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EDOUARD ROCHE. - Mémoire sur l'état intérieur du globe terrestre (Mémoires de l'Académie des Sciences et Lettres de Montpellier, section des Sciences, t. X; 1881)

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237999

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237999

Submitted on 1 Jan 1882

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EDOUARD ROCHE. - Mémoire sur l’état intérieur du globe terrestre (Mémoires de l’Académie des Sciences et Lettres de Montpellier, section des Sciences, t. X; 1881)

E. Bouty

To cite this version:

E. Bouty. EDOUARD ROCHE. - Mémoire sur l’état intérieur du globe terrestre (Mémoires de l’Académie des Sciences et Lettres de Montpellier, section des Sciences, t. X; 1881). J. Phys. Theor.

Appl., 1882, 1 (1), pp.462-464. �10.1051/jphystap:018820010046201�. �jpa-00237999�

(2)

462

On

peut

obtenir

ainsi,

comme avec la

disposition ancienne,

soit

des sons

spontanés

très purs, soit des sons échos dont l’intensité

est

remarquable.

Les deux séries de sons

peuvent

du reste

coexister,

et, dans ce

cas, le

phénomène

se

complique,

par suite de la formation de sons résultants

énergiques.

EDOUARD ROCHE. - Mémoire sur l’état intérieur du globe terrestre (Mémoires

de

l’Académie des Sciences et Lettres de Montpellier, section des Sciences,

t. X; 1881).

On admet

généralement

que la Terre est entièrement fluide dans

son

intérieur,

à

l’exception

d’une mince

écorce,

et la

plupart

des

études

mathématiques

faites sur la

figure

et la constitution de la Terre

supposent

cette fluidité. M. Roche

reprend

ces recherches

dans

l’hypothèse

le

globe

serait formé d’un noyau ou bloc

solide,

recouvert d’une couche moins dense

qui

peut être

partiel-

lement fluide à une certaine

profondeur.

Toute

hypothèse

relative à la

répartition

des densités du

globe

terrestre, de la surface au centre, doit satisfaire à trois conditions : 10 la valeur de la densité moyenne doit se trouver

égale

à

5,56

en-

viron ;

la densité des couches

superficielles

directement déter- minée ne

dépassant

pas

2,5,

il faut que les couches

profondes,

et

surtout la

région centrale,

aient une densité bien

plus grande ;

3° la valeur

numérique

d’une certaine constante déterminée par le

phénomène astronomique

de la

précession

des

équinoxes dépend

des moments d’inertie du

sphéroïde

terrestre par

rapport

à ses

axes

principaux

et détermine une relation à

laquelle

la loi de pro-

gression

des densités doi t obéir.

Ces conditions sont

nécessaires,

mais

insuffisantes,

pour déter- miner

complètement

les éléments inconnus du

prohlème :

d’où la

nécessité d’une

hypothèse particulière

telle que celle de

la fluidité,

ou la nouvelle

hypothèse proposée

par M. Roche. Ce savant

reproche

à

l’hypothèse

de la fluidité d’être

incompatible

avec un

aplatissement

du

globe

terrestre notablement

supérieur à 1 300,

c’est-à-dire de conduire à des valeurs certainement inexactes de la

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010046201

(3)

463

constante de la

précession quand

on attribue à

l’aplatissement

la

valeur ’

ou

1 292 qui

résulte de la

comparaison

de l’ensemble des

mesures

géodésiques

actuellement effectuées. Si ces valeurs sont

confirmées,

il s’ensuivra

qu’il

y a contradiction absolue entre la forme réelle du

globe

et l’assimilation de la Terre à un

sphéroïde

entièrement

fluide,

tournant tout d’une

pièce

autour de son axe

naturel de rotation.

M. Roche établit

qu’en

prenant

3,06

pour densité moyenne de la couche

superficielle

et en supposant

l’aplatissement

moindre

que 1 295,

il n’existe pas de solution

qui

satisfasse aux nouvelles con-

ditions

qu’il impose ; mais,

si l’on suppose

l’aplatissement égal

à

1 294,3, il ;

a une solution et une seule : la densité du bloc

principal

est

i,36

par rapport à la densité movenne de la

Terre,

c’est-

à-dire 7,6

par

rapport

à

l’eau;

le rayon de ce bloc est

0,82

du rayon terrestre, son

aplatissement 1 316 ;

il ne

présente

pas de condensation vers le centre. La couche externe, dont on a fixé la densité a

priori,

a pour

épaisseur

environ

le 6

du rayon, ;

son volume atteint

les 1 (presque

la

moitié)

du

globe

entier et

renferme un

quart

de la masse totale.

Mais,

si l’on donne à

l’apla-

tissement E des valeurs

plus grandes,

par

exemple E = 1 294,

il

n’v

a pas

plus

de solution que pour

E = 1 290 .

Il

n’y

a donc

qu’une

seule valeur de

l’aplatissement compatible

avec

l’hypothèse

de

81. Roche.

L’auteur écarte cette restriction d’une manière extrêmement intéressante. Il

suffit,

en

effet, d’admettre,

ce

qui

est bien vraisem-

blable,

que la durée du

jour

a varié d’une

petite quantité depuis

la solidification du bloc central pour

introduire,

dans les for-

nlules,

une

quantité

dont on

peut disposer,

de telle sorte

qu’il

y

ait une solution pour des valeurs de

l’aplatissement supérieures

à

1 294, 3.

Il y

a plus,

et dans cette nouvelle

hypothèses,

à

chaque

valeur

de la diminution de la durée

du jour correspondent

une infinité de

solutions,

différant entre elles

par la

valeur attribuée à la conden-

sation du bloc

central,

c’est-à-dire à l’accroissement de la densité dans les

régions

voisines du centre. Suivant la valeur attribuée à la fraction ,-t

(toujours

très

petite)

de la masse totale

qu’on

suppose ainsi

placée

au centre, le rayon et la densité moyennes du bloc cen- tral

changent;

mais la valeur de

l’aplatissement

E varie si peu

qu’on peut

dire

physiquement qu’à chaque

valeur

To -

T de la

(4)

464

diminution du

jour correspond

une valeur

unique

de E. Ces va-

leurs serai en t les suivan tes :

Réciproquement

si l’on

pouvait

supposer

l’aplatissement

ter-

restre connu avec

précision.

on en

déduirait

par cette

théorie,

une

valeur

approchée

de la diminution de la durée du

jour depuis

le

moment de la solidification du noyau central.

Quand

on suppose pv = o, le caractère de la solution donnée par les diverses valeurs de

l’aplauissement

est peu différent. Dans le tableau

ci-dessus,

d

indique

le

rapport

de la densité du bloc cen-

tral à la densité moyenne de la

Terre, p

le

rapport

de son rayon au rayon terrestre, le tout pour u. = o. E. BOUTY.

II. STRUVE. - Fresnel’s Interferenzerscheinungen,

theoretisch

und experimen-

tell bearbeitet

(Étude

théorique et expérimentale des interférences de Fresnel);

Annalen der Physik, t. XV, p. 45; 1882.

Dans un travail

analyse

dans ce Journal

( 1 re série,

t.

IX,

p.

261 ; 1880),

81. F. Weber avait mis en

évidence,

par

Inexpérience

et par le

calcul,

l’influence notable de la diffraction

lorsqu’on produit

les

franges d’interférence,

soit par les

miroirs,

soit par le

biprisme.

M. Struve montre que le calcul de l’intensité aux différents

points

de l’écran

peut

se faire assez

facilement,

au moyren des deux fonc- tions

et

En

particulier,

dans le cas de miroirs en contact, on a, pour l’ex-

pression

de

l’intensité,

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