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3. MATERIEL ET METHODES

3.1 Matériel

3.1.2 Matériel végétal

Le matériel végétal est constitué de deux cent (200) grains de maïs par bouteille (Photos 2).

Photo 2 : Grains de maïs utilisés au cours de l’essai

Photo 3 : Hyptis suaveolens

Les parties aériennes hormis les graines et les fleurs d’Hyptis suaveolens sont utilisées pour la conservation des graines. Ces parties (feuilles et tiges) sont séchées à l’ombre. Une partie des feuilles séchées est moulue.

Photos 4 : Feuilles de H. suaveolens séchées à l’ombre 3.1.3 Matériel animal

Le seul matériel entomologique est Sitophilus zeamais qui est le ravageur du maïs le plus rencontré.

Photos 5 : Stade de développement de l’espèce

Source : ANSELME C., 2006

3.1.4 Autres Matériel

 Des boîtes en plastique ont été utilisées pour incuber les feuilles de H. suaveolens de chaque bouteille.

 Une pincette a été utilisée pour prendre les S. zeamais au cours de l’insertion dans les bouteilles et lors de chaque dépouillement.

 Des étiquettes ont été utilisées pour identifier les différentes bouteilles.

 Des enveloppes ont été utilisées pour contenir les feuilles séchées, les feuilles moulues et les branches de H. suaveolens.

 Le laboratoire est utilisé comme lieu de stockage des bouteilles.

3.2 Méthode

3.2.1 Dispositif expérimental

Cette étude est réalisée suivant un dispositif expérimental composé de quatre (04) traitements et quatre répétitions.

Photo 6: Bouteilles d’essai

3.2.2 Les différents traitements

Le dispositif expérimental est composé de 4 traitements avec 4 répétions :

 le premier traitement est le témoin et est composé d’une bouteille contenant 200 grains de maïs sains et 20 adultes de S. zeamais.

 le deuxième traitement est composé d’une bouteille contenant 200 grains de

H. suaveolens séchées à l’ombre.

 Le troisième traitement est composé d’une bouteille contenant 200 grains de maïs sains et 20 adultes de S. zeamais plus cent (100) grammes de poudre séchées de H. suaveolens.

 Le quatrième traitement est composé d’une bouteille contenant 200 grains de maïs sains et 20 adultes de S. zeamais plus cent (100) grammes de tiges et branches séchées à l’ombre.

Au total 16 bouteilles sont utilisées pour réaliser l’essai. Les différentes bouteilles sont classées par catégorie c’est-à-dire en lot selon leur contenance. Elles sont disposées dans le laboratoire à fin d’être dans les conditions optimales pour le bon déroulement de l’essai.

3.2.3 Dépouillement des bouteilles

Le dépouillement est fait de façon manuelle. Il consiste à prendre chaque bouteille de chaque catégorie suivant les étiquettes qui y sont affichées. Il est réalisé tous les dix (10) jours après la mise en bouteille des contenus. Le contenu de la bouteille est versé dans une cuvette ou palette et le nombre de S. zeamais est compté et remis dans la bouteille, ensuite chaque grain est contrôlé afin de vérifier d’éventuelle attaque du ravageur (Photo 7).

Photo 7 : Dépouillement des bouteilles d’essai 3.2.4 Collecte des données

La collecte des données consiste à observer les fonds des bouteilles des différents traitements pour voir s’il y a un dépôt de farine de maïs. Ensuite compter le nombre de grains perforés et enfin compter le nombre de S. zeamais qui sont morts.

3.2.5 Analyses des données

Les données ont été analysées avec le logiciel SPSS. Le test d’ANOVA est utilisé pour comparer les traitements entre eux. Il a été procédé à la comparaison des moyennes, au calcul du coefficient de variation, de l’écartype des traitements.

IV- RESULTATS

ET DISCUSSION

4. RESULTATS ET DISCUSSION

4-1 Résultats

4-1-1 Effets répulsifs de H. suaveolens sur S. zeamais ravageur de maïs

L’analyse des données de l’essai montre que les grains attaqués ont été retrouvés au niveau de tous les traitements. Le plus grand nombre de grains attaqués est enregistré au niveau du témoin ; viennent ensuite les traitements contenant la poudre de H. suaveolens et ceux contenant les tiges et branches de H suaveolens. Par contre les traitements contenant les feuilles de H. suaveolens enregistrent le plus faible nombre de grains attaqués.

L’analyse statistique a montré qu’il existe une différence significative au seuil de 5% entre le témoin et les trois autres traitements.

Figure 1 : Nombre de grains attaqués au niveau des différents traitements

4-1-2 Effet insecticide de H. suaveolens sur S. zeamais ravageur de maïs

La figure 2 montre également que les S. zeamais morts ont été enregistrés au niveau de tous les traitements. Le plus grand nombre de S. zeamais morts est enregistré au niveau du traitement contenant les feuilles de H. suaveolens ; viennent ensuite les

0

branches de H. suaveolens. Par contre le témoin enregistre le plus faible taux de mortalité de S. zeamais.

L’analyse statistique a montré qu’il existe une différence significative au seuil de 5%

entre les traitements contenant les feuilles de H. suaveolens et les trois autres traitements.

Figure 2 : Taux de mortalité des insectes au niveau des différents traitements utilisés dans l’essai

4-1-3 Comparaison des pourcentages des attaques entre les traitements

Nous constatons que le pourcentage des grains attaqués du témoin est supérieur à ceux des autres traitements (BF, BFB, BT). Il ressort que le témoin est le traitement le plus attaqué dans le temps. Par contre le plus faible pourcentage d’attaque est enregistré au niveau du traitement ayant le même contenu que le témoin (T) plus les feuilles d’H.

suaveolens (BF). Nous remarquons également que les degrés de signification des traitements BFB, BT et T sont largement inférieur à celui du traitement BF. Ainsi il y a une différence significative au seuil de 5% entre le traitement BF et les autres

Figure 3: Pourcentage des attaques des grains de maïs au cours des dépouillements

Légende :

BF : Bouteilles contenants les grains de maïs plus S. zeamais, plus les feuilles séchées de H. suaveolens BFB : Bouteilles contenants les grains de maïs plus S. zeamais, plus la poudre de H. suaveolens

BT : Bouteilles contenants les grains de maïs plus S. zeamais, plus les tiges et branches de H. suaveolens T : Bouteilles contenants les grains de maïs plus S. zeamais

4-1-3 Comparaison des taux de mortalités entre les traitements

Nous remarquons que le pourcentage des S. zeamais morts au niveau du témoin est largement inférieur à ceux des autres traitements (BF, BFB et BT). Il ressort que le traitement ayant le même contenu que le témoin plus les feuilles séchées (BF) est celui qui a le taux de mortalité de S. zeamais le plus élevé. Et aussi nous constatons que les degrés de significations des traitements BFB, BT et T sont largement inférieurs à celui du traitement BF. Ainsi il y a une différence significative au seuil de 5% entre le traitement BF et les autres traitements (BFB, BT et T). La figure ci-dessous nous permet de comprendre d’avantage l’évolution de la mortalité des S. zeamais dans le temps.

0 5 10 15 20 25

0 10 20 30 40 50 60

Pourcentage d'attaque (%)

Date de dépouillement (jours)

BF BFB BT T

Figure 4 : Taux de mortalité des individus de S. zeamais au cours des dépouillements

Légende :

BF : Bouteilles contenants les grains de maïs plus S. zeamais, plus les feuilles séchées de H. suaveolens BFB : Bouteilles contenants les grains de maïs S. zeamais, plus la poudre de H. suaveolens

BT : Bouteilles contenants les grains de maïs plus S. zeamais, plus les tiges et branches de H. suaveolens T : Bouteilles contenants les grains de maïs plus S. zeamais

0 2 4 6 8 10 12

0 2 4 6 8 10 12 14 16

0 10 20 30 40 50 60

Pourcentage de mortalité (%)

Date de dépouillement (jours)

BF BT T BFB

4-2 Discussion

4-2-1 Efficacité du système de conservation naturelle avec les feuilles de H suaveolens

Les différents résultats obtenus au cours de l’essai confèrent à H. suaveolens des qualités susceptibles de le désigner comme une plante aux effets répulsif et insecticide utilisable en lutte biologique contre les adultes de S. zeamais.

En effet les différents organes de H. suaveolens ont pu diminuer considérablement le taux d’attaque des S. zeamais. Le constat fait aux niveaux des figures 1 et 2 est que le traitement BF par rapport aux autres traitements (BFB, BT, T) a pu obtenir le plus faible taux d’attaque des S. zeamais et le plus fort pourcentage de mortalité. Le fort taux de mortalité de S. zeamais obtenu au niveau du traitement BF pourrait être dû à la présence de H. Suaveolens et certainement la plante de H.

suaveolens a un effet répulsif sur les S. zeamais. Ainsi notre système d’étude est efficace dans le contrôle de S. zeamais. Alors ce résultat confirme les résultats de Prakash qui stipule que la pulvérisation de l'extrait aqueux de H. suaveolens sur les plantes de maïs à une semaine d'intervalle, a peut-être agi comme un inhibiteur qui a arrêté le développement de différents stades de Sesamia calamistis (HAMPSON). H.

suaveolens a été signalé comme étant biologiquement efficace contre les ravageurs lépidoptères (Prakash et al. 2008).

Les résultats de cette étude ont également montré que le traitement témoin (T) a obtenu le plus fort taux d’attaque de S. zeamais et le plus faible pourcentage de mortalité. Ce qui confirme les résultats de Philogène et al (1989), qui affirment que beaucoup de travaux font référence à l’attaque et à la déperdition des stocks de céréales et de légumineuses par les insectes (Philogène et al., 1989 ; Ratnadass et al., 1989 ; Ashamo, 2006). Ils sont responsables sous les tropiques de pertes pouvant dépasser 30 %.

Par contre le taux de mortalité obtenu au niveau du traitement BFB pourrait s’expliquer par les actions mécaniques (broyage) exercées sur les feuilles séchées de H. suaveolens ce qui a pu faire perdre à ces dernières leur efficacité car les résultats obtenus nous montrent que le contrôle du S. zeamais au niveau du traitement BFB est

inférieur à celui du traitement BF. De même le contrôle de S. zeamais a été faible également au niveau du traitement BT ce qui nous permet de dire que la concentration moléculaire des plantes se retrouve en grande quantité dans les feuilles. Ce résultat confirme les travaux de recherche de Liu et al. (1999). Selon ces derniers il est probable que l’activité des feuilles soit due à une forte teneur en huiles essentielles.

Liu et al. (1999) relatent une plus grande sensibilité des adultes de S. zeamais (DL50 = 0,043 mg.mg-1 de poids corporel).

Les insecticides botaniques ont longtemps été vantés comme des alternatives intéressantes aux insecticides chimiques de synthèse pour la gestion des ravageurs parce qu'ils posent peu de danger pour l'environnement et pour la santé humaine.

Puisqu'il y a des variations dans la composition chimique de H. suaveolens provenant de différents endroits (Peerzada 1997 ; Azevedo 2001), d'autres travaux devraient inclure l’intensification des résultats actuels grâce à un dépistage de cette plante et l'évaluation d'autres plantes pour le contrôle du charançon du maïs et d'autres insectes nuisibles afin d'augmenter le contrôle immédiat de ravageurs.

Toutefois bien qu’étant réalisé dans un laboratoire les facteurs climatiques pourraient être aussi à l’origine du fort taux de mortalité de S. zeamais. Des essais conduits sur le niébé ont donné une mortalité totale des bruches Callosobruchus maculatus (F.) et Callosobruchus subinnotatus (Pic) au bout de 6 h d'exposition à 50 °C (Lale et al., 2003 ; Sembène et al., 2006). Sur l’arachide, si la température externe au sol est supérieure à 33 °C, une heure d'exposition au soleil dans un dispositif de type Murdock et al. (1991) suffit pour obtenir la mort de tous les stades de Caryedon serratus (Olivier).

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Les différentes méthodes présentées comme alternatives aux pesticides présentent chacune des avantages, mais aussi quelques limites. C'est là tout le sens d'une gestion intégrée basée sur la combinaison de plusieurs procédés pour circonscrire l'activité des insectes, redoutables compétiteurs de l'homme. Les différences de sensibilité des insectes aux produits devraient nous amener à considérer la lutte de manière plus spécifique. En effet, le choix de l'insecticide naturel devra en priorité reposer sur l'insecte majeur à combattre. L'efficacité des plantes n'est pas non plus toujours garantie avec tous ses organes et dépend du stade phénologique (Caroline., 2006). Ainsi au terme de ce travail qui a pour sujet [« Conservation naturelle des grains de maïs, Zea maize avec Hyptis suaveolens contre le ravageur de stock : Sitophilus zeamais (Coleoptera: Curculionidae). »] Plusieurs conclusions se dégagent :

 les différents organes de H. suaveolens ont pu diminuer considérablement le taux d’attaque des S. zeamais.

 au vu des résultats issus de cet essai, et les différences significatives qui existent entre les traitements à base des feuilles séchées d’H. suaveolens, à base des feuilles séchées et broyées d’H. suaveolens, et à base des tiges et branches d’H.

suaveolens au traitement témoin nous pouvons dire que cet essai est efficace dans le contrôle de S. zeamais dans les lieux de stockages de maïs afin de réduire considérablement les dégâts que cause ce ravageur redoutable.

 la disponibilité de H. suaveolens, les aléas climatiques et les changements climatiques, la période d’installation de l’essai sont des facteurs qui peuvent toutefois limiter la mise en pratiques de l’essai dans le milieu paysan.

Pour améliorer ce système de conservation naturelle avec H. suaveolens, dans cette étude nous suggérons :

 le même essai soit installé en milieu paysans afin de tester l’efficacité réelle du dispositif ;

 l’essai soit réalisé en tenant compte d’autres paramètres (augmentations des doses de chaque organes, extraits aqueux,…) afin de déterminer la dose

minimale et celle maximale pour assurer le meilleur contrôle du ravageur S.

zeamais par H. suaveolens dans les lieux de stockage du maïs ;

 la promotion de variétés résistantes, des techniques telles que l’insolation ainsi que l’application directe de plantes à action inhalatrice sont à prendre avec plus de considération, compte tenu de leur simplicité de mise en œuvre ;

 certaines pratiques empiriques encore utilisées dans la conservation des récoltes mériteraient d’être évaluées afin d’établir scientifiquement leur efficacité réelle et leur innocuité sur la santé des populations, compte tenu des conditions de stockage ;

 développer et vulgariser des options techniques efficaces de stockage et de conservation du maïs au Bénin en tenant compte des réalités agro-écologiques et socio-économiques et des techniques et pratiques existantes ;

 renforcer les capacités techniques des producteurs en matière de stockage et conservation du maïs.

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