• Aucun résultat trouvé

ECOFOR IRD LA RECHERCHE FRANÇAISE SUR LES MILIEUX FORESTIERS TROPICAUX. UNE PREMIÈRE ANALYSE. lean-paul Lescure Pierre-Armand Roulet.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "ECOFOR IRD LA RECHERCHE FRANÇAISE SUR LES MILIEUX FORESTIERS TROPICAUX. UNE PREMIÈRE ANALYSE. lean-paul Lescure Pierre-Armand Roulet."

Copied!
211
0
0

Texte intégral

(1)

ECOFOR

LA RECHERCHE FRANÇAISE SUR LES MILIEUX FORESTIERS TROPICAUX.

UNEPREMIÈRE ANALYSE

lean-Paul Lescure Pierre-Armand Roulet

Octobre 200 1

IRD

(2)

T ABLE DES MATIÈRES

1-INTRODUCTION

11-LA STRATÉGIE D'ANALYSE II 1- LES OBJECTIFS DE L'ANALYSE

II2-DÉLIMITATION DES CHAMPS DE RECHERCHE II3-MÉTHoDES

II 3.1-RECHERCHE DES LABORATOIRES SUR LES SITES WEB

II 3.2-RECHERCHE DES THÈSES SOUTENUES EN FRANCE

II 3.3-ENQUÊTE AUPRÈS DES ACTEURS

II 3.4-ANALYSE DE LA BŒLIOGRAPHIE DISPONIBLE SUR LA BASE CAB

II 3.5-ANALYSE DES SITES WEB DES PRINCIPALES ORGANISATIONS INTERNATIONALES

111-RÉSULTATS III 1- LES ACTEURS

III 1.1-INSTITUTIONS

III 1.2- CHERCHEURS III2- LES THÈSES

III 2.1-DYNAMIQUE GÉNÉRALE

III 2.2-TRÉMATIQUES

III 2.3-DIRECTEURS DE THÈSES ET UNIVERSITÉS III3-LES THÉMATIQUES

III 4.1-UNE PREMIÈRE APPROCHE PAR MOTS-CLÉS

III 4.2- UNE SECONDE APPROCHE PAR THÉMATIQUES

III 4.3- COMPARAISON DE LA PRODUCTION SCIENTIFIQUE FRANÇAISE ET DE LA PRODUCTION SCIENTIFIQUE INTERNATIONALE

III4- LES TERRAINS

111.5-LES SUPPORTS DE PUBLICATION

III6-TENDANCES DE LA RECHERCHE INTERNATIONALE

PAGE

P. 1

P. 3

P. 3

P. 3

P. 5

P. 5

P. 6

P. 6

P. 8

P. 9

p. 11

P. 11

P. 11 P. 13

P. 17

P. 17

P. 20

P. 20

P. 23

P. 23

P. 29 P. 53

P. 59

P. 69

P. 75

(3)

TABLE DES FIGURES

Figure la Stratégie d'analyse bibliographique p. 2 bis

Délimitation du champs de recherche: pays et écosystèmes

Figure lb Stratégie d'analyse bibliographique p. 2 ter

Délimitation du champs de recherche: Champs scientifiques

Figure 2 Stratégie d'analyse bibliographique p. 8 bis

Constitution des fichiers

Figure 3 Les principales institutions françaises de recherche sur les milieux p. 10 bis forestiers tropicaux

Figure 4 Organisation institutionnelle de la recherche française sur les p. 10 ter milieux forestiers tropicaux

Figure 5 Organisation institutionnelle et rapports de force de la recherche p. 12 bis française sur les milieux forestiers tropicaux

Figure 6 Localisation des principaux centres de recherche sur les milieux p. 12 ter forestiers tropicaux

Figure 7 Les principaux domaines scientifiques des chercheurs français sur p. 14 bis les milieux forestiers tropicaux

Figure 8 Pyramide des âges des chercheurs français travaillant sur les p. 14 ter milieux forestiers tropicaux

Figure 9 Les statuts des chercheurs français travaillant sur les milieux p. 16 bis forestiers tropicaux

Figure 10 Comparaison des domaines scientifiques des thèses et des p. 66 bis chercheurs français

Figure Il Comparaison des terrains d'étude de la recherche française et p. 68 bis internationale sur les milieux forestiers tropicaux

Figure 12 Répartition des terrains de thèses sur les milieux forestiers p. 68 ter tropicaux, comparés aux terrains d'étude des chercheurs seniors

(4)

TABLE DES TABLEAUX

Tableau 1 Tableau 2 Tableau 3 Tableau 4 Tableau 5 Tableau 6 Tableau 7 Tableau 8 Tableau 9 Tableau 10 Tableau Il Tableau 12 Tableau 13 Tableau 14 Tableau 15 Tableau 16 Tableau 17 Tableau 18 Tableau 19

Nombre d'unités de recherche selon leurs associations

Localisation des principales équipes de recherche sur les milieux forestiers tropicaux

Répartition du nombre d'auteurs en fonction du nombre de publications indexées dans la base bibliographique sélectionnée.

Statistiques concernant l'annuaire des chercheurs français

Domaines scientifiques et thématiques identifiés sur les thèses depuis 1990

Nombre de thèses dirigées par Directeurs de recherche

Bilan des thèses soutenues en France depuis 1990 par Institutions de soutenance

Quantité et occurrence des mots-clés

Principaux mots-clés dans la littérature française Principaux mots-clés dans la littérature internationale

Comparaison thématique par mots-clés de la littérature française et internationale

Analyse sur la Taxonomie

Synthèse sur les différences observées entre production scientifique française et internationale

Les terrains de la recherche française (corpus des thématiques sélectionnées

l

Répartition géographique de la recherche française par thématique sélectionnée

Fréquence d'utilisation des périodiques

Supports de publication les plus fréquents pour la littérature française

Supports de publication les plus fréquents pour la littérature internationale

Principales revues écologiques pour les littératures française et internationale

p. 12 p. 12 p. 14 p. 15 p. 18 p. 20 p. 21 p. 23 p.24 p. 25 p. 27 p. 39 p. 55 p. 60 p. 62 p. 70 p. 71 p. 72 p. 73

(5)

LA RECHERCHE FRANÇAISE SUR LES MILIEUX FORESTIERS TROPICAUX.

UNEPREMIÈRE ANALYSE

1- INTRODUCTION

Pour répondre à une préoccupation du Ministère de l'Environnement, GIP ECOFOR a demandé à l'IRD au mois de juillet 2000 de mener une enquête sur l'état de la recherche française en Ecologie tropicale. L'objectif général du travail était de dresser un état des lieux des recherches françaises en écologie des forêts tropicales, et de les replacer dans le contexte scientifique mondial. Il s'agissait, à l'origine de la commande, de disposer d'éléments objectifs pour qualifier la capacité du dispositif français à répondre aux enjeux liés à la connaissance des forêts tropicales. Ce travail sert de point de départ à un exercice de réflexion stratégique nationale sur le domaine, dont l'animation a été confiée au GIP Ecosystèmes Forestiers.

Sortant du stricte champ de l'écologie pour s'intéresser à celui, plus large, le l'aménagement durable des forêts tropicales, cette étude a exploré plusieurs sources d'information, bibliographiques et institutionnelles, pour dresser un tableau des principaux acteurs de cette recherche en France, de leurs centres d'intérêt, de leurs aires d'étude privilégiées, et de leur positionnement par rapport à l'activité de la recherche internationale. Les résultats confirment un certain nombre d'aspects largement pressentis, comme les difficultés de renouvellement des effectifs (sous-représentation des classes d'âge inférieures à 40 ans), la relative dispersion institutionnelle du dispositif, une implication française plus grande en Afrique que la moyenne internationale, etc. Ils en font également apparaître de moins attendus comme l'importance de la Guyane française comme terrain d'étude, le succès palpable au travers de l'analyse bibliographique d'un programme inter-institutionnel comme ECOFIT, ou encore le très bon positionnement de la revue Bois et Forêts des Tropiques.

Le présent document présente tout d'abord la stratégie d'analyse adoptée, avant de montrer les résultats concernant les acteurs français, les thèses soutenues depuis une dizaine d'années, les thématiques de recherche des français et la comparaison avec la production scientifique internationale, les terrains d'étude, les supports de publication et enfin les tendances affichées par les centres internationaux. Des annexes complètent le texte avec des données élémentaires (comme les annuaires des chercheurs et des laboratoires identifiés) qui peuvent avoir un intérêt en elle-même.

Ce travail a été suivi par un séminaire, organisé les 12 et 13 juin 2001 à Villeneuve-Ies- Avignon, associant les responsables de plusieurs équipes concernées en France, au cours duquel les premiers résultats de l'étude ont été discutés. Analyses et propositions seront ensuite présentées aux niveaux des directions des organismes de recherche et des ministères concernés.

1

(6)

L'étude a été financée par le Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, et réalisée par l'IRD dans le cadre du GIP ECOFOR, en bénéficiant de l'encadrement d'un comité de suivi composé de E. Loffeier (CIRAD-Forêt), C. Levêque, B.

Riera et J-P. Pascal (CNRS), R. Barbault (Université), Francis Caillez (INRA), C. Valentin etG. Michon (IRD), Y. Gillon et M. Atramentovicz (MATE) et J-M. Betsch (MNHN).

(7)

FIGURE la La recherche française sur les milieux forestiers tropicaux Stratégie d'analyse bibliographique

Délimitation du champs de recherche. 1 : pays et écosystèmes

. . . .• P . .

...

....

...

/ ' / / Savanes arborées

... .. .

..•.•....

(Espaces!

!

boisés

1

'.'. ,

'.

"""'\

..•.

...•.•.•.•..

....

. .

.... .

Contact \ forêt- ' savane

.......

. .

.....

...

•...

....

..•...•..

.•..•.

...

. .

. . ...

... ~ .

.

... . .

.. ....

'.

(Forêts tropicales"\

humides

J

...

...

........

...

...

.../...

.../

..

....

."

.....

...

...

...

...

.••....•.

. . ,

... ...../

... . .

Mà:'rig'roves

\.

...•...

- .

. . '.'.'.

\,

..•.•.,

\\'"

.

Plan:~::ns for:tières

... ou agroforestières

" . . . . ..

... . .

... F~;ê·t~··sübtr·oi;iê~i;s ' .

·....·(Nép.~l, Chine,Mexique,.~tc_;}....··..

...

(8)

FIGURE lb La recherche française sur les milieux forestiers tropicaux Stratégie d'analyse bibliographique

Délimitation du champs de recherche.2 : Champs scientifiques

vectorielle

zoo-écologie relations plantes-animaux phyto-écologie symbioses racinaires

Zoologie

Entomologie

Mammalogie

autres groupes

(9)

11- LA STRATÉGIE D'ANALYSE

II 1-LA DÉLIMITATION DU CHAMP DE LA RECHERCHE

Il a été primordial de définir le champ de notre recherche. La demande initiale d'Ecofor portait sur un état des lieux de la rechercheen écologie des forêts tropicales. Il convenait dès lors de s'entendre sur les termes d' «écologie» et de «forêt tropicale ».

Concernant le premier, il nous est rapidement paru difficile de cerner précisément l'écologie.

Science de synthèse, l'écologie fait en effet appel àune multitudes de données provenant de sciences d'essence naturaliste, comme la botanique, la zoologie (avec ses innombrables sous- disciplines) ou encore la pédologie ou la climatologie. L'écologie moderne fait également appel à des sciences concernant des niveaux d'organisation du vivant plus fins telles que la génétique ou encore la biochimie. Cerner ce champ a priori risquait donc de nous mener à des impasses importantes.

Par ailleurs nous nous sommes interrogés sur la finalité de l'analyse. Nous nous sommes ainsi demandés si celle-ci devait se limiteràdes recherches fondamentales ou si le véritable problème n'était pas de cerner l'effort français de recherche contribuant au développement soutenable des milieux forestiers tropicaux. C'est finalement sur ce champ de la "foresterie"

entendu au sens large que nous avons décidé de travailler. Dès lors la recherche devait englober bien d'autres disciplines, comme l'économie ou les sciences sociales.

En ce qui concerne la forêt tropicale, ilnous a également fallu borner notre domaine d'étude.

Il nous a semblé préférable d'explorer le plus largement possible la recherche française dans ce domaine, ce qui nous a amené à considérer d'autres écosystèmes que la forêt tropicale humide. Nous avons donc inclus les recherches concernant les forêts tropicales semi- décidues et sèches, les formations arborées de la zone soudano-sahélienne, et certaines forêts subtropicales comme celles du Népal ou les forêts de pins du Mexique.

Ces choix étant posés, il devenait possible d'organiser une double grille de lecture, l'une géographique et l'autre thématique, chacune comportant un cœur et une périphérie, permettant de construire une image de cette recherche, sachant cependant que la qualité de l'information recueillie serait décroissante des cœurs vers les périphéries. Les figures la et 1b illustrent cette stratégie de recherche.

II 2- LES OBJECTIFS DE LA RECHERCHE

La demande d'Ecofor portait sur deux domaines étroitement imbriqués : quels sont les acteurs de cette recherche d'une part, quelles en sont les grandes lignes scientifiques d'autre proto Pour répondre à cette demande nous avons fixé les objectifs suivants:

Le premier consiste àcerner les acteurs et leur organisation. Il s'agit de dresser une liste des éléments constitutifs (chercheurs, unités de recherches, organismes), et de décrire leurs relations et leurs synergies.

3

(10)

Le second, qui découle du premier consiste à identifier les terrains privilégiés de la recherche française et les partenaires du sud et du nord.

Le troisième, plus thématique, doit mettre en évidence les thèmes privilégiés par la recherche française en soulignant ses divergences avec la recherche internationale.

(11)

II 3-LES MÉTHODES

Nous avons réalisé ce travail en utilisant différentes méthodes dont les résultats permettent de documenter l'ensemble des points énoncés ci-dessus.

• Une recherche des laboratoires et acteurs au travers des sites WEB.

• Une recherche des thèses soutenues dans les universités françaises.

• Une enquête auprès des acteurs identifiés au travers des sites WEB et par quelques personnes ressources.

• Une analyse de la bibliographie disponible sur la base du Commenwealth Agricultural Bureau (CAB) qui constitue l'une des bases les plus complètes à ce jour, du moins pour les domaines touchant l'agriculture et la foresterie.

• Une analyse des sites WEB des principales organisations internationales impliquées dans la recherche forestière tropicale.

II 3.1-RECHERCHE DES LABORATOIRES ET DES ACTEURS PARLES SITESWEB

L'inventaire des différents laboratoires et acteurs français de la recherche sur les milieux forestiers tropicaux s'est effectué en plusieurs temps. Tout d'abord une recherche très générale à été menée sur différents moteurs de recherche du WEB à partir des mots-clés,

«(Forest or Ecology) and Tropical»

A ces premiers résultats de recherche ont été intégrés:

l'étude des annuaires (ancien et nouveau) du GIS Sylvolab l'étude du mailing de base du GIF ECOFOR

L'exploitation des sites WEB des quelques grands organismes ou institutions de recherche tels que le CNRS, le CIRAD, l'INRA, l'ENGREF, le MNHN ou l'IRD s'est avérée être la stratégie la plus logique et la plus efficace pour deux raisons principales:

d'une part ces structures accueillent la grande majorité des laboratoires, équipes, et chercheurs concernés par cette étude. Une trame générale du paysage de la recherche française en ce domaine pouvait ainsi être rapidement dressée.

- d'autre part, les partenariats que ces structures ont établis avec d'autres institutions ou organismes telles les Universités ou d'autres Laboratoires de recherche permettent de recouper les données.

Par cette méthode, plus de 800 chercheurs ont été identifiés. Un tri sélectif effectué principalement sur les thématiques, les axes de recherche et les terrains d'étude privilégiés, nous a permis de constituer un fichier de 92 laboratoires ou équipes et un fichier intermédiaire de 325 chercheurs. La difficulté la plus importante que nous avons rencontrée réside dans le manque de mise à jours de certains sites, et leur hétérogénéité qui rend difficile la saisie des informations concernant les laboratoires, les équipes et les chercheurs sous un format standard ainsi que leur actualisation.

5

(12)

II 3.2-RECHERCHE DES THÈSES SOUTENUES DANS LES UNIVERSITÉS FRANÇAISES

Parallèlement à la recherche sur les laboratoires et les chercheurs, nous avons répertorié toutes les thèses de doctorat soutenues en France au cours des 10 dernières années (supérieures ou égales à 1990), concernant notre champs d'étude en interrogeant le Cdrom Docthèses qui liste toutes les thèses soutenues et déclarées en France dans tous les domaines.

La stratégie d'interrogation àété la suivante:

FORET ou ECOLOG ou BIOSPH ou ENVIRON ou VEGET ou ANIMAL ou FAUN ou FLOR ou ZOOL ou MAMMI ou PARASIT ou AGROFOREST ou BIOLOG ou

BIOGEO ou FLORI ou BIOGEOCHIM ou PHYTOLO ou ETHOLO ou

PHANERO ou ETHNOBIO ou GENET ou PATHOLO ou MYCOLO ou

SYMBIO ou ENTOMO PALYNO ou PRIMAT ou BIOCLIMAT ou BOTA ou

TELEDETECT ou MODEL ou EPIDEMIO ou CARBON ou CARBONE ou SOL ou SOLS ou ECOSYST ou SYSTEMIQ ou ECOPHYSIO ou DEFOREST ou PEDOLO Couplés avec <ET>.

TROPIC ou HUMID ou SEMPERVIR ou SAVAN

Suite à cette interrogation, nous avons identifié 163 thèses entrant dans notre champs de recherches. Nous avons conservé les informations les plus pertinentes provenant de ces références, soit:

Auteur, Titre, Thématique générale et secondaire, terrain, Mots-clés, Directeur de Thèse, Date et Lieu de soutenance.

Ces informations, comportant un biais certain inhérent à toute forme d'interrogation par mots-clés, ont été complétées par un questionnaire envoyé à l'intention des directeurs de laboratoires ou d'équipes (cf. point suivant). Ces derniers ont été chargés de compléter notre fichier de base, ce qui nous a permis d'identifier pour la période de référence un total final de 192 thèses soutenues et 31 thèses en cours.

Outre le fait de dresser un bilan des thèses de Doctorat sur les milieux forestiers tropicaux, cette approche nous a permis également d'identifier certains laboratoires et directeurs de recherche qui ne l'avaient pas été par la stratégie précédente. Elle a aussi contribué àpréciser les thématiques et terrains d'étude de ces dix dernières années.

Le fichier des thèses est présenté en Annexe 1.

(13)

Composé d'une lettre de présentation de nos travaux, d'une annexe technique et de 7 annexes à renseigner, le formulaire de cette enquête à été envoyé par Email et dans certains cas accompagné d'un appel téléphonique.

Ce questionnaire a été divisé en 7 annexes pour faciliter tant le processus de renseignement par les chercheurs que le traitement des données par nous mêmes.

L'Annexe 1 documente l'équipe ou le laboratoire: nom, date de création, adresse, institution de rattachement, partenaires, pourcentage de temps consacré au milieu forestier tropical, problématiques abordées et mots-clés, terrains privilégiés, formation universitaire de troisième cycle, enfin la bibliographie concernant les travaux de l'équipe sur le milieu forestier tropical depuis 1995.

L'Annexe 2 documente les chercheurs: noms, âge, organisme d'appartenance, statut, thématiques, terrains, pourcentage de temps consacré au milieu forestier tropical, appartenance à un réseau, coordonnées.

L'Annexe 3 documente les thésards: nom, titre de la thèse, thématique générale et secondaire, terrain, mots-clés, directeur de recherche, date et lieu de soutenance.

L'Annexe 4, s'inspirant du travail établi par Doucet et Menaut (1987)1, permet de décrire l'activité des chercheurs par des ensembles de mots-clés concernant:

Les milieux sur lesquels ils travaillent Leur discipline

Les grandes thématiques de recherche Les pays dans lesquels ils travaillent Les outils qu'ils utilisent

Les taxons sur lesquels ils travaillent

L'Annexe 5 renseigne sur les partenaires européens ou des pays du Sud (nom, thématique(s), pays, coordonnées). Il peut être documenté au choix soit par équipe soit par chercheur.

L'Annexe 6 renseigne sur les programmes nationaux ou internationaux (nom, laboratoire(s) associé(s), thématique(s), coordonnées) auxquels l'équipe ou les chercheurs ont participé depuis 1995.

L'Annexe 7 demande enfin au Directeur d'équipe de s'exprimer sur sa perception de l'évolution de son équipe et des moyens financiers mis àdisposition de la recherche dans son domaine.

Cette Enquête est présentée en Annexe 2.

Les résultats obtenus n'ont pas étéàla hauteur de nos espérances, le taux de réponse n'ayant pas dépassé 10 %.

1C. Doucet etJ-c.Menaut, 1987. Ecologie, Environnement et Disciplines apparentées: Répertoire des chercheurs, administrateurs et utilisateurs français. Laboratoire d'Ecologie. Ecole Normale Supérieure, Paris.

7

(14)

II 3.4- ANALYSE DE LA BIBLIOGRAPHIE DISPONIBLE SUR LA BASE CAB La stratégie d'analyse est résumée par la figure 2.

Nous avons décidé de faire porter l'analyse sur une période de 11 ans (1990-2000) sachant que l'année 2000 est sous-représentée par les délais nécessaires àl'indexation. Cette analyse a été rendue possible sans engendrer des frais importants du fait d'un accord CAB-IRD permettant aux chercheurs un libre accès aux bases.

Dans un premier temps, nous avons exploré la base en recherchant les occurrences d'un certain nombre de mots-clés concernant:

• Les pays de la zone intertropicale présentant des domaines forestiers, humides ou secs, significatifs.

• Des termes généraux caractérisant ces pays du point de vue écologique.

• Des mots-clés concernant des thématiques de recherche ou des disciplines scientifiques.

Cette approche a permis de dresser un premier paysage de la recherche internationale et de tester les mots-clés. A partir de cette exploration nous avons constitué un premier ensemble de références sur des critères géographiques et un second sur des critères thématiques. Le croisement de ces deux ensembles nous a permis d'isoler une base sélectionnée de 62855 références. Cette stratégie d'interrogation utilisée est présentée en Annexe 3.

Cette base sélectionnée a été soumise ultérieurement àdeux traitements, le premier destiné à isoler un échantillon représentatif de la recherche internationale, le second à donner l'intégralité de la production française indexée dans les CAB pour la période de référence.

Littérature internationale.

L'objectif était d'isoler un échantillon d'environ 1000 références internationales. Nous avons procédé à deux tirages successifs aléatoires de 2% des références (4% au total, soit 2512 références). La lecture rapide des titres ainsi isolés a montré l'existence d'un bruit de fond considérable dû à deux facteurs. Le premier concerne la qualité de l'indexation (de nombreuses références concernaient des publications antérieures à 1990 ou encore des sites ou écosystèmes hors champs tels que les USA ou d'autres pays non tropicaux). Le second provenait bien du caractère très généraliste de la stratégie d'interrogation qui permettait la saisie de références concernant le strict domaine de l'agriculture.

Une seconde sélection a donc été opérée par lecture des titres, ou en cas de doute par lecture

(15)

FIGURE 2 La recherche française sur les milieux forestiers tropicaux Stratégie d'analyse bibliographique

Constitution des fichiers

Bases CAB Stratégiel Base sélectionnée Extraction sur« France» Base« français »

1 Tri

..

... français.enl

.... 62855 références dans Adresse-auteur

1990-2000 voir annexe 1443 références

Ext action 2% au hasard

,r

Base« internationale 2 » Base« français» sélectionnée

Recherches2.enl français2. enl

1256 références 889 références fol

,r Tri

..

Base« internationale» triée

....

fichier2. enl Base«internationalel » Tri

1243 références

Recherches. enl ......

1256 références

(16)

Littérature française.

L'objectif était d'identifier l'ensemble des publications réalisées par des auteurs français. La stratégie de sélection a consisté àsélectionner les références pour lesquelles le mot "France"

était indexé dans le champ "adresse des auteurs", sachant que seule l'adresse du premier auteur est référencée par les CAB. Un ensemble de 1443 références a ainsi été isolé et soumis à la même lecture critique que l'échantillon des 4% de la littérature internationale.

Cependant, les références concernant la chimie des produits naturels ont été conservées. En fin de processus ce sont 889 références qui ont été sélectionnées. Ces références sont archivées sous le logicielENDNOTE dans le fichier "français2.enl".

Limites de la stratégie d'analyse.

Pour importante quelle soit, la base CAB n'a pas la réputation de rendre fidèlement compte des activités de recherche menées par les sciences sociales. Nous étions parfaitement conscients de ce biais que nos résultats démontrent largement. En effet, à la lecture de la sélection de la littérature française, nous constatons l'absence notable de travaux importants dont nous connaissons l'existence, dans les champ de la géographie, de la sociologie ou de l'anthropologie. Des auteurs tels que Rossi, fortement impliqués en Asie du sud-est, Albaladejo et Lena, travaillant sur les fronts pionniers du Brésil, Bahuchet, œuvrant en Afrique forestière, pour ne citer qu'eux panni tant d'autres, n'apparaissent pas dans les références sélectionnées. De même, les publications issues d'un programme important tel que le programme APFf2 financé par la DG VIII, restent dans l'ombre. Si nous ne rendons pas compte de ces travaux - et nous prions leurs auteurs de nous en excuser -, le lecteur ne devra pas oublier les limites de notre enquête; corrélativement ces auteurs pourront prendre ces limites en considération pour optimiser leur stratégie de publication.

II 3.5- ANALYSE DES SITES WEB DES PRINCIPALES ORGANISATIONS INTERNATIONALES IMPLIQUÉES DANS LA RECHERCHE FORESTIÈRE TROPICALE

Pour positionner la recherche Française par rapportàce qu'il se fait dans le reste du monde, nous avons également répertorié sur le WEB les grandes Institutions internationales de recherche sur les milieux forestiers tropicaux. Vingt-neuf sites sont apparus comme réellement pertinents, parmi lesquels six primordiaux ont servi àfaire une rapide synthèse des grandes thématiques étudiées actuellement au niveau international. Ce sont ceux du CIFOR ( Center for International Forestry Research ), de l'ICRAF ( International Center for Research in Agroforestery ), de lTUFRO ( International Union of Forest Research Organisation ), de l'ITTO ( International Tropical Timber Organisation ), du WRI (World Resources Institute ), et de la FAO ( Food and Agricultural Organisation ).

(17)

FIGURE 3 LES PRINCIPALES INSTITUTIONS FRANCAISES DE RECHERCHE SUR LES MILIEUX FORESTIERS TROPICAUX

(Répartition en nombres de chercheurs par Institutions)

INRA

9%

Universités 14%

MNHN

8%

.IRD

14%

Autres 5%

CNRS

28%

(18)

FIGURE4 ORGANISATION INSTITUTIONNELLE DE LA RECHERCHE FRANCAISE SUR LES MILIEUX FORESTIERS TROPICAUX

RS

I~~ 20

2

8

2

3

2

(19)

III -LES RÉSULTATS

1111- LES ACTEURS

Nous avons considéré comme «acteurs» de la recherche française en foresterie tropicale tant des personnes physiques que morales. Ainsi, la structuration institutionnelle de cette recherche, représentée par des Centres de recherche, Laboratoires, Unités de Recherche, etc., s'est avérée aussi importante à déterminer et à traiter que les chercheurs travaillant au sein même de ces organismes.

Nous présenterons tout d'abord les différentes données obtenues concernant l'organisation institutionnelle de la recherche française et les différentes forces en présence. Les résultats obtenus sur les chercheurs eux-mêmes seront présentés par la suite.

nn

1.1 -INSTITIJTIONS ET LABORATOIRES FRANÇAIS

Un total de 92 équipes ou laboratoires ont été recensés au sein de 20 Institutions ou organismes différents (cf. annexe 4). La multiplicité des formes d'organisation internes de la recherche rend difficile les comparaisons inter-institutionnelles ou la mise en évidence des synergies. Nous avons néanmoins tenté d'esquisser ces relations dans différentes figures.

La Figure 3 rend compte des principales institutions françaises de recherche sur les milieux forestiers tropicaux. Nous constatons que 7 pôles de recherches principaux, dont un pôle

« Universités », se dégagent. LeCNRS et le CIRAD sont les deux institutions majeures en terme d'effectifs pour notre domaine d'étude, avec respectivement 28 et 21% des chercheurs engagés, devant l'IRD (14%) qui représente néanmoins autant de chercheurs à lui seul que le pôle Universités.Le bloc «Autres », minoritaire représente autant des Bureaux d'études que des Associations ou d'autres organismes.

Cette figure ne tenant pas compte de la variable «temps consacré par chercheur» au milieu forestier tropical qui nous intéresse, et pour mieux cerner l'effort effectif de recherche, nous avons élaboré la figure 4 où le volume de chaque institution est représentatif de son poids en terme de temps consacré aux recherches sur la forêt tropicale. L'estimation du paramètre

« pourcentage de temps» a été réalisé à partir des donnés obtenues auprès des chercheurs ayant répondu à l'enquête et arbitrairement généralisé aux institutions. Ainsi, on a affecté aux institutions les coefficients suivants:

CIRAD 1 0.8 1 IRD 0.7 1CNRS 1 0.6 INRA 10.5 1

MNHN 10.5 1 ENGREF 0.5 1Universités 1004 1 1

Nous avons également tenté de représenter le partenariat institutionnel qui s'exprime le plus souvent sous forme d'UMR. Ces liens ont été difficiles à déterminer, soit pour des raisons conjoncturelles (ex. de l'IRD en cours de réorganisation), soit par manque d'informations dû au faible taux de réponse à notre enquête ou à l'obsolescence de certains sites WEB.

L'essentiel de l'information provient des sites Web des équipes, celles du CNRS affichant fortement ses liens avec les universités, la réciproque n'étant pas vérifiée. Ces liens sont présentés par la figure 5. Le tableau 1 en donne une synthèse rapide. On constate que plus d'un tiers des unités de recherche répertoriées s'affichent comme travaillant seules, les autres

11

(20)

étant associées au moins à un second organisme. L'UMR affichant plus de trois partenaires est celle de Kourou en Guyane.

La plupart des unités sont basées en France métropolitaine (78) mais 10 d'entre elles affichent une base principale dans les DOM-TOM et 3 dans des pays étrangers. La carte de localisation (figure 6) concerne les équipes rattachées en métropole et pennet de visualiser les implantations principales de la force de recherche en tenne de structures.

En France métropolitaine, la recherche se concentre dans la Région parisienne avec 28 équipes (principalement grâce aux Universités et au MNHN), suivie par Montpellier (20 équipes) puis Toulouse (8 équipes) ; on constate donc une forte concentration de l'activité (60 %) autour de ces 3 pôles majeurs.

Tableau 1 : Nombre d'unités de recherche selon leurs Associations.

Nombre d'unités de recherche selon leurs associations

1

Unités à un seul organisme 31

Unités associant 2 organismes 37

Unités associant 3 organismes 12

Unités associant plus de 3 organismes 1

Unités non documentées 11

Total 92

Tableau 2 : Localisation des principales équipes de recherche sur les milieux forestiers tropicaux.

METROPOLE ETRANGER

Paris 28 Nogent sur 1

Pondichery 1

Marne

Montpellier 20 Perpignan 1 Sao Paulo 1

Toulouse 8 Rennes 1 Thaïlande 1

Aix-Marseille 4 Strasbourg 1

Nancy 4

(21)

FIGURES ORGANISATION INSTITUTIONNELLE DE LA RECHERCHE FRANCAISE SUR LES MILIEUX FORESTIERS TROPICAUX

IRI) 77

4

GREY 12

R 143

IVER J

74

IR 104

3

R 50

AUTRES

( ONF, Institut Pasteur, Associations , Privés,etc..).

23

(22)

FIGURE 6 LOCALISATION DES PRINCIPAUX CENTRES DE RECHERCHE EN ECOLOGIE DES MILIEUX FORESTIERS TROPICAUX

(en nombred'éqWpeS~tloulaboratoires)

r L,.-n

...

~

G

1.111.

1> lU, 28

OrlfllJL'

Nancy

NOIl.nl sur Marne

Oljun

l,yon

(23)

III 1.2- Les chercheurs

Nos recherches nous ont pennis d'établir un annuaire des chercheurs français travaillant sur les thématiques et champs disciplinaires qui nous intéressent.

Commeila été dit plus haut, plusieurs méthodes ont été utilisées pour réaliser cet inventaire.

La recherche sur la base CAB donne, pour l'ensemble des références sélectionnées, un total de 1715 auteurs associés. S'agissant de publications dont le premier auteur affiche une adresse professionnelle en France, un certain nombre d'auteurs secondaires peuvent être des partenaires étrangers de diverses nationalités. Leur repérage étant très difficile, il nous a été impossible de les retirer dans leur ensemble de la liste et nous choisissons donc de les intégrer dans les statistiques ci-dessous.

La répartition de ces auteurs en fonction du nombre de publications indexées dans la base permet d'opérer une première sélection. En effet, des 1715 auteurs répertoriés, seuls 530 apparaissent au moins pour deux publications. La répartition est indiquée par le tableau 3.

Dans un premier temps nous avons décidé de ne prendre en considération que les auteurs apparaissant au moins deux fois dans la base bibliographique.

Ce fichier a ensuite été croisé avec les données récupérées sur les sites des unités de recherche et celles obtenues par enquête. Certains chercheurs ont été éliminés - lorsqu'il s'agissait de partenaires identifiés par exemple ou encore de chercheurs hors statut dont on ne retrouvait pas la trace. D'autres ont été rajoutés. L'annuaire final présente une communauté de 710 chercheurs; il est reproduit dans l'annexe 5.

Pour parfaire l'analyse des chercheurs, des statistiques simples ont été effectuées et sont résumées dans le tableau 4. La non exhaustivité des renseignement obtenus par enquête nous oblige bien évidemment à être prudents dans l'interprétation des résultats. Signalons cependant que par rapport à l'ensemble des chercheurs référencés dans l'annexe 5, les données présentées ci-dessous dans le tableau 4 représentent au moins 40% des cas.

La figure 7 présente les principaux domaines scientifiques abordés par la recherche française en matière de milieux forestiers tropicaux. Bien que la classification des chercheurs par domaines scientifiques reste en partie arbitraire, elle montre néanmoins la prédominance du domaine végétal (botanique, taxonomie, systématique, phénologie, phytoécologie) avec 28%

des chercheurs, sur le domaine animal (entomologie, zoologie, primatologie, ornithologie), avec 24 %.

Les champs à l'interface des sciences biologiques et humaines (ethnoécologie, aménagement, agroforesterie, ethnobotanique) intéressent 20% des chercheurs, les outils (télédétection, modélisation, télémétrie etc.), 8%, les sciences du sol et de l'eau (pédologie, hydrologie, biogéochimie, hydrochimie), avec 7%, apparaissent de manière secondaire mais ne sont pas négligeables.

13

(24)

Tableau 3: Répartition du nombre d'auteurs en fonction du nombre de publications indexées dans la base bibliographique sélectionnée.

Nombre de publications Nombre Nombre de publications Nombre indexées dans les CAB d'auteurs indexées dans les CAB d'auteurs

21 1 9 6

20 2 8 9

19 1 7 17

18 1 6 17

16 2 5 20

14 1 4 48

13 1 3 105

12 4 2 284

11 4 1 1185

10 7

La figure 8 rend compte de la pyramide des âges des chercheurs répertoriés présentée en pourcentages de chercheurs. La tranche d'âge entre 40 et 50 ans, est de loin la mieux représentée, avec près de 40 % de l'effectif. La part de ceux qui sont nés entre 1941 et 1950 (de 50 à 60 ans) dépasse légèrement les 30%, celle des moins de 40 ans (nés après 1961) ne dépassant pas les 25%. Le renouvellement de la communauté par de jeunes chercheurs ne semble pas optimal à l'heure actuelle. La faible part de la classe née en 1971 ou après s'explique en partie par le fait que les doctorants n'ont pas été consignés dans ce fichier et montre que l'on devient chercheur titulaire tardivement.

La figure 9 présente la répartition des chercheurs répertoriés par statut. Les Universitaires (PR et MC) représentent 28%, les chercheurs (DR et CR) 44%, les cadres scientifiques, caractéristiques du CIRAD, 24%.

Cette classification souligne également le déséquilibre de la pyramide des âges, donnant 37% de DR + PR, équivalant aux 37% de chercheurs généralement plus jeunes (CR, MC, Post Doc.).

On note enfin le très faible pourcentage des Ingénieurs de recherche qui dénote une faiblesse dans l'organisation de la recherche où le temps consacré à la prise de données sur le terrain se traduit essentiellement par du temps chercheur.

Conclusions partielles sur l'organisation de la recherche en foresterie tropicale.

(25)

FIGURE 7 LES PRINCIPAUX DOMAINES SCIENTIFIQUES DES CHERCHEURS FRANCAIS SUR LES MILIEUX FORESTIERS TROPICAUX

• CLIMATOLOGIE 2%

HISfOIRE 2%

oTECHNOLOGIE DU BOIS 4%

• SCIENCES DU SOL ET DE 0 S

L'EAU 'l~-=<-~~

7%

INTERFACES 20%

[] DOMAINE VEGET AL 28%

DOMAINE ANIMAL 24%

CDOMAINE VEGETAL

DOMAINE ANIMAL

INTERFACES

.SCIENCES DU SOL ET DE L'EAU

CTECHNOLOGIE DU BOIS

CSANTE

(26)

FIGURES PYRAMIDE DES AGES DES CHERCHEURS FRANCAIS EN ECOLOGIE DES MILIEUX FORESTIERS TROPICAUX

En pourcentages de chercheurs

25 ~---..

58

=valeur brute, 20 ~---...

15~----

10 ~---==-=---

5

(27)

Tableau4: Statistiques concernant l'annuaire des chercheurs français.

INSTITUTION

S 531 données1710 soit: 74,8 % valeurs brutes

(en nombre de pourcentages

chercheurs)

CIRAD 105 20

CNRS 144 28

!RD 76 15

Universités 75 14

INRA 50 10

MNHN 44 8

ENGREF 13 2

Autres 24 5

531 TRANCHES

310 données1710soit 43,6 % D'ÂGES

< (ou=) 1940 26 9

1941-1945 46 16

1946-1950 46 16

1951-1955 58 20

1956-1960 57 19

1961-1965 44 15

1966-1970 30 10

> (ou=) 1971 3 1

310 STATUTS 349 données1710soit 49,1 %

Pro 43 13

MC 49 15

DR 84 26

CR 67 21

Cadres scientifiques 77 24

IR 11 3

Post doc. 7 2

Autres (hors statut, statut non

11 3

déterminé)

349

15

(28)

Tableau 4 : suite DOMAINES

317 données1710soit 44,5% valeurs brutes

SCIENTIFIQUES pourcentages

Domaine végétal 90 29

Domaine animal 76 25

Interfaces 66 21

Outils 24 8

Sciences du sol et de l'eau 22 7

Technologie du bois 12 4

Santé 8 3

Economie 7 2

Histoire 6 2

Climatologie 6 2

317 TERRAINS 271 données1710soit 38,1 %

Continent Américain 135 50

dont Guyane 104 38

Continent Africain 104 38

Continent asiatique 32 12

Océan Indien 22 8

Pacifique 19 7

Antilles 13 5

325

(29)

FIGURE9 LES STATUTS DES CHERCHEURS FRANCAIS EN ECOLOGIE DES MILIEUX FORESTIERS TROPICAUX

• PROl'EiSEURS 13%

g MAITIUS DECONFEU:NCES 15%

oCHARGES DE ROC HERCHES 20%

oINGEJ'o/IEURS DE • POST-OOClORANlS ROCHERCHES

2% 2%

[] DIREX:1EURS DE ROC HERCHE

24%

(30)

III 2- LES THÈSES

III 2.1- DYNAMIQUE GÉNÉRALE

Les différentes approches méthodologiques nous ont pennis de recenser un total de 192 thèses soutenues en France depuis 1990 concernant notre champs d'étude, ainsi que 31 thèses en cours. Ces deux dossiers sont disponibles dans l'annexe l(a et b).

La dynamique générale des Doctorats concernant notre champ d'étude est la suivante.

• 192 thèses soutenues depuis 1990, soit une moyenne de 15.9 thèseslan.

• 31 thèses en cours actuellement.

• 34 lieux de soutenance différents. Toulouse 3, Paris 6 et Montpellier 2 sont les Universités les plus dynamiques en terme de thèses soutenues, au cours de la période de référence.

• 32 pays différents ont été l'objet d'étude, l'Amérique du Sud et Centrale représentant 42

% devant l'Afrique 35 % et l'Asie 15 %.

• La Guyane à elle seule représente 25% des thèses soutenues depuis 1990.

• 123 directeurs de recherche différents ont été identifiés, dont 80 % n'ont dirigé qu'une seule thèse depuis 1990.

Les résultats qui ressortent du traitement statistique des données recueillies permettent de mieux percevoir quels champs disciplinaires, quelles thématiques et quels terrains ont été privilégiés par la recherche au cours de ces 10 dernières années.

1112.2-THÉMATIQUES

En associant à chaque thèse un domaine scientifique particulier et une thématique principale, approche calquée sur le modèle du découpage effectué précédemment sur notre annuaire général de la communauté de chercheurs, nous avons cherché à déterminer quels sont les principaux centres d'intérêt de la recherche actuelle.

La comparaison entre les domaines scientifiques des thèses soutenues et des travaux de l'ensemble de la communauté répertoriée apporte des éléments de réflexion intéressants. Si le «Domaine végétal» reste le domaine le plus étudié par les thésards (35% des thèses), et ce de manière plus importante que pour les chercheurs titulaires eux-mêmes (29%), le «Domaine animal» et les «Sciences Interfaces» sont largement sous-représentées en terme de thèses (11 % de chaque) par rapport à la communauté de chercheurs dans son ensemble (21 %). Par contre, les thèses sur les « Sciences du sol et de l'eau» et « l'Histoire»

(31)

Tableau 5: Domaines scientifiques et thématiques identifiés sur les thèses depuis 1990.

BILAN DES DOMAINES SCIENTIQUES ET THEMATIQUES IDENTIFIES SUR LES THESES DEPUIS 1990

Domaines scientifiques Thématiques Nombre de références

DOMAINE VEGETAL 64

botanique 26

systématique 4

taxonomie 2

phénologie 2

phytogéographie 15

Phyto-écologie 11

morphologie 4

SCIENCES DU SOL ET DE L'EAU 22

pédologie 7

Bio-géochimie 8

hydrologie 4

hydro-chimie 2

géomorphologie 1

DOMAINE ANIMAL 20

zoologie 3

entomologie 9

primatologie 5

mammalogie 2

ornithologie 1

INTERFACES 21

aménagement 2

agroforesterie 7

gestion ressources 6

ethnoécologie 3

ethnobotanique 3

OUTILS 12

modélisation 8

télédétection 4

18

(32)

Tableau 5 : suite

HISTOIRE 13

histoire 3

paléobotanique 6

paléoclimatologie 2

Paléo-biogéographie 2

CLIMATOLOGIE 12

bioclimatologie 11

climatologie 1

GEOGRAPHIE 7

biogéographie 4

géographie 4

SANTE 6

parasitologie 1

écologie vectorielle 5

TECHNOLOGIE DU BOIS 7

technologie du bois 7

ECONOMIE 2

économie forestière 2

Non Classée 6

(33)

1112.3- Directeurs de thèses et Universités

Enfin, deux autres analyses sur les directeurs de recherches et les lieux de soutenance de ces thèses de Doctorat sont intéressantes.

Tout d'abord, nous pouvons constater que près de 80% des Directeurs de thèse n'ont dirigé qu'une seule thèse ces Il dernières années, et seulement 3.5% d'entre eux ont dirigé plus de 5 thèses. La diversité des Directeurs de thèses est donc remarquable. Un éclatement identique est observé pour les lieux de soutenance des thèses. On ne compte pas moins de 35 lieux de soutenance différents, mais Toulouse 3, Paris 6 et Montpellier 2 avec respectivement 16%, 15% et 13% des thèses soutenues, arrivent largement en tête, ce qui se recoupe avec les 3 pôles de recherche identifiés auparavant selon le nombre de chercheurs titulaires. De plus, 12 Institutions ont fait soutenir plus de 5 thèses et totalisent 140 soutenances, ce qui représente 80% des thèses.

Tableau 6: Nombre de thèses dirigées par Directeurs de recherche.

Nombre de Directeurs de thèses

Nombre de thèses... Pourcentages ayant dirie:é...

1 13 0,8

1 8 0,8

1 7 0,8

1 5 0,8

3 4 2,4

3 3 2,4

15 2 12,2

97 1 79,7

Non identifié 11

Total 192

20

(34)

Tableau 7: Bilan des thèses soutenues en France depuis 1990 par Institutions de soutenance.

Lieu de soutenance Nombre de thèses Pourcentae;es

Toulouse 3 31 16,1

Paris 6 28 14,5

Montpellier 2 26 13,5

Lyon 1 11 5,7

ENGREF 9 4,7

Nancy 1 9 4,7

MNHN 6 3,1

1 Antilles-Guyane 5 2,6

Bordeaux 3 5 2,6

ParisI l 5 2,6

Paris 7 5 2,6

Aix-Marseille 3 3 1,6

Orléans 3 1,6

Paris 1 3 1,6

Paris 13 3 1,6

Aix-Marseille 2 2 1,1

Clennont-Ferrand 2 2 1,1

EHESS 2 1,1

INA-PG 2 1,1

Lyon 3 2 1,1

Paris 5 2 0,5

Strasbourg 1 2 1,1

Toulouse 2 2 1,1

Compiègne 1 0,5

Dijon 1 0,5

ENSA Montpellier 1 0,5

ENSMParis 1 0,5

!NP Lorraine 1 0,5

!NP Toulouse 1 0,5

Lille 2 1 0,5

Montpellier 3 1 0,5

Nancy 2 1 0,5

Nantes 1 0,5

Paris 10 1 1,1

Paris 12 1 0,5

(35)
(36)

III 3- LES TRÉMATIQUES

1113.1- UNEPREMIÈRE APPROCHE PAR MOTS-CLÉS

La base de références internationales constituée comporte 1256 références. Lors de sa constitution nous avions éliminé toutes les références concernant les aspects strictement biochimiques liées aux recherches sur les plantes médicinales. La base de références françaises avait été sélectionnée en conservant ces aspects biochimiques. Elle comporte ainsi un total de 889 références dont 97 sont liés à ces aspects. Afin de permettre les comparaisons, c'est donc une base française expurgée, comportant 782 références, qui sera utilisée pour cette approche par mots-clés.

Tableau 8. Quantité et occurrence des mots-clés.

Nombre de Nombre de Nombre de Nombre Nombre références de mots-clés mots-clés d'occurences d'occurrences

l'échantillon utilisés %den %den

n

Littérature 782 1658 2,12 7922 10,13

française

Littérature 1259 2205 1,75 11288 8,96

internationale

On note que la littérature française utilise globalement plus de mots-clés que la littérature internationale: ils sont plus diversifiés dans le corpus général et plus nombreux pour chaque référence.

Les deux bases partagent en commun 1150 mots clef, alors que 508 sont spécifiques à la base "française" et 1055 à la base internationale.

Pour mettre en évidence d'éventuelles différences d'orientation thématique entre les deux types de littérature, nous avons testé au moyen du Chi2 les différences de fréquences observées pour les 218 mots-clés communs aux deux bases et dont la fréquence cumulée d'apparition était supérieure à 20. Au seuil de probabilité de 95%, 37 mots-clés sont significativement plus employés par la littérature française, 29 le sont plus par la littérature internationale (voir tableaux 9 et 10).

La littérature internationale montre un intérêt majeur pour les semences, leur physiologie, leurs processus de germination ; cet intérêt est souligné par les fréquences de

(37)

Tableau 9 : principaux mots-clés utilisés par la littérature française.

Fréquence=ou > 20 sur l'ensemble des deux bases Classement par rang de chi2

Mots-clés Littérature Littérature

.

Chi2

française internationale

n .n% n n%

diameter 33 0,42 9 0,08 22,57

bamboos 19 0,24 2 0,02 18,98

savannas 26 0,33 8 0,07 15,93

tropical forests 153 1,93 136 1,20 15,77

Tropics 92 1,16 70 0,62 15,43

rubber plants 33 0,42 16 0,14 12,65

rain forests 95 1,20 79 0,70 12,16

timber trade 17 0,21 4 0,04 12,03

forest ecology 69 0,87 52 0,46 Il,70

interactions 23 0,29 9 0,08 11,10

tropical timbers 33 0,42 18 0,16 10,57

logging 50 0,63 35 0,31 10,04

parasites 30 0,38 16 0,14 9,88

nitrogen fixation 24 0,30 11 0,10 9,63

agricultural entomology 78 0,98 68 0,60 8,35

ecosystems 29 0,37 17 0,15 8,08

silviculture 35 0,44 23 0,20 7,89

disease vectors 22 0,28 11 0,10 7,73

stand characteristics 30 0,38 19 0,17 7,21

agroforestry 53 0,67 43 0,38 7,08

symbiosis 20 0,25 10 0,09 6,94

stand structure 27 0,34 17 0,15 6,48

taxonomy 88 1,11 85 0,75 6,12

new species 52 0,66 44 0,39 6,01

thinning 14 0,18 6 0,05 5,65

recruitment 16 0,20 8 0,07 5,35

remote sensing 30 0,38 22 0,19 5,09

morphology 21 0,27 13 0,12 5,04

ecology 43 0,54 37 0,33 4,59

tropical rain forests 43 0,54 37 0,33 4,59

savanna woodlands 14 0,18 7 0,06 4,56

flora 24 0,30 17 0,15 4,32

wild animaIs 24 0,30 17 0,15 4,32

nitrogen fixing trees 20 0,25 13 0,12 4,29

biology 39 0,49 34 0,30 3,92

geographical distribution 45 0,57 41 0,36 3,85

24

(38)

Tableau 10 : Principaux mots-clés utilisés par la littérature internationale.

Fréquence

=

ou>20 sur l'ensemble des deux bases Classement par rang de chi2

Mots-clés Littérature Littérature Chi2

française internationale

n N% n n%

seed germination 3 0,04 52 0,46 27,95

multipurpose trees 63 0,80 161 1,43 15,89

plant diseases 3 0,04 33 0,29 14,93

seeds 23 0,29 79 0,70 14,25

plant pathogenic fungi 6 0,08 37 0,33 12,28

germination 1 0,01 21 0,19 10,87

seed treatment 1 0,01 21 0,19 10,87

storage 2 0,03 22 0,19 9,52

plant pathogens 5 0,06 29 0,26 8,94

biomass production 2 0,03 21 0,19 8,85

seedIing growth 12 0,15 43 0,38 7,92

nature conservation 22 0,28 63 0,56 7,83

minor forest products 6 0,08 29 0,26 7,53

leaves 10 0,13 37 0,33 7,05

plant pathology 10 0,13 37 0,33 7,05

Nature reserves 6 0,08 28 0,25 6,97

Fungal diseases 4 0,05 23 0,20 6,82

fertilizers 3 0,04 20 0,18 6,51

environmental degradation 4 0,05 22 0,19 6,23

chemical control 3 0,04 19 0,17 5,90

forest pests 18 0,23 49 0,43 5,26

sustainability 35 0,44 79 0,70 4,96

rural development 28 0,35 66 0,58 4,77

trees 17 0,21 45 0,40 4,44

pest control 6 0,08 23 0,20 4,31

phosphorus 6 0,08 23 0,20 4,31

utiIization 8 0,10 27 0,24 4,23

environmental protection 4 0,05 18 0,16 3,98

seasonal variation 4 0,05 18 0,16 3,98

(39)

Un autre centre d'intérêt plus valorisé par la littérature internationale que par la littérature française concerne les problèmes de maladies des plantes ou de ravageurs. Il est révélé par les mots-clés plant diseases (33-3), plant pathogenic fungi (37-6), plant pathology (37-10), plant pathogens ( 29-5), forest pests (49-18), pest control (23-6), qui totalisent 208 occurrences dans la littérature internationale contre 48 dans la littérature française.

L'intérêt pour la conservation est également plus développé dans la littérature internationale;

il apparaît autour des mots-clés nature conservation (63-22), nature reserves (28-6), environmental protection (18-4) qui totalisent 109 occurrences dans la base internationale contre 32 dans la base française.

Enfin la littérature internationale est très marquée par les usages alternatifs des arbres ou de la forêt (produits autres que le bois), ce qui se traduit par les score des mots-clés mutipurpose trees (161-63) et minor forest products (29-6).

La littérature française privilégie d'autres centres d'intérêt qui se caractérisent par d'autres groupes de mots-clés. L'analyse des pratiques de sylviculture et d'exploitation forestière est largement abordée, ce que reflètent les fréquences de mots-clés tels que logging (50-35), silviculture (35-23), thinning (14-6) qui totalisent 99 occurrences pour la littérature française contre 64 dans la littérature internationale.

Les symbioses fixatrices d'azote attirent particulièrement les chercheurs français qui utilisent souvent les mots-clés tels que nitrogen fixation (24-11), symbiosis (20-10), nitrogen fixing trees (20-13), qui totalisent 64 occurrences dans la littérature française contre 34 dans la littérature internationale.

La taxonomie est également bien représentée dans la littérature française, ce qui se traduit par les mots-clés taxonomy (88-85) et new species (52-44) soit 140 occurrences contre 129, la différence restant importante si l'on considère la taille inégale des bases bibliographiques utilisées.

On trouve également dans la littérature française une implication claire dans les recherches sur les vecteurs de maladies humaines, traduite par le mot clef disease vector (22-11). Dans le domaine économique elle se préoccupe plus particulièrement des marchés du bois ce qui est marqué par la fréquence du terme timber trade (17-4).

Enfin la littérature française est fortement marquée par des questionnements écologiques, ce qui se traduit par les mots-clés forest ecology (69-52), interactions (23-9), ecosystems (29- 17), ecology (43-37).

La même analyse faite sur les mots-clés communs aux deux bases dont la fréquence cumulée est au moins égale à 10 et inférieure à 20 confirme ces résultats.

Ainsi, le questionnement plus écologique de la littérature française est confirmé par les mots-clés cycling (8-7), dispersal (7-5), foraging (9-4), fragmentation (8-9), mutualism (8-

3), regeneration (9-7), seed predation (7-5), social insect (12-5). L'importance des recherches en écologie vectorielle est soulignée par les mots disease transmission (6-5), vectors (9-2). La recherche sur l'économie forestière est soulignée par les mots-clés markets (8-3),priees (5-6).

26

(40)

Un autre thème mieux représenté dans la littérature française apparaît avec ces mots-clés moins fréquents. C'est celui du thème des paléo-environnements avec les mots palaeoecology(12-5)etpalynology (9-4).

Les points forts de la littérature internationale sont également soulignés par cette seconde analyse. Ainsi l'intérêt pour les graines est confirmé par les fréquences de termes tels que seed production(14-2) et seed size(13-4)et celui pour les maladies des plantes par celle des mots biological control (12-5), biological control agents (8-2), insect control (10-1), insecticides(14-1),parasitoids ((9-2).

L'intérêt développé par la littérature internationale pour la conservation est encore souligné par les mots land management (9-5), protection offorests (15-1), soil conservation (12-3), endangered species (13-4), environmental management (11-2). Celui sur les produits non ligneux est également souligné par les mots cane et rattan (9-1), edible species (12-3), omamental plants(11-4).

Cette seconde analyse montre également un intérêt plus développé dans la littérature internationale pour les problèmes de fertilité chimique des sols, avec les mots-clés phosphorus fertilizer (11-4) ou potassium (15-1). Il montre également une plus forte intervention des questionnements sociaux avec les mots-clés sociology (8-2), social forestry (12-2), indigenous knowledge (15-2),women (10-1).

Le tableau suivant résume les différences constatées entre les deux littératures d'après cette simple analyse de mots-clés.

Tableau Il: Comparaison des thématiques privilégiées par la littérature française et la littérature internationale.

thèmes Littérature française Littérature internationale

Graines et germination - +

Maladies des plantes - +

Conservation - +

Produits non ligneux - +

Fertilité chimique des sols - +

Questionnements sociaux

-

+

Sylviculture + -

Fixation de l'Azote + -

Taxonomie + -

Marché du bois + -

Ecologie vectorielle + -

(41)
(42)

ID 3.2- UNESECONDE APPROCHE PAR THÉMATIQUES

Méthode

Après une première lecture rapide des deux bases bibliographiques, nous avons identifié un certain nombre de thématiques qui nous semblaient particulièrement importantes pour l'aménagement et la gestion des milieux forestiers tropicaux. La liste de ces thématiques est loin d'être exhaustive et ce travail pourrait donc être poursuivi en fonction des observations des lecteurs. Les thématiques choisies concernent 694 références du corpus sélectionné pour la littérature française, soit 78%.

Pour chaque thématique nous avons sélectionné un certain nombre de mots-clés caractéristiques à partir desquels nous avons constitué des sous-bases bibliographiques pour les groupes "français" et "international". Ces sous-bases ont été systématiquement nettoyées par lecture des titres et résumés, permettant d'éliminer les références parasites. Par ailleurs certaines références repérées en cours de lecture dans le corpus général mais ne comportant pas les bons mots-clés, ont pu être rajoutées aux différentes sous-bases.

Nous souhaitons rappeler ici les limites de cette analyse en ce qui concerne les sciences sociales qui s'expriment soit dans des revues mal indexées par les CAB, soit dans des ouvrages. La même observation peut probablement s'appliquer aux sciences de la santé.

Nous prions par avance les chercheurs concernés de nous excuser des lacunes flagrantes de ce travail. Ceci étant, si ce biais concerne l'analyse de la production française, il n'a pas d'influence sur la comparaison entre production française et production internationale, les deux bases de référence étant issues du même corpus général.

Cette section présente de manière détaillée l'analyse réalisée sur la littérature française.

Parallèlement nous avons analysé la littérature internationale selon la même grille de lecture thématique. Les différences observées entre les deux corpus sont présentées de manière synthétique dans la section ID.3.3.

(43)

III3.2.1 L'ÉCOLOGIE

ECOLOGIE1 :LA BIODIVERSITÉ.

Stratégie de recherche:

Biodiversity : 46 ref.

Species richness : 15 ref.

Species diversity : 39 ref.

Diversity index: 2 ref.

Floristic richness : 2 ref.

Floristic composition : 10 ref.

Ces 6 mots-clés croisés par "ou" : 72 ref.

Elimination par lecture: Il ref.

Base Biodiversité : 61 références.

Fichier de référence: biodiversité.enl

Analyse.

L'analyse de la biodiversité relève majoritairement des disciplines naturalistes classiques, botanique (48 % des références) ou zoologie ((30 % des références). Le reste des références se répartit entre des approches relevant de l'aménagement forestier et de la sylviculture (8%) de la biogéographie, et des réflexions au sens large sur les adaptations et les répartitions géographiques (5%). On ne compte qu'une seule référence concernant la génétique et une seule concernant la microbiologie.

L'étude de la biodiversité procède de multiples approches et de nombreuses interrogations.

On notera tout d'abord les études classiques d'inventaire de la faune et de la flore. Sur ce point la botanique est plus active avec 27 références contre 6 pour la zoologie. Panni ces références on note respectivement 4 et 1 références qui ont pour objet de proposer ou de discuter les méthodologies d'échantillonnage et de traitement des données.

L'évolution de la biodiversité en fonction d'impacts de diverses natures représente la seconde catégorie de travaux. On relève ici corrélativement la présence du thème écologique de la fragmentation. Les principales activités humaines mentionnées sont l'exploitation forestière (8 références), la déforestation et la fragmentation des milieux qui s'ensuit (4 références), les barrages et encore la fragmentation (3 références), la chasse (1 référence), les pratiques agricoles (1 référence), les ouragans (1 référence).

La troisième catégorie (8 références) est représentée par des travaux qui, sans être des révisions taxonomiques sensu-stricto, discutent de la diversité de différents taxa en abordant les questions d'adaptation, de biogéographie, d'évolution et de phylogenèse.

La quatrième catégorie (4 références) concerne la conservation de la biodiversité et aborde soit les problèmes rencontrés dans les aires protégées, soit le rôle des agro-forêts indonésiennes dans cette conservation.

30

(44)

Deux références concernent le fonctionnement de la biodiversité en s'intéressant aux relations plantes-animaux. La diversité génétique d'un taxon est abordée par une seule référence, de même que la diversité fonctionnelle étudiée au travers des mécanismes physiologiques de la fixation du carbone et de l'azote. Enfin une seule référence s'intéresse aux banques de données.

(45)

ECOLOGIE2: LES SYMBIOSES.

Stratégie de recherche : Frankia : 15 ref.

Symbiosis :25 ref.

Nitrogen fixation: 24 ref.

Root nodules :21 ref.

Nodulation : 12 ref.

Nodules: 30 ref.

Nitrogenfixing trees :20 références.

Micorrhiz :14 références.

Actinorhiz : 10 références Liés par "ou" : 57 références.

Elimination: 0 références Base Symbioses: 57 références.

Fichier de référence: F2symb.enl

Analyse:

L'essentiel des références traite des symbioses fixatrices d'azote athmosphérique que ce soit autour des couples Frankia - Casuarina ou Allocasuarina (21 références) ou des couples Acacia (Faidherbia) et Rhizobium ou Bradyrhizobium (23 références). Parmi les références parlant de Rhizobium, deux s'intéressent aux couple Rhizobium-Leucena ou Rhizobium- Calliandra. Deux autres références parlent respectivement des nodulations chez Erythrina et Pterocarpus. Une autre concerne les nodulations en forêt guyanaise.

Les mycorrhizes sont abordées par 8 références, 4 concernant les Dipterocarpaceae.

Quatre références s'intéressent plus au mutualisme qu'aux symbioses, au travers des couples fourmis-arbres (2 au Cameroun, 1 en Guyane) et bactéries-termites (1 au Cameroun).

32

(46)

ECOLOGIE3: LES RELATIONS PLANTES-ANIMAUX

Stratégie de recherche:

Frugivory :2 références Predation : 16 références Herbivory :3 références Mutualism :10 références Parasitism :4 références

Reproductive biology : 1 référence Seed dispersal: 28 références Liées par "ou" : 47 références

Elimination par lectures : 6 références.

Rajoutées par lecture 10 références concernant essentiellement les relations fourmis/plantes.

Base Plantes-Animaux: 51 références.

Fichier de référence: interplan.enl

Analyse:

La majorité des références concerne les mécanismes de prédation/dispersion des graines (22). Les relations plantes-fourmis et leur rôle de protection contre l'herbivorie sont abordées par 19 références. Le rôle des animaux dans les mécanismes de pollinisation font l'objet de 6 références dont 4 concernent les relations Ficus - Agaonidae.

(47)

ECOLOGIE4 :LES DYNAMIQUES FORESTIÈRES

Stratégie de recherche : Recruitment :24 références Mortality :26 références Seedling :45 références

Forest dynamic :14 références Liés par "ou" : 80 références.

Elimination par lecture : 56 références

On été retirées toutes les références concernant la sylviculture, les pratiques de reforestation, les symbioses.

Base Dynamiques: 24 références.

Fichier de référence: dynamique.enl.

Analyse:

Les dynamiques forestières sont envisagées de mamere très diversifiée. Sept références concernent la croissance et la dynamique des peuplements végétaux. Dix références se concentrent sur le recrutement dont deux en proposent une modélisation. Quatre références concernent la mortalité.

La croissance des arbres n'est abordée que par 3 références dont une utilise une approche dendrochronologique et deux des approches architecturales.

34

Références

Documents relatifs

Aucune différence significative n’a été observée dans l’infestation des aulacodes selon le sexe par les différentes espèces de tiques (P= 1,00). Cette plus grande diversité des

- Les Hydrocanthares des tourbières à Sphaignes sont des insectes nordiques assez communs encore en Europe centrale, mais atteignant, dans l'Aube, leur limite de

Il n'existe bien sûr aucune habitation civile dans ce camp d' entraî- nement, les citations: Tahure, Ripont, etc., correspondent à des villages entièrement détruits

- Espèce signalée seulement de la Marne, vallée de la Saulx (SAINTE-CLAIRE DEVILLE in. BETTINGER), mais non mentionnée dans le Fichier Caruel.. MONCEL, mais nous

, HOM. Il s'agit d' une femelle qui, vraisemblablement, se laisse mourir après avoir pondu. Plusieurs mâles sont aperçus, en train de cymbaliser, per- chés assez

Elle ne vit pas sur les cadavres, comme les espèces précédentes, mais se rencontre dans les détritus végétaux divers.. Silpha obscura

- En dehors des allées, il existe heureusement en maints endroits des friches ou pelouses qui ne sont l'objet d'aucune exploitation. - Coltas australis était

Dans le Bulletin d'Entomologie champenoise, se sont ainsi succédés des th~mes sur les Carabes, les Cérambycides, les Hydrocanthares faisant figure d'exception..