Le Brésil en 1897

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L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . pa

Treizième Année. — N0 22.

P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s

Dimanche 20 Mars 1898.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 5 8 .

ABONNEMENTS

Un an: Six mois:

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ANNON©ES

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce 60 cent.

Les annonces se liaient d'avance.

Orgraiie d e In Société l u t e r e a i i t o n a l e dee« Industrie** d u J u r a , de» C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e * B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e s .Syndicalχ profemuioimelM·

Montres à destination des Indes Nous avons a n n o n c é , dans notre nu- méro du 13 mars courant, que le gou- vernement des Indes autorisait l'emploi de Ia désignation « Swiss Made».

Nous confirmons cette information en faisant savoir aux intéressés cme la nouvelle que nous leur d o n n i o n s de source autorisée, a été dès lors officielle- ment confirmée à la légation suisse de L o n d r e s , par le Foreign Oflice.

La désignation ((SfPi-SVs Made» a été déclarée suffisante et des ordres con- formes ont été d o n n é s aux autorités douanières compétentes.

Informations

Nous recevons de M1 B. S. Hutluer, de Golhenbourg, l'avis s u i v a n t :

M a x H u t t n e r , à S t o c k h o l m B. S. H u t t n e r , à G o t h e n b o u r g sont deux maisons absolument distinctes et font leurs affaires, chacune p o u r son compte, avec son propre capital et sa clientèle particulière.

Secrétariat général de la Chambre cantonale du commerce.

Les intéressés p e u v e n t demander des renseignements sur la maison

S o c i é t é i n d u s t r i e l l e 4, R u e L a m a r t i n e , P a r i s . au Secrétariat général de la Chambre cantonale du Commerce, à la Chaux-de- F o n d s .

En ce qui concerne Ie groupe NV, Industries diverses, les experts présentés sont : MM. F. Iluguenin, secrétaire gé- néral de la Chambre cantonale du com- merce, à la Chaux- de -Fonds ; Piguet- Fages, horloger, à Genève ; Jacot-Bur- mann, fabricant de montres, à Bienne ;

— ces trois présentations concernent spécialement l'horlogerie — Bossard, bijoutier, à Lucerne ; Perret, bijoutier, à Genève ; Huggler, à Brienz.

Le groupe XV compose les classes de 91 à 1)9. Papeterie — coutellerie — or- fèvrerie — joaillerie et bijouterie (classe 94) — horlogerie (classe 95) — bronze, fonte et ferronerie d'art. Métaux repous- sés — brosserie, maroquinerie, tablette- rie et vannerie — industrie du caout- chouc et de la goutla-percha — bimbe- lotterie.

Exposition de 1900

La commission centrale suisse p o u r l E x p o s i t i o n universelle de P a r i s , en 1900. dans sa réunion du 12 mars a arrêté ses présentations d'experts des di- vers groupes.

Encore les escrocs espagnols On ne sait vraiment de quoi il faut s'étonner le plus, de l'audace bête des escrocs espagnols ou de, la naïveté in- commensurable de ceux qui répondent à leurs offres.

On n o u s c o m m u n i q u e la lettre sui- vante, reçue par un négociant de la Chaux-de-Fonds.

Madrid, le 12 mars 1898.

Monsieur,

La force des circonstances qui m'entourent, m'oblige d'être assez énigmatique.

Il y a un dépôt à l'ordre de 4°i00° livres sterling dans une banque, et, aux environs de votre ville il y a aussi enterrée une boite contenant 2,000,000 de francs.

Mon objet est savoir par votre réponse, si vous voulez faire l'extraction de la boite, moyennant la récompense que je vous offre du 2ô0/'0 du total, étant de votre compte le dé- boursé des frais que s'élèvent à fr. 7595 qu'il faut faire pour sauver le plan du terrain et le récépissé de la banque.

Etant en prison et ignorant si vous recevrez la présente, il m'est impossible de vous donner

ici mon nom, par conséquent, si vous voulez m'honorer avec votre acceptation, je vous prie donc en cas d'accepter ma proposition m'expédier une dépèche ainsi conçue :

Poste télégraphique

*) Madrid (Texte) Satisfaction parfaiLe.

Sitôt reçue, je vous enverrai tous les détails de l'entreprise et les documents qu'attestent leur réalité.

En attendant, agréez, Monsieur, l'assurance de ma considération distinguée.

Un ex-banquier.

*) Nous ne r e p r o d u i s o n s pas le n o m de la p e r s o n n e à laquelle le télégramme de « satisfaction parfaite » doit être adressé, nous éviterons ainsi, à quel- ques naïfs ou curieux, une occasion de dépenser inutilement leur argent.

Les corporations de marchands au Japon M. H e n r y Dumolard, publie dans une revue française un intéressant article sur les corporations au J a p o n .

L'origine des corporations de mar- chands au J a p o n est très obscure, toutes les matières d'ordre économique ayant toujours été laissées de côté par les his- toriens qui ne s'occupent que de dynas- ties et de batailles. On peut cependant affirmer que l'institution était connue il y a fort longtemps. On possède, en effet, les règlements d'une corporation des marchands de coton d'Osaka qui portent la date de 1772. Comme celte réglemen-

tation est déjà très minutieuse et très parfaite, il est bien évident que ce n'était pas la première. O n suppose donc que cette institution des corporations prit naissance sous le paisible gouvernement des lokugawa ( X V P siècle), alors pré- cisément que le commerce était très prospère. C'est à cette époque, en effet, que le régime du monopole fut appliqué de la façon la plus absolue en matière de commerce cl d'industrie.

12(5 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

Il y avait des associations un peu par- t o u t clans le Japon, mais les deux cen- tres principaux étaient Osaka qui est encore de nos jours une ville industrielle importante, et à Yëdo, actuellement Tokio, la capitale de l'Empire. L'institu- tion portait divers n o m s , mais le plus r é p a n d u était celui de Kabu nakama ou association de monopole. Q u a n t aux règlements, ils dureraient selon les lo- calités et le genre de commerce.

M. Minobc nous rapporte dans une conférence pleine d ' i n t é r ê t , comme exemple la corporation des marchands de colon à'Osaka. Le titre de membre de la corporation était réservé à onze seulement des plus anciens marchands.

Il est vrai que le gouverneur de la ville avait le droit d'imposer de nouveaux m e m b r e s , mais il semble qu'il n'usait presque jamais de cette prérogative.

Dans ce cas, en effet, un droit d'admis- sion assez fort devait être acquitté. Ce n'était, d'ailleurs, pas la seule dépense que devait faire le nouvel adhérent. Il avait, en outre, à donner des cadeaux convenables à tous les membres de la famille et même aux domestiques de ses nouveaux confrères. Enlin, pour pousser le gouverneur à user de sa prérogative en sa faveur, il était obligé de lui faire un généreux présent. En u n mol, les dépenses étaient assez importantes pour décourager pas mal de candidats qui auraient eu l'idée d'entrer ainsi dans la

corporation. ___ _ _ _ . . . _ Eii compensation de la jouissance du

monopole, la corporation payait au gou- vernement un droilannuel appelé mj-oga- Mn ou redevance en témoignage de gra- titude pour faveurs reçues. Le montant en était calculé sur la base de onze m e m b r e s et était augmenté proportion- nellement, si le n o m b r e des associés de- venait supérieur.

On trouvait ce système du monopole dans la plupart des branches du com- merce de gros ou de détail, de sorte qu'il rentrait ainsi un fort respectable r e v e n u dans la caisse du Shiôgoun et de quelques autres importants seigneurs des provinces.

M. Minobe estime que ce régime était, en somme, très utile en ces temps de féodalité : mais il n'en donne pas les rai- sons. Il est bien plus probable, au con- traire que ces associations, bien qu'elles aient rendu quelques services à leurs m e m b r e s , étaient extrêmement nuisibles au développement fécond et naturel du commerce. L e u r influence était si bien considérée comme néfaste, que l'opinion publique fut toujours unanime à les con- damner. Les plaintes devinrent même si vives que le Shiôgoun, malgré les avantages qu'il en retirait, les supprima complètement en 1842.

Mais plus tard, les dillicullés poli- tiques ayant augmenté, il y eut un cer- tain relâchement dans le contrôle exercé sur le commerce, et les corporations en

profilèrent pour se reformer avec le système du monopole sous ses formes les plus excessives et les plus discuta- bles. Cela dura jusqu'en 1869.

Après la Révolution de 1809, les cor- porations furent otliciellement recon- nues, mais l'esprit de l'institution fut tout à fait moditié. Il n'est plus question maintenant de monopole et le seul objet des corporations est de favoriser le cré- dit des membres par l'aide mutuelle.

Il y a actuellement aussi, au J a p o m de nombreuses associations ouvrières.

Ln projet de loi en préparation sur la législation ouvrière fixera délinitivcmenl le régime légal de ces diverses associa- lions et réglera leurs rapports récipro- ques.

Le Brésil en 1897

Le Jornal do Gommercio publie tous les ans un rapport sur la situation économique du Brésil Or il faut savoir que le Jornal do

Commercio, qui parait à Rio de Janeiro, tous les jours est un des organes les plus ré- pandus de l'Amérique du Sud. Par son aspect, son formai, son texte, le nombre de ses pages cl de ses colonnes, rappelle volontiers son grand confrère anglais le Times. Son rapport annuel est d'autant plus intéressant et ins- tructif qu'il se présente sous la forme d'un travail d'ensemble, résumant une masse de documents officiels, épars un peu partout et souvent restés inaperçus ou oubliés.

L'impression générale qui se dégage de la lecture duclit rapport n'est pas consolante. Il faut avouer que l'année 1897 ne pourra pas compter parmi les-plus-heureuses dansTliis- toire économique du Brésil.

(le qui pesé lourdement sur ce pays, c'est la dépréciation de son papier monnaie et consé- quemment la baisse de ebange qui n'a cessé de s'accentuer depuis quelques années. Pen- dait tune période de trente-quatre ans, de 1850 à 1890, le papier monnaie s'est mainLenu aux environs du pair, le dépassant même quelque- fois. Le milreis', unité monétaire, valant au pair 27 pence, soit 2 fr. 70, a atteint 28 de- niers en 1850, 1857, 1875 et 1889. Ces beaux jours sont passés. Depuis 1891 il n'a cessé de décroître : il est descendu à 10 deniers, puis à 9, l'an dernier il a connu le cours de 8 et de 7. Actuellement il menace d'arriver à 61A.

Encore un peu et le papier monnaie du Bésil rappellera l'histoire lamentable des assignats de la Révolution. Le Conto de reis qui nomi- nalement vaut 2.700 francs, ne s'échange en réalité, au taux actuel que contre 560 francs d'or.

11 semble que tout ait concouru pour pro- voquer celte baisse formidable. Crises politi- ques, financières, agricoles et commerciales, le Brésil a passé par toutes les épreuves et ne semble pas les avoir encore épuisées. L'année 1897, sous ce point de vue, n'aura pas été in- férieure à celles qui l'ont précédé.

En attendant les budgets se soldent régulié- ment par des déficits, 48,000 conlos en 1890.

35,o00 conlos en 1897, et déjà celui de 1898 est évalué à 30,000 contos. Aussi quelques pessimistes ont-ils déjà prononcés le mot de banqueroute. On n'en est pas encore là, et ceux qui parlent ainsi, ignorent les ressources de toute espèce que possède ce pays véritablement riche.

Voici les conclusions de ce rapport:

κ Un pavs qui peut augmenter ses recettes de 186,000 contos en 1889, à 336.000 en 1896.

peut-il être considéré comme un pays de « fi- nances avariées ». Ce qui manque, c'est la

prudence administrative dans l'emploi de celte somme énorme, et c'est de cet oubli, que proviennent tous nos maux, en y ajoutant pour l'année qui vient de s'écouler, un con- cours de circonstances imprévues. Le Trésor doit reconnaître que nos créanciers se sont montrés jusqu'ici de bonne composition : mais si l'on persiste dans le système des emprunts et des emprunts in extremis, ils finiront par se persuader que l'existence du Brésil ne dé- pend que de leur condescendance et il pourra résulter des exigences peut être insupporta- bles. La nécessité des économies, encore qu'elles amènent certains déboires, s'impose à tous, et sans économies, l'avenir reste som- bre et môme menaçant. La nouvelle année s'ouvre pour tous, sous l'inlluence des événe- ments de 1897. Le marché du café, notre principale ressource dans le mouvement na- tional, n'offre qu'une perspective découra- geante et nous n'avons plus qu'une espérance, c'est que les quantités livrées à l'exportation puissent neutraliser la dépréciation des prix. La situation du Trésor excite une méfiance, que les propagateurs de nouvelles ne font qu'aug- menler. cl que seules pourraient dissiper des explications catégoriques du ministre des Fi- nances. Le commerce d'importation parait décidé à rester sur la réserve, et l'on ne peut compter sur lui pour un accroissement du rendement des douanes. Nous avouons fran- chement que ncus partageons le décourage- ment général».

D'un autre côté, nous croyons que, après les épreuves de l'année dernières, le gouver- nement est résolu à n'agir qu'avec la plus ex- trême prudence, et il peut compter à cette égard, sur l'appui du commerce. Mais le calme et la circonspection indispensables pour réta- blir la situation du pays, dépendent des fac- teurs que les intérêts personnels ont compro- mis l'année passée, et qui ne se trouvent pas encore assis dans la confiance du monde commercial. -

« Au mois de mars, on va procéder à l'élec- tion d'un nouveau Président de la République:

jusque-là nous ne voyons pas qu'il y ait des chances d'amélioration tant au point de vue financier que commercial. »

Exportation à Madagascar

Dans une lettre adressée à un commerçant parisien qui avait manifesté le désir de fon- der une maison à Tananarive, le général GaI- lieni fournil sur les facilités d'écoulement de certains produits ainsi que sur les préférences des indigènes des renseignements du plus haut intérêt que le Journal des chambres du commerce place sous les yeux de ses lec- teurs :

Les marchandises les plus demandées par les indigènes sont en tissus : le coton léger, fourni entièrement par les Américains, qui en font ici une importation considérable: les couvertures de laine cl en coton de prove- nance anglaise : les lainages à bon marché : enfin les soiries de bas prix.

Le Malgache désire surtout payer bon mar- ché : peu lui importe la qualité de la marchan- dise qu'il acheté, pourvu qu'elle ait de l'appa- rence et que le prix en soit peu élevé.

A l'enconlre de ce qui se passe dans les autres villes de l'île, l'élément féminin indi- gène de Tananarive manifeste un penchant très marqué pour la toilette, ne néglige au- cune occasion d'en témoigner et recherche de plus en plus les effets et vêlements employés dans les parures européennes. Celle tendance à nous imiter ne fera que s'accoilre, et il est à supposer que dans un temps rapproché une grande partie des femmes indigènes de 'tana- narive et ses environs «'habilleront complète- ment à la mode française.

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LA FÉDÉRATION H O R L O G E R E SUISSE 127

L e Démocrate, c o n s a c r e à c e l l e n o u - v e l l e i n s t i t u t i o n , u n a r t i c l e d o n t voici la c o n c l u s i o n :

L e s e c r é t a r i a t et le s e c r é t a r i a t - a d j o i n t d e la c h a m b r e c a n t o n a l e b e r n o i s e d u c o m m e r c e e t d e l ' i n d u s t r i e s o n l e n t r é s e n a c t i v i t é le 1e r m a r s 18!)8: l e s titulai- r e s e n s o n l M M . E r H u g l i , à B e r n e , et A l b e r t G h o p a r d , à B i e n n e ,

L e s i è g e d u s e c r é t a r i a t a d j o i n t a é t é l i x é à B i e n n e : le b u r e a u , o ù l e s i n t é r e s - s é s p e u v e n t s ' a d r e s s e r , e s t p r o v i s o i r e - m e n l r u e d e la G a r e 1.

L e s d é b u t s d e n o t r e c h a m b r e c a n t o - n a l e d u c o m m e r c e e t d e l ' i n d u s t r i e s e - r o n t , c o m m e t o u s les p r e m i e r s p a s d ' u n e i n s t i t u t i o n n o u v e l l e , c e r t a i n e m e n t dflici- les, m a i s n o u s a v o n s la c o n v i c t i o n q u e s o n a c t i v i t é s e r a f r u c t u e u s e e t a v a n t a - g e u s e a u c a n t o n p o u r . l e p l u s g r a n d b i e n d u p a y s e t d e s o n a v e n i r .

Emigration

La section de l'émigration, qui a été déta- chée du département de l'intérieur pour passer a u département politique, donne celte année des renseignements très intéressants. Il en résulte que la courbe de l'émigration continue à descendre, ainsi qu'elle fait depuis plusieurs a n n é e s . Le nombre des émigrants est pour 1897. de 2,508. soit en diminution de 822 sur

l'année précédente : ce chiffre constitue une diminution de prés de 2 5 % contre 2 2 % en 1890: il est de 11,000 inférieur à celui que présentait l'année 1893, où notre émigration avait atteint son. m a x i m u m . La diminution observée est du reste générale et, pour le port de New-York seul, elle a été de 70,000 dans l'année écoulée avec un total de 283,000 émigrants. Mais, pour nous, la diminution porte surtout sur l'Amérique du Sud et l'Amé- rique centrale, contrées presque délaissées aujourd'hui par notre émigration, qu'absor- bent pour 8 5 % les Etals-Unis à eux seuls.

Presse suisse

Bureau international des correspon- dants. — Le 4·' congrès international des Associations de presse a décidé la création d'un Bureau international des correspondants, auquel les directeurs de journaux pourraient s'adresser pour trouver, à un moment donné, des collaborateurs en pays étrangers. Très souvent il se passe, en dehors des grands centres, des événements sur lesquels les jour- naux ont de la peine à se procurer des infor- mations originales et détaillées.

Le nouveau bureau devant fonctionner pro- chainement, MMMes membres de la Société de la presse suisse qui seraient disposés à collaborer éventuellement à des j o u r n a u x étrangers, soit à titre de correspondants fixes, soit comme correspondants occasionnels, sont priés de s'annoncer, avant le premier avril, à M. 11. Michcli, secrétaire du comité do la Société de la presse suisse à Berne, en indi- quant ce qu'ils croiraient utile pour justifier leur inscription.

Le journaliste pourra indiquer spéciale-

m e n t : 1° Quels sont les journaux auxquels il travaille habituellement et en quelle qualité;

2" S'il a déjà travaillé à des journaux étran- gers et auxquels ; 3° De quelle langue il peut se servir pour correspondances télégraphiques ou postales : 4° S'il est assez libre de son temps pour s'absenter de sa résidence; 5" S'il fait des interviews; U" S'il s'occupe de quelques spécialités: sciences, belles-lettres, beaux-arts, tribunaux, sport, commerce, industrie, etc.

L'inscription au Bureau des correspondants sera utile non seulement a u x journalistes des capitales, mais à ceux des villes de provinces ou de cantons qui peuvent devenir, dans telles ou telles circonstances, le théâtre d'événe- nemenls importants.

La liste des journalistes inscrits sera im- primée et distribuée gratuitement à tous les j o u r n a u x importants de l'Europe.

L'inscription est absolument gratuite. Elle est exclusivement réservée aux membres des sociétés de journalistes qui font partie de l'Association internationale de la presse.

Agence

Les annonces et abonnements sont reçus, pour la région biennoise et le canton de Soleure, chez Mon- sieur Albert Chopard, c o m p - table, rue de la Gare, 1, à Bienne.

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