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Conservation naturelle des grains de maïs, Zea mays L. avec Hyptis suaveolens L. contre le ravageur de stock : Sitophilus zeamais Motsch.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

*************

CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT (CAP)

**************

RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR

L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

*************

Option : Production Végétale

Présenté par:

NOUATIN Jésouton Théodore Superviseur :

Dr AGBAKA Alphonse Enseignant-Chercheur EPAC/UAC

Membres du Jury

Président : Prof. CHOUGOUROU Daniel Membres : - Prof. ADJAKPA B. Jacques

- M. HENNOU Léon

Soutenu le 27 Juillet 2013. Mention très bien avec Félicitation du Jury. Note 17,2 / 20

ANNEE ACADEMIQUE 2011-2012

Conservation naturelle des grains de maïs , Zea mays L. avec Hyptis suaveolens L.

contre le ravageur de stock : Sitophilus

zeamais Motsch.

(2)

Je soussigné Dr AGBAKA Alphonse Enseignant-Chercheur à

l’EPAC/UAC, autorise l’étudiant NOUATIN Jésouton Théodore à déposer son

rapport de fin de formation au Centre Autonome de Perfectionnement (CAP) de

l’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi (EPAC)/Université d’Abomey Calavi

pour la soutenance.

Dr AGBAKA Alphonse

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DEDICACE

A

La mémoire de mon défunt père Monsieur NOUATIN HOUNSA Zachée, pour ses nombreux sacrifices approuvés pour mon éducation. Veuille trouver en ce travail le soulagement de tes peines pour moi.

Ma mère Madame TOUDONOU Marie, toi qui représente pour moi un

modèle de courage, de persévérance, de tolérance et d’amour, trouve ici

l’expression de ma profonde reconnaissance.

(4)

REMERCIEMENTS

Devant les merveilles de Dieu, seule l’action de grâce est digne de prendre place et d’occuper même celle-ci. Mais comme le seigneur nous accorde de sa grâce infinie par l’intermédiaire des hommes dont nous croisons les chemins, nous restons sincèrement devoir l’hommage de notre gratitude à certains d’entre eux, au risque d’en oublier beaucoup, d’autres qui sont restés discrets à qui nous adressons un merci tout autant mérité : A

Mes oncles particulièrement Monsieur TOUDONOU B. Victor et NOUATIN Z. Robert, pour avoir orienté mes premiers pas à l’école.

 Dr AGBAKA Alphonse Enseignant-Chercheur à EPAC/UAC, pour avoir accepté être le directeur de rapport de ce travail malgré vos multiples occupations.

 Madame Blandine S. ASSOGBA épouse NOUATIN pour sa présence, sa tendresse et son soutien inconditionnel tout au long de notre formation.

 Notre enfant: H. K. Auréolle pour ton amour intarissable.

 Nos frères et sœurs: Bernadette, Sébastienne, Martial, Arlette, Rosine, David, Alain, Jeem, Jeef et Didier pour votre soutien moral.

 Monsieur Herman J. HOUNKPONOU, pour tous les conseils moraux et pour votre générosité.

Monsieur Pascal AGOUNCTHEME, à l'IITA- Bénin, pour tous les conseils pratiques avant et pendant la réalisation de ce travail.

Tous les professeurs de l’EPAC pour tous les conseils techniques et pratiques avant et pendant la réalisation de ce travail.

 Tout le personnel de GEA-Bénin et de CeCPA Adja-Ouèrè, pour vos conseils et soutiens de tout genre durant la réalisation de ce travail.

 Nos amis : Rodrigue, Arnaud, Sylas, Léons, et ceux que j’ai omis.

 Aux honorables membres du Jury qui apporteront leurs contributions pour la qualité scientifique de ce document.

(5)

TABLE DES MATIERES

TITRES PAGES

DEDICACE ... i

REMERCIEMENTS ... ii

TABLE DES MATIERES ... iii

LISTE DES ACRONYMES ... v

LISTE DES PHOTOS ... v

LISTE DES FIGURES ... vi

LISTE DES TABLEAUX ... vi

RESUME ... vii

ABSTRAT ... viii

INTRODUCTION ... 1

2- REVUE DE LITTERATURE ... 5

2.1 Généralités sur Hyptis suaveolens ... 5

2.1.1 Origine et Dispersion ... 5

2.1.2 Botanique... 5

2.1.3 Ecologie ... 6

2.2 Insecte ravageur du maïs ... 6

2.2.1 Dégâts, importance économique de S. zeamais ... 6

2.2.2. Approches de lutte contre Sitophilus zeamais ... 8

2.2.2.1 Méthode de lutte chimique ... 8

2.2.2.2 Méthode de lutte culturale ... 10

2.2.2.3 Méthode de lutte biologique comme autre alternative à la lutte chimique ... 11

3. MATERIEL ET METHODES ... 16

3.1 Matériel ... 16

3.1.1 Cadre expérimental ... 16

3.1.2 Matériel végétal ... 16

3.1.3 Matériel animal ... 17

3.1.4 Autres Matériel ... 18

3.2 Méthode ... 18

3.2.1 Dispositif expérimental ... 18

(6)

3.2.2 Les différents traitements ... 18

3.2.3 Dépouillement des bouteilles ... 19

3.2.4 Collecte des données ... 20

3.2.5 Analyses des données ... 20

4. RESULTATS ET DISCUSSION ... 22

4-1 Résultats ... 22

4-1-1 Effets répulsifs de H. suaveolens sur S. zeamais ravageur de maïs ... 22

4-1-2 Effet insecticide de H. suaveolens sur S. zeamais ravageur de maïs ... 22

4-2 Discussion ... 26

4-2-1 Efficacité du système de conservation naturelle avec les feuilles de H suaveolens ... 26

CONCLUSION ET SUGGESTIONS ... 28

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ... 30

ANNEXE ... 37

(7)

LISTE DES ACRONYMES

CeCPA : Centre Communal pour la Production Agricole

CILSS : Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sècheresse au Sahel CSP : Comité Sahélien des Pesticides

FAO: Food and Agriculture Organization

IITA: International Institute of Tropical Agriculture m.a : Matière active

NRI: Natural Ressources Institut ONU: Organisation des Nations Unies

LISTE DES PHOTOS

TITRES PAGES

Photo 1 : Un individu de S. zeamais ... 7

Photo 2 : Grains de maïs utilisés au cours de l’essai ... 16

Photo 3 : Hyptis suaveolens ... 16

Photos 4 : Feuilles de H. suaveolens séchées à l’ombre ... 17

Photos 5 : Stade de développement de l’espèce ... 17

Photo 6: Bouteilles d’essai ... 18

Photo 7 : Dépouillement des bouteuilles d’essai ... 20

(8)

LISTE DES FIGURES

TITRES PAGES

Figure 1 : Nombre de grains attaqués au niveau des différents traitements ... 22 Figure 2 : Taux de mortalité des insectes au niveau des différents traitements utilisés dans l’essai ... 23

Figure 3 : Pourcentage des attaques des grains de maïs au cours des dépouillements ... 24 Figure 4 : Taux de mortalité des individus de S. zeamais au cours des dépouillements ... 25

LISTE DES TABLEAUX

TITRES PAGES

Tableau 1 : Insecticides autorisés dans le traitement des denrées alimentaires ... 9 Tableau 2: Quelques espèces couramment utilisées dans les greniers paysans contre les insectes des stocks au Sénégal et en Afrique de l’ouest. ... 13

(9)

RESUME

Sitophilus zeamais est un ravageur de maïs. Plusieurs méthodes de lutte ont été développées pour limiter ses dégâts. La plante Hyptis suaveolens (L) Poit originaire de l’Amérique tropicale est une herbe vivace de la famille des Lamiacées qui pousse en colonies denses en région tropicale. Elle fait l’objet d’étude dans la lutte biologique contre S. zeamais. Dans cette étude, un dispositif de conservation naturelle a été testé.

Ce dispositif expérimental consiste à l’installation de 4 traitements avec 4 répétions.

Le premier traitement est le témoin et est composé de quatre bouteilles contenant chacune 200 grains de maïs sains et 20 adultes de S. zeamais. Le deuxième traitement est composé de quatre bouteilles contenant chacune 200 grains de maïs sains et 20 adultes de S. zeamais plus cent (100) grammes de feuilles de H. suaveolens séchées à l’ombre. Le troisième traitement est composé de quatre bouteilles contenant chacune 200 grains de maïs sains et 20 adultes de S. zeamais plus cent (100) grammes de poudre séchées de H. suaveolens. Et enfin le quatrième traitement est composé de quatre bouteilles contenant chacune 200 grains de maïs sains et 20 adultes de S.

zeamais plus cent (100) grammes de tiges et branches séchées à l’ombre. Au total 16 bouteilles sont utilisées et 06 dépouillements ont été effectués pour la réalisation de cet essai. Les différentes bouteilles sont classées par catégorie c’est-à-dire en lot selon leur contenance. Elles sont disposées dans le laboratoire afin d’être dans les conditions optimales pour le bon déroulement de l’essai. Il ressort de cette étude que les différents organes de H. suaveolens ont pu diminuer considérablement le taux d’attaque des S. zeamais. Il existe de différences significatives entre les traitements à base des feuilles séchées de H. suaveolens, à base des feuilles séchées et broyées de H.

suaveolens, et à base des tiges et branches de H. suaveolens au traitement témoin.

Mots clés : Sitophilus zeamais, Hyptis suaveolens, ravageur de maïs

(10)

ABSTRAT

Sitophilus zeamais is a pest of corn. Several control methods have been developed to limit its damage. The plant Hyptis suaveolens (L) Poit native of tropical America is a perennial herb of the family Lamiaceae which grows in dense colonies in tropical regions. It is the object of study in biological control against S. zeamais. In this study a natural conservation device was tested. The experimental device consists of the installation of four treatments with four repetitions. The first treatment is the witness and is composed of four bottles each containing 200 grains of corn and 20 healthy adult S. zeamais. The second process is composed of four bottles each containing 200 grains of maize and 20 healthy adult S. zeamais than one hundred (100) grams of leaves of H. suaveolens dried in the shade. The third treatment consists of four bottles each containing 200 grain maize and 20 healthy adult S. zeamais than one hundred (100) grams of dried powder of H. suaveolens. And the fourth treatment consists of four bottles each containing 200 grains of corn and 20 healthy adult S. zeamais than one hundred (100) grams of stems and dried in the shade branches. A total of 16 bottles are used and 06 recounts were made for the purpose of this test. Different bottles are categorized that is to say, according to their capacity lot. They are arranged in the laboratory at the end to be in the optimal conditions for the proper conduct of the trial. It appears from this study that the various organs of H. suaveolens could significantly reduce the attack rate of S. zeamais. There are significant differences between treatments with dried leaves of H. suaveolens, made from the dried and ground leaves of H. suaveolens, and stem base and White H. suaveolens the control treatment.

Keywords: Sitophilus zeamais, Hyptis suaveolens, corn pest

(11)

INTRODUCTION

Le maïs est la plante la plus cultivée au monde et la première céréale produite, devant le blé. Il représente 41% de la production mondiale de céréales et couvre 140 millions d'hectares à travers le monde. L’Union Européenne à 15 pays est le 4ème producteur mondial de maïs derrière les USA, la Chine et le Brésil. Elle y consacre 4,3 à 4,5 millions d’hectares selon les campagnes et réalise une production de 40 millions de Tonnes en moyenne.

Les récoltes des cultures vivrières principalement du maïs, subissent d'importantes pertes causées par les insectes nuisibles pendant toute la durée de stockage. La plupart de ces nuisibles post-récoltes sont transportés depuis le champ lors de la récolte jusqu’au niveau des structures de stockage. Il convient de protéger les récoltes par des stratégies de lutte qui intègrent différentes mesures pour une protection durable.

La conservation des grains en général et celle du maïs en particulier est un problème préoccupant non seulement sur le plan national, mais aussi chez les producteurs et consommateurs. Ailleurs, comme au Bénin, ce problème revêt une importance capitale étant donné la part de cette céréale dans l'alimentation de la population. La production céréalière représente environ 50 % de la production agricole béninoise avec une prédominance de la culture du maïs (Desmangles, 1980; Kossou et Samba, 1984). Le maïs est cultivé dans les douze départements du pays, mais beaucoup plus au sud du Bénin. Il est consommé sous diverses formes, grillé, pâteux ou transformé pâte, akassa, ablô, beignets avec des grains durs. Les estimations ont montré qu'au Bénin, une autosuffisance alimentaire suppose un équivalent céréalier d'au moins 217 kg par personne et par an.

D'une façon générale, trois mois après le semis, le maïs peut être récolté mûr avec une teneur en eau assez élevée selon les variétés; teneur en eau à laquelle il ne peut être stocké qu'à la suite d'un séchage sur pied ou d'un séchage naturel répété au soleil ou à l'air, ou d'un séchage artificiel à l'aide de sources de chaleur. Hormis les

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problèmes de conservation liés au facteur chimique que constitue l'eau, la détérioration du maïs récolté peut être imputée à l'influence d'autres facteurs dont les composantes sont d'ordre physique, biologique ou socio-économique (Kossou 1989. AHO et Kossou, 1989). Ces facteurs déterminent pour le paysan, malgré lui, la mise en conservation ou l'injection dans le circuit de commercialisation du produit. Cela engendre parfois une fluctuation des prix du maïs sur les marchés.

Un système de conservation bien établi doit avant tout permettre de régulariser les coûts et aider le paysan à mieux répondre aux impératifs climatiques et phytotechniques. Mais cette conservation se trouve encore confrontée à d'énormes problèmes depuis la ferme jusqu'aux foyers où les structures constituées de greniers, de sacs ou paniers, de contenants en argile, en métal ou de matières synthétiques ne répondent pas toujours aux critères d'une bonne conservation. Ainsi toute innovation devrait s’inspirer des réalités socio-économiques des utilisateurs et se baser non seulement sur les savoir-faire paysans mais aussi sur les représentations sociales. Par ailleurs, la meilleure technique de stockage/conservation du maïs n’est pas forcément qu’une technologie nouvelle. A contrario, les techniques endogènes sont parfois plus efficaces que celles améliorées (Hinnou et Aloukoutou, 2011).

Alors, la forte pression parasitaire et les maladies constituent la seule contrainte majeure pour la conservation et le stockage du maïs. Au nombre des ravageurs redoutables du stock du maïs, le charançon : Sitophilus zeamais est considéré comme l’un des plus dangereux causant des pertes significatives allant de 10 à 75 %. Plusieurs méthodes de lutte ont été envisagées afin de remédier à cette fatale lancée. Dans ce cadre, l'application d'insecticides binaires (combinant les organophosphorés et les pyréthrinoïdes) a été proposée et expérimentée avec succès (Golob, 1988; Biliwa et al., 1987; Fandohan et al., 1992). Mais dans certains pays comme le Bénin, une faible adoption de cette méthode de lutte, probablement due au contexte socio-économique et aux difficultés de distribution desdits produits a été notifiée (Adda, 1991; Agbaka, 1996). On assiste plutôt à une utilisation tous azimuts par les paysans, de produits prohibés ou de produits coton.

(13)

Pour lutter contre cet insecte, il s'avère important et même capital, d’explorer les moyens nécessaires pouvant contribuer à réduire considérablement les dégâts causés par ce ravageur. Ainsi, plusieurs moyens de luttes contre cet insecte nuisible ont été mis au point. Parmi ceux-ci, la lutte chimique est la plus ancienne et la plus utilisée pour le contrôle de la population de cet insecte. Son application a connu au début de sa mise au point des succès spectaculaires, mais subit de nos jours une diminution graduelle en efficacité. Ce phénomène est dû au développement de résistance des ravageurs vis-à-vis des pesticides (Brooks, 1993). Pour parvenir à une réduction considérable de la population de ces ravageurs suite au problème de développement de résistance, il faudra utiliser des insecticides recommandés à large spectre et augmenter la fréquence d'application suivie de leur variation périodique en évitant les résistances probables développées par les insectes (Bourguerra, 1986).

Cependant, si l'application répétée des pesticides hautement toxiques peut réduire les populations des ravageurs de stock, elle est loin d'être écologiquement et socialement saine, et s'effectue en outre à grands frais. Aussi, ces produits sont-ils à l'origine de plusieurs cas d'intoxication et font selon les estimations de l'ONU, chaque année, 40.000 victimes, puis provoquent des séquelles chez environ 2.000.000 de personnes (IITA, 1988) ? Face à des problèmes que pose l'utilisation des pesticides, d'autres méthodes de lutte visant une réduction de l'intensité d'application des pesticides ont été mises au point. Il s'agit de la lutte au moyen des pratiques culturales et la lutte biologique. Parmi toutes ces méthodes, la lutte biologique paraît le moyen le plus économiquement acceptable, efficace et durable, respectueux de l’environnement.

C’est dans cet ordre idée que le présent travail permettra de trouver l’action réelle de Hyptis suaveolens sur Sitophilus zeamais, ravageur du maïs en stock.

(14)

II- REVUE DE

LITTERATURE

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2- REVUE DE LITTERATURE

2.1 Généralités sur Hyptis suaveolens

2.1.1 Origine et Dispersion

Hyptis suaveolens (L) Poit. est une herbe vivace de la famille des Lamiacée qui pousse en colonies denses en région tropicale. Elle est originaire de l’Amérique tropicale mais se retrouve aujourd’hui sous forme de mauvaise herbe un peu partout dans le monde. C’est une plante qui dégage une odeur caractéristique similaire à la menthe lorsqu’elle est broyée. H. suaveolens est communément trouvée le long des routes et cours d'eau, et sur certains pâturages. Ces feuilles ne sont pas mangées par le bétail. H. suaveolens est une mauvaise herbe dans de nombreuses régions tropicales.

Les fruits sont propagés par l'eau, dans la boue et peuvent être attachés aux animaux.

2.1.2 Botanique

H. suaveolens est un adventice appartenant au règne végétal, au sous- règne des Tracheobionta, à la division des Magnoliophyta, à la classe des Magnoliopsida, à la sous-classe des Asteridae à l’ordre des Lamiales, à la tribu de Sesbanieae, à la famille des Lamiacée, et au genre Hyptis. Ses caractéristiques botaniques sont les suivantes:

C’est une espèce annuelle qui se multiplie uniquement par graine; elle est monocotylédone, dressée jusqu’à 200 cm de hauteur. Elle se distingue par des feuilles opposées avec un arôme de menthe fort quand on les écrase. Elle a une racine pivotante blanche ou brune, une tige quadrangulaire, creuse, à poils (glanduleux), des feuilles simples, entières, opposées, pétiolées, ovales, pubescentes sur les deux faces, marge grossièrement dentée, présence de papilles, apex pointu, base cordée ou arrondie, nervation pennée. Ses fleurs sont hermaphrodites, groupées en glomérules axillaires, sessiles, à cinq pétales blancs. Le fruit est une noix. La plante entière est utilisée en médecine pour traiter la dysenterie et les mammites. Les feuilles fraîches seraient efficaces contre les piqûres des serpents venimeux. Le tégument de la graine devient collant lorsqu’il est humide.

(16)

2.1.3 Ecologie

Hyptis suaveolens caractérise les sols lourds et humides des régions Sahélo- soudaniennes et Soudano-sahéliennes dont la pluviométrie annuelle est comprise entre 600 et 1200mm. Cette plante se développe particulièrement dans les bas-fonds humides, le long des routes, dans les fossés d’évacuation d’eau. C’est un adventice fréquent dans les vertisols, les sols ferralitiques et les sols hydromorphes. Son optimum thermique est situé autour de 30°C et se développe en pleine lumière. H.

suaveolens est largement distribuée à basse altitude.

2.2 Insecte ravageur du maïs

En Afrique, les insectes sont responsables des dégâts énormes dans la conservation du maïs en stock. Le problème des ravageurs est beaucoup plus sérieux en Afrique qu’en Asie et en Amérique Latine (Singh et al., 1990). Selon Oghiakhes (1995), le maïs est susceptible à une large gamme d’insectes ravageurs qui l’attaquent depuis les semis jusqu’au stockage. Cela s’explique par plusieurs facteurs, à savoir : le climat, les sols, les mauvaises pratiques culturales, les mauvaises herbes, les maladies et un large complexe parasitaire (Atachi et Ahohuendo, 1989 ; Lane et Gardner. 1994).

Ainsi, un grand nombre d’insectes ravageurs appartenant à différents ordres et genres exercent de forte pression parasitaire sur le maïs en stock. L’ensemble de ces insectes peut causer jusqu’à 100% de perte de rendement (IITA, 1989). Parmi ceux-ci S.

zeamais est considéré comme l’un des plus dangereux causant des pertes significatives.

2.2.1 Dégâts, importance économique de S. zeamais

S. zeamais doit être considéré comme le principal ravageur, puisqu’il est responsable pour une bonne part des dommages et pertes causés aux stocks de maïs. Il est donc intéressant, du point de vue de la physionomie des paramètres de pertes, d'observer son évolution démographique.

Reconnaissance

(17)

Le charançon du maïs : S. zeamais a 4 tâches claires sur les élytres. Les adultes mesurent 2,5 à 4,5 mm de long. Il se distingue des autres insectes par un rostre bien évident et la forme des antennes.

Photo 1 : Un individu de S. zeamais

Source : Roland / 2012

Produits attaqués

Il existe du reste une espèce appelée Sitophilus zeamais de par ses attaques sur le maïs. Il est très apparenté au Sitophilus oryzae, mais ne se limite guère au maïs.

Type de dégâts et importance

S. zeamais, parasite des grains de céréales causant des creux dans les grains. Les dégâts causés sur les grains de maïs peuvent entraîner des pertes de poids de 10% à 75% ou plus. Les dommages sur les autres grains se situent entre 10 et 55% en fonction de la taille des grains.

Habitat et genre de vie

Les adultes évitent généralement la lumière forte, mais sont très actifs quand ils sont secoués. Certains peuvent voler et donc peuvent attaquer les céréales aux champs avant la récolte. Dans les conditions optimales 100 à 150 œufs sont déposés en 3 semaines après l’émergence de l’adulte. Chaque œuf est déposé sur un petit trou créé

(18)

dans le grain par la femelle. L’œuf est collé au grain par une sécrétion. La larve s’installe dans le grain et se nourrit et éventuellement passe à l’état de pupe. Quand la métamorphose est complète, l’adulte creuse son chemin et sort laissant un trou net. Les adultes comme les larves se nourrissent des grains de maïs, et l’adulte peut vivre jusqu’à 5 mois.

Les conditions optimales pour les espèces en zones tropicales sont proches de 20°C (entre17 et 34°C) et 70% d’humidité relative (entre 45 et 100%).

2.2.2. Approches de lutte contre Sitophilus zeamais

Pour réduire les dégâts énormes qui sont causés par S. zeamais, ravageur redoutable du maïs, différentes méthodes de luttes ont été développées.

2.2.2.1 Méthode de lutte chimique

C’est la méthode la plus efficace mais la plus onéreuse et la plus dangereuse aussi bien pour les producteurs que pour l’environnement. Actuellement, près de 750 000 personnes contractent, chaque année, une maladie chronique telle que les cancers suite à une exposition à des pesticides. Plus de 20 000 décès accidentels et 3 millions d'empoisonnements liés aux pesticides sont annuellement recensés dans le monde (PAN Africa, 2003). La dernière actualisation de la liste globale des pesticides autorisés a eu lieu en juillet 2009. Alors dans le domaine de la protection des denrées alimentaires, il n'a été retenu que quatre molécules différentes (Tableau 2).

(19)

Tableau 1 : Insecticides autorisés dans le traitement des denrées alimentaires (extrait de la liste des pesticides autorisés par le CSP du CILSS, version de juillet 2009).

Spécialité commerciale Firme Matière(s) active(s) Domaine d’utilisation DETIA GAS EX-B Détia Degesch

Gmbh

Phosphure d’aluminium (570 g/l)

Ravageurs des denrées stockées

PHOSFINON 570 GE STEPC Phosphure

d’aluminium (570 g/l)

En Fumigation contre les insectes des denrées stockées

CELPHOS Excel crop care

LTD

Phosphure d’aluminium (570 g/l)

Insecticide / rodenticide contre les insectes et les rongeurs des denrées stockées

SPINTOR POUDRE Dow Agro

Sciences

Spinosad (125 g/kg) Ravageurs des denrées stockées

Source : Gueye M.T., Seck D., Wathelet J.-P. et al., 2010

Comme l'indique le tableau 1, seuls trois fumigeant et un insecticide de contact (Spintor) sont dédiés aux denrées stockées, sur un total de 101 produits. Toutefois, il convient de noter que dans la pratique, d'autres insecticides sont encore couramment utilisés. Il s'agit entre autres de l'Actellic (m.a. pirimiphos-méthyle), de la K-Othrine (m.a. deltaméthrine 250 g.kg-1) et du Dursban (chlorpyriphos-éthyl 50 g.kg-1). Ces produits ne sont pas interdits dans les pays du CILSS, mais ils ne sont autorisés que pour d'autres applications. En guise d'exemple, la deltaméthrine est autorisée dans la lutte contre Helicoverpa armigera, le chlorpyriphos-éthyl (Dursban) contre les sauterelles, les termites du manguier, la cyperméthrine contre les chenilles, les insectes piqueurs-suceurs du cotonnier, etc. Les raisons de la restriction de ces produits dans le traitement des denrées stockées ne sont pas exposées, mais il reste évident que leur liberté de circulation est synonyme de leur usage dans les denrées stockées. Une enquête récente menée par Guèye et al. (2008) a fait ressortir l'usage de raticides, fongicides, herbicides ou encore des liquides non déterminés sur du maïs destiné à la consommation humaine. En outre, l'étude a relevé une ignorance totale des matières

(20)

actives et doses à utiliser. La couleur du sachet semble être le critère le plus retenu dans le choix du pesticide. L'ensemble des cas évoqués ci-dessus montre la nécessité d'associer la lutte chimique à d'autres techniques qui seront à même de réduire les dégâts des insectes dans des limites économiquement supportables, tout en assurant un environnement moins exposé aux pollutions chimiques.

2.2.2.2 Méthode de lutte culturale

Les pratiques culturales ou agronomiques concernent toutes modifications des pratiques agronomiques effectuées dans l’intention de réduire les dégâts des ennemis des cultures ou de rendre l’environnement défavorable aux ravageurs. Elles peuvent avoir une grande influence sur la population des ravageurs en plein champ en les tuant ou en ayant des effets néfastes sur sa fécondité (Kumar, 1991). Il ressort des études que certains ravageurs tels que les thrips floricoles et P. truncatus ne peuvent pas être contrôlés efficacement en semant très tôt ou en utilisant des variétés précoces (Singh et Rachie, 1985). Néanmoins l’irrigation, l’arrosage, le semis précoce et l’association culturale diminuent les risques de dégâts des thrips et pucerons (Rachie, 1985).

Certains systèmes culturaux tels que l’association culturale réduisent l’attaque des cultures par la population de P. truncatus (IITA, 1985). Mais malgré toutes ces potentialités de la pratique culturale, cette méthode ne permet pas de satisfaire toutes les attentes des agriculteurs.

La résistance d’une plante aux insectes peut s’exprimer à différents stades de la relation insecte par plante-hôte. En effet, elle est considérée comme une composante importante dans une stratégie durable de lutte contre les ravageurs susceptibles d’être utilisés par les agriculteurs de subsistance. Face aux nuisances de la lutte chimique nonobstant les succès enregistrés, il a été développé plusieurs autres formes de lutte contre les insectes. Nous ne citerons que les principales.

La résistance variétale

Des variétés plus tolérantes aux insectes ont été développées dans le but de limiter les pertes. Le maïs a été particulièrement étudié dans les pays tropicaux

(21)

(Kumar, 2002) et en Afrique occidentale, suite à la récente apparition de P. truncatus dans ce continent.

Lutte physique

1. L'irradiation et la lutte par le froid

Ces méthodes, bien que procurant de bons résultats, ne sont guère présentes en Afrique du fait du coût de l'énergie et de la lourdeur des installations de base.

2. Le stockage hermétique

Ce type de stockage est de plus en plus pratiqué en milieu rural. Le niébé est l'une des denrées les plus concernées du fait de sa forte sensibilité aux ravageurs. Ce sont souvent des fûts d'huile récupérés, des bidons en plastique et des jarres commodes pour emmagasiner jusqu'à 100 voire 200 kg de graines.

3. L'insolation

C'est une pratique effectuée le plus souvent avant emmagasinage des récoltes.

Elle permet d'achever le séchage et de faire fuir les insectes grâce à la chaleur et à l'incidence directe des rayons solaires. Il faut dire que le renouvellement périodique de cette opération lors des journées ensoleillées pourrait être à même d'assurer un stockage adéquat. Le cas des semences est particulièrement intéressant à considérer.

4. L'enfumage

Il est surtout pratiqué en milieu rural autant pour les vivres que les semences.

Dans le cas des semences, essentiellement de mil et de maïs, les épis sont suspendus au-dessus du foyer, lui proférant une immunité contre les insectes grâce à la chaleur et à la fumée. L'accumulation potentielle de substances délétères issues des fumées n'a pas non plus fait l'objet d'une attention ou de recherches particulières.

2.2.2.3 Méthode de lutte biologique comme autre alternative à la lutte chimique

Cette méthode de lutte s'articule dans la majeure partie des cas sur l'utilisation de parasitoïdes, parasites et prédateurs. Elle a été particulièrement étudiée en Afrique dans le cas de la bruche du niébé Callosobruchus maculatus (F.) (Ketoh et al., 2002 ;

(22)

Jaloux et al., 2004). L'introduction d'espèces comme Dinarmus basalis (Rondani) et Eupelmus vuilleti (CRW.) dans les greniers permit de limiter les populations de C. maculatus au Togo. Toutefois, il est relevé dans ces études d'une part, des compétitions interspécifiques entre parasitoïdes dont l'activité dépend de la densité de l'hôte et d'autre part, une sensibilité plus forte des auxiliaires aux traitements.

Malgré les chances de succès, le constat est que la lutte biologique tarde à prendre son essor dans beaucoup de pays ouest-africains. Certains facteurs concourent à limiter l'emploi de techniques assez exigeantes voire sophistiquées dans les zones rurales africaines particulièrement concernées par les pertes post-récolte. Ekesi et al.

(2001) soulignent que l'efficacité des entomopathogènes peut être affectée par de fortes intensités lumineuses et les rayons ultraviolets. Ainsi, un stockage de longue durée dans de telles localités s'avère difficile, surtout si l'on sait que beaucoup de localités sont dépourvues d'énergie et d'installations adéquates pour la conservation de tels organismes. De plus, les champignons ont besoin d'une humidité élevée pour être actifs, corollaire d'une détérioration des grains à stocker. Ces quelques limites sont de nature à nous inciter à rechercher d'autres moyens utilisant des techniques moins couteuses et dont la mise en œuvre par les producteurs est moins contraignante.

L'usage des plantes indigènes dans la conservation des récoltes a été pratiqué avant même l'apparition des insecticides de synthèse. Les plantes sont utilisées contre les ravageurs pour leurs effets répulsifs, de contact ou fumigeant. Les molécules actives peuvent varier d'une famille à une autre et à l'intérieur d'une même famille et la sensibilité peut différer pour un insecte donné d'un stade à un autre. Boeke et al.

(2004) ont relevé une action répulsive et toxique de Tephrosia vogelii Hook f.

sur C. maculatus, alors que Blumea aurita (L.) DC, qui ne présente aucune toxicité, possède un fort pouvoir répulsif. Par ailleurs, Dracaena arborea du Mono au Bénin est répulsif et la même espèce récoltée dans le Borgou n'est guère efficace. Le tableau suivant illustre les espèces de plantes couramment utilisées dans les greniers paysans contre les insectes des stocks au Sénégal et en Afrique de l’ouest.

(23)

Tableau 2: Quelques espèces couramment utilisées dans les greniers paysans contre les insectes des stocks au Sénégal et en Afrique de l’ouest.

Espèces Famille Parties

utilisées

Denrées traitées

Références

Azadirachta indica Meliaceae Feuilles, graines

Niébé Seck, 1993

Boscia senegalensis (Pers.) Lam ex Poir.

Capparaceae Feuilles, fruits

Niébé Seck D., 1994 ;Sanon et al., 2002 ; Sanon et al., 2005 Calotropis proscera

AIT

Asclepiadaceae Feuilles Arachides Thiaw et al., 2007

Cassia occidentalis L. Caesalpiniaceae Feuilles, graines

Niébé Seck, 1993

Cymbopogon sp. Poaceae Feuilles Niébé Boeke et al., 2004 ; Ketoh et al., 2005

Hyptis sp. Lamiaceae Feuilles Niébé Boeke et al., 2004 ; Keita et al., 2000

Lippia sp. Verbenaceae Parties aérienes

Arachide Mevy et al., 2007

Ocimum sp Labiatae Feuilles Niébé Keita et al., 2001 Piper guineense Piperaceae Fruits Pois chiche Keita et al., 2000 Securidaca

longepedunculata

Polygalaceae Feuilles, fruits

Pois chiche Seck, 1993

Senna occidentalis L. Leguminosae Feuilles Niébé Thiaw et al., 2007 Striga hermonthica

(Del.)

Scrophulariaceae Feuilles Niébé Kiendrebeogo et al., 2006

Tagetes minuta Asteraceae Feuilles Pois chiche Keita et al., 2000 Source : Gueye M.T., Seck D., Wathelet J.-P. et al / 2010

Dans cette lutte destinée aux fermiers dont la plupart en Afrique sont illettrés ou à faible niveau d'instruction, il est impératif de tenir compte des choix de la technique et des modèles proposés. En effet, les cadres de vie en milieu rural souvent rudimentaires rendent complexe la mise en pratique de certaines méthodes. La promotion de variétés résistantes, des techniques telles que l'insolation ainsi que l'application directe de plantes à action inhalatrice sont à prendre avec plus de considération, compte tenu de leur simplicité de mise en œuvre. Certaines pratiques

(24)

empiriques encore utilisées dans la conservation des récoltes mériteraient d'être évaluées afin d'établir scientifiquement leur efficacité réelle et leur innocuité sur la santé des populations, compte tenu des conditions de stockage. Dans cette perspective, nous entamerons un travail de recherche sur l'effet de Hyptis suaveolens potentiellement insecticide sur S. zeamais.

(25)

III- MATERIEL

ET METHODES

(26)

3. MATERIEL ET METHODES

3.1 Matériel

3.1.1 Cadre expérimental

Pour que les ravageurs vivent dans de bonnes conditions l’essai est réalisé dans le laboratoire entomologique de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC).

3.1.2 Matériel végétal

Le matériel végétal est constitué de deux cent (200) grains de maïs par bouteille (Photos 2).

Photo 2 : Grains de maïs utilisés au cours de l’essai

Photo 3 : Hyptis suaveolens

(27)

Les parties aériennes hormis les graines et les fleurs d’Hyptis suaveolens sont utilisées pour la conservation des graines. Ces parties (feuilles et tiges) sont séchées à l’ombre. Une partie des feuilles séchées est moulue.

Photos 4 : Feuilles de H. suaveolens séchées à l’ombre 3.1.3 Matériel animal

Le seul matériel entomologique est Sitophilus zeamais qui est le ravageur du maïs le plus rencontré.

Photos 5 : Stade de développement de l’espèce

Source : ANSELME C., 2006

(28)

3.1.4 Autres Matériel

 Des boîtes en plastique ont été utilisées pour incuber les feuilles de H. suaveolens de chaque bouteille.

 Une pincette a été utilisée pour prendre les S. zeamais au cours de l’insertion dans les bouteilles et lors de chaque dépouillement.

 Des étiquettes ont été utilisées pour identifier les différentes bouteilles.

 Des enveloppes ont été utilisées pour contenir les feuilles séchées, les feuilles moulues et les branches de H. suaveolens.

 Le laboratoire est utilisé comme lieu de stockage des bouteilles.

3.2 Méthode

3.2.1 Dispositif expérimental

Cette étude est réalisée suivant un dispositif expérimental composé de quatre (04) traitements et quatre répétitions.

Photo 6: Bouteilles d’essai

3.2.2 Les différents traitements

Le dispositif expérimental est composé de 4 traitements avec 4 répétions :

 le premier traitement est le témoin et est composé d’une bouteille contenant 200 grains de maïs sains et 20 adultes de S. zeamais.

 le deuxième traitement est composé d’une bouteille contenant 200 grains de

(29)

H. suaveolens séchées à l’ombre.

 Le troisième traitement est composé d’une bouteille contenant 200 grains de maïs sains et 20 adultes de S. zeamais plus cent (100) grammes de poudre séchées de H. suaveolens.

 Le quatrième traitement est composé d’une bouteille contenant 200 grains de maïs sains et 20 adultes de S. zeamais plus cent (100) grammes de tiges et branches séchées à l’ombre.

Au total 16 bouteilles sont utilisées pour réaliser l’essai. Les différentes bouteilles sont classées par catégorie c’est-à-dire en lot selon leur contenance. Elles sont disposées dans le laboratoire à fin d’être dans les conditions optimales pour le bon déroulement de l’essai.

3.2.3 Dépouillement des bouteilles

Le dépouillement est fait de façon manuelle. Il consiste à prendre chaque bouteille de chaque catégorie suivant les étiquettes qui y sont affichées. Il est réalisé tous les dix (10) jours après la mise en bouteille des contenus. Le contenu de la bouteille est versé dans une cuvette ou palette et le nombre de S. zeamais est compté et remis dans la bouteille, ensuite chaque grain est contrôlé afin de vérifier d’éventuelle attaque du ravageur (Photo 7).

(30)

Photo 7 : Dépouillement des bouteilles d’essai 3.2.4 Collecte des données

La collecte des données consiste à observer les fonds des bouteilles des différents traitements pour voir s’il y a un dépôt de farine de maïs. Ensuite compter le nombre de grains perforés et enfin compter le nombre de S. zeamais qui sont morts.

3.2.5 Analyses des données

Les données ont été analysées avec le logiciel SPSS. Le test d’ANOVA est utilisé pour comparer les traitements entre eux. Il a été procédé à la comparaison des moyennes, au calcul du coefficient de variation, de l’écartype des traitements.

(31)

IV- RESULTATS

ET DISCUSSION

(32)

4. RESULTATS ET DISCUSSION

4-1 Résultats

4-1-1 Effets répulsifs de H. suaveolens sur S. zeamais ravageur de maïs

L’analyse des données de l’essai montre que les grains attaqués ont été retrouvés au niveau de tous les traitements. Le plus grand nombre de grains attaqués est enregistré au niveau du témoin ; viennent ensuite les traitements contenant la poudre de H. suaveolens et ceux contenant les tiges et branches de H suaveolens. Par contre les traitements contenant les feuilles de H. suaveolens enregistrent le plus faible nombre de grains attaqués.

L’analyse statistique a montré qu’il existe une différence significative au seuil de 5% entre le témoin et les trois autres traitements.

Figure 1 : Nombre de grains attaqués au niveau des différents traitements

4-1-2 Effet insecticide de H. suaveolens sur S. zeamais ravageur de maïs

La figure 2 montre également que les S. zeamais morts ont été enregistrés au niveau de tous les traitements. Le plus grand nombre de S. zeamais morts est enregistré au niveau du traitement contenant les feuilles de H. suaveolens ; viennent ensuite les

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180

témoin Feuille de H.

suaveolens

Poudre de H.

suaveolens

Tige et branche de H.

suaveolens

Nombre de grains attaqués

Traitements

(33)

branches de H. suaveolens. Par contre le témoin enregistre le plus faible taux de mortalité de S. zeamais.

L’analyse statistique a montré qu’il existe une différence significative au seuil de 5%

entre les traitements contenant les feuilles de H. suaveolens et les trois autres traitements.

Figure 2 : Taux de mortalité des insectes au niveau des différents traitements utilisés dans l’essai

4-1-3 Comparaison des pourcentages des attaques entre les traitements

Nous constatons que le pourcentage des grains attaqués du témoin est supérieur à ceux des autres traitements (BF, BFB, BT). Il ressort que le témoin est le traitement le plus attaqué dans le temps. Par contre le plus faible pourcentage d’attaque est enregistré au niveau du traitement ayant le même contenu que le témoin (T) plus les feuilles d’H.

suaveolens (BF). Nous remarquons également que les degrés de signification des traitements BFB, BT et T sont largement inférieur à celui du traitement BF. Ainsi il y a une différence significative au seuil de 5% entre le traitement BF et les autres traitements (BFB, BT et T). La figure 3 nous montre l’évolution d’attaque de S.

zeamais dans le temps.

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45

témoin Feuille de H.

suaveolens

Poudre de H.

suaveolens

Tige et branche de H.

suaveolens

Nombre d'insectes de S. zeamais tués

Traitements

(34)

Figure 3: Pourcentage des attaques des grains de maïs au cours des dépouillements

Légende :

BF : Bouteilles contenants les grains de maïs plus S. zeamais, plus les feuilles séchées de H. suaveolens BFB : Bouteilles contenants les grains de maïs plus S. zeamais, plus la poudre de H. suaveolens

BT : Bouteilles contenants les grains de maïs plus S. zeamais, plus les tiges et branches de H. suaveolens T : Bouteilles contenants les grains de maïs plus S. zeamais

4-1-3 Comparaison des taux de mortalités entre les traitements

Nous remarquons que le pourcentage des S. zeamais morts au niveau du témoin est largement inférieur à ceux des autres traitements (BF, BFB et BT). Il ressort que le traitement ayant le même contenu que le témoin plus les feuilles séchées (BF) est celui qui a le taux de mortalité de S. zeamais le plus élevé. Et aussi nous constatons que les degrés de significations des traitements BFB, BT et T sont largement inférieurs à celui du traitement BF. Ainsi il y a une différence significative au seuil de 5% entre le traitement BF et les autres traitements (BFB, BT et T). La figure ci-dessous nous permet de comprendre d’avantage l’évolution de la mortalité des S. zeamais dans le temps.

0 5 10 15 20 25

0 10 20 30 40 50 60

Pourcentage d'attaque (%)

Date de dépouillement (jours)

BF BFB BT T

(35)

Figure 4 : Taux de mortalité des individus de S. zeamais au cours des dépouillements

Légende :

BF : Bouteilles contenants les grains de maïs plus S. zeamais, plus les feuilles séchées de H. suaveolens BFB : Bouteilles contenants les grains de maïs S. zeamais, plus la poudre de H. suaveolens

BT : Bouteilles contenants les grains de maïs plus S. zeamais, plus les tiges et branches de H. suaveolens T : Bouteilles contenants les grains de maïs plus S. zeamais

0 2 4 6 8 10 12

0 2 4 6 8 10 12 14 16

0 10 20 30 40 50 60

Pourcentage de mortalité (%)

Date de dépouillement (jours)

BF BT T BFB

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4-2 Discussion

4-2-1 Efficacité du système de conservation naturelle avec les feuilles de H suaveolens

Les différents résultats obtenus au cours de l’essai confèrent à H. suaveolens des qualités susceptibles de le désigner comme une plante aux effets répulsif et insecticide utilisable en lutte biologique contre les adultes de S. zeamais.

En effet les différents organes de H. suaveolens ont pu diminuer considérablement le taux d’attaque des S. zeamais. Le constat fait aux niveaux des figures 1 et 2 est que le traitement BF par rapport aux autres traitements (BFB, BT, T) a pu obtenir le plus faible taux d’attaque des S. zeamais et le plus fort pourcentage de mortalité. Le fort taux de mortalité de S. zeamais obtenu au niveau du traitement BF pourrait être dû à la présence de H. Suaveolens et certainement la plante de H.

suaveolens a un effet répulsif sur les S. zeamais. Ainsi notre système d’étude est efficace dans le contrôle de S. zeamais. Alors ce résultat confirme les résultats de Prakash qui stipule que la pulvérisation de l'extrait aqueux de H. suaveolens sur les plantes de maïs à une semaine d'intervalle, a peut-être agi comme un inhibiteur qui a arrêté le développement de différents stades de Sesamia calamistis (HAMPSON). H.

suaveolens a été signalé comme étant biologiquement efficace contre les ravageurs lépidoptères (Prakash et al. 2008).

Les résultats de cette étude ont également montré que le traitement témoin (T) a obtenu le plus fort taux d’attaque de S. zeamais et le plus faible pourcentage de mortalité. Ce qui confirme les résultats de Philogène et al (1989), qui affirment que beaucoup de travaux font référence à l’attaque et à la déperdition des stocks de céréales et de légumineuses par les insectes (Philogène et al., 1989 ; Ratnadass et al., 1989 ; Ashamo, 2006). Ils sont responsables sous les tropiques de pertes pouvant dépasser 30 %.

Par contre le taux de mortalité obtenu au niveau du traitement BFB pourrait s’expliquer par les actions mécaniques (broyage) exercées sur les feuilles séchées de H. suaveolens ce qui a pu faire perdre à ces dernières leur efficacité car les résultats obtenus nous montrent que le contrôle du S. zeamais au niveau du traitement BFB est

(37)

inférieur à celui du traitement BF. De même le contrôle de S. zeamais a été faible également au niveau du traitement BT ce qui nous permet de dire que la concentration moléculaire des plantes se retrouve en grande quantité dans les feuilles. Ce résultat confirme les travaux de recherche de Liu et al. (1999). Selon ces derniers il est probable que l’activité des feuilles soit due à une forte teneur en huiles essentielles.

Liu et al. (1999) relatent une plus grande sensibilité des adultes de S. zeamais (DL50 = 0,043 mg.mg-1 de poids corporel).

Les insecticides botaniques ont longtemps été vantés comme des alternatives intéressantes aux insecticides chimiques de synthèse pour la gestion des ravageurs parce qu'ils posent peu de danger pour l'environnement et pour la santé humaine.

Puisqu'il y a des variations dans la composition chimique de H. suaveolens provenant de différents endroits (Peerzada 1997 ; Azevedo 2001), d'autres travaux devraient inclure l’intensification des résultats actuels grâce à un dépistage de cette plante et l'évaluation d'autres plantes pour le contrôle du charançon du maïs et d'autres insectes nuisibles afin d'augmenter le contrôle immédiat de ravageurs.

Toutefois bien qu’étant réalisé dans un laboratoire les facteurs climatiques pourraient être aussi à l’origine du fort taux de mortalité de S. zeamais. Des essais conduits sur le niébé ont donné une mortalité totale des bruches Callosobruchus maculatus (F.) et Callosobruchus subinnotatus (Pic) au bout de 6 h d'exposition à 50 °C (Lale et al., 2003 ; Sembène et al., 2006). Sur l’arachide, si la température externe au sol est supérieure à 33 °C, une heure d'exposition au soleil dans un dispositif de type Murdock et al. (1991) suffit pour obtenir la mort de tous les stades de Caryedon serratus (Olivier).

(38)

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Les différentes méthodes présentées comme alternatives aux pesticides présentent chacune des avantages, mais aussi quelques limites. C'est là tout le sens d'une gestion intégrée basée sur la combinaison de plusieurs procédés pour circonscrire l'activité des insectes, redoutables compétiteurs de l'homme. Les différences de sensibilité des insectes aux produits devraient nous amener à considérer la lutte de manière plus spécifique. En effet, le choix de l'insecticide naturel devra en priorité reposer sur l'insecte majeur à combattre. L'efficacité des plantes n'est pas non plus toujours garantie avec tous ses organes et dépend du stade phénologique (Caroline., 2006). Ainsi au terme de ce travail qui a pour sujet [« Conservation naturelle des grains de maïs, Zea maize avec Hyptis suaveolens contre le ravageur de stock : Sitophilus zeamais (Coleoptera: Curculionidae). »] Plusieurs conclusions se dégagent :

 les différents organes de H. suaveolens ont pu diminuer considérablement le taux d’attaque des S. zeamais.

 au vu des résultats issus de cet essai, et les différences significatives qui existent entre les traitements à base des feuilles séchées d’H. suaveolens, à base des feuilles séchées et broyées d’H. suaveolens, et à base des tiges et branches d’H.

suaveolens au traitement témoin nous pouvons dire que cet essai est efficace dans le contrôle de S. zeamais dans les lieux de stockages de maïs afin de réduire considérablement les dégâts que cause ce ravageur redoutable.

 la disponibilité de H. suaveolens, les aléas climatiques et les changements climatiques, la période d’installation de l’essai sont des facteurs qui peuvent toutefois limiter la mise en pratiques de l’essai dans le milieu paysan.

Pour améliorer ce système de conservation naturelle avec H. suaveolens, dans cette étude nous suggérons :

 le même essai soit installé en milieu paysans afin de tester l’efficacité réelle du dispositif ;

 l’essai soit réalisé en tenant compte d’autres paramètres (augmentations des doses de chaque organes, extraits aqueux,…) afin de déterminer la dose

(39)

minimale et celle maximale pour assurer le meilleur contrôle du ravageur S.

zeamais par H. suaveolens dans les lieux de stockage du maïs ;

 la promotion de variétés résistantes, des techniques telles que l’insolation ainsi que l’application directe de plantes à action inhalatrice sont à prendre avec plus de considération, compte tenu de leur simplicité de mise en œuvre ;

 certaines pratiques empiriques encore utilisées dans la conservation des récoltes mériteraient d’être évaluées afin d’établir scientifiquement leur efficacité réelle et leur innocuité sur la santé des populations, compte tenu des conditions de stockage ;

 développer et vulgariser des options techniques efficaces de stockage et de conservation du maïs au Bénin en tenant compte des réalités agro-écologiques et socio-économiques et des techniques et pratiques existantes ;

 renforcer les capacités techniques des producteurs en matière de stockage et conservation du maïs.

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Références

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