• Aucun résultat trouvé

Dégât, lutte sur la processionnaire du pin Thaumetopoea pityocompa dans la forêt de HARHARA région SOUR EL GHOZELEN

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Dégât, lutte sur la processionnaire du pin Thaumetopoea pityocompa dans la forêt de HARHARA région SOUR EL GHOZELEN"

Copied!
68
0
0

Texte intégral

(1)

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE AKLI MOHAND OULHADJ – BOUIRA

FACULTE DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE ET DES SCIENCES DE LA TERRE DEPARTEMENT D’AGRONOMIE

Réf : ……./UAMOB/F.SNV.ST/DEP.AGR/2017

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME MASTER

Domaine : SNV Filière : Sciences Agronomiques

Spécialité : Santé des plantes

Présenté par :

MESSAOUDI Khadidja Chaima

Thème

Dégât, lutte sur la processionnaire du pin Thaumetopoea

pityocompa dans la forêt de HARHARA région

SOUR EL GHOZELEN

Soutenu le : 02

/ 07/ 2017

Devant le jury composé de :

Ms. TAFER. M MAA Univ. de Bouira Président

Mme. BOUBEKKA. N MCB Univ. de Bouira Promoteur

Ms. BENCHIKH .CH

Ms. ZERGANE. R

MAA invité

Univ. de Bouira Beni slimane .W.medéa

Examinateur Co- promoteur

(2)
(3)

Tableau 01: Quelques champignons pathogènes et leurs dégâts sur le pin d'Alep………08

Tableau 2 : Les ennemis de la processionnaire du pin………...18

Tableau03 : Les moyennes des températures mensuelles dans la région de Bouira ……….28

Tableau04 : Précipitations moyennes mensuelles (mm.) de la station météorologique d’Ain Bassem 2015………28

Tableau 05 : Humidité relative moyennes mensuelles de la région de BOUIRA en 2015 (H.R. : humidité relative moyenne mensuelle en %.)……….29

Tableau06 : Vitesse moyenne mensuelles (Km/h.) du vent de la station météorologique D’AIN BASSEM de l’année 2015………29

Tableau07 : Durées mensuelles de l’insolation totale à Bouira en 2015 (Ins = insolation, H = heures) (O.N.M., 2015) ………30

Tableau08 : Suivi du cycle biologique (ponte) de la chenille processionnaire du pin entre le 14/092016 et 20 /09/2016 (forêt de Harhara.SEG)………...39

Tableau09 : Suivi du cycle biologique (éclosion + L1) de la chenille processionnaire du pin entre le 23/09 et 26 /09/2016(forêt de Harhara.SEG)………39

Tableau10 : Suivi du cycle biologique (éclosion + L1) de la chenille processionnaire durant la semaine du 10/10/2016(forêt de Harhara.SEG)……….40

Tableau11: Suivi du cycle biologique (éclosion + L1) de la chenille processionnaire durant la semaine du 10/10/2016 (forêt de Harhara.SEG)………..40

Tableau12: Suivi du cycle biologique (stade de développement L2) de la chenille processionnaire durant la semaine du 13/10/2016 (forêt de Harhara.SEG)………41

Tableau13: Suivi du cycle biologique (stades de développement L3 et L4) de la chenille processionnaire durant la semaine du 15/11/2016 au 25/12/2016 (forêt de Harhara.SEG)……….41

Tableau14: Suivi du cycle biologique (stade de développement L5 suivi du phénomène de procession) de la chenille processionnaire durant la semaine du 25/12/2016 au 12/03/2017 (forêt de Harhara.SEG)………...42

Tableau15: FICHE D’ENQUETE D’INFESTATION DE LA PROCESSIONNAIRE DU PIN………44

(PONTES et /ou PRE-NIDS) Tableau16 : Fiche D’enquête de défoliation de la Processionnaire du Pin (Nids D’hiver)………45

(4)

Figure 1 : Le pin d’Ale p (Pinus halepensis)………...3

Figure 2 : Aiguilles et pièces reproductrices du pin d’Alep (pinus halpensis mill)………...4

Figure 3 : la reproduction du pin d’Alep………..5

Figure 4 : Aire de diffusion du pin d’Alep, Pinus halepensis ……….6

Figure5: Chenilles de la processionnaire du pin……….10

Figure 6 : Cycle biologique moyen de la processionnaire du pin en France ……….10

Figure 7 : Papillon mâle (a), et femelle (b) de Thaumetopoea pityocampa………..11

Figure 8 : Accouplement des papillons de processionnaires du pin………...11

Figure 9 : Accouplement des papillons de processionnaires du pin………...12

Figure 10 : Les différents stades larvaires………..12

Figure 11 : Nids d'hivers de chenilles processionnaires du pin………...13

Figure 12 : Procession de chenilles processionnaires du pin………..14

Figure13 : Chenilles processionnaires du pin cherchant à s'enfouir………...14

Figure14: Lieu d’enfouissement des chenilles processionnaire du pin………..15

Figure15 : Chrysalides mâle (à gauche) et femelle (à droite) extraites de leur cocon………...15

Figure 16 : Localisation des « miroirs » des chenilles processionnaires du………..16

Figure17 : Complexe prédateurs - parasites de la chenille processionnaire………..19

Figure18 : au début de l’activité des chenilles Les dégâts Primaires, jaune paille, sont visibles ………20

Figure19 : Dégâts des premiers stades de la processionnaire du pin sur pin………. 20

Figure20 : Troubles cutanés après contact les chenilles processionnaires………... 21

Figure 21: Dermatite au niveau de la cheville………21

Figure22 : Une grande diversité de pièges à Phéromones……… 22

Figure23 : Prédation par les mésanges ………..22

Figure 24: la lutte mécanique : échenilloir ………23

(5)

Figure25: Carte géographique de la wilaya de Bouira……….24 Figure 26 : diagramme ombrothermique de bouira en 2016………..31 Figure 27 : Climagramme pluviothermique d’emberger de la régIon de Bouira(2002-2012)……..32 Figure28 : photo de la zone étudie du foret de HARHARA capturé par Google Earth 2017…...37 Figure29 : arbre défolie à 10% a gauche et arbre défolie à 75 % à droit (originale)………47 Figure30: arbre saine dans la forêt de HARHARA (originale)………..47 Figure 31: un nid de la chenille processionnaire sur un arbre de pin d’Alep dans la forêt de HARHARA (Originale)………..48 Figure 32: La lutte mécanique de la chenille processionnaire du pin au niveau de Forêt de HARHARA la commune de Sour El GHOZLANE wilaya de BOUIRA……….50 Figure 33 : L’incinération des nids de la chenille processionnaire du pin au niveau de Forêt de HARHARA commune de Sour EL GHOZLANE wilaya de BOUIR………51

(6)

S O M M A I R E

Liste des figures

Liste des tableaux

INTRODUCTION

………...1

CHAPITRE I : Synthèse bibliographique………..3

I.1-Présentation du plante hôte………3

I.1.2- position systématique………....3

I .1.3- Morphologie de pinus halepensis………...4

I.1.4- Reproduction……….5

I.1.5- Répartition géographique………..5

I .1.6- Plasticité écologique……….. .6

I.1.7-Productivité du pin d’Alep……….7

I.1.8- Facteurs de dégradation de la forêt………7

I.1.8.1- Les Incendies………..……….7

I.1.8.2- Les Champignons………8

I.1.8.3- les Insectes………..8

I.2- Chenille processionnaire de pin d’Alep Thaumetopoea pityocampa………..9

I.2.2- La position systématique………...9

I.2.3-Cycle de développement ………...9

I.2. 3.1 -La phase aérienne………...11

I.2. 3.2 - La phase souterraine ………...14

I.2.4-Propriétés urticantes……….15

I.2.5-Bio écologie et particularités du cycle de la chenille Processionnaire du pin………...16

I.2.5.1-Plantes hôtes ………16

I.2.5.2-Incidence de facteurs écologiques………17

I.2.5.2.1-Ensoleillement et photopériode……….17

I.2.5.2.2-Température ………..17

I.2.5.2.3-Altitude et latitude……….18

I.2.6- Ennemis naturels de la processionnaire du pin……… ………...18

I.2.7- Dégâts………..19

(7)

I.2.7.2- Dégâts sur l’homme et les animaux………...20

I.2.8- Lutte………21

I.2.8.1- lutte biologique………...21

I.2.8.1.1 - Traitement aérien à base de BtK………....21

I.2.8.1.2 - Utilisation des phéromones sexuelles ………21

I .2.8.1.3 - Prédation par les mésanges ………22

I.2.8.2- Lutte mécanique : échenillage et piégeage des chenilles………..22

I.2.8.3- Lutte sylvicole ……….23

I.2.8.4- Lutte chimique ……….23

CHAPITRE II : Matériels et méthodes………24

II .1-Présentation de la région d’étude………..24

II .1.1-Situation géographique de la wilaya de Bouira………24

II.1.1.1-Organisation administrative ………..24

II.1.1.2- Situation et localisation géographique……….24

II.1.1.3-Situation et localisation géographique de SOUR EL GHOZLANE……….25

I-1.2-Le relief ………..25

I.1.3-Les factures biotiques………..25

I.1.3.1-Le couvert végétal ………..25

I.1.3.2-Faune et Flore………..26

I.1.3.2.1-Flore ……….26

I.1.3.2.2-Faune………26

I.1.3.3-Les sols ………...26

II.1.4-Facteurs abiotiques des régions d’étude………..27

II.1.4.1- Facteurs édaphiques de la région de Bouira……….27

II.1.4. 2-Facteurs climatique des régions d’étude………..27

II.1.4.2.1-Température des régions d’étude………27

II.1.4.2.2-Pluviométrie des régions d’étude………28

II.1.4.2.3.-Humidité de l’air dans les régions d’étude……….29

(8)

II.1.4. 2.5-L’insolation………30

II.1.5- Synthèse climatique………...30

II.1.5.1- Diagramme ombrothermique de Gaussen des régions d’étude………30

II.1.5.2-Climagramme pluviothermique d’Emberger………32

II.2-Stratégie générale d’avertissement et de lutte contre la processionnaire du pin………...33

II.2 .1-Surveillance ………..33

II.2.2-Avertissement………...33

II.2. 3-Intervention……… ………...33

II.2 .4 – Surveillance………...33

II.2.4.1- Enquête d’infestation ………...34

II2.4.2- Enquête de défoliation……….34

II.2.5 - Décision de traitement………..34

II.2.6- Avertissement ………...35

II. 2.6.1- Abaque………35

II. 2.6. 2- Piégeage lumineux et à phéromone sexuelle des adultes………..35

II.2.6.3-Conditionnement de pontes……….36

II.2.7-Interventions………36

Chapitre III : Résultats et Discussion………...37

III.1-Résultats………...37

III.1.1-Stratégie générale d’avertissement et de lutte contre la processionnaire du pin……....37

III.1.1.1-Surveillance et Avertissement………..37

III.1.1.1.1-Situation géographique de la forêt ciblé………..38

III.1.1.1.2-les tableaux de suivi et leur analyse………43

III.1.1.1.3-Infestation et défoliation………..46

III.1.1.2-Intervention………..49

(9)

III.2.1- suivi du cycle de la chenille processionnaire………...52

III.2.2- l’infestation et la défoliation………...52

III.2.2.1- l’infestation………52

III.2.2.2- Défoliation……….53

(10)

Introduction

INTRODUCTION

De tout temps la forêt de par sa constitution et richesse en arbres et plantes herbacées, représente le refuge du monde animal en général et l’homme en particulier pour subvenir à leurs besoins de survie surtout alimentaires et industriels. Ces besoins ne cessent d’augmenter de jour en jour ce qui rend leur influence continuelle sur cette forêt.

Malheureusement, la superficie des forêts dans le monde connait une diminution excessive sous l’effet de plusieurs facteurs anthropozoïques et naturels et l’Algérie n’en fait pas l’exception. Cette dernière possède une superficie de 4 millions d’hectares de formations forestières et para forestières dont 850.000 has de pin d’Alep (MEZALI, 2003) qui la rend une cible privilégiée et vulnérable pour la plupart des ravageurs à leur tête la chenille processionnaire du pin.

C’est sous cet angle et dans le règne animal, classe des insectes, division des insectes phytophages représentés par un ravageur de premier ordre qui est la processionnaire du pin qu’on a choisis notre thème d’étude. Ce parasite défoliateur provoque d’énormes ravages dans les forêts de résineux surtout celles des pinacées vu sa préférence pour celles-ci et à leur tête le pin d’Alep. Pinus halepensis est l’arbre hôte de prédilection de Thaumetopoea pityocampa vu ses qualités sylvicoles et dendrométriques qui lui assure nourriture, lieu de reproduction et refuge pendant la phase aérienne de sa vie avant de s’enfouir pour ressortir papillon et recommencer un nouveau cycle de vie.

Dans notre approche, nous avons divisé notre travail en trois chapitres : un premier chapitre théorique concernant la description de l’espèce hôte : le pin d’Alep et l’espèce parasite : la processionnaire du pin et l’influence de l’un sur l’autre. Dans ce premier chapitre on a décrit l’espèce hôte qui est le pin d’Alep et comment elle joue un rôle primordial dans le cycle de vie de la processionnaire du pin en insistant sur l’éco-dendrologie de cet arbre, sa répartition géographique et les dégâts qu’il subit suite à un ensemble de facteurs anthropozoïques qui provoquent le déclin de nos forêts surtout les pinèdes et parmi ces facteurs la processionnaire du pin.

Puis l’étude de l’insecte ravageur défoliateur lui-même. On a donné un bref aperçu sur sa position systématique Puis on a détaillé son cycle de développement en insistant sur les deux phases de la vie du parasite et l’influence des facteurs du climat dans son développement. Les dégâts sur les pinèdes ,sur l’homme et sur les animaux ont été décrits avec précision vu la nécessité et l’importance de les connaître pour mieux préconiser la lutte et la prescription des remèdes futurs et prévenir les prochaines attaques de ce parasite .

(11)

Introduction

Un deuxième chapitre réservé au volet pratique et expérimental du sujet où une enquête sur l’influence du parasite sur le pin d’Alep a été faite. Cette enquête exhaustive faite auprès des services de l’administration des forêts de la Circonscription de SOUR EL GHOZLANE. Wilaya de BOUIRA suivit de sorties sur le terrain pour la récolte de données et d’informations.

Un troisième chapitre consacré aux résultats et à leur discussion. Ces résultats se rapportant au cycle de développement du parasite, son infestation de la forêt et la défoliation causée à la forêt en les enregistrant sur des supports standards élaborés par l’administration des forêts à cet effet. Une fois récoltés et transcrits sur les fiches, les résultats seront discuter en faisant ressortir toutes les données s’y trouvant et en faisant la corrélation entre tous les facteurs influençant son développement et son comportement et action sur la forêt.

Une conclusion générale marquera la fin de notre travail. Elle comportera des propositions et recommandations nous permettant à l’avenir de prévenir le comportement du ravageur et préconiser les méthodes adéquates pour parer à d’éventuelles attaques futures.

(12)

Chapitre I

Chapitre I : Synthèse bibliographique I .1-Présentation de la plante hôte

Arbre résineux, le pin d’Alep ou (P

trouve à l’état spontané autour du bassin méditerranéen, sauf en Egypte. Mais c’est en Afrique nord qu’il semble avoir actuellement son centre de gravite, et surtout en Algérie et en Tunisie ou il constitue les massifs les plus importants

Figure

I .1.2- Position systématique La systématique du pin d’Alep

Règne : Plantae

Sous embranchement: Gymnospermes Classe : Conifères

Ordre : Coniférales Sous ordre : Abietales Famille : Pinacées Genre : Pinus

Espèce : Pinus halepensis Nom Commun : Pin d'Alep Nom Arabe : Sanaoubar al halabi Nom Berbère : Thaydha

Nom local : Snouber.

Synthèse B

: Synthèse bibliographique

Présentation de la plante hôte

pin d’Alep ou (Pinus halpensis) est un arbre circumméditerranéen que l’on trouve à l’état spontané autour du bassin méditerranéen, sauf en Egypte. Mais c’est en Afrique nord qu’il semble avoir actuellement son centre de gravite, et surtout en Algérie et en Tunisie ou il

s plus importants (PANETSOS ,1980 IN LADJAL,

Figure 01: Le pin d’Ale p (Pinus halepensis) (NAM, 2014).

La systématique du pin d’Alep

selon

NAHAL (1962),

et

FARJON (1996)

Sous embranchement: Gymnospermes

Pinus halepensis Mill.

Nom Commun : Pin d'Alep Nom Arabe : Sanaoubar al halabi Nom Berbère : Thaydha

Synthèse Bibliographique

Page 3

re circumméditerranéen que l’on trouve à l’état spontané autour du bassin méditerranéen, sauf en Egypte. Mais c’est en Afrique du nord qu’il semble avoir actuellement son centre de gravite, et surtout en Algérie et en Tunisie ou il

(PANETSOS ,1980 IN LADJAL, 2012).

(NAM, 2014).

(13)

Chapitre I

I.1-3 Morphologie de pinus halepensis

Le pin d’Alep ou pin blanc de Provence ( atteindre 20 à 30m de hauteur

larges sur sa partie médiane (ADJAL

Les branches poussant prés de la cime sont courbées vers le haut, créant des ovales. Dans les forêts, le tro

moins les deux tiers de sa hauteur. tournant au rouge –brun avec les années. elles mesurent de 5 à 10 cm de long

mm. Les cônes oblongs-coniques aigus, longes de 8 épais. Dégarnis à la base, les pins ont

peu dense (ADJAL, 2012), (Fig02)

Figure 02 : Aiguilles et pièces reproductrices du pin d’ 1 : aiguilles ; 2

Synthèse B

pinus halepensis

p ou pin blanc de Provence (Pinus halepensis Mill.) est un eur, au tronc généralement tortueux droit et uniforme

(ADJAL, 2012).

Les branches poussant prés de la cime sont courbées vers le haut, créant des

ronc du pin blanc pousse habituellement droit et sans branche sur au deux tiers de sa hauteur. L’écorce lisse et grise au début, puis épaisse et crevassée

brun avec les années. Les aiguilles sont fines et souples et groupée

de 5 à 10 cm de long ; d’un vert clair. Chatons mâles oblong, roussâtres, longs de 6 coniques aigus, longes de 8-12 cm, rouge – brun luisant, à pédoncule très Dégarnis à la base, les pins ont un houppier plus âgés, et plus dispersé, une cime

Fig02).

et pièces reproductrices du pin d’Alep (pinus halpensis mill ; 2 : chatons males ; 3 : cône femelle (NAM, 2014).

Synthèse Bibliographique

Page 4

Mill.) est un arbre qui peut nc généralement tortueux droit et uniforme avec des branches

Les branches poussant prés de la cime sont courbées vers le haut, créant des silhouettes du pin blanc pousse habituellement droit et sans branche sur au L’écorce lisse et grise au début, puis épaisse et crevassée s et souples et groupées par deux ; blong, roussâtres, longs de 6-7 brun luisant, à pédoncule très plus dispersé, une cime irrégulière et

pinus halpensis mill) NAM, 2014).

(14)

Chapitre I

I.1.4- Reproduction

Le pin d’Alep, est une essence monoïque, le cône femelle temporairement pour recevoir le pollen,

de l’humidité ou suite à une immersion dan

La maturation de la graine prend 6

de la famille des pinacées, allant de 18 à 24 mois

Les graines, triangulaires, sont de 10 à 15 mm de long, prennent des couleurs vers la marron, et munies d’aile longue,

(ADJAL ,2012)

Figure03 : la reproduction du pin d’Alep ( I.1.5- Répartition géographique

Le pin d’Ale p ou pin blanc de Provence (

famille des Pinacées qui regroupe environ 250 espèces. Il fût à l’origine appelé à tort pin d'Alep, par son descripteur (Philip Miller), qui croyait probablement que cet arbre était endémique à cett

Synthèse B

Le pin d’Alep, est une essence monoïque, le cône femelle a des

ent pour recevoir le pollen, se referment pendant la fécondation qui se fait e à une immersion dans l’eau.

La maturation de la graine prend 6 à 8 mois après la pollinisation dans la plu allant de 18 à 24 mois pour le genre pinus.

Les graines, triangulaires, sont de 10 à 15 mm de long, prennent des couleurs

vers la marron, et munies d’aile longue, Elles sont riches en résines (particularité des pinacées).

la reproduction du pin d’Alep (ANONNYME, 2017) géographique

Le pin d’Ale p ou pin blanc de Provence (Pinus halepensis Mill.)

famille des Pinacées qui regroupe environ 250 espèces. Il fût à l’origine appelé à tort pin d'Alep, par son descripteur (Philip Miller), qui croyait probablement que cet arbre était endémique à cett

Synthèse Bibliographique

Page 5

a des écailles, qui s’ouvrent dant la fécondation qui se fait sous l’action

8 mois après la pollinisation dans la plupart des genres

Les graines, triangulaires, sont de 10 à 15 mm de long, prennent des couleurs ternes tendent sont riches en résines (particularité des pinacées).

2017)

Mill.) est un conifère de La famille des Pinacées qui regroupe environ 250 espèces. Il fût à l’origine appelé à tort pin d'Alep, par son descripteur (Philip Miller), qui croyait probablement que cet arbre était endémique à cette

(15)

Chapitre I

région. En réalité, il s’agit du

région d'Alep. La répartition géographique de

Cet arbre est l’un des plus communs dans la partie ouest du bassin méditerranéen, o ù il occupe environ 3,5 millions d’hectares.

(notamment en Algérie) que l’on trouve

Avec 35% de couverture, le pin d’Alep occupe la première place de la surface forestière de l’Algérie. Il existe dans toutes les variantes bioclimatiques avec une prédominan

semi-aride (GUIT, 2015).

En Algérie, les forêts de pin d’Alep ( hectares. Cette espèce qui est présent

l’Atlas saharien, trouve son optimum de croissance essentiellement en zone semi

plasticité et son tempérament robuste ont fait d’elle une essence pionnière des grands rebois (MEZALI, 2003).

Figure04:Aire biogéographique du pin d’Alep (

I.1.6- Plasticité écologique

Le pin d’Alep est une des essences méditerranéennes qui plus vaste (NAHAL, 1962).

Il pousse dans des zones où les précipitations annuelles sont comprises entre 200 et La pluviométrie ne semble pas êt

Océan atlantique

Synthèse B

région. En réalité, il s’agit du pin de Calabre (Pinus brutia) qui pousse principalement dans la région d'Alep. La répartition géographique de P. halepensis est circumméditerranéenne.

Cet arbre est l’un des plus communs dans la partie ouest du bassin méditerranéen, o ù il 3,5 millions d’hectares. C’est d’ailleurs en Espagne et en Afrique du Nord

l’on trouve les massifs les plus importants (NAM

Avec 35% de couverture, le pin d’Alep occupe la première place de la surface forestière de l’Algérie. Il existe dans toutes les variantes bioclimatiques avec une prédominan

En Algérie, les forêts de pin d’Alep (Pinus halepensis Mill.) couvrent plus de 850.000 hectares. Cette espèce qui est présente dans tous les étages bioclimatiques, depuis le littoral jusqu'à l’Atlas saharien, trouve son optimum de croissance essentiellement en zone semi

plasticité et son tempérament robuste ont fait d’elle une essence pionnière des grands rebois

Aire biogéographique du pin d’Alep (Pinus halpensis (BENTOUATI, 2006).

Plasticité écologique

Le pin d’Alep est une des essences méditerranéennes qui possède l’amplitude

Il pousse dans des zones où les précipitations annuelles sont comprises entre 200 et La pluviométrie ne semble pas être un facteur déterminant de la répartition de

Mer méditerranéenne

Synthèse Bibliographique

Page 6

) qui pousse principalement dans la est circumméditerranéenne.

Cet arbre est l’un des plus communs dans la partie ouest du bassin méditerranéen, o ù il n Espagne et en Afrique du Nord

NAM, 2014).

Avec 35% de couverture, le pin d’Alep occupe la première place de la surface forestière de l’Algérie. Il existe dans toutes les variantes bioclimatiques avec une prédominance dans l’étage

Mill.) couvrent plus de 850.000 e dans tous les étages bioclimatiques, depuis le littoral jusqu'à l’Atlas saharien, trouve son optimum de croissance essentiellement en zone semi-aride. Sa grande plasticité et son tempérament robuste ont fait d’elle une essence pionnière des grands reboisements

Pinus halpensis) (couleur verte)

possède l’amplitude écologique la

Il pousse dans des zones où les précipitations annuelles sont comprises entre 200 et 1500 mm. répartition de l’espèce, même si

(16)

Chapitre I Synthèse Bibliographique

Page 7

c’est entre 350 et 700 mm de précipitation annuelle qu’elle présente son développement optimal (QUEZEL et al, 1987, in, ZENZAN. 2016).

Cependant, même si le pin d’Alep est indifférent à la quantité des précipitations, il n’en reste pas moins, parmi les essences provençales, celle qui est la mieux adaptée à la sécheresse.

Un des facteurs climatiques majeurs limitant l’expansion du pin d’Alep est la température. On le rencontre dans des gammes de températures moyennes annuelles allant de 11 à 19 °C, ce qui correspond à peu près à des moyennes des minima du mois le plus froid comprises entre -2 et +6 °C. Le pin d’Alep peut supporter des froids accidentels de -15 à - 18 °C, à condition qu’ils restent exceptionnels et de courte durée (NAHAL, 1962).

Sur le plan thermique, le Pin d’Alep supporte bien les chaleurs excessives, mais il craint les températures basses qui peuvent occasionner des dégâts importants surtout aux jeunes plants (KHOUJA, 1997 in, SGHAIER, CLAUSTRIAUX, 2014).

I.1.7-Productivité du pin d’Alep

Le pin d’Alep a un bois blanc, au cœur et couleur fauve claire (roux clair), et de qualité médiocre.

Actuellement, il est utilisé pour la confection de caisses et des charpentes, c’est aussi un bon bois de chauffage. Par ailleurs, l’écorce, les aiguilles, les cônes peuvent donner une teinture : jaune, brune, grise, noire (RAMEAU, 2008).

Le Pin d’Alep donné environ 3 Kg de résine (la gemme) par arbre et par an (PARAJOANNOU, 1954 in KADIK, 1987).

Cette gemme a aussi des usages médicinaux (KADIK, 1987).

Les bourgeons de pin, très résineux, ont aussi une utilisation médicinale, comme Balsamiques et diurétiques, transformés notamment en sirops et pastilles. Du bois, on extrait aussi par distillation le goudron de Norvège, à propriétés balsamiques et antiseptiques.

C'est une essence de reboisement, utilisée aussi pour l'ornement. Les pignons de pins sont comestibles et utilisés en pâtisserie et confiserie ou peuvent être mangés cru en cassant leur coque.

En Algérie, des utilisations en bois de mine, et également en traverses ou poteaux de lignes (après injection) ou même en allumetterie ont été signalées. (DILEM, 1988)

I.1.8- Facteurs de dégradation de la forêt

I.1.8.1- Incendies

Selon la direction générale des forêts-DGF-en l'an 2000, prés de 18,000 hectares ont été touchés par les feux de forêts à travers le territoire national (Anonyme, 2002 in ABDENNEBI, 2006).

(17)

Chapitre I Synthèse Bibliographique

Page 8

En effet, le grand ennemi des forêts de Pin d'Alep est l'incendie à cause de la nature du bois imprégné de résine et de la propulsion des cônes au loin qui favorisent la propagation de l'incendie (BOUDI, 1952).

I.1.8.2- Les Champignons

Le Pin d'Alep est sensible à de nombreuses maladies causées par certains champignons pathogènes provoquant parfois des dégâts notables des jeunes peuplements sensibles surtout les reboisements, parmi les champignons ennemis du pin d'Alep, (OTMANI 1995 IN ABDENNEBI,

2006)

Cite quelques espèces et les dégâts qu'elles causent :

Tableau 0 1: Quelques champignons pathogènes et leurs dégâts sur le pin d'Alep.

Espèces Dégât

Trametes pini Altération grave du bois

Polyporus officinalis Destruction du tronc

Lophdermium pinastri La rouille des aiguilles

Cronartium flaccidum La rouille de l'écorce

Melan spora pinitroqua Une altération du bois

I.1.8.3- les Insectes

Les sujets de pin d'Alep constituent l'hôte le plus préférable pour des nombreuses especes d'insectes parasitaires. Les dégâts sont très graves surtout dans les jeunes plantations. (ANONYME, 1986 IN ABDENNEBI, 2006) surtout les jeunes reboisements.

On peut cite les plus importantes parmi elles eux :

• Thaumetopoea pityocampa (processionnaire du pin) est une chenille qui s'attaque au pin d'Alep, Elle cause un déséquilibre écologique à cause de l'attaque des bourgeons et à la déformation des cônes et les Aiguilees.

• Uroccus gigas: est un sirex voisin de la guêpe, il creuse des galeries dans le bois et provoque leur déclassement.

• Blastofagus piniperda : est un insecte xylophage et un ravageur polyphage, s'attaquant au bois sans être propre à cette essence.

• Leucaspiss pini hart: est une cochenille, elle provoque des jaunissements des aiguilles du pin d'Alep.

(18)

Chapitre I Synthèse Bibliographique

Page 9

I. 2.1- Chenille processionnaire de pin d’Alep Thaumetopoea pityocampa

La chenille processionnaire du Pin (Thaumetopoea pityocampa Schiff.) est le Principal ravageur défoliateur dans tout le bassin méditerranéen.

En Algérie, cet insecte ravageur est présent dans l'ensemble des forêts résineuses. Les attaques massives sont apparues après les grands efforts de reboisement dans le cadre du "Barrage vert". En effet la monoculture exclusive à base du pin d’Alep, a engendré une explosion démographique des populations de cette chenille par rapport à d’autres insectes ravageurs (KADIK, in KHADOUMI et al, 2014).

Plusieurs travaux ont été réalisés en Algérie portant sur plusieurs aspects à savoir la systématique, l'écologie, les dégâts et les moyens de lutte contre cet insecte.

(ZAMOUM, 1998 et ZAMOUM., 2002) I.2.2-La position systématique

La systématique de la chenille processionnaire du pin établie par Denis et Schiffermüller en 1775, selon (RIVIERE, .2011).

Règne : Animalia

Embranchement : Arthropoda

Classe : Insecta

Super ordre : Endoptérygota

L’ordre : Lépidoptéra

Famille : Notodontidae

Sous famille : Thaumetopoeinae

Genre : Thaumetopoea

Espèce : Thaumetopoea pityocompa

I.2.3-Cycle de développement

On désigne sous le nom de processionnaires des chenilles grégaires et arboricoles qui construisent des nids de soie leur servant de refuge collectif , et qui se déplacent à la queue leu- leu . Les chenilles processionnaires vivent en groupe contrairement à la plupart des autres

(19)

Chapitre I

lépidoptères. Ces groupes sont qualifié

caractérisés par la coordination des activités individuelles en une activité collective qui se manifeste par la construction d’un ni

Le cycle de développement de la chenille processionnaire du pin se divise en deux principales étapes : une phase

et une phase souterraine (du mois

Ce cycle est habituellement annuel, mais il peut se conditions environnementales

peuvent en effet fortement influencer le déclenchement des différents stades

Figure05: Chenilles

Figure 06 : Cycle biologique moyen de la processionnaire du pin en France G.2010)

Synthèse B

lépidoptères. Ces groupes sont qualifiés de groupements organisés ou sociétés inférieures et

ar la coordination des activités individuelles en une activité collective qui se manifeste par la construction d’un nid (DAJOZ, 1980).

Le cycle de développement de la chenille processionnaire du pin Thaumetopoea se divise en deux principales étapes : une phase aérienne (du mois juillet jusqu’au mois de

(du mois Février jusqu’au mois de Juin) (Fig. 6).

Ce cycle est habituellement annuel, mais il peut se prolonger jusqu’à cinq ans conditions environnementales : la température et l’ensoleillement, donc l’altitude et peuvent en effet fortement influencer le déclenchement des différents stades

Chenilles de la processionnaire du pin (Martin, 2005)

: Cycle biologique moyen de la processionnaire du pin en France

Synthèse Bibliographique

Page 10

iétés inférieures et ils sont ar la coordination des activités individuelles en une activité collective qui se

Thaumetopoea Pityocampa

(du mois juillet jusqu’au mois de Février)

prolonger jusqu’à cinq ans Selon les la température et l’ensoleillement, donc l’altitude et la latitude, peuvent en effet fortement influencer le déclenchement des différents stades (RIVIERE, 2011).

, 2005)

(20)

Chapitre I

I.2.3.1 - phase aérienne

-Adultes

Les adultes appelés communément

de ces derniers a lieu au cours des mois de juillet et août, en fin de journée. Morphologiquement, les deux sexes se ressemblent notamment par leurs ailes de couleur gris blanchâtre. Les mâles se distinguent néanmoins des femelles par leur taille plus petite ( (MARTIN ET BONNET ,2008)

Figure 07: Papillon mâle (a),

La nuit tombée, l'activité des papillons commence. Les femelles cherchent une zone de repos. Quelques heures après, elles se placent dans une position « d'appel » en

spécifique appelée la « pityolure ». Quant aux mâles, ils s'envolent

fois la pityolure émise, les mâles trouvent rapidement les femelles, et l'accouplement peut avoir lieu. Il dure à peu prés une heure

Figure 08 : Accouplement des papillons de

Synthèse B

communément imagos sont des papillons nocturnes. L'apparition de ces derniers a lieu au cours des mois de juillet et août, en fin de journée. Morphologiquement, les deux sexes se ressemblent notamment par leurs ailes de couleur gris

âtre. Les mâles se distinguent néanmoins des femelles par leur taille plus petite ( 2008).

, et femelle (b) de Thaumetopoea pityocampa

a nuit tombée, l'activité des papillons commence. Les femelles cherchent une zone de repos. Quelques heures après, elles se placent dans une position « d'appel » en

spécifique appelée la « pityolure ». Quant aux mâles, ils s'envolent à la recherche des femelles. Une fois la pityolure émise, les mâles trouvent rapidement les femelles, et l'accouplement peut avoir

u. Il dure à peu prés une heure (Fig 08) (MARTIN ET BONNET, 2008

Accouplement des papillons de processionnaires du pin (MARTIN, 2005, Photo

Synthèse Bibliographique

Page 11

imagos sont des papillons nocturnes. L'apparition de ces derniers a lieu au cours des mois de juillet et août, en fin de journée. Morphologiquement, les deux sexes se ressemblent notamment par leurs ailes de couleur

gris-âtre. Les mâles se distinguent néanmoins des femelles par leur taille plus petite (Fig07)

Thaumetopoea pityocampa (MARTIN, 2005)

a nuit tombée, l'activité des papillons commence. Les femelles cherchent une zone de repos. Quelques heures après, elles se placent dans une position « d'appel » en émettant une phéromone à la recherche des femelles. Une fois la pityolure émise, les mâles trouvent rapidement les femelles, et l'accouplement peut avoir

2008).

(21)

Chapitre I

Ensuite, les deux papillons se séparent. Les mâles meurent quelques jours plus tard.

Les femelles vont se poser préférentiellement sur un pin et vont commencer à pondre autour de deux aiguilles, pendant une durée de trois ou quatre heures.

La ponte forme un manchon dont la longueur est d'environ cinq centimètres contenant entre 70 et 220 œufs protégés par des écailles de l'abdomen maternel.

Les femelles meurent quelques temps après. Dès la ponte déposée par la femelle, les parasites et les prédateurs des œufs vont intervenir et jouer ainsi le premier rôle dans la régulation naturelle. (MARTIN ET BONNET

Figure 09 : Manchons de pontes de chenilles processionnaires du pin ( -Chenilles

Quand la somme des températures moyennes journalières a atteint 780 °C correspondant au cumul des températures moyennes des 30 à 45 jours après l'émergence des adultes, les chenilles éclosent. La période d'éclosion va de fin juillet à fin septembre. Durant leur période larvaire, les processionnaires du pin vont passer

BONNE, 2008). .

Figure10 : Les différents stades larvaires

Synthèse B

Ensuite, les deux papillons se séparent. Les mâles meurent quelques jours plus tard.

Les femelles vont se poser préférentiellement sur un pin et vont commencer à pondre autour pendant une durée de trois ou quatre heures.

La ponte forme un manchon dont la longueur est d'environ cinq centimètres contenant entre 70 et 220 œufs protégés par des écailles de l'abdomen maternel.

Les femelles meurent quelques temps après. Dès la ponte déposée par la femelle, les parasites et les prédateurs des œufs vont intervenir et jouer ainsi le premier rôle dans la

(MARTIN ET BONNET, 2008).

pontes de chenilles processionnaires du pin (

Quand la somme des températures moyennes journalières a atteint 780 °C correspondant au cumul des températures moyennes des 30 à 45 jours après l'émergence des adultes, les chenilles losent. La période d'éclosion va de fin juillet à fin septembre. Durant leur période larvaire, les processionnaires du pin vont passer par cinq stades nommés de L1 à L5 (Fi

: Les différents stades larvaires (Martin, 2005, Photo Démolin G) (Échelle

Synthèse Bibliographique

Page 12

Ensuite, les deux papillons se séparent. Les mâles meurent quelques jours plus tard.

Les femelles vont se poser préférentiellement sur un pin et vont commencer à pondre autour

La ponte forme un manchon dont la longueur est d'environ cinq centimètres contenant

Les femelles meurent quelques temps après. Dès la ponte déposée par la femelle, les parasites et les prédateurs des œufs vont intervenir et jouer ainsi le premier rôle dans la

pontes de chenilles processionnaires du pin (LEQUET, 2010)

Quand la somme des températures moyennes journalières a atteint 780 °C correspondant au cumul des températures moyennes des 30 à 45 jours après l'émergence des adultes, les chenilles losent. La période d'éclosion va de fin juillet à fin septembre. Durant leur période larvaire, les (Fig. 10) (MARTIN ET

(22)

Chapitre I

Pendant toute cette phase de développement larvaire, les chenilles issues d'une même ponte vont rester groupées. La construction de « nid » commence dés la sorti

Elles commencent à se déplacer la nuit pour s'alimenter pouvant aussi changer de lieu de regroupement. Elles partent se nourrir en procession. Des fils de soies sécrétés depuis leur sortie du nid leur permettent de retrouver facilement ce

chenilles entrent dans une période de mue où elles cessent de s'alimenter 2008).

Dès l'arrivée des premiers froids, la colonie commence la construction du nid d'hiver ( qui va permettre la survie du groupe.

Le nid comprend deux enveloppes superposées, une interne d'épaisseur importante et une externe plus lâche, qui a un rôle de superstructure.

Le nid d'hiver est un radiateur thermique captant les rayons du proche infrarouge é (MARTIN ET BONNET, 2008

Figure 11: Nids d'hivers de chenilles processionnaires du

-procession « post-hivernale

La procession a lieu entre les mois de février

adultes et de la rigueur de l’hiver. Elle ne peut commencer que si la Température au sol moins 10°C. Si la température est inférieure, les chen

température dépasse 22°C, les chenilles s’enfouissent p conditions sont de nouveau favorables, pour s’enterrer u

Synthèse B

Pendant toute cette phase de développement larvaire, les chenilles issues d'une même ponte vont rester groupées. La construction de « nid » commence dés la sortie des chenilles.

Elles commencent à se déplacer la nuit pour s'alimenter pouvant aussi changer de lieu de regroupement. Elles partent se nourrir en procession. Des fils de soies sécrétés depuis leur sortie du nid leur permettent de retrouver facilement celui-ci. A chaque changement de stade larvaire, les chenilles entrent dans une période de mue où elles cessent de s'alimenter (MARTIN ET BONNET

Dès l'arrivée des premiers froids, la colonie commence la construction du nid d'hiver ( permettre la survie du groupe.

Le nid comprend deux enveloppes superposées, une interne d'épaisseur importante et une externe plus lâche, qui a un rôle de superstructure.

Le nid d'hiver est un radiateur thermique captant les rayons du proche infrarouge é , 2008).

: Nids d'hivers de chenilles processionnaires du pin

hivernale »

La procession a lieu entre les mois de février et mai, en fonction des dates d adultes et de la rigueur de l’hiver. Elle ne peut commencer que si la Température au sol

moins 10°C. Si la température est inférieure, les chenilles se regroupent au sol. Cependant, si la C, les chenilles s’enfouissent provisoirement, et ressortent quand les au favorables, pour s’enterrer un peu plus loin (RIVIERE.2011).

Synthèse Bibliographique

Page 13

Pendant toute cette phase de développement larvaire, les chenilles issues d'une même ponte e des chenilles.

Elles commencent à se déplacer la nuit pour s'alimenter pouvant aussi changer de lieu de regroupement. Elles partent se nourrir en procession. Des fils de soies sécrétés depuis leur sortie du ci. A chaque changement de stade larvaire, les (MARTIN ET BONNET,

Dès l'arrivée des premiers froids, la colonie commence la construction du nid d'hiver (Fig11)

Le nid comprend deux enveloppes superposées, une interne d'épaisseur importante et une

Le nid d'hiver est un radiateur thermique captant les rayons du proche infrarouge émis par le soleil

pin (MARTIN, 2005)

et mai, en fonction des dates d’émergence des adultes et de la rigueur de l’hiver. Elle ne peut commencer que si la Température au sol est égale au egroupent au sol. Cependant, si la rovisoirement, et ressortent quand les

(23)

Chapitre I

Ce mode de déplacement particulier Processionnaires (RIVIERE.2011).

La Continuité de la procession est assurée par les contacts entre chaque individu, La procession est toujours dirigée par une future femelle. En effet, les larves femelles Ont, à la différence des larves mâles, une sensibilité photo tactique

Colonie de se diriger vers une zone éclairée où po

Figure 12 : Procession de chenilles processionnaires du pin (

I.2.3.2 - Phase souterraine

La phase aérienne se termine par la procession de durer jusqu'à six jours.

La chenille de tête est une femelle. Elle se dirige vers un

chenilles de la procession se regroupent et l'enfouissement peut commencer

Figure13 : Chenilles processionnaires du pin cherchant à s'enfoui

Synthèse B

Ce mode de déplacement particulier (fig12), qui a donné son nom (RIVIERE.2011).

Continuité de la procession est assurée par les contacts entre chaque individu, La procession est toujours dirigée par une future femelle. En effet, les larves femelles Ont, à la arves mâles, une sensibilité photo tactique ou tactile positive, ce qui permet à la Colonie de se diriger vers une zone éclairée où pourra avoir lieu l’enfouissement

Procession de chenilles processionnaires du pin (OGER

La phase aérienne se termine par la procession de nymphose qui a lieu de février à mai, et peut

La chenille de tête est une femelle. Elle se dirige vers un terrain qui est se regroupent et l'enfouissement peut commencer

: Chenilles processionnaires du pin cherchant à s'enfouissent

Synthèse Bibliographique

Page 14

, qui a donné son nom aux chenilles

Continuité de la procession est assurée par les contacts entre chaque individu, La procession est toujours dirigée par une future femelle. En effet, les larves femelles Ont, à la positive, ce qui permet à la urra avoir lieu l’enfouissement(RIVIERE.2011).

OGER, 2010).

nymphose qui a lieu de février à mai, et peut

terrain qui est ensoleillé et meuble. Les se regroupent et l'enfouissement peut commencer (Fig 13).

(24)

Chapitre I

Figure14: Lieu d’enfouissement des chenilles processionnaire du pin

Elles peuvent aller de 5 à 20 cm sous terre. La phase souterraine peut alors Elle peut durer de quelques jours à plusieurs mois de

chenilles tissent autour d'elles

Figure15 : Chrysalides mâle (à gauche) et femelle (à droite) extraites de leur cocon. Photo F. REI (MARTIN, 2005).

Quand les conditions sont défavorables, en cas de sols secs par prolongée et peut durer jusqu'à cinq

Cette variabilité est un problème important pour l'organisation processionnaire du pin. (MARTIN, ET BONNET

I.2.4-Propriétés urticantes

Au troisième stade, les chenilles développent sur la face dorsale de petites poches particulières ou « miroirs » renfermant des poils urticants

» sont ouverts et les poils de taille microscopique libérés

colonie pour leur protection. Transportés facilement par le plus faible courant d'air, ils envahissent toute la forêt lors des phases de gradation. Ils prov

Synthèse B

Lieu d’enfouissement des chenilles processionnaire du pin (CHAKALI

peuvent aller de 5 à 20 cm sous terre. La phase souterraine peut alors

Elle peut durer de quelques jours à plusieurs mois de mars à juillet. Une fois sous terre, un cocon de nymphose (Fig 15) et arrêtent leur

Chrysalides mâle (à gauche) et femelle (à droite) extraites de leur cocon. Photo F. REI

Quand les conditions sont défavorables, en cas de sols secs par exemple, la diapause peut être prolongée et peut durer jusqu'à cinq ans.

Cette variabilité est un problème important pour l'organisation MARTIN, ET BONNET, 2008)

Au troisième stade, les chenilles développent sur la face dorsale de petites poches particulières ou « miroirs » renfermant des poils urticants (Fig16). Au moindre danger, les « miroirs de taille microscopique libérés assurent un barrage venimeux autour de la colonie pour leur protection. Transportés facilement par le plus faible courant d'air, ils envahissent toute la forêt lors des phases de gradation. Ils provoquent chez l'homme et les animaux de

Synthèse Bibliographique

Page 15

CHAKALI, 2014) peuvent aller de 5 à 20 cm sous terre. La phase souterraine peut alors commencer.

mars à juillet. Une fois sous terre, les Fig 15) et arrêtent leur développement.

Chrysalides mâle (à gauche) et femelle (à droite) extraites de leur cocon. Photo F. REI

exemple, la diapause peut être

Cette variabilité est un problème important pour l'organisation de la lutte contre la

Au troisième stade, les chenilles développent sur la face dorsale de petites poches . Au moindre danger, les « miroirs assurent un barrage venimeux autour de la colonie pour leur protection. Transportés facilement par le plus faible courant d'air, ils envahissent oquent chez l'homme et les animaux de

(25)

Chapitre I

nombreux troubles histaminiques limités habituellement à des rougeurs et à des démangeaisons pénibles.

L'action allergique des poils urticants peut se compliquer à la formation d'œdèmes doublés de troubles oculaires voire même d'accidents respiratoires et de vertiges

1970 in BOUCHOU, 2015).

Figure 16 : Localisation des « miroirs » des chenilles processionnaires du pin (Martin, 2005, Photo

Démolin)

I.2.5-Bio écologie et particularités du cycle de la chenille Processionnaire du pin L’étude de la bio écologie des chenilles processionnaires du pin permet de considérer et les périodes à risque pour la faune et la flore, éléments indispensables

lutte efficace. (RIVIER, 2011 I.2-5-1Plantes hôtes

La chenille processionnaire du pin est phytophage : elle se nourrit des aiguilles de possible d’établir une classification des arbres hôtes, selon les préférences processionnaire (MARTIN, 2005)

-pin noir d’Autriche (Pinus nigra -pin Laricio de Corse (Pinus nigra -pin Laricio Sulzmann (Pinus nigra -pin maritime (Pinus pinaster -pin sylvestre (Pinus sylvestris -pin d’Alep (Pinus halepensis -cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica -douglas (Pseudotsuga menziesii -sapin (Abies concolor Lindl).

Synthèse B

nombreux troubles histaminiques limités habituellement à des rougeurs et à des démangeaisons

L'action allergique des poils urticants peut se compliquer à la formation d'œdèmes doublés de ire même d'accidents respiratoires et de vertiges. (HUCHON

Localisation des « miroirs » des chenilles processionnaires du pin (Martin, 2005, Photo

Bio écologie et particularités du cycle de la chenille Processionnaire du pin L’étude de la bio écologie des chenilles processionnaires du pin permet de considérer et les périodes à risque pour la faune et la flore, éléments indispensables pour le

, 2011)

La chenille processionnaire du pin est phytophage : elle se nourrit des aiguilles de une classification des arbres hôtes, selon les préférences

, 2005) :

Pinus nigra subsp. nigricans Host) Pinus nigra subsp. laricio Poiret)

Pinus nigra subsp. clusiana Clem.) Pinus pinaster Ait.)

Pinus sylvestris L.) Pinus halepensis Mill.)

Cedrus atlantica Carr.), cèdre du Liban (Cedrus libani Rich.) Pseudotsuga menziesii Mirb.)

Lindl).

Synthèse Bibliographique

Page 16

nombreux troubles histaminiques limités habituellement à des rougeurs et à des démangeaisons

L'action allergique des poils urticants peut se compliquer à la formation d'œdèmes doublés de HUCHON et DEMOLIN,

Localisation des « miroirs » des chenilles processionnaires du pin (Martin, 2005, Photo

Bio écologie et particularités du cycle de la chenille Processionnaire du pin

L’étude de la bio écologie des chenilles processionnaires du pin permet de considérer Les zones pour le choix d’un plan de

La chenille processionnaire du pin est phytophage : elle se nourrit des aiguilles de pins. Il est une classification des arbres hôtes, selon les préférences de la Chenille

(26)

Chapitre I Synthèse Bibliographique

Page 17

C’est la femelle, lors de la ponte, qui réalise cette distinction entre les diverses espèces d’arbres. Le diamètre est le critère principal : le diamètre idéal est de 1,5 à 2 mm (ce qui correspond à deux fois la longueur des trois articles du tarse des pattes postérieures du papillon) et le support recherché doit être rugueux afin de permettre une attache optimale des griffes. Des études ont également montré que le choix de l’arbre hôte dépendait de la présence de substances volatiles émanant des tissus des aiguilles, comme le limonène (TIBERI et al, 1999, in MARTIN 2005).

La femelle ne dispose que d’une à deux heures afin de trouver le support idéal, Elle est capable de voler sur une distance de quelques kilomètres seulement depuis son lieu d’émergence (environ 3 kilomètres), (RIVIER, 2011).

I.2.5.2-Incidence de facteurs écologiques

De nombreux facteurs peuvent influencer le cycle de développement de Thaumetopea

pityocampa, en particulier l’ensoleillement et la température (RIVIER, 2011).

I.2.5.2.1-Ensoleillement et photopériode

La chenille processionnaire du pin n’est présente que dans les régions où la durée moyenne d’insolation annuelle est supérieure à 1800 heures. C’est pourquoi elle est généralement absente au nord de la France et sur les versants nord des montagnes.

La photopériode joue également un rôle prépondérant dans le cycle de Thaumetopoea

pityocampa : en effet, les chenilles processionnaires s’alimentent la nuit, lorsque les températures

sont basses, et se regroupent dans la journée pour digérer (RIVIER, 2011). I.2.5.2.2-Température

Les chenilles processionnaires du pin sont capables de s’adapter afin de compenser d’éventuelles variations climatiques trop brutales avec la construction des nids d’hiver.

Une température excédant les 32°C peut provoquer la mortalité de nombreux individus d’une colonie.

L’optimum de développement se situe entre 20 et 25°C. Lorsque la température moyenne mensuelle dépasse 25°C, les individus se regroupent en masse afin de ralentir la montée thermique de chaque individu : les adultes émergeront alors plus tardivement, pour assurer à leur descendance un optimum thermique vital. A l’inverse, plus l’été sera doux en altitude élevée ou latitude nordique par exemple et plus les adultes émergents précocement.

La colonie, par « effet de masse », compense les variations climatiques trop brutales. Les Individus constituant la colonie peuvent ainsi résister à des températures de -10°C et de -6°C Pour les chenilles isolées (DEMOLIN, 1969).

(27)

Chapitre I Synthèse Bibliographique

Page 18

L’alimentation des chenilles dépend également de la température. Deux conditions sont en effet nécessaires : association d’une température supérieure à 9°C dans le nid durant le jour et d’une Température de l’air supérieure à 0°C la nuit suivante (BATTISTI et al, 2005). Si l’une de ces conditions n’est pas respectée, le taux de survie des chenilles diminue (BUFFO et al, 2007).

I.2.5.2.3-Altitude et latitude

La durée du développement larvaire varie selon trois principaux facteurs : la température (et L’amplitude thermique), la radiation globale et la photopériode. DEMOLIN (1969) propose un abaque représentant la date de déclenchement et la durée des différentes phases du cycle en fonction de la latitude ou de l’altitude. Cet abaque montre ainsi que plus l’altitude augmente, ou plus la latitude est nordique, plus la température moyenne diminue.

La durée du développement larvaire augmente alors, au détriment de la diapause nymphale. I.2.6- Ennemis naturels de la processionnaire du pin

Les ennemis naturels de lépidoptère peuvent parfois en contrôler les effectifs mais leur rôle est insuffisant dans certains cas tels que les reboisements récents où les diverses espèces du complexe parasitaire n’ont pas encore eu le temps de s’installer. (RIVIERE, 2011)

Certains de ces ennemis sont parasites polyphagies et d’autres occasionnels (fig17), le tableau suivant regroupe les principaux prédateurs et parasites de la chenille processionnaire :

Tableau 2 : Les ennemis de la processionnaire du pin , (RIVIERE, 2011). Stades de développement Ennemis naturels rencontrés

Œufs - Parasitoïdes hyménopétres

- Prédateurs : vertébrés

Chenilles

- Prédateurs : vertébrés - Parasitoïdes

- Maladies

Chrysalides - Parasitoïdes (villa brunnea) - Mycose

Papillons - Prédateurs

- Vespa sp et fourmis

Les ennemis naturels de la chenille processionnaire du pin sont nombreux et présents à

Tous les stades du cycle de développement : il peut s’agir de prédateurs, de parasites, ou Encore de virus ou bactéries. (Fig17) (RIVIERE, 2011)

(28)

Chapitre I

Figure17 : Complexe prédateurs

I.2.7- Dégâts

I.2.7.1- Dégâts sur la plante hôte

Les chenilles processionnaires du pin provoque

considérées commet nuisibles pour les végétaux depuis un arrêté ministériel du 31 juillet 2000 La chenille processionnaire du pin est en effet l’un des principaux défoliateurs des peuplements résineux de la zone mé

En forêt, surtout celles issues des reboisements touchés par les chenilles.

Hors forêts, se sont les alignements de pins de bord de route et les arbres isolés qui subis les plus grosses défoliations. Dans les peuplements fermés, elle colonise essentiellement les lisières. Tout ceci explique que les dégâts visibles sont souvent plus impressionnants que les dégâts réels.

Dans les boisements morcelés ou les jeunes peupl trouve un milieu qui lui convient

peuplement. Une défoliation même totale

(FREDON ,2014).

Synthèse B

: Complexe prédateurs - parasites de la chenille processionnaire (Bonnet

sur la plante hôte

Les chenilles processionnaires du pin provoquent des dégâts forestiers notabl nuisibles pour les végétaux depuis un arrêté ministériel du 31 juillet 2000 La chenille processionnaire du pin est en effet l’un des principaux défoliateurs des peuplements résineux de la zone méditerranéenne (HUCHON et DEMOLIN

surtout celles issues des reboisements les jeunes peuplements de pins sont les plus

ont les alignements de pins de bord de route et les arbres isolés qui subis éfoliations. Dans les peuplements fermés, elle colonise essentiellement les lisières. xplique que les dégâts visibles sont souvent plus impressionnants que les dégâts réels. Dans les boisements morcelés ou les jeunes peuplements encore ouverts, la processionnaire

un milieu qui lui convient, et se maintient plus aisément sur une grande partie du Une défoliation même totale ne provoque pas la mortalité

Synthèse Bibliographique

Page 19 parasites de la chenille processionnaire (Bonnet et al. 2008)

des dégâts forestiers notables et sont nuisibles pour les végétaux depuis un arrêté ministériel du 31 juillet 2000 La chenille processionnaire du pin est en effet l’un des principaux défoliateurs des

DEMOLIN, 1970).

les jeunes peuplements de pins sont les plus

ont les alignements de pins de bord de route et les arbres isolés qui subissent éfoliations. Dans les peuplements fermés, elle colonise essentiellement les lisières. xplique que les dégâts visibles sont souvent plus impressionnants que les dégâts réels.

ements encore ouverts, la processionnaire , et se maintient plus aisément sur une grande partie du ne provoque pas la mortalité des arbres atteints.

(29)

Chapitre I

Elle entraine, juste, une perte de production. Les arbres récupèrent en quelques années, ils sont parfaitement capables de supporter cette attaque

Figure18 : au début de l’activité des chenilles Les dégâts primaires, jaune paille, sont visibles.

En Algérie, les défoliations de la processionnaire du pin concernent toutes les pinèdes, il se trouve que cet insecte provoque des dégâts souvent significatifs dans les forêts

Conséquents dans les plantations reboisées en zones semi

Figure19 : Dégâts des premiers stades de la processionnaire du pin sur pin d’Alep. (

I.2.7.2-Les dégâts sur l’homme et les animaux

Les chenilles processionnaires du pin ont un impact sanitaire, lié aux poils urticants qui

Surviennent lorsque ces poils commencent à apparaître, dès le troisième stade larvaire. Les poils urticants sont libérés dans l'air d

nids d'hiver, même après plusieurs années.

et (Fig21), les animaux domestiques peuvent avoir des allergies (démangeaisons, problèmes respiratoires, ophtalmologiques). Les chiens et les chevaux restent les animaux les plus exposés aux risques de la processionnaire d

Synthèse B

uste, une perte de production. Les arbres récupèrent en quelques années, ils bles de supporter cette attaque (MICAS, 2016)..

au début de l’activité des chenilles Les dégâts primaires, jaune paille, sont visibles.

En Algérie, les défoliations de la processionnaire du pin concernent toutes les pinèdes, il se trouve que cet insecte provoque des dégâts souvent significatifs dans les forêts

dans les plantations reboisées en zones semi-arides.(ZAMOUM

stades de la processionnaire du pin sur pin d’Alep. (

sur l’homme et les animaux

Les chenilles processionnaires du pin ont un impact sanitaire, lié aux poils urticants qui

lorsque ces poils commencent à apparaître, dès le troisième stade larvaire. Les poils urticants sont libérés dans l'air dés que la chenille est en danger. Les poils sont très présents dans les nids d'hiver, même après plusieurs années. (BATTISTI et al.2011). De même que l’homme(Fig20) (Fig21), les animaux domestiques peuvent avoir des allergies (démangeaisons, problèmes respiratoires, ophtalmologiques). Les chiens et les chevaux restent les animaux les plus exposés aux risques de la processionnaire du pin (BOUCHOU, 2015).

Synthèse Bibliographique

Page 20

uste, une perte de production. Les arbres récupèrent en quelques années, ils

au début de l’activité des chenilles Les dégâts primaires, jaune paille, sont visibles. Source : L.M

En Algérie, les défoliations de la processionnaire du pin concernent toutes les pinèdes, il se trouve que cet insecte provoque des dégâts souvent significatifs dans les forêts naturelles et très

ZAMOUM, 1998 BOUCHUO, 2015)

stades de la processionnaire du pin sur pin d’Alep. (CHAKALI, 2014)

Les chenilles processionnaires du pin ont un impact sanitaire, lié aux poils urticants qui

lorsque ces poils commencent à apparaître, dès le troisième stade larvaire. Les poils s que la chenille est en danger. Les poils sont très présents dans les De même que l’homme(Fig20) (Fig21), les animaux domestiques peuvent avoir des allergies (démangeaisons, problèmes respiratoires, ophtalmologiques). Les chiens et les chevaux restent les animaux les plus exposés aux

(30)

Chapitre I

Figure20 : Troubles cutanés après contact cheville

les chenilles processionnaires (Martin, 2007, Pho

I .2.8-- Lutte

En forêt, la lutte n’est ni nécessaire ni

Envisagée que dans certaines configurations. Par exemple, sur les aires de pique campings et autres lieux très fréquentés par le public.

I.2.8.1- Lutte biologique

I .2.8.1.1- Traitement aérienà base de BtK

Les traitements insecticides microbiologiques à base de sont les plus employés. La cible est la chenille qui ingère le produit

ce qui provoque sa mort. L'application du produit se fait généralement par traitement aérien au cours des premiers stades larvaires

Ce traitement est respectueux de l'environnement puisqu'il ne persiste q application et il a une spécificité d'action étroite (Lépidoptères)

Le BtK, utilisé en France dans la grande majorité des traitements forestiers contre les chenilles défoliatrices. La faible persistance d'action sur le fe

innocuité sur la faune auxiliaire comme sur l'homme, sont des atouts majeurs pour la protection de l'environnement (MARTIN, 2005

I.2.8.1.2-Utilisation des phéromones sexuelles

La pityolure, phéromone sexuelle émise par la femelle, peut être recrée

Synthèse B

Figure20 : Troubles cutanés après contact Figure 21: Dermatite au niveau de la les chenilles processionnaires (Martin, 2007, Pho : Démolin) (Vega

En forêt, la lutte n’est ni nécessaire ni souhaitable dans tous les cas. Elle ne doit en effet être que dans certaines configurations. Par exemple, sur les aires de pique

campings et autres lieux très fréquentés par le public. Plusieurs types de luttes sont

aérienà base de BtK

Les traitements insecticides microbiologiques à base de Bacillus thuringiensis

sont les plus employés. La cible est la chenille qui ingère le produit présent à la surface des feuilles, ce qui provoque sa mort. L'application du produit se fait généralement par traitement aérien au cours des premiers stades larvaires. (MARTIN, 2005)

Ce traitement est respectueux de l'environnement puisqu'il ne persiste q pplication et il a une spécificité d'action étroite (Lépidoptères). (MARTIN

Le BtK, utilisé en France dans la grande majorité des traitements forestiers contre les chenilles défoliatrices. La faible persistance d'action sur le feuillage des spores de BtK et son innocuité sur la faune auxiliaire comme sur l'homme, sont des atouts majeurs pour la protection de

, 2005).

des phéromones sexuelles

, phéromone sexuelle émise par la femelle, peut être recrée

Synthèse Bibliographique

Page 21

Figure 21: Dermatite au niveau de la

Vega et al. 2011)

souhaitable dans tous les cas. Elle ne doit en effet être que dans certaines configurations. Par exemple, sur les aires de pique-nique, dans les

Plusieurs types de luttes sont envisageables:

Bacillus thuringiensis kurstaki (BtK)

présent à la surface des feuilles, ce qui provoque sa mort. L'application du produit se fait généralement par traitement aérien au

Ce traitement est respectueux de l'environnement puisqu'il ne persiste que très peu après MARTIN, 2005)

Le BtK, utilisé en France dans la grande majorité des traitements forestiers contre les uillage des spores de BtK et son innocuité sur la faune auxiliaire comme sur l'homme, sont des atouts majeurs pour la protection de

Références

Documents relatifs

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des

→ La promotion des techniques de lutte alternatives et la conversion des communes utilisatrices de chimique à des méthodes plus respectueuses de l’environnement.

Anne Sophie Brinquin, Emma Ferrero, Jean Claude Martin.. To

La colonisation des nichoirs et son action de régulation des populations de chenilles processionnaires sont en cours d’étude à l’Inra en partenariat avec des réserves et

Thaumetopoea bicolor Reisser, 1928 Thaumetopoea pujoli Agenjo, 1941 Thaumetopoea cancioi Agenjo, 1941 Thaumetopoea clara Agenjo, 1941 Thaumetopoea vareai Agenjo,

La lutte biologique, à l’aide de nichoirs à mésange, et le piégeage des chenilles, méthodes innovantes en 2009, sont devenus des pratiques incontournables

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des

Dans les secteurs fré- quentés par le public, il est important de combiner cette méthode de régulation biologique avec d’autres méthodes alternatives pour réduire le risque lié