Exercice de type bac, page 127
Sujet A
1. Vraie, c'est un résultat du cours.
2. Faux c'est l'équation de la tangente en 0. En eet, la tangente au point d'abscisse 1 a pour coecient directeur e et non pas 1 comme dans l'équation proposée.
Cet argument sut à disqualier la proposition donnée, inutile de chercher l'équation de la tangente, les coecients directeurs étant diérents, même si la valeur de l'ordonnée à l'origine est la même, les équations seront diérentes.
3. Faux car lim
x→+∞3e−2x = 0 et lim
x→+∞e−x = 0, donc la limite cherchée est zéro.
Sujet B
Partie A
1. f(x) = (x+ 1)ex
f est dénie et dérivable sur R. f0x) =ex+ (x+ 1)ex =ex(x+ 2) qui est du signe de x+ 2. Calcul des limites
x→−∞lim (x+ 1)ex = lim
x→−∞xex+ lim
x→−∞ex = 0 + 0 = 0 et lim
x→+∞(x+ 1)ex = +∞
De plus f(−2) =−e−2 = −1
e2 ≈ −0.135
On en déduit le tableau de variations de la fonction f :
x f0(x)
f(x)
−∞ −2 +∞
− 0 + 00
−e−2
−e−2
+∞
+∞
2. L'échelle n'est pas la même sur les deux axes pour mieux mettre en évidence les variations de la fonction.
Partie B
1. (a) f0 est la fonction anef0(x) =x+ 1
(b) Pour déterminer les points d'intersection, on va chercher leur abscisse en résolvantf0(x) = f(x)qui s'écrit :
(x+ 1)ex =x+ 1
⇐⇒ ex = x+ 1
x+ 1 = 1 etx6=−1
⇐⇒ x= 0 etx6=−1
Il nous reste à examiner le cas où x=−1, il est immédiat que −1 est aussi une solution de (x+ 1)ex =x+ 1.
Donc les deux points cherchés sont les points de coordonnées (−1; 0) et (0; 1).
∀k ∈Z, f(−1) = 0 donc le point (−1; 0) appartient à la courbe Ck
et de même ∀k ∈Z, f(0) = 1 donc le point (0; 1) appartient à la courbeCk.
2. L'expression (x+ 1)(ex−1) étant déjà factorisée, il est facile de déterminer son signe à partir du signe de chacun de ses facteurs. On a donc le tableau ci-dessous :
x x + 1
ex − 1
(x + 1)(ex −1)
−∞ −1 0 +∞
− 0 + +
− − 0 +
+ 0 − 0 +
Pour déterminer la position relative des deux courbes, on étudie le signe de la diérence fk+1(x)−fk(x) = (x+ 1)e(k+1)x−(x+ 1)ekx
= (x+ 1)ekx×ex−(x+ 1)ekx
= (x+ 1)ekx(ex−1)
=ekx(x+ 1)(ex−1)
ekxétant toujours positive, cette diérence est du signe de(x+1)(ex−1)étudiée précédemment.
On peut donc dire que pourx∈]−1 ; 0[ c'est la courbe defkqui est au-dessus de celle de fk+1 et l'inverse pourx∈]−∞; −1[∪]0 ; +∞[.
3. (a) fk(x) = (x+ 1)ekx et doncfk0(x) = ekx+ (x+ 1)kekx =ekx(1 +k(x+ 1)) (b) Le signe de fk0(x) est celui de 1 +k(x+ 1) car ex toujours positive.
Si k= 0 il est immédiat quefk0(x) = ekx >0∀x∈R.
Si k > 0 alors fk0(x) > 0 ⇐⇒ 1 +k(x+ 1) > 0 ⇐⇒ 1 +kx+k > 0 ⇐⇒ kx >
−k−1 ⇐⇒ x>−k+ 1 k
Donc la fonction fk est d'abord décroissante puis croissante. Appelons x0 =−k+ 1 cette valeur de xpour laquelle fk0(x) s'annule. Icix0 est plus petit que −1. k
Le calcul des limites ne pose pas de dicultés, on a :
x→+∞lim fk(x) = +∞ et lim
x→−∞fk(x) = 0.
On peut résumer ceci dans le tableau de variations : x
f0(x)
f(x)
−∞ x0 +∞
− 0 +
00
−ex0
−ex0
+∞
+∞
Si k < 0 alors fk0(x) > 0 ⇐⇒ 1 +k(x+ 1) > 0 ⇐⇒ 1 +kx+k > 0 ⇐⇒ kx >
−k−1 ⇐⇒ x6−k+ 1 k
Donc la fonction fk est d'abord croissante puis décroissante. Appelons x0 =−k+ 1 cette valeur de xpour laquelle fk0(x) s'annule. Icix0 est compris entre −1 et 0. k Le calcul des limites ne pose pas de dicultés, on a :
x→+∞lim fk(x) = 0 et lim
x→−∞fk(x) =−∞.
On peut résumer ceci dans le tableau de variations : x
f0(x)
f(x)
−∞ x0 +∞
+ 0 −
−∞
−∞
−ex0
−ex0
0 0
Pour information, sur la gure ci-dessous on a représenté les courbes de f et de f−2.
Sujet C
Partie A
1. Supposons que x soit solution de ex = 1 x. Alors 1
ex = 1
1 x
car 1
x etexsont tous deux diérents de zéro surR. Mais ceci s'écrit aussi e−x =x et doncx−e−x = 0.
Réciproquement, supposons quexsoit solution dex−e−x = 0alors on peut armer que x6= 0 car si c'était le cas on auraitx−e−x =−1.
Ainsi si x−e−x = 0 alors x=e−x et donc 1 x = 1
e−x =ex.
2. (a) f(x) = x−e−x qui est dérivable et f0(x) = 1 +e−x. f0 est positive sur R, donc f est strictement croissante.
x→+∞lim x−e−x = +∞ car lim
x→+∞x= +∞et lim
x→+∞−e−x = 0
x→−∞lim x−e−x = lim
x→+∞−x−ex= lim
x→+∞
−x ex −1
ex =−∞
car lim
x→+∞−x
ex −1 = −1et lim
x→+∞ex = +∞
(b) On sait que f est strictement croissante et continue sur R, que sa limite en −∞ est−∞
et qu'en +∞ sa limite est −∞. Donc, d'après le théorème des valeurs intermédiaires, on peut dire que f(x) = 0 admet une unique solution.
Mais comme montré à la question 1, α est solution de f si et seulement α est solution de (E). Donc (E) admet une unique solution sur R.
(c) On calcule f(12) = 1
2−e−12 ≈ −0,6 D'autre part, f(1) = 1 − 1
e > 0 car e > 2. Toujours d'après le théorème des valeurs intermédiaires, comme f strictement croissante et continue, et f(12) < 0 et f(1) >0, on peut dire que α∈
1
2 ; 1
.
(d) f est négative sur [0 ; α]car elle est strictement croissante sur R et 0< α et f(α) = 0. Partie B
1. f(x) = x−e−x et g(x) = 1 +x 1 +ex
Sif(x) = 0 alors x=e−x et doncg(x) = 1 +x 1 + 1 e−x
= 1 +x 1 + 1 x
= 1 +x x+ 1
x
=x
Réciproquement, supposons queg(x) = x. On a donc1 +x=x(1 +ex) = x+xex. Doncxex = 1, doncex = 1
x et donc e−x =x ce qui implique que f(x) = 0.
2. On a vu précédemment queαétait l'unique solution de f(x) = 0 surR. Commef(x) = 0 ⇐⇒
g(x) =x on peut dire queα est l'unique réel vériant g(α) =α. 3. g0(x) = 1(1 +ex)−(1 +x)ex
(1 +ex)2 = 1−xex (1 +ex)2
Partie C
1. Initialisation : u0 = 0 et u1 = g(0) = 1
2 on a bien 0 6 u0 6 u1 6 α car on a montré que α > 1
Hérédité : Supposons que la propriété 2 un6 un+1 6αsoit vraie. On a montré précédem- ment que g était une fonction croissante sur [0 ; α], on a donc l'inégalité :
q(un)6g(un+1 6g(α)qui s'écrit un+1 6un+2 6α car g(α) =α.
Cette dernière inégalité est la propriété au rang suivant, on en conclut qu'elle est héréditaire.
Conclusion : Cette propriété étant initialisée pour n = 0 et héréditaire, on peut dire que pour tout entier naturel n, un 6un+1 6α.
2. La suite (un)est croissante majorée, donc elle est convergente.
3. (a) L'algorithme ci-dessous ne répond pas tout à fait à la question, puisqu'il permet de calculer le terme de rang N, pas uniquement u4 comme demandé dans l'énoncé.
1: VARIABLES
2: U EST_DU_TYPE NOMBRE 3: i EST_DU_TYPE NOMBRE 4: N EST_DU_TYPE NOMBRE 5: DEBUT_ALGORITHME
6: AFFICHER "Quel terme (N) calculer ?"
7: LIRE N
8: U PREND_LA_VALEUR 0 9: POUR i ALLANT_DE 1 A N 10: DEBUT_POUR
11: U PREND_LA_VALEUR (1+U)/(1+exp(U)) 12: FIN_POUR
13: AFFICHER U 14: FIN_ALGORITHME
(b) On trouve les valeurs suivantes :
u1 = 0,5 u2 = 0,566311 u3 = 0,56714317 u4 = 0,56714329
Sujet D
Partie A Voir le cours ou le livre.
Partie B fk(x) = (x+k)e−x
1. fk0(x) =e−x+ (x+k)×(−1)×e−x =e−x(1−x−k)fh0 est du signe de1−x−k, elle est positive sur]−∞; 1−k] et négative sur [1−k ; +∞[. On en déduit que la fonction fk est croissante puis décroissante, elle admet donc un maximum enx= 1−k.
2. Le point d'abscisse 1−k est commun aux deux courbes signie quef(1−k) =e−(1−k). f(1−k) = (1−k+k)e−(1−k)=e−(1−k)
3. (a) La courbe rouge étant celle d'une fonction décroissante, on sait que c'est la fonction Γ et la courbe bleue celle de f k car elle admet un maximum.
(b) Sur l'axe des ordonnées l'unité est 1 pour une graduation et on lit sur le graphique que 2×e0 =ke0 , donck = 2. De plus, on sait que le maximum def a pour abscisse1−kdonc l'unité sur l'axe des abscisses est aussi 1 pour une graduation. Le repère est orthonormé.
On remarque que l'abscisse du maximum de est à la même distance de que l'ordonnée
Sujet E
1. La courbe semble croissante jusqu'à −1 puis constante jusqu'à 1 mais l'achage est petit et manque de précision.
2. f(x) = x2ex−1− x2
2 et donc
f0(x) = 2xex−1+x2ex−1−x=x(2ex−1+xex−1−1) =x(ex−1(x+ 2)−1) =xg(x) 3. (a) g(x) = (x+ 2)ex−1−1
x→+∞lim g(x) = +∞
g(x) = x+ 2
x−1 × x−1
x+ 2 ×(x+ 2)ex−1−1 = x+ 2
x−1(x−1)ex−1−1 Or lim
x→−∞
x+ 2
x−1 = 1 et lim
x→−∞(x−1)ex−1 = 0 donc nalement lim
x→−∞g(x) =−1 (b) g(x) = (x+ 2)ex−1−1donc g0(x) = ex−1+ (x+ 2)ex−1 = (x+ 3)ex−1
g0 est du signe de x+ 3.
(c) On calcule g(−3) =−e−4−1≈ −1,018 puis on dresse son tableau de variation : x
g0(x)
g(x)
−∞ −3 +∞
− 0 +
−1
−1
−1.02
−1.02
+∞
+∞
(d) Sur l'intervalle [−3 ; +∞[, la fonction g est strictement croissante et continue. De plus, g(−3)est négatif, et lim
x→+∞g(x) = +∞, donc d'après le théorème des valeurs intermédiaires on peut dire que g(x) = 0 admet une unique solution sur [−3 ; +∞[.
Il pourrait éventuellement y avoir nue autre solution sur l'intervalle ]−∞; −3], mais sur cet intervalle g a pour maximum la valeur −1. On en conclut que g(x) = 0 admet une unique solution sur R.
On calcule g(0,2)≈ −0,0115 et g(0,21) ≈0,003 ce qui montre que α se situe entre ces deux valeurs.
(e) En reprenant la tableau de variations de g, il est aisé de voir que g est positive sur l'intervalle ]α; +∞[et négative sur ]−∞; α[.
4. On a vu plus haut que f0(x) = xg(x). On peut établir le signe de f0 en fonction de celui de x et de g.
x x
g(x)
f0(x) = xg(x)
−∞ 0 α +∞
− 0 + +
− − 0 +
+ 0 − 0 +
5. La fonction f est donc croissante sur ]−∞; 0] puis décroissante sur[0 ; α] et enn croissante sur[α; +∞[.
6. La conjecture initiale est fausse, car la taille de l'achage ne permet pas de voir la portion où f est décroissante car la diérence entre le minimum et le maximum sur [0 ; α]est trop faible.