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Étude d'une microbalance pour l'ultra-vide

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Étude d’une microbalance pour l’ultra-vide

J. Gouault

To cite this version:

(2)

165 A

ÉTUDE D’UNE MICROBALANCE POUR L’ULTRA-VIDE

Par J. GOUAULT,

Institut National Supérieur de Chimie, Industrielle et Faculté des Sciences de Rouen.

Résumé. 2014

L’on se propose de réaliser une microbalance de torsion en vue de déterminer les forces (poids, forces de pression, forces magnétiques...) qui concernent les couches minces obtenues

par évaporation en ultra-vide.

Une étude théorique préalable des problèmes de fonctionnement, de sensibilité et de stabilité

est entreprise au sujet d’une microbalance à fil de torsion en tungstène et à compensation

élec-tronique asservie.

Abstract. 2014 A torsion microbalance is studied with

a view to measuring all forces related

to thin films (weight, pressure, magnetic forces, etc...).

A theoretical approach to operation, sensitivity and stability problems is tackled for a tungsten wire microbalance fitted with monitored electronic compensation.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE SUPPLÉMENT AU N°

PHYSIQUE APPLIQUÉE TOME 24, OCTOBRE 1963,

Introduction. - Les travaux

expérimentaux

effectués sur les couches minces

[1]

obtenues dans

un vide de ~.0--~ à 10-1 mm de

Hg

montrent que

l’épaisseur

intervient dans leurs

propriétés

élec-triques magnétiques

et

mécaniques.

Nous

envisageons

d’en former dans un vide « inférieur » à 10-9 mm de

Hg

afin d’obtenir des

couches moins souillées par les gaz

résiduels ; puis

d’étudier leurs

propriétés

en fonction de

l’épaisseur

sans les sortir de l’enceinte où elles ont été

pré-parées.

Dans ces

conditions, l’emploi

d’une

micro-balance pour déterminer le

poids

d’une couche mince au cours de sa f ormation ainsi que des forces

dues à

l’évaporation

ou à des

champs

magnétiques

qui

sont de l’ordre de 10-3 à 10-5

dynes,

peut

se

révéler

indispensable.

Mais une telle microbalance

doit

supporter

sans

dommage

des

températures

de 4000 Celsius

puisque

l’obtention de l’ultra-vide nécessite un

étuvage prolongé

maintenu vers ces

températures.

De

plus,

les

caractéristiques

du

sys-tèine d’asservissement

qui

lui est associé doivent donner un

régime

transitoire court et bien amorti du mouvement de son

fléau, pour

assurer la mesure

continue de forces variant avec le

temps.

Constitution. - Des essais

entrepris

et des

réali-sations effectuées dans divers laboratoires améri-cains et allemands

[2],

il nous est apparu

qu’un

appareil

à base de

quartz,

de

platine

et de

tung-stène

répondrait

aux conditions

d’emploi

de

l’ultra-vide. La

figure

1 en montre la constitution. Fonctionnement. - La microbalance

est utilisée

en

appareil

de zéro. La

position

horizontale du

fléau est

prise

comme

position

de référence. A vide

(en

l’absence

de

charge

sur le

plateau

5),

le torseur

des forces de

poids

du

système

et du

couple

de torsion du

tungstène

est

équivalent

à zéro pour la

position

horizontale

d’équilibre.

La

plaque

6 doit être

portée

à un

potentiel égal

FIG. 1.

1 : Fil de torsion en tungstène de 0,02 à 0,03 mm de

dia-mètre.

2 : Fléau en quartz : longueur : 6 cm ; diamètre :

1,5 mm.

3 : Miroir de mise en position.

4 : Fil de suspension en quartz.

5 : Plateau de réception de l’évaporant en mica.

6 : Plaque de platine iridié portée au potentiel V variable.

7 : Armatures en platine iridié portées respectivement aux

potentiels constants Vx et V2.

8 : Roue ferromagnétique d’équilibrage.

9 : Curseur de réglage.

10 : Lame de platine placée perpendiculairement à un

champ magnétique B pour l’amortissement.

11 : Ressort de tension en quartz.

12 Support en quartz.

FIG. 2.

(3)

166 A

à celui

qu’elle prendrait

par influence si elle était

isolée.

(Dans

le cas où elle se trouve

placée à égale

distance des armatures

7,

son

potentiel

doit être

F,)/2.)

Soit

M,

la masse du

fléau,

celle du

plateau

en l’absence de

charge. Lorsque

le fléau est

hori-zontal,

le

poids

du fléau est

appliqué

en

G,

et celui du

plateau

en a’. La torsion du fil de

tungstène

est

0.

pour maintenir

l’équilibre.

Nous avons la

relation a

La roue

d’équilibrage

a pour rôle de réaliser

cette valeur de

00*

En

charge,

c’est-à-dire

lorsqu’une

masse m est

déposée

sur le

plateau

5,

l’équilibre

est maintenu par l’action

compensatrice

de la résultante des forces

électrostatiques

s’exer-çant

sur la

plaque

6 en la

portant

à un

potentiel

judicieux

V. Nous avons la relation :

Calcul de la résultante. -

Fz en fonction de sa

position

et de son

potentiel

V.

L’appareil

devant fonctionner en méthode de

zéro,

et le rayon r de la

plaque

6 étant

petit

devant l2,

on

peut

admettre que le

déplacement

de 6 est un

déplacement

de translation

lorsque

le

fléau s’écarte d’un

angle petit

dO de sa

position

horizontale. Posons

Fi

et

F2 :

intensités des forces

FI

et

F~ ; ~S’ :

surf ace de 6.

= 9 X 109

(système International).

FIG. 3.

Les lois de

I’électrostatique

nous

permettent

d’écrire,

en

supposant

les

champs uniformes,

Fz = mes.

alg.

de la

proj.

de F sur Oz.

lorsque

fz = 0

Le

potentiel

V~

de la lame est

égal

à celui

qu’elle

prendrait

par influence

électrostatique

si elle était isolée.

Examinons les cas suivants :

A V non nécessairement

petit

devant

Y1-- V2.

Remarque :

Si AV est

petit

devant

V 1 - Y2

Ces relations montrent

qu’en

méthode de zéro, pour une

position

de la

plaque

6

placée

à

égale

distance des armatures

7,

la variation de

poten-tiel A Yo

réalisant la

compensation

est

égale

à :

Un servomécanisme

approprié clu’on

décrira

plus

loin délivre cette tension V =

Vo

+

Étude

de la sensibilité. -- Pour

une

charge

donnée m,

on

peut

définir la sensibilité comme le

rapport

de la

déviation,

à

partir

de la

position

d’équilibre

(exprimée

en

angle

de rotation du fléau ou en

déplacement

du

spot)

à la masse de la

sur-charge déposée :

a dûldm.

La

performance

intéressante à considérer est la

«

précision

» de

pesée.

Elle

peut

être définie comme

la

plus

petite surcharge repérable

détectée par la balance. Elle

dépend,

d’une

part

de la sensibilité

(qualité qui

ne

dépend

que des

propriétés

de la

(4)

Si le minimum de déviation

repérable

est

d6mm.

la

« précision

de

pesée» s’exprime

par :

Calcul de la sensibilité. - OP

= a ;

OQ =

b ; -,

010

= l1 ;

002

==

l2 ;

O1O’1

= z1 ; O2O2 -’

z2 ;

F1

=

(m’

+

m)

g ;

(m’ :

masse du

plateau ;

m : masse de la

charge) ; (F

= force

électrosta-tique) (voir fcg. 2).

Dans la

position

horizontale

d’équilibre

nous

avons :

Sous l’action d’une

surcharge drr2,,

le fléau subit

une déviation dO. La relation

d’équilibre

devisent :

en

remarquant

que : cos

1 ;

sin 1.

ZI et z2 sont

petit de,Tant l1

et

l~.

Il vient : .

Interprétation.

-

SENSIBILITÉ. - On

peut

agir

sur la sensibilité

(donc

sur la

précision

de

pesée)

en

faisant varier pour une balance de construction

donnée :

Mob,

par le

déplacement

d’un curseur

(opération délicate), Y1

V 2,

par modification de

la. différence de

potentiel

appliquée

entre les

arma-tures 7.

(Opération

aisée

qui

peut

s’opérer

de

l’exté-rieur de l’enceinte dans

laquelle

se trouve la

micro-balance.)

INFLUENCE DE LA CHARGE SUR cr. --

Une aug-111entation de m

agit

sur a de

plusieurs

f açons :

a)

l’augmentation

du terme

16EO S LB V2l2/e3

qui

en

résulte,

se

soustrayant

de k dans le

dénomi-nateur de a fait croître 6 ;

b)

la diminution du terme

.llgb

par suite de

J’abaissement du centre de

gravité

consécutif à la flexion du fléau fait décroître 6 ;

c )

la variation de mg

z

+ l1 z2)

fait croitre ou

décroître cr selon que z +

l1 z2

est

positif

ou

négatif

STABILITÉ. - La stabilité de la balance consi-dérée seule est

assurée,

pour la

position

horizontale

d’équilibre

si :

En

conséquence,

avant le

dépôt

de ni, il faut s’assurer une certaine marge de

stabilité,

parce

qu’au

cours de la

charge

interviendra le terme en

et en m. Les calculs

numériques

montrent

qu’il

est

p os sible

de

prévoir

une

précision

de 10-$ g.

N. B. :

1)

Il est

possible

de calculer c par diffé-rent~iation.

Supposons

que le fléau fasse

l’angle

0

petit

avec

l’axe oy horizontal. Posons :

L’équation d’équilibre

devisent -.

Par

difiérentiation,

il vient :

Si l’on

néglige

les termes du second

ordre,

on

obtient :

dmgll + sin + 0) d0 + dFz l2 cos 0

On retrouve ainsi

l’expression

de 7 obtenue

plus

haut.

N. B. :

2)

Lorsque

le fléau fait

l’angle

0

petit

avec

la

position

horizontale,

le fil

supportant

le

plateau

n’est pas

rigoureusement

vertical s’il est soudé à l’extrémité du fléau ou s’il est soudé à un fil

dis-posé

horizontalement.

1 er cas : Le

fil

est soudé à l’extrémité du

fléau.

Calcul de O’H =

Yo*

(5)

168 A

Mf : moment

fléchissant ;

E : module

d’Young ;

I : moment d’inertie par

rapport

à Gz

(G

centre

de

gravité

de la

section)

or

posons

.

En

intégrant

Mais .I =

nr4/4

(r :

rayon du fil de

suspension).

D’où :

2ç cas : Le

fil

est soudé à un

fil

horizontal.

Le fil horizontal est tordu de qJ18

Le fil de

suspension

fait en A avec la verticale.

Nous avons

C : constante de tension du fil horizontal. Ce

qui

donne

ou

Les deux formules

précédentes

peuvent

se

repré-senter par

dans ces

conditions, l’expression

de la sensibilité

devient :

la valeur de la sensibilité est diminuée.

Description

du servomécanisme. --

La

figure

5

ci-jointe

donne le schéma du

dispositif

constituant

le servomécanisme destiné à commander la

com-pensation.

La

position

horizontale du fléau est

prise

comme

position

de référence. Un

système optique

donne d’une fente

(f)

éclairée,

par une source

(S),

une

image

se formant sur la double cellule.

Lorsque

le fléau est

horizontal,

les deux cellules

plaotorésistantes

sont

également

éclairées ;

leurs résistances sont

égales,

les

courants il et i2

étant

égaux,

la différence de

potentiel

entre

B i

et

B ~

est

nulle.

Lorsque

le fléau

dévie,

par suite d’un

dépôt

se

formant sur le

plateau,

les deux cellules sont

inéga-lement

éclairées ;

leurs résistances sont

différentes,

les

courants il et i2

sont

inégaux,

une différence de

potentiel

apparaît

entre

B x et B 2.

L’amplificateur

A2

symétrique

à courant continu

produit

alors à sa

sortie une tension U

qui

s’applique

aux bornes de

l’induit d’un moteur

(M)

à courant continu à exci-tation constante due à un aimant

permanent.

L’induit au cours de sa

rotation,

entraine le

curseur d’un

potentiomètre

(P).

Lia tension V

va-riable délivrée par le curseur est

communiquée

à la

plaque

6 par l’intermédiaire de l’enroulement

tachymétrique

(ET)

(apportant

en série

et du correcteur de stabilisation

(G2).

La force

électrostatique s’exerçant

sur 6

qui

en résulte tend

à

équilibrer

le

poids

du

dépôt qui

se forme.

Lorsque

le

dépôt

a cessé de se

produire,

et que

le

régime

transitoire a

pris fin,

le fléau a

repris

sa

position

horizontale. Le moteur est alors arrêté et V reste fixée à la valeur

Vo

-~-

qui

donne

une force

électrostatique

compensant

le

poids

du

dépôt

f ormé.

Étude

théorique

de l’asservissement. -- Le dia-gramme fonctionnel du

système

d’asservissement décrit est le suivant

[3].

On remarquera que l’entrée demeurant

(6)

Fm. 5.

(G)

: générateur.

(M) : moteur à courant induit variable et à excitation

constante.

(ET) : enroulement tachymétrique. (P) : potentiomètre. (S) : source lumineuse. (f) : fente. (c) : collimateur. (L) :lentille. (D . C) : double cellule.

(CI) et (C~) : correcteurs de compensation. (Al) : amplificateur de tension.

(A2)

: amplificateur de puissance.

(D)

: démodulateur

(en alternatif).

Fic. 6.

A : détecteur d’écart et transmetteur (double cellule

et pont).

B : préamplificateur et amplificateur.

C : servomoteur.

D : potentiomètre et enroulement tachymètre. E : réseau correcteur.

F : convertisseur. G : balance.

A)

ÉTABLISSEMENT

DES DIVERSES FONCTIONS DE

TRANSFERT INTERVENANT DANS LE SYSTÈME DANS

LE CAS OU L’ON NE TIENT PAS COMPTE DES CORREC-TEURS DE COMPENSATION

(Cl)

ET

(C2).

10 Fonction de

transfert

du détecteur et des

anipli-ficateurs.

-- Nous

ne tenons pas

compte

du

correc-teur

(Cl).

ha cellule détecte récart s == xo --~ x,

l’amplificateur A2

délivre à la sortie une tension U.

En admettant une constante de

temps égale

à

Tl,

il vient en transformées de

Laplace,

-.

2° Fonction de

transfert

du nioteur. - Le moteur

est un moteur

Brion-Leroux,

à excitation

indé-pendante

par aimant

permanent,

dont l’induit

reçoit

la tension U. L’axe du moteur

portera

un

disque

d’aluminium subissant un

freinage

par

cou-rants de Foucault.

Appelons

J : le moment d’inertie de l’ensemble

tournant par rapport à l’axe de

rotation ; f’ :

le coefficient

d’amortissement

ki 1 : le

couple

moteur

pour un courant d’induit

I ;

Km la f. e. m.

prenant

naissance dans

l’induit ;

angle

de

rota-tion du

moteur ;

R : résistance de l’induit.

Équation

dynamique :

Équation

électrique :

,

En transformées de

Laplace,

les

équations

de-viennent :

En éliminant £I entre les deux

équations,

il vient :

posons :

et

L’effet de l’amortissement se traduit par une

diminution de la constante de

temps,

et du

gain

du

système

moteur.

30 Fonction de

transfert

du

potentiomètre.

- Le

moteur entraîne le curseur d’un

potentiomètre.

On

peut

poser :

l :

déplacement

linéaire du curseur. 1

(7)

170 A

4° Fonction de

transf ert

de Censenlble

détecteiir-ampliservomoteur-potentiomètre.

et considérons :

50 Fonction de

trans f ert

de la balance. -- Soient 1 le moment d’inertie de l a balance par

rapport

à son axe de

rotation;

f :

le coefficient

d’amortis-sement ;

8 :

l’angle

de rotation

supposé

petit ;

V

+ h

somme des tensions délivrées par le

curseur du

potentiomètre

et l’enroulement

tachy-métrique.

L’équation

différentielle du mouvement du fléau

s’exprime

par :

Dans

l’expression

de

Fz,

nous

négligerons

devant

(Fi2013~2)~?

puisque expérimentalement

nous

opérerons

avec AV

petit

devant

V 1 -

V2,

dz = l2 8

à

l’équilibre,

à

vide,

nous avons :

De ces deux

équations,

il vient :

avec

L’équation

devient en transformées de

Laplace,

en

posant x

= -.

posons :

60 Relation entre A V et m ; x et m.

Pratiquement,

la chose

importante

est de savoir

comment à une masse m

déposée

brusquement

ou à

une masse ni variant linéairement

(par

exemple) ’

avec le

temps,

le

système

asservi

répond

par la

valeur de V ou par la déviation x du

spot.

Comme l’entrée est constante

(xo

=

0),

le

sys-tème fonctionne en

régulateur.

Ainsi :

La

comparaison

des

équations (1), (2)

et

(3)

permet

d’écrire :

On remarque que pour l’état

statique

(m

cons-tant)

correspondent

à t = oc

(p

=

0),

les valeurs

de x et AV0 :

On retrouve ainsi dans le cas du fléau horizontal

(x

=

0),

à

l’équilibre, l’expression A VO

de la

com-pensation.

Par

ailleurs,

la

réponse

de àV ou de x à une

perturbation

m

égale

à un échelon

(m

=

ma

u(t)

avec u(t) : échelon

unitaire)

tend vers l’état

sta-tique

si elle

comporte

un

régime

transitoire

plus

ou moins amorti. Dans ce cas, le

système

est dit

stable.

B)

ÉTUDE

DE LA STABILITÉ. - Le

système

est

stable,

si les racines de

l’équation caractéristique :

ont leur

partie

réelle

négative.

a)

L’utilisation du critère de Routh

permettrait

de fixer les conditions à réaliser. Mais le

degré

de

l’équation

étant élevé et tous les facteurs

qui

interviennent n’étant pas connus, il est délicat d’utiliser cette méthode.

(8)

,j eu

la

représentation

de dans le

digramme

de

Nyquist

nous

paraît préférable.

Elle nous

per-met,

à

partir

des données

expérimentales,

de trouver les conditions à

remplir

pour obtenir la stabilité. Nous allons déterminer les facteurs sur

lesquels

agir

pour y aboutir.

Remarquons

que est la fonction de trans-fert du

système

en boucle ouverte. Elle

peut

être relevée

expérimentalement

d’une

façon

globale ;

il suffira

d’appliquer

à une extrémité convenable

d’une coupure un

signal harmonique

de

fréquence

variable et de mesurer pour

chaque fréquence

le

gain

et le

déphasage

du

signal

que l’on

peut

pré-lever à l’autre extrémité de la coupure.

Exemple :

Coupure

entre l’enroulement

tachy-métrique

et la

plaque

6 de la balance. On

applique

à la

plaque

6

et on recueille à la sortie de l’enroulement

tachy-métrique :

Fm. 7.

Il est connu que si en décrivant le lien

dans le sens des

fréquences

croissantes,

on laisse

le

point critique

A

(- 1 - 0)

à sa

gauche,

le

sys-tème est

stable ;

par contre si on le laisse à sa

droite le

système

est

instable,

il est le

siège

d’oscil-lations de pompage. Pour faire cesser ces dernières

il faut réduire le

gain

ou

employer

des correcteurs de

compensation

ou faire les deux.

Représentation

des

fonctions

, -. n

est la fonction de transfert en chaîne ouverte d’un suiveur de

spot ;

sa

représentation par le

diagramme

de

Niquist

est donné par la

figure

8.

La fonction de transfert en chaîne fermée est

FIC. 8.

Nous l’utilisons en chaîne

ouverte,

c’est-à-dire

que nous désolidarisons la double cellule du

chariot,

celui-ci continuant à

pouvoir

se

déplacer,

celle-là étant maintenue fixe.

-Cas de

La

représentation

de

8~~~~

C(p)

dans le

dia-gramme de

Nyquist (p

== /(o)

a l’allure suivante :

FIG. 9.

appelons

K’ ---

.K1

Y2) 2.

C’est en

agissant

sur les termes de K’ de cette

fonction de transfert quon pourra réaliser les

con-ditions les

plus

satisfaisantes

d’emploi

du

système

eu

égard

au cas

envisagé.

Exemples :

a)

Si m varie par échelon

unitaire,

K’

peut

être

faible, puisque

la fonction

B~~~y possédant

une

intégration,

il

n’y

a pas d’erreur de

position.

b)

Si m varie

proportionnellement

à un échelon

de vitesse m =

mo t. u(t), on montre

qu’à

l’état

permanent :

~

Il se manifeste une erreur de

traînage :

(9)

172 A

On la diminue en

augmentant K’,

mais cela tend

à rendre le

système

instable.

Remèdes à l’instabilité. -- Une stabilité satis-faisante

requiert

les conditions suivantes : marge de

gain :

10 à 15

dB ;

marge de

phase :

450.

FIG. 10.

Si l’on exclut la

possibilité

de réduire .K’ on est

amené à

procéder

de la

façon

suivante :

a) augmenter

le coefficient d’amortissement

f’

de la balance en

augmentant

l’intensité du

champ

d’induction

B ;

b)

utiliser un correcteur

(C2)

du

type

intégro-dérivateur dont on donnera aux résistances et capa-cités des valeurs

judicieuses.

C)

AMORTISSEMENT DU RÉGIME TRANSITOIRE DU

SYSTÈME. - La littérature

nous

apprend

que

lorsque

K G(p)

possède

les marges de

gain

de et

phase

indiquées

plus haut,

le

1

prend,

pour la

résonance,

une valeur

comprise

entre

1,2

et

1,5.

De ce fait l’amortissement de

l’amplitude

du

régime

transitoire se fait de

façon

satisfaisante. Ce travail a été fait en liaison avec le laboratoire

de

physique

des couches Ininces de la Faculté des Sciences de Rouen.

Manuscrit reçu le 24 novembre 1962.

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Références

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