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ÉDITORIAL
”
On en parlait déjà en 2013…
L’
imagerie médicale poursuit ses avancées dans de multiples domaines. L’imagerie du sein n’est pas en reste ; elle est même plutôt en pleine expansion. L’arrivée du tout numérique est à peine digérée par le clinicien que nous voyons arriver comme option en routine la tomosynthèse, l’angiomammographie, l’IRM.Quel regard pouvons-nous porter sur toutes ces nouvelles images ? Sont-elles un vrai progrès ? Quels sont leurs inconvénients ?
Nous avons osé aussi aborder le délicat dossier du dépistage entre 40 et 50 ans.
En juillet 2013, j’avais coordonné avec Patrice Taourel un dossier de La Lettre du Sénologue sur la place de l’imagerie après le diagnostic de cancer du sein (1). En relisant aujourd’hui notre introduction, je la trouve assez prémonitoire. Nous présentions déjà les nouvelles techniques qui sont détaillées ici. Nous avions souligné l’émerveillement du clinicien devant “ces images innovantes libérées de toute la trame fibroglandulaire normale”, en discutant déjà de leur place en routine :
“Comment ne pas céder à la toute-puissance de l’imagerie, à la volonté de trop bien faire, à l’origine de surdiagnostics et de surtraitements, générateurs d’angoisse et de morbidité ?” Les résultats engrangés puis analysés depuis 2013 permettent de bien mieux définir aujourd’hui la place respective de tous ces examens.
Nous remercions vivement les auteurs de ces pages d’avoir tenté cet arrêt sur images de façon à la fois simple et argumentée.
En 2013, nous vous avions donné rendez-vous ; c’est chose faite aujourd’hui avec cet excellent dossier que je vous laisse découvrir.
Dr Jean-Rémi Garbay
1. La Lettre du Sénologue 2013;61.
Département de chirurgie, Gustave Roussy, Cancer Campus, Grand Paris.
La Lettre du Sénologue • N° 73 - juillet-août-septembre 2016 | 5 AVIS AUX LECTEURS
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