature.

Auteur Design Patients Mesuredela

courburede verge

Mesuredela tailledes plaques

Générateur Paramètresdetraitement Protocole Suivi (mois) Durée

moyennede maladie(mois)

ODC Contrôle Intensité

(mJ/mm2)

Nombre d’impulsions Hussain(2000) C 19,49(4−60) 37 0 Vacuumpuis

goniomètre

Échographie StorzMinilith SL1

0,11—0,17 3000 1x/Spendant 3S

7,5M (5−11)

Lebret(2002) C 16(3−60) 54 0 Photographies

prisesparle patient

Multiline Siemens

0,3 3000 1à3séances 13

Manikandan(2002) C 16,57(3−6) 42 0 Avant:EApuis photographies etmesuresà l’œil Après: photographies prisesparle patientencas desensation d’amélioration

Repérage manuelet échographique

∅information concernantla mesure

StorzMinilith SL1

0,11—0,17 3000 3séances répartiesselon 2groupes

—1x/M pendant3M

—1x/J pendant3J 3séancessup- plémentaires siamélioration

5,9M (2−18)

Hauck(2004) C 26,5(3−52) 96 0 Photographies prisessous 3anglesaprès uneEAou naturelle

Règleet compas Calcifications confirméesen échographie

StorzMinilith SL1

0,03—0,17 4000 1séance renouveléeà 3M,encas d’amélioration des

symptômes maisdela persistance d’une courbure

9,4M (3—53)

Poulakis(2006) EC ODC:11,4 (6,5−15,4) Ctrl:9,7 (7,2−17,6)

53 15 Photographies prisessous 3anglesaprès uneEApuis goniomètre

Échographie Piezoson100 0,07—0,17 2000 1x/Spendant 3S(majorité despatients enonteu5)

ODC: 32M (6−64) Ctrl: 35M(9−48)

(5)

492A.Ochoaetal.

Tableau1(Continued)

Auteur Design Patients Mesuredela

courburede verge

Mesuredela tailledes plaques

Générateur Paramètresdetraitement Protocole Suivi (mois) Durée

moyennede maladie(mois)

ODC Contrôle Intensité

(mJ/mm2)

Nombre d’impulsions Palmieri(2009) ECR ODC:8,74

(5−12) Ctrl:8,62 (5−12)

50 50 Photographies prisessous 3anglesaprès EApuis goniomètre

Échographie StorzDuolith 0,25 2000 1x/Spendant 4S

consécutives

12et24M

Chitale(2010) ECR ODC:14,9 (8,4) Ctrl:32,3 (28,0)

16 20 EAetmesure augoniomètre

Échographie NA 0,29 3000 1x/Spendant

6S

6M

Hatzichristodoulou (2013)

ECR Phasestable (≥12)

51 51 EAetmesure àl’aided’un goniomètre

Règle Piezoson100 (Wolf)

0,29 2000 1x/Spendant

6S

4S(4−26)

Chung(2015) C 12,8(6—28) 30 0 Photographies aprèsEAou naturelle

Palpation DuolithSD1 0,25 3000 2x/Spendant 3S

6Set3M

Shimpi(2016) C Phasestable (∅durée moyenne 17patients: 12—23M 10patients: 24et36M

30 0 Évaluation subjectivede lacourbure

Palpation (évaluation subjective)et échographie

OmnispecEDI 000

0,09 1500(900sur la

plaque/300sur lapartie proximaleet distale)

1x/Spendant 9S

18et24M

DiMauro(2019) C 16(10—22) 325 0 EAetmesure àl’aided’un goniomètre

Échographie Duolith SD1ultra

0,25 3000

(1500sur chaquecôté delaplaque)

1x/Spendant 6S

3M

C:Cohorte;EC:essaicontrôlé;ECR:essaicontrôlérandomisé;ODC:ondesdechoc;Ctrl:groupecontrôle;EA:Erectionartificielle;S:semaine;M:mois.

(6)

delamaladiedeLapeyronieparondesdechocextracorporelles Tableau2 Résultats.

Auteur Générateur Effetsurladouleur(EVA) Effetsurlaplaque Effetsurlacourbure(degrés) Hussain(2000) StorzMinilith

SL1

2,5→0,6(60% despatients)

p<0,001 50,5→37,7

(47%des patients)

p<0,001

Lebret(2002) Multiline Siemens

2,9(91%des patients)a

p<0,00001 (42,6%des patients)a

moyennede 31a

>10(53,7% despatients)a

p<0,001

Manikandan (2002)

StorzMinilith SL1

Amélioration netteou disparition chez84%des patients

moyennedea

—30 :14%

—22,6 :50%

—12,5 :17%

—Ø

amélioration: 19%

Hauck(2004) StorzMinilith SL1

Disparition chez70%des patients

p<0,001 508,4→498,9mm2 p=0,595 48,3→42,5 p=0,078

Poulakis (2006)

Piezoson100 ODC:6→1 Ctrl:6→2 Ødifférence entreles groupes

p<0,001 p<0,001 p=0,214

ODC:

515→476mm2 Ctrl:

489→470mm2 Ødifférence entreles groupes

p=0,064 p=0,28

ODC: 44→35 Ctrl:42→40 Différence entreles groupes

p<0,001 NS p<0,001

Palmieri (2009)

StorzDuolith ODC: 12S: 5,51→1,6 24S: 1,6→0,46 Ctrl: 12S: 5,19→4,97 24S: 4,97→2,66 Différence entreles groupes(12et 24S)

p<0,001 p<0,001 p<0,001 p<0,001 p<0,001

ODC: 12S:

1,5→1,46cm2 24S:

1,46→1,44cm2 Ctrl:

12S:

1,59→1,66cm2 24S:

1,66→1,73cm2 Différence entreles groupes24M

NS NS NS p<0,05 p<0,05

ODC: 12S:

28,88→27,47 24S:

27,47→27,45 Ctrl:

12S: 29,45→30,4 24S:

30,4→31,25 Différence entreles groupesà24M

NS NS NS p<0,05 p<0,05

(7)

494A.Ochoaetal.

Tableau2(Continued)

Auteur Générateur Effetsurladouleur(EVA) Effetsurlaplaque Effetsurlacourbure(degrés)

Chitale(2010) Ødifférence

entreles groupesà6M OCD:

1,5→0,5à6M Ctrl:

1,2→0,4à6M

p=0,679 ODC:25%des patientsa Ctrl:15%des patientsa

Dorsal ODC: 24,9→25,8 (6M) Ctrl: 33,3→28 (6M) Latéral ODC: 20,0→20,9 (6M) Ctrl: 23,7→20,2 (6M)

p=0,190 p=0,438

Hatzichristodoulou (2013)

Piesozon100 ODC:4→1,5 (85%des patients) Ctrl:4→3 (48%des patients)

p=0,013 Diminution

ODC:39,1% Ctrl:18,4% Augmentation ODC:10,9% Ctrl:0%

p=0,33 p=0,98

Diminution ODC:32% (9a) Ctrl:24,5% (5a)

Augmentation ODC:40% Ctrl:24,5% Variationde l’angulation ODC: 44→35 Ctrl:43→38

p=0,66 p=0,133 NS

(8)

delamaladiedeLapeyronieparondesdechocextracorporelles

Tableau2(Continued)

Auteur Générateur Effetsurladouleur(EVA) Effetsurlaplaque Effetsurlacourbure(degrés) Chung(2015) DuolithSD1 Disparitionde

ladouleur chez67%des patients

p=0,08 6Set3M

—Ø

d’augmentation (60%des patients)

—de

2cm2(27%des patients)a

6Set3M

—Amélioration (>15):33%

—Stabilisation: 33%

—Détérioration (15—20):7% Shimpi(2016) Omnispec

EDI000

24M: 3,03→2,53à 24mois

p<0,05 Longueur: 1,05→0,76cm Largeur: 0,86→0,58cm Score

subjectif d’évaluation delaplaque: 1,17→0,711

p<0,0001 p<0,0001

Score subjectif d’évaluation delacourbure deverge: 0,5→0,3

p<0,05

DiMauro (2019)

Duolith SD1ultra

3M:7→3 p<0,001 3M:

1,78→1,53cm2

p<0,001 3mois: 30,4→25

p<0,001

ODC:ondesdechoc;Ctrl:groupecontrôle;S:semaine;M:mois;NS:nonsignificatif.

aDiminution.

(9)

496 A.Ochoaetal.

Omnispec © (Medispec, Germantown, MD, Etats-Unis), MultilineSiemensLithotriptor©(Munich,Allemagne).

Évaluation des critères étudiés

Danschaquearticle,lescritèresétudiésétaient:ladouleur, lacourburedelavergeetlatailledesplaques.

Ladouleurétaitévaluéedanstouteslesétudesàl’aide del’échellevisuelleanalogique(EVA).

La mesurede la courbure deverge etde la taille des plaquesétaitplusvariableenfonctiondesauteurs.Encequi concernelacourburedeverge,certainsutilisaientungonio- mètreaprèsuneérectionartificielle(vacuumouinhibiteur phosphodiestérase5)ounaturelle.D’autresréalisaientles mesuresàpartirdephotographiespriseslorsdelapremière consultationouparle patientlui-même.Manikandaetal.

[15]et Shimpi et al.[16] ont fait une évaluation subjec- tivedelacourburedelaverge.Latailledesplaquesétait majoritairementmesuréeenéchographie.Certainsauteurs préféraientlaréalisationd’unemesureclinique.

Concernant les méta-analyses, la première a été faite parHaucketal.en2004[17].Ellereprenaitlesrésultatsde 17étudespubliéesentre1989et2003.Seulement4essaisde cetteméta-analyseétaientcontrôlés.Lesauteursontcréé ungroupecontrôlederéférenceencombinantlesgroupes contrôlesdeHaucketal.[18]etdeMironeetal.[19].Ceci apermisunecomparaisonavectouteslescohortesétudiées danslaméta-analyse.Ladernièreméta-analyseréaliséepar Gao etal. a reprisles résultats de6 études [20]. Quatre d’entreellesontétéétudiéesdanscetterevuedelalitté- rature.

Effet sur la douleur

Tousles essaissélectionnésontsurveillé l’évolution dela douleuraprèstraitementparODC.

Deux des trois essais contrôlés et randomisés retrou- vaientuneffetbénéfique desODCsurladouleur.Palmieri etal.[11]retrouvaientuneaméliorationsignificativedela douleurà 12 et24 semaines chezlespatients traitéspar ODC.Al’inclusion l’EVAmoyenne étaitde5,51. Elleétait évaluéeà1,6(p<0,001)à12semainesetà0,46(p<0,001) à24semaines. Dansle groupe contrôle,une amélioration moins franche maissignificative de la douleur a été rap- portéeà 12 et 24 semaines (EVAà l’inclusion : 5,19 puis 4,97 à 12 semaines avecp<0,001 et 2,66 à 24 semaines avecp<0,001).La comparaisondes deuxgroupesà 12 et 24semainesétaitaussisignificative(p<0,001).Cesrésultats étaientenaccordavecl’essaideHatzichristodoulouetal.

[13]quiamontréuneaméliorationsignificative(p=0,013) deladouleur enfaveurdugroupe depatients traitéspar ODC.Danscegroupe,85%despatients(17/20)avaientune améliorationde leursdouleurs avecuneEVAmoyenne qui diminuaitde 3,5 points.Dans legroupe contrôle, ce sont 48%despatients(12/25)quiressentaient cetteaméliora- tionavecuneEVAmoyennediminuéede1point.Enrevanche Chitaleetal.[12]neretrouvaientpasdedifférencesigni- ficativeentrelesgroupesconcernantlesdouleursà6mois (p=0,679).Eneffet,danslegroupedepatientstraitéspar ODC,l’EVA moyenà l’inclusionétaitde 1,5puis de 0,5à 6mois.Danslegroupecontrôlelescoreétaitde1,2puisde 0,4à6mois.

Dans l’essai contrôlé non randomisé de Poulakiset al.

[14],une améliorationsignificativedela douleurdans les deux groupes de patients étudiés a été établi. Chez les patients traitéspar ODC, l’EVAmoyenne passait de6 à 1 (p<0,001).Danslegroupecontrôle,l’EVAmoyennepassait de6à2(p<0,001).Cependant,toutcommeChitaleetal.

[12],lacomparaisonentrelesdeuxgroupesnemontraitpas dedifférencesignificative(p=0,214).

Lesétudes de cohorte sélectionnées ont rapporté une réduction significative de l’EVA moyen par rapport à l’inclusion [10,15,16,21,22]. Hauck et al. [23] ont même montréunerégressioncomplètedesdouleurschez70%des patients(26/37,p<0,001).

Enfin,laméta-analysedeHauck[17]amontréqueladou- leurdiminuaitdans56%à100%descasetlaméta-analyse deGao [20]retrouvaitune régressioncomplète chez61 % (61/100)etunsoulagementchez82%(69/84)despatients traitésparODC(p<0,0001).

Ladouleurestl’undessymptômesprédominantlorsde laphaseactivedelamaladiequidureenvironunan.Cette douleur évoluespontanément verslarégression complète aufildutemps.Eneffet,ilestdémontréque18moisaprès ledébutdelamaladie,89%despatientsn’aurontplusde douleurs [24].Alaphasestable,ellen’estdoncplus pré- sentechezlamajoritédespatientsetestrelayéeausecond plan.

Dansnotre revuesystématique,nousavonsrapportéun effetbénéfiquesurladouleuravecunerégressionprécoce chezlespatientstraitésparODC.Cesconstatationssonten accordaveclesrecommandationseuropéennes[4]quisont enfaveurdesonutilisationchezdespatientssélectionnés atteints deML etprésentantdes douleurs. Dufait deson évolution spontanémentfavorable,iln’estpas clairement établiquandletraitementdoitêtredébuté.Nouspensons qu’àlaphaseactive,lespatients présentantdesdouleurs résistantesàuntraitementantalgiquesimpleseraientdes bonscandidats.Alaphasestable,lespatients présentant desdouleurspersistantesdoiventêtreciblés.

Nousregrettonslemanqued’étudesincluantdespatients àlaphaseactivedelamaladie.SeulletravaildePalmieri etal.[11]s’intéressaitàcettepériodedelamaladie.Dans lesautresessaisladuréemoyenned’évolutiondelamala- die était comprise entre11,4 et 26 mois. Par ailleurs, la présencededouleurn’étaitpasuncritèred’inclusiondans certainesétudes.Oncomprenddoncpourquoileseffectifs de patients étudiés sont moins importants concernant ce critère.

Effet sur la taille des plaques

L’évolutiondelatailledesplaquesn’apasétéétudiéedans touslesessais[10,15].

Lestrois essais contrôlés et randomisés n’ont pas mis enévidenced’améliorationsignificativedececritère.Dans l’étudedePalmieri etal. [11], latailledes plaquesaprès ODC diminuait en moyenne par rapport à l’inclusion de 0,04 cm2 à 12 semaines et0,06 cm2 à 24 semaines (non significatifs).Enrevanchedanslegroupecontrôle,onmet- taitenévidenceuneaugmentationsignificativedelataille moyennedesplaquesà24semaines.Eneffet,cellecipas- saitde1,59à1,73cm2(p<0,05).Hatzichristodoulouetal.

[13] ne chiffraient pas clairement l’évolution de la taille

(10)

desplaques.Ilsretrouvaientcependantunediminutionde leurtaille chez39 %des patients traitésparODC (18/46) et18,4%despatientsdugroupecontrôle(9/49)(p=0,33).

Uneaugmentationdelatailledesplaqueschez10,9%des patientstraités(5/46)a étérapportée.Aucunévénement decegenren’aétédécritdanslegroupecontrôle.

Lesseulsessaisquimettaientenévidenceuneamélio- rationsignificativedeceparamètreétaientceuxdeShimpi etal.[16]etDiMauro etal.[21].Danslepremier,lalon- gueurmoyenne des plaques étaitde1,05 puisde0,76cm (p<0,0001)à24mois.Pourcequiestdelalargeur,elleétait de0,86puisde0,58cm(p<0,0001)à24mois.DiMauro a mis enévidence unetaille de plaquequipasse de1,78 à 1,53cm2à3mois(p<0,001).Encequiconcernelesméta- analyses,ilaétéretrouvéunediminutionsignificativedela tailledesplaquesenfaveurdugroupeODC(OR2,07,IC95% 1,11—3,85,p=0,02)danscelledeGao[20].Ellediminuait de0%à68%danscelledeHauck[17].Cettediminutiona étémiseenévidencechez39,8%(33/83)despatientstraités parODCcontre30,3%despatientsdugroupecontrôle.

Les résultats concernant la réduction de la taille des plaquessont donccontradictoiresselonlesétudes. Seules deuxétudesdecohortesontretrouvéunediminutionsigni- ficativedelatailledesplaques[16,21].Cetteamélioration restaittoutdemêmeminime.Aucontraire,ilaétémisen évidence une augmentation de la taille des plaques chez 10,9%despatientstraitésparODC[13].

Cesrésultatsdivergentspeuvents’expliquertoutd’abord par la méthode de mesure des plaques qui diffère selon les essais. Cette mesure a pu être faite en échographie, oumanuellementàl’aided’unerègle.L’échographieseule n’estpaslemeilleurexamenpourladétectiondesplaques.

Sa sensibilité est de 89 % dans cette situation [14]. En effet,danscertainscas,ellenedétectepasdesplaquesqui étaientfacilementpalpables.Demême,lamesuremanuelle n’est pas toujourssimple etprécise, en présencede plu- sieursplaques. L’association d’une mesure échographique àunrepéragemanuelpourraitêtrebénéfique.Deplus,de nombreusesétudesnes’intéressaientpasàlaprésencede plaquescalcifiées.Leurprésenceestlesigned’unepatho- logiechroniqueetlaissepenser quelesODC serontmoins efficacesdanscecontexte.

Effet sur la courbure de verge

Lacourburedela vergeétait lesymptômele plusgênant dansla ML.Sonévolution aprèstraitement parODCa été étudiéedanstouteslesétudes.

Lestroisessaiscontrôlésetrandomisésn’ontpasmisen évidence d’amélioration significative que ce soit pour les patientstraitésparODCouceuxdugroupe contrôle.Dans l’essaide Palmieri etal.[11],la courburede vergedimi- nuaitenmoyennede1,4 après24semainesdesuivichez lespatientstraités.Chezlespatientstraitésparplaceboelle augmentaitenmoyennede1,8à24semaines(p<0,05).La comparaisonentrelesdeuxgroupesà24semainesétaitpar ailleurssignificative(p<0,05).

Chitaleetal.[12] amis enévidence unedétérioration delacourburedorsaleetlatéralechezlespatientstraités parODCà6mois;cequin’étaitpaslecaschezlespatients dugroupecontrôle.Lacourburedorsaleaugmentaitde0,9 aprèsODCetdiminuaitde5,3 chezlespatientscontrôles

(p=0,190).Pourcequiestdelacourburelatérale,elleaug- mentait de0,9 dans le groupe ODC etdiminuait de 3,5 danslegroupecontrôle(p=0,438).

Hatzichristodoulouetal. [13]amontréunediminution delacourbure dela verge chez32% des patients traités parODC(16/50)et24,5%despatientsdugroupecontrôle (12/49) (p=0,66). Cette diminution était en moyenne de 9pourlepremiergroupeet5 pourlesecond.Ilsontmis enévidenceuneaugmentation delacourburedelaverge chez40%despatientstraités(20/50).Cetteaugmentation n’étaitprésente que chez24,5 % (12/49) despatients du groupecontrôle(p=0,133).

Poulakisetal.[14]ontrapportéuneaméliorationsigni- ficativedela courbure moyenne dela verge des patients traitésparODC.Celle-ciétaitde44àl’inclusionpuisde35 (p<0,001)aprèsunsuivimoyende32mois.Danslegroupe contrôle,onavaitunediminutionmoyennedeseulement2. Lacomparaisondesdeuxgroupesàlafindusuiviétaitsigni- ficativementenfaveurdutraitementparODC(p<0,001).

Laméta-analysedeHauck[17]arapportéuneaméliora- tiondelacourburedelavergequivariaitentre21%et74%.

Danslaméta-analysedeGao[20],lacourburedevergeétait leseulparamètrepourlequeliln’yavaitpasdedifférence significativeentrelesgroupes(OR1,88,IC95%0,97—3,65, p=0,06). En effet, on avait une amélioration chez 44 % (37/84)despatientsdugroupeODCcontre42,1%(48/114) dugroupecontrôle.

Les études de cohorte étaient en faveur du traite- ment par ODC. On retrouvait une réduction moyenne de l’angulationdelavergeallantde5,4(p<0,001)[21]à31 (p<0,001)[22].Danscedernieressai,53,7%despatients (29/51)avaientuneréductiondecourburedeverge supé- rieureà10.Hussainetal.[10]ontrapportéuneréduction moyennede12,8(p<0,001)chez47%despatients(15/32).

Manikandan et al. [15] retrouvaient une réduction de la courburedelavergechez80%despatients.Eneffet,14% (6/42)onteuuneréductionmoyennede30,50%(21/42) de22 et17% (7/42)de7.Aucuneaméliorationn’a été retrouvéechez19%despatients(8/42).

Encequiconcernelacourburedelaverge,lesétudesde cohorteétudiéessontplutôtenfaveurd’uneffetbénéfique desODC;cequin’estpaslecasdesessaiscontrôlésrando- misésetdesméta-analyses.Hatzichristodoulouetal.[13]

retrouvaientuneaugmentationdelacourburedelaverge chez40 % des patients traités ;ce qui n’était pas le cas danslegroupecontrôle.Cetteaugmentationaétéretrou- véedefac¸onmodéréedansletravaildeChitaleetal.[12].

Elleétaitplusmarquéedansl’essaideChungetal.[25]où 7%despatients(2/30)voyaientleurcourburedevergese détériorerde15à20.

Cesdifférences derésultats peuventêtre toutd’abord liéesàlamanièredont lacourburedevergeestmesurée.

Elle a étéréalisée enérection, celle-ci est soitnaturelle ou artificielle à l’aide du vacuum ou d’injection intra- caverneuse.Lamesures’effectuaitensuitedirectement à l’aided’ungoniomètreousurdesphotographiesdelaverge enérectionsous3anglesréaliséeslorsdesvisites.Certains auteursontfaitréaliserlesphotographiesparlespatients.

Shimpiet al. [16]ne réalisaientpas de mesureobjective de la courbure de la verge, mais une évaluation subjec- tive:lacourburedevergeétaitconsidéréecommeabsente,

(11)

498 A.Ochoaetal.

On peut aussi évoquer les différences de proto- cole, de paramètres de traitement (intensité et nombre d’impulsions)etdegénérateurscommeétantresponsables decesrésultatsdivergents.Ànotreconnaissanceiln’existe pasàcejourdansla littératuredecomparaisonentreles différents générateursetprotocoles de traitement. Mani- kandanetal.[15]onttoutdemêmecomparélaréalisation d’uneséancemensuellependant3moisàuneséancequoti- diennependant3joursetn’ontretrouvéaucunedifférence.

La ML est une pathologie chronique dont l’évolution naturellen’estpasànégliger.Ilestdémontréqu’uneamé- liorationnaturelledelacourburesurvientdans12%descas, ellerestestabledans40%des casets’aggrave dans48% descas[24].Ilestdoncnécessaired’avoir unsuiviàlong termedesmalades.

LesODCmontrentleurbénéficesurladiminutionvoire ladisparitiondesdouleursetpourraitêtreutiliséechezdes patientssélectionnés.Lesrésultatssontmoinsprobantsen cequiconcernela taille desplaques etlacourburedela verge[26,27].

Tout comme le protocole de traitement qu’il reste à uniformiser,ilapparaîtaussiimportantdedéfinirlapopu- lation à cibler. Chung et al. [25] avancent que les ODC seraientfavorableschezlespatientsjeunes(<55 ans),en phaseactive(<6mois)avecunedéviationdevergemodé- rée(<30)etneprésentantpasdeplaquescalcifiées.Ilest doncnécessairederéaliserdenouveauxessaiscontrôléset randomisésafind’apporterlesréponsesàcesquestions.

Tolérance

Les effets indésirables rapportés concernent essentielle- ment des hématomes de verge, et ce dans une faible proportion(environ5%descas).

Conclusion

LesODCpeuvents’avérerutilesdanslapriseenchargedela douleurchezdespatientssélectionnésprésentantuneML.

Lesrésultatsencequiconcernelatailledesplaquesetdela courburedelavergesontdivergents.Sonefficacitésurces deuxcritèresresteencoreàdémontreràtraversdesessais contrôlésetrandomisés.Lapopulationàcibler,ainsiquele protocoledetraitementdoiventêtreuniformisés.

Déclaration d’intérêts

Lesauteursdéclarentnepasavoirdeconflitsd’intérêtsen relationaveccetarticle.

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