Systèmes piétonniers accessibles aux personnes souffrant d'incapacités physiques

(1)

Publisher’s version / Version de l'éditeur: Note d'information sur la construction, 1981-06

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Systèmes piétonniers accessibles aux personnes souffrant

d'incapacités physiques

Johnson, B. M.

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(2)

Ref

Ser

.

IRC PUB

FII?TQNNIEW ACCESSIBLE

AUX

PERSONNES

~uUFFBPLNT Ii

'

INCAPACIT& r n PSIQUES

1. Planification en vue d

'

une accessibilite universelle 3. Escaliers

B.M*

Johnson 5 . Baies de c ~ m u n l c a t i o n 8 . Rampes C

7.

Evacuation d'urgence d e s bdtiments

Traduit de l'anglais par L. Bastrash et M. Racette

Division d e s recherches sur 1s b6timent

Conseil national de recherches du Canada

O t t a w a ,

juin

1981

BLDG.

RES.

(3)

AVANT-PROPOS

De plus en plus, on prend conscience des besoins et des

difficultGs qu'i5prouvent les personnas souffrant d'incapacitSa

diverses. Ce changemat d'attitude a eu des riSpercussions notables dans le domain&

de la

constructibn. Malheureusemeat, on consoit et

on construit encore des bztiments dont l'accessibiliti5 nlest pas unfverselle.

Par I'infonuation contenue d a m c e t t e Note dtinformation

sur

fa

construction, nous uoulons tenter

de

poser, Z lltntention des concepteurs

de

projets, certains jalons permettant la cons-

truction

de

b z t i m e n t s qui ne prgsenteraient pas d'obstacle 2 la

mobilitE

des wagers.

Cecte Note a d t d rgdigge

5

la s u i t e d'entretiens avec de

nambreuses personnes slLntiiressarrt

2

ce p r o b l h e . J'aimerais me

joiadre B l'auteur pour remercier les personnes qul w t collaborg

5 c e t ouvrage-

L e s commentaires concernant l'informatiou dont il est fait

Gtat dans c e t t e Nute, de d m c que sa .cwtributian 2t IR6laboratfon

de prejetss, seront les bienvenus.

Ottawa

j d n 1981

Lc

Directeur,

DRB/CNRC

C.E. Crawfnrd

(4)

par

B.M.

Johnson

Cette Note d'information sur

la

construction expose

la

p l a n i -

fieation giZni5rale des systsmes de circulation piGtormiZre et examine

les

exigences quventra2ne la caneeption des installations

piztonniares intgrieurea. Une attention particulisre est apportge aux besains des persclranes BgGes,ou dea personnes souffrant

d'incapacitds physiques.

Cette Note comporte s e p t sections.

La

premigre de ces sections

est consacrge

5

ltllnfozmation g&nGrale r e l a t i v e

2 la

planificatian

d e projets; chacune d e s sections suivantes traite d'un s u j e t d i s -

tinct; et cherche Zi rzpondre aux besatas des responsables 2 une Etape donnGe du processus de dscision.

L'auteur desire remercier Dave O'Malley, qui a prgparg les illustrations, et soulfgner

la

contribution 5 cet ouvlage d'un

groupe de personnes provenant d'autres agences du gouvernement f i5dGral: Allan Ede Don Henning S i d Mark1 Scbtt: Meis Helen Morton Wilf Race

Tom Blue Santi5 et Bien-Stre social Canada

John Champagne Socif5tG canadienne dthypathSques

et d e lagement Christine Ihnwoodie Transports Canada

Divlslon de la recherche

sur les transports urbains

Commission de la c a p i t a l e nationale Travaux p u b l i c s Cauada Transports Canada Administration des installations aGrloportuaLres Parcs Canada

Conseil

du trgsar Canada Emploi et Immigration Canada

Nous vous incitons 2 fagre parventr tout ccnmnentaire concernant c e t t e N o t e Z: Monsieur

C.B.

Crawford, Directeur, Division des

recherches sur le bgtimeat., Conseil national d e recherches du

(5)

SECTION 1

L e s personnes handfcapges ne devraient pas Stre tenues 5 l'Gcart

des actlvitEs de la collectivit6 par des obstacles envirrmneinentaux cr&&s par I'honnne.

Par le

pas&, certains bZtiments przsentaient m e

barrisre

architecturale insummntable parce que leurs concepteurs

ne prenaient pas en considEration

les

p r o b l h s et les

besoins

des personnes atteLnte8 dfincapacit6s divexses, De nos jours, naus prenons davantage conscience de c c s besoins e t de ces

problZmes. On

prgsuppose

que ce changement d'attitude fera que les nouveaux b3tfments- ~onstruits

seront aussi accessibles 2 tous. Malheureusement, ce n'est pas toujours

le cas.

CertaFns Gl&ments de

I'architecture traditionnelle

peuvent constituer urt obstacle insumontable pour la personne.

handicapEe. Par exemple,

la

cou-

tume voulant que

le

rez-de-

chaussge s o l t au-dessus du niveau

du s o l , frequente chez les Cdiflces de style monumental, oblige tous

ceux qui veulent y avoir aec2s 2 gravlr une s h i e de marches.

Souvent, l'on trouve Egalement

c e t t e tradition dans

des-construe-

tions moins imposantes ou

il

faut

gravir m e marche unique pour fran- chir la porte. Drautres d E t a i l s

de l'architecture classique - t e l s

que: portes massives., longs esca-

l i e r s

et f a i b l e s d h i v e l l a t i o n s

-

constituent des obstacles qui, tous,

peuvent Ztre GvitEs g r k e

2

m e planltflcation approprige.

Tout au long de la conception

du

projet, l ' m devra tenir compte

de c e t important facteur: les personnes handicapges veulent pouvoir accEder

et circuler

2

1'intErieur du b8timent sans aide. Le concepteur devra donc

conna5tre les d i f f g r e n t s groupes d'usagers et savoir quels sont leurs

problgmes et leurs capacitgs. Ainsi, mhe si le bsthent e s t accessible aux personnes en f a u t ~ u i l roulant,

il

peut quand &me prEsenter des d i f f i c u l t 6 s

(6)

L e s personnea swffrant d'in- capacitgs, de m h e que les per- sonnes faisant usage de caunes, de bEquilles ou

d'une

marchette, sont

p l u s sujettes 3 la fatigue; de

plus, les personnes se servant de tels apparefls peuvent Eprouver d e

la

dAfficultd 5 les manoeuvrer.

Ce groupe i n c l u t Ggalement les

personnes Sgdes, qui peuvent aussi

connaftre d e s

problSmes

dus 5 une

v i s i o n affaiblie, tels que: une

p l u s grande s u s c e p t i b i l i t 6 Z

l'GblouSssemetit, et une capacit6

de

perception des couleurs des contours rgduite. L e s personaes

souffrant d'une incapacitG tempo-

raire et celles q u l ne sont pas

normalanent ctmsid6rSes come

han-

dicapEes

-

par exemple, la personne qui tente de franchir une porte

tournante en poussant une vulture d'enfant

-

sont souvent o u b l l g e s .

Les enfants peuvest aussi rencontrer

d e s d i f f i c u l t & dans I'utZllsatfon

d'un bztiment.

Le coacepteur doit tenir compte

de ces considGrations pour t o u s l e s

aspects de l'utf l i s a t i o n d'un

bsti-

ment: 5 ltarrfv6e; 3 I'entrGe; pour

s'orienter

5

lrintGrieur du bgtiment; pour se rendre 2 destination; et lors

de l'utllisatiou des services

(7)

IdEalement,

il

faudrait faire en sorte que tout le

bztiment

soit accessible. I1 en cofiterait moins

de un pour cent du coGt t o t a l pour y arriver,

Z

condition que t o u t a i t

6 t E p l a n t f i g d s s la conception. 11 e s t parfofs Ecandquement impossible

de rendre les bztiments existants

entistement: accessibles aux handi-

capGs. Dana ces cas-13, c'est

Z

l'gquipe charggc

de

la conception et

de la .@stion que

revient la

G c h e de dstermlner quelfes parties de

ItEdifice

devroht

stre

rendues

access2bles.

Twtes les zones ouvertes au

p u b l i c devraient Etre entikrement ac-

cessible~ et libres d'obstacfes,

L e s

zones de services, tefles que

les

salles dtentreposage, devraient 6ga-

lement

Stre

concues de f a f w

2 Stre

totalernent accessibles,

si

besoin est. Le local technique, les zones de dan-

ger et les endraits similaires n'ont

p a s besoin dlStre accessibles; cepen-

d a n t , I ' m devrait prgvoir les amEna- gements ngcessaires pour perraettre aux personnes handicapges d'y travailler.

L e s services 5

ltintGrieur

du bz- t i m a t , tels que les salles de rscep-

tfon et les t o i l e t t e s , devraient Gtre

situEs de fagon

2

m i n i m i s e r la d i s -

rance de deplacement.

De

&me, les distances

&re-les

alres

de

dzbar-

quement et l e s dzvers services, y

compris les sorties de secaurs,

(8)

L'accesaibflitE de ltentri5e

est influencGe par

la

distance et

l'gcart de ntveau entre le p o i n t

d1arriv6e et le batfment l u i - m h e .

Un

parcours peu Gtendu, ayant une

rampe inclinge de 1: 20 ou mo.ins,

est prgfzrable. Cependant, s'il est nscessaire d*amGnager une rampe

plus longue, celle-ci ne d e h a i t

pas

Stre

hclinGe de

plus

de 1:20,

ou de 1:12 avec des aires de repos

tous les 10 m.

L1entr6e devrait Ztre situee

2

proximitg des ascenseurs dans les

b z t b e n t s 05 la position des ascenseurs e s t dErermin5e par un terrain en pente.

Une airc de dgbarquement ou une

aire de stationnement des

v5hicules

devrait

Z t r e

sp&cialement amhagQe

prEs

d'un

b^atimeut CrigG sur

un

emplacement fortement i n c l i n g ,

de

fagon

B

rgduire la distance de dEplacement.

passage pour pigtons

fern&

et suri5levE ou une passerelle cou-

verte pourraient fournir un accEs

horizontal protEgE aux Stages sup&

(9)

CORRIDORS

S'il

n'est pas possible de rgduire l e s distances d e deplacement, des

lieux

de

repos devraient &re m6nages le long des parcours, Z des inter- v d l e s d'environ

30 m,

5 l'intgrieur et

2

ltextGrieur de b8tim-t; ceci a f i n

d'accommoder l e s persontres qui doivent se servir de supports auxiliaires et

qui se fatiguent rapidement. Ces aires de repos devraient Ggalement com- prendre de l'espace pour s'asseofr et pour pernettre aux fauteuils roulants

de ne pas obstruer

le

passage d e s autres pigtons.

On pourrait Ggalement ainzliorer

la conception d e s longs corridors

d r o i t s en renfonsant une partie du mur le long du corridor, de fagon

5

cri5er

des

alccves; ou en j u x t a p o a a ~ t ou en Schelonnant plusieuxs p e t i t s corridors, avec des aires dc repos en retrait:.

SORTIES DE SECOURS

Certaines personnes ne pourront p a s u t i l i s e r les sorties d e secours

sans aide - par exemple: les personnes confinges 5 ua Eauteuil roulant

qui ne peuvent pas cmprunter les @scaliers, c e l l e s qu5 marchent avec

d i f f i c u l t g e t les personnes trPs SgEes. Un refuge devra donc Etre

amgnagg pour permettre 5 ces personnes d'attendre, dans une relative

(10)

SECTION 2

SY

S T ~ S PI~TONNIERS E ~ T T & I ~ S

Que ce s o i t pour la conception d'un nouveau b z t h e n t ou pour

1'amGlioration d'un

bzrimenr

existant, il importe de se pr6occuper d e son

accessibilitg d2s le dgbut de la conception. La conception des syscZmes pigtoaniers intErieurs est particulierement importante sf

l'on

veut assurer

que lea personnes handicapges jouissent d t u n espace suffisant pour circuler

et de parcaurs convenables pour se rendre 2 destination.

~'espace requis par

la

majorits

d ~ s gens circulant en ligne d r o i t e

e s t de 600 nnn;

une

persome se

dgpla~ant avec une canne aura besoin d ' u n espace de 750 mm, ~lespace

ngcessaire pour rm fauteuil roulant

doit pouvoir contenir la largeur du f a u t e u i l , plus un espace aupplgmen-

taire p w r permettre

2

la personne de s e p m p u l s e r i l ' a i d e de ses maIr.ns et d e ses bras. B i e n qurune largeur de 900 m soit suffisante pour la plupart

des personnes en fauteuil r o u l a n t , celles-ci

devront

alors se dGplacer trPs lentement et avec prdcision.

ConsEquemmenr, la plupart des auto- ritEs recornendent une largeur

minimum

de 1000 5 I200 mm. Une largeur de corridor d e 1200 mm permet B une

personne de reneontrer un fauteuil

roulant en se plasant de cGti5. Une

largeur de 1800

mm

permet

la

rencontre

de deux f a u t e u i l s roulanrs, ou d'une

civisre et d'un fauteuil raulant.

Une largeur de corridor de 1200

mm

e s t nscessaire pour pennettre Z uae

personne en fautetlil roulant de burner pour franchir une porte. Cependant, si

la largeur i n t e r n e du cadre de la p o n e

est infgrieure 5 815 m,

le

corridor

d w r a

S t r e

glargi de 75

mm

pour chaque

SO

mm manquant-

(11)

Des dispasitions particulieres

devront

Stre

prises pour permettre

le passage d e meubles ou de civigres

5 travers les portes si le corridor a moins de

1200

mm. Les portes

devront souvent &re p l u s larges ou

le corridor construit de telle fagon

¶util puisse permettre la manoeuvre

de meubles impasants.

La

largeur du corridor devra

Stre fonction de la densit6 d'oc-

cupation. Pour les sorties de

secuurs au les endroits de circu-

lation pi&tonnfSre dense, une cir-

culation d'au plus 6 personnes/mia/ 100 IIRII peut servir de base

de

calcul.

pour dEterminer

la

largeur de

corridor.

Dens la pluparr dea c a s , une persame

en

fauteuil roulant doit exgcuter quatre mouvements pour franchir une porte, Iorsqu'elle aborde celle-ci du cGt6

ot la parte stouvree. I1 doit y avoir un espace suffisant pour chacune des

manoeuvres Zi executer. De fason ggngrale, un di5gag-t d'envfron

1500

m e s t

(12)

L e s persunnes en fauteuil r w l a n t

se fatiguent facilement lorsqu'elles

doivent emprunter d e s rampes langues ou abruptes et leurs mouvements sont

alors moins prGcis, Une r a p e longue

de 10

m

ou plus devrait avoir

1500

mm

de largeur et s7i5lever en pente trgs

douce. B i e n qu't~n fort pourcentage d e personnes en fauteuil roulant seront en mesure d'utiliser d e courtes rampes ayant une pente de 1:12, certaines ne

pourront pas utiliser de langues rampes d e pente

1:20

et auront beaoin de

paliers (pour se reposer), ce qui nE-

cessitera une rarnpe encore p l u s langue. L e graphique ci-contre reprgsente la

longueur

de

rampe approximative pour diffgrents dGplacments verticaux, en

tenant

pour acqufs quc la rampe est

concpe de facon 5 ce que

la

plupart d e s gens en f a u t e u i l roulant puissent

l'utiliser sans aide, (Voir section

6.)

Le

hall dtentr6e devrait o f f r i r l'espace n6ceasaTre

5

la manoeuvre

d'objets volumineux, tels que les civiGres et les fauteuifs roulants. L e s

portes tournantes sont souvent consrruites de faqon

2

rgduire les fuites

d y - a i r m a i s elles reprPsentent un obstacle pour bien des gens

-

par e x m p l e ,

les personnes qui se setrrent d e supports auxiliaires,poussent lrne vufture

d'enfant: ou portent d e gros paquets. Un vestibule otr un sas serait plus pratique.

Un auvent situg juste au-dessus

de la porte d'entrEe et slEtendant jusqu'au p ~ i n t d'arr$t d e s vGhicules pennettraft d ' of frir aux usager's un abri contxe les intemphries.

La

distance entre les deux

graupes de p o r t e s du vestibule ne

devrait pas

Stre

infGrieure

5

1900

nrm

et, si le vestibule est tr2s Gtroit,

(13)

Bien que

la

dimensions drun ascenseur puissent dkpendre de p l u s i e u r s

facteurs, on recominande un ascenseur ayant une charge u t i l e d'environ 1150

kg

pour l e s personnes en fauteuil raulant,

Un ascenseur

ayant une capacitg de

900 kg peut aussi &re p r h sf certafnes d i s p ~ s i t l a n s particuli2res, t d l e s

que d e s boutoas places sur un panneau latdral, ont E t E prises. Cependant, ce

t y p e d'ascenseur n'en demeure pas moins d'une u t i l i s a t i o h d i f f i c i l e et de

dimensions trap rgduites paur permettre le passage dvune civf&re. CVoir section 4 . )

Comme la plupart des partes d'ascenseur ont un dggagement de 800

mm,

la manoeuvre pennettant d'y p h z t r e r

2

partir du h a l l e s t ggngsalernent aisge.

Cependant,

la

manoeuvnre. des civisres Pequiert que la largeur du hall d'ascen- seur s o i t d'environ

120Q

mm pour les ascenseurs 2 porte latgrale, et d e

1800

mm pour l e s ascenseurs

5

portea centrales.

I1 arrive que, lorsqoe plus de

truis ascenseurs sont placgs en rangke e t desservent le

m k e

Ztage,

bon nombre de gens ntaient pas a s s e z

d e temps pour y prendre place. I1 est p o s s i b l e

de

rEduire

la

distance

d e dEplacement en disposant les ascenseurs en vis-5-vis, ce qui permet 3 l'usager dyatteindre l'un

au l'autre d e s ascenseurs

5

partir d'un point central. L e s persomes qui se dgplacent difficilement ne

peuvent aller

5

p l u s de O , 5 m/s,

a u s s i o m - e l k s

besoin

d'un s i g n a l

d'avertissement prgalable (1 la fois

v i s i b l e et audible) lorsque plus dc deux ascenseurs desservent 1 4 &me

(14)

Crest la densit6 de circulation dGsirGe, en supposant une circulatinn

d e 4 2

5

personnes/min/100 m, qui

dgtermine

la

largeur de l'enseable des

escaliers. Cependant, si les escaliers ne sont p a s divisiZs en

deux

ou plu- sieurs voies par des rampes, leur

largeur ne devrait pas exczder 1750 mu.

Une largeur drescalier de 1400 nna re-

p r g s w t e la combinaison o p t i m a l e qui

permet B l'usager d'atteindre facilement

les mains courantes.

La

largeur d n i -

male de p a l i e r se situe 5 lenvfron

2300 m, ceci afln de pernettre

l

a

manoeuvre des civigres, meubles, et autres o b j e t s imposants.

La gamme acceptable pour la pente

d'un escaller est limitse et varie selon

le

type d'utilisation. Le tableau ci-

contre jllustre la gamme des longueurs

d'escalier (incluant les palters)

rzpondant aux besoins de la plupart des

g d i f i c e s 2

bureaux,

On suppose une

largeur drescalier de, 1400 m,

la

hau- teur des cantrentarches variant entre

150

et: 200 mm.

Un

escalier dgbwchant sur

un

corridor devrait ftre situs en retrait

de celui-ci d'au muins 600 mm

au

sommet et de 750 mm 5

la

base de l'escalier,

afin d ' g v i t e r que les p e r s m e s qui mprrintent l'cscalier e t celles quf

u t i l i s e n t

le

corridor n'entrenr en c o l l i s i o n .

3auteur entre de "A"

(15)

m2TDmT

0s

SOL

k revztement du s o l ne devrait:

pas

Stre

i n g g a l , g l i s s a n t au b a - table et ne devrait, en auctlne

fa-

son,

$ner

le

paseage d'un fauteuil roulant ou prwoquer une chute.

L e s personnes en fauteui1 roulant

peuvent gravlr une dSnive1lation

brusque d'au p l u s 15 w

-

d6pendant de la complexite de l a manoeuvre

requise

-

mais il e s t przfgrable que

c e l l e - c i ne dgpasse pas

10 mm.

L e s

s e u i l s de portes pwvent constltuer

un o b s t a c l e particuliZrement d i f f i -

c i l e

2

cause de la manoeuvre exigEe par l'ouverture de

la

porte,

Les objets qui prgsentent un danger pour

les

personnes souffrant d'une v i s i o n a f f a i b l i e devraient &re di5tectzbles au moyen dtune canne ou

placEs en retrait. L e s fenares,

et

les autres installations powant faire s a i l l i e et obstruer le passage,

devraient faire l'objet d'une atten- tion p a r t i c d i g r e . L'espace qui se trorrve sous un escalier devrait Etre dgfendu d'acc2s par m e b a r r i g r e de

sEcuritE, a f i n d'emnpEcher les per.-

s m e s atteintes d'une mauvaise visfon d r y pGnCtrer par fnadvertance.

L'espace l i b r e devrait Ztre d'au moins 2200 m.

(16)

1.

_Les_personnes_en_{f a u t e u i l roulant}_{peuvent-elles}_avoir_accss₂

_I'entrEe

du bdtiment

5

p a r t i r du terrain de stationaement ou du garage?

2 . La surface du s o l ou

le

revgternent d u plancher s o n t - i l s uniformes et

y a-t-il suffisameat d'espace pour manoeuvrer un fauteuil roulant

(par exernple, un espace d'au moins 1200 mm du c E t E aG l'on d o i t pousser

la porte, et de 1500 mm du c G t E 06 l'on doit t i r e r sur la p o r t e ) ? 3 . L e s s e u i l s peuvent-ils

S t r e

franchis facflement, crest-5-dire qu'il~

ntexcPdent p a s 10 mm au-dessus du niveau du sol?

4 . S i d e s tourniquets ou des portes tournantes donnent acces au bsciment,

e x i s t e - t - i l une solution de rechange pour y acceder?

5.

Une personne se diiplaqant en fauteuil roulant ou 5 l'aide de b G q u i l l e s

jouit-elle de suffisarrrrnent drespace de v e s t i b u l e pour ouvrir les porres exterieure e t intgrieure sans difficultG?

G.

Les revztements de sol, d e chaussge et les c a i l l e b o t i s permettent-ils

d e se dgplacer facilement en f a u t e u i l roulant?

7. A-t-on am6nagG des aires de r e p o s l e long d e s rarnpes, de fagon 2 ce

que la distance entre deux plateformes h o r i z o n t a l e s nrexcSde pas 10 rn?

8 . L e s ascenseurs desservent-51s tous les Gtages sans exception, y compris

le garage?

.

L e s ascenseurs assurant la desserte d T u n mzme Stage sont-ils regroupgs

a f i n d e r E d u i r e la distance d e dCplacement?

Colter, S . R . et A.H. DeGraff. Architectural Accessibility for the Disabled

of C o l l e ~ e Campuses. State University Construction Fund, Albany, New York, 1976.

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G o l d s m i t h , S . Designing for the Disabled. 3rd ed., London, RIBA

P u b l i c a t i o n s , 1976, p p . 148-152.

Henning

,

D.N

.

kgards pour les personnes handicapges

.

C o n s e i l national d e

recherches

du

Canada, Division des recherches sur le bgtiment, CBD 135F, 1972.

Johnson, B.M. h i g e n c e s d e s usagers des ascenseurs. Conseil natlonal d e

recherches du Canada, Division des recherches sur le bztiment, CBD 190F,

(17)

SECTION

3

ESCALIERS

L e s escaliers consritaent un obstacle manifeste pour l e s personnes

invalides; par ailleurs, certaines persnnnes semi-valides prfifsrent Ies

u t i l i s e r . Crest

le

cas des personnes qui sauffrent d'arthri~e ou qui dotvenr se servlr de bcquilles et qui peuvent i5prouver de l a dffficultG 5 monter des

rampes abruptes ou glissantes. I1 arrive que dea persormes valides prgfkrent elles aussi utflisez

les

eacaliers plutct: que l'ascenseur,. Les escaliers demeurent cependant m e des p r i u c i p a l e s sources d'accidents, pr5ncipalement

parce qu'ils sont ma1 cangus ou

ma1

entretenus. La conception dtesca12ers

~Gcuritaires et p r a t i q u ~ s exige qu'on prenne

en

considEration les hesoins des

usagers, le type d'utilisatian et l'emplacement de l'escalier.

DIMENSIONS ET

FORME DES MARCHES Trad it ionnel lement

,

la conception

des marches reposait sur la f a p n dont l e s personnes montaient

un

esca-

lier, f a p n qui, en retaur, servait

d e base pour dgteminer les dimensions des contremarches eE dea girons. Qn

a donc congu des girons peu profonds parce que la plupart des gens ne

plagaient que la plaate du pied sur

la

marche en montant

un

escalier, alors

que l e s personnes 2gEes font souvtmt

reposer le p i e d entfer sur

la

marche. La conception des escaliers devraft, au contraire, tenir compte de la facon dont les gens descendent les escaliers,

puisque ce mouvement e d g e une ma--

noeuvre beaucoup plus d l f f i c i l e et dglicate. IOI estirne que

70%

d e s chutes

graves se produisent lors de la

descente

.

Dans la dsscente, la personne tente

de placer 2 la

h i s

la plante et le talon sur la marche. L'angle du pied en

contact avec la marche dgtermfne la

s6curitG

de

la descente.

Si l'angle

e s t

p e t i t et qutune f a i b l e portion du pied

(18)

D e s

recherches

o n t d6rnontrG qutil ntexiste pas de rapport

idGa2

entre la

profondeur du girun et

la

hauteur de

la

contremarche. L e s personnes Sgi5es

trouveront l'ascension des escaliers plua p e n i b l e si

les

dimensions des

contremarches et d e s girons sant trop grandes. On

a

constatE que des girons

de

300 rn

e n t r a h e n t moins de faux pa9 et de chutes que des girons plus courts - tout en Giant peu fatigaats pour les personnes de p e t i t e

taille

ou celles q u i marchent avec difficultE

-

et permettent aux gens de "percuter" chaque marche

ou de poser confortabfement le pied sur la marche.

L e s contrernarchca peuvent varier de

100

2

200

m

sans pour autant rendre

p g n i b l e l'utilisation de l'escalier=

La

hauteur i d e a l e se situerait catre

150

et 175 mm. L e s chercheurs britanniques considZr~ut qu'una hauteur jusqu'h 225

mm

reste tautefois acceptable- Par Ecmomie dtespace, on recommande une

habteur de 175 nrm pour les sorties de secours.

L a r i v e exti5rieure de la marche devrait Ztre cancue de fagon 2 foumir un appui

sGr

lors de

la

descente, sans qutil y a i t risque d e s t y heurter les

o r t e i l s ou d r y accrocher le bout d'une canne ou d'uns b g q u i l l e . Un bord arrondi peut provoquer le glissement et iX arrive frEquemment qu'un

aez

rapport5 se dgtache. TradZtionnellement, les marches gtaient consues d e fagon

A

ce que

la rive exe5rieure fasse s a i l l i e au-dessus de

la

marehe par I'utilisation de nez de marche, Cependant, d e t e l s

nez

diminuent la portion du soulier qui peut

repaser sur

la

marche

-

particuli2retuent chez l e s fernmes - et, par cons&queut, accroissent l e risque de chute.

A

m i n s d'8tre consus adequatement, les

nez

de marche peuvent aussi cons-

rituer un danger pour fes persoanes qui montent un escalier. S ' i l e s t , malgr6

t o u t , nikcessaire

de

munir

la

marche d'un nez en saillle, le surplomb devrait

se situer en-deqa

de

15 mu et

le

nez d e v r a i t "ere d e s s i n g de fason 5 ce que les

o r t e i l s ou

le

bout

d l u n e

bdquille ne puissent s' y acerocher, &ant donn6 la

d i f f i c u l t i 5 que reprgsentent la conception et la constructTon de tels

nez, il

serait prGfErable, tout bien pesE, de ne p a s en avair du tout.

L'applicati~n

d'un

t a p i s dans

un

@scalier d e v r a i t t o u j w r ~ fatre l'abjet

d'un s o i n exceptionnel. Le t a p i s ne devrait pas slEtendre 5 la

rive

extgrzeure de la marche, a f i n que cclle-ci p u i s s e continuer

2

o f f r i r une banne assiette

pour le pied. Dans b i e n des cas, le t a p i s est u t i l i s s cormne antidgrapant;

toutefoia, en concevant des girons larges et en Evitant les surfaces p o l i e s ,

nous obtenons dGj2 une traction suffisante, sane qutfl soit besoin d'avoir recaurs 2 un tapis.

(19)

Les matsriaux. u t i l i s g s pour augrnenter

la

traction - tels que les bandes de caoutchouc antidsrapantes

-

ne sont gGnSral~ment pas ngcessaires

et peuvent mgme constituer un danger s'ils viennent 5 se dstacher. Pour un

escalier modgrgment raide, l e s revgtements qu-i sont communSment employEs

assurent une friction suffisante pour la plupart d e s semelles de chaussures.

L e s marches irri5guliZres s o n t une cause frzquente d e faux pas. Le fait de

ne p a s prsvoir, au moment de la con-

c e p t i o n , le niveau du s o l une f o i s fini

p e u t e n c r a k e r une variation de la

hauteur des contremarches, s o i t au haut

ou au b a s de l'escalier. Si les marches

o n t un revztement d'uae Spaisseur diffg- r e n t e d e c e l l e du plancher, les contre- marches du haut et du b a s de l'escalier

non fini devront Ztre carrigzes a f i n de

tenir compte d e la diffgrence d16paisseur. Une diffsrence a u s s i 16gGre que 5 mm peut

provoquer un faux p a s . Idealement, la

hauteur des contremarches et f a vrofondeur des g i r o n s devraient Ztre parfaitement _I

-

Ces recommandations s1app15quent 5 t o u s les e s c a l i e r s mats, p l u s particuliGrement, 2 ceux qui s o n t expos& 2 la glace et 5 la n e i g e et aux escaliers de sous-sol, qui sont sowent dotgs d'un Gclairage i n s u f f i s a n t et u t i l i s g s par d e s personnes p o r t a n t un fardeau. Ces escaliers sont habituellement ceux dont la conception laisse le plus 5 d g s i r e r .

FORME DES ESCALIERS

Les volges d'escalier qui amsnent un dgplacement v e r t i c a l unique de 3000 m ou

p l u s ne s o n t p a s recommandGes parce

qu'elles sont vne source de f a t i g u e p o u r c e r t a i n e s personnes qui gravissent l'es-

c a l i e r et qu'elles ne permettent pas de

se reposer en cours d'ascension. Un

e s c a l i e r en z i g z a g est pri5fGrable: il

e s t relativement compact et e s t constitu~

de courtes volges. L e s volges d r o i t e s prgsentent cependant l'avantage d e pouvoir

Stre a c c o u p l ~ e s 3 un f a u t e u i l Glgvateur

d'escalier pour l e s personaes qui ne

peuvent emprunter l'escalier. On

remarquera que c e s mGcanismes permettent

de compenser le desavantage de - ce type - -

d'escalier. "nu -

Puisque les gens ont tendance 5 c i r c u l e r 5 droite dahs l e s endroits

publics, les e s c a l i e r s devraient

S t r e

construits de facon 5 ce que les personnes descendant 5 droite aient la p l u s courte distance 2 franchir

(20)

La

largeur de l'escalier est surtout fonction de la capacitE souhait&. Advenant un escalier trQs large,

la

personne quf tombe ne pourra pas atteindre

la main courante; un escalier de plus de 2100 m dwrait donc

gtre

d i v i s i 3 en voies d'une largeur allant de 1050 m, minimum,

2

1750 mm, max.imum.

Sf

l'escalier a moins de 2100 mm,

la

majoritg des gens seront en mesure d'at- teindre l e s mains cwrantes dans Itf5ventWlftS d'une chute. En divisant l'escalier en voles d e moins de

1050

mm, on rgdult sa capacits d'autant.

MAINS COURANTES

I1

e s t u t i l e de placer des mains lzouraates sur les deux cGtGs de l'escallter m&ne s f celui-ci a moins de 1050 mm, -parce que la personne qui utilise l'escalier peut ne pas avofr L'usage de ses d e w

.bxas.

Ce d g t a i l de conception e s t paxticuliGrement: important pour l e s escaliers trSs larges.

Les mains courantes rgpondent

2

trois objectifs d i s t i n c t s :

(I)

fournir

un

a p p u i lars de l'ascension;

( 2 ) servir de guide pour la descente; et

( 3 ) aider

2

prgvenir les chutes. L'efficacitg d'une main courante

est fonction de

l a taille

de l'usager.

Une

main courante placEe

5

environ 950 mm de la rive exterieure des

marches fournit un guide et un point

dlappui en cas d e chute lors de l'as- cension et un guide pour la descente, et convient 2 environ 952 de la popu-

l a t i o n . T I est cependant nEcessaire d'installer une main courante 2

1200 mm a f i n d e prEvenir la chute d'une personne de grande t a f l l e .

Come il e s t Cgalement ngcessaire de

poser une barrigre de sCcurit6 (on

e s t i m e qu'une hauteur de

1100

mm convient 2 la plupart des gens) sur

tout c h i 5 wvert de

la

cage d'escalier

par mesure dc protection, on pourrait

procgder

5

l'installation

de

d e w

lisses, l'une 2

90Q

nm et I'autre 2

1100 mu. De cette faqon, la lisse supgrieure pourralt servir 5 la fois de

barrfsxe de sGcurftG et de main cou-

rante pour les personnes de grande

t a i l l e ; tandis quo c e l l e placze 2

900 mm conviendrait

2 la

p l u p a r t des

personnes $gees et aux enfants. On pourrait ggalement abaisser les mains

courantes dans l e s endrofts ofi il y a une forte proportion de gens Sggs ou

(21)

Une

ma5n courante devrait

mesurcr moins de 5 0

mm

de dfa-

&tre et, prSfSrablement, 40 mu

de f a ~ o n

5

ce qu'il soit facile

d e l'enrpoigner.

Les

supports devrait Etre consus de fagon 2

ce que la main p u i s s e glisser

librement le long de la lisse.

Cette dernfPre devrafent

8tre

situlde 5 at1 mains 5 0 nan d'un

rrmr 2 surface rugueuse, et 35 nun

d'un mur

3

surface lisse, La

main courante d a m a f t se pour- suivre, pas& l'escalier, sur

une

longueur drenviroa 300 rn et

l'extri5mit6 devrait Gtre tournge

vers

le

mur. Certaines autorites

recornmandent un pxolongement de

450

mm.

On

peut Egalement

prolonger la main courante d'en- viron 600 mm au sommet et au bas de ffescalier a f i n qu'elle puisse

servir de guide

2

une persome aveugle.

Les

paliers devraient avoir une largeur

d'au

m111s 2300 nun a f i n d e pennettre

la

rotation de

gros a b j e t s eels que: lits,

t a p i s , divans. Ces objets re-

quiErent un espace sfinilaire

2

c e l u l que n k c e s s i t e la maaoeuvre

d'un patient cohchg

sur

une ci-

v i 2 r e

2

qui on fait faire une rotation de 180°.

La

largeur

d i s p o n i b l e entre les mains cou- xantes devrait Stre d'au rnoins

2200 m, mesuree d'un

cZt6

2

(22)

Dn d o i t prgvoir un espace suffisant pour I'utilisatfon des portes. Les

pcsrtes qui msnent

Z

des escaliers de sorties et; s'ouvrent sux la cage d'esca-

l i e r peuvent: rzonstituer un danger. Qn devxait, dans la mesure du p o s s i b l e ,

les s5tuex dans un rentrant: du

mur.

Sinon, on d e v r a i t lea

rmxnit

d'une p e t i t e

f e n a r e en verre armG au d'une auverture slmilaire, pour permettre aux gens

de

voir le

danger.

b

Les escaliers gui ne sont pas

emmurgs devraient Stre dot& d'une intensitg dPi5clairage &gale ou su- pErieure 5 cells de l'espace environ-

nant. Les fenstres constituent une

cause d 1 i 5 b l o u i s s e m n t , 5 moins que l e s tableaux eacadrant celles-ci ne soient profonds ou les murs peints

de couleur p z l e . Un gclairage a r t i -

f i c i e l devzait

Ztre

diffus et Eclal-

rer les marches de fagon uniforme; d e

p l u s , ii devrait "ere s i t u E de

manisre

5

permettre aux gens de distinguer

les contremarches et les girans-

Oa

e x f g e gEnGralement que les

d i s p o s i t i f s pour lt&clairage en cas de panne puissent f o u r n i r une l u m f - nance m i n l m d e de 10 lx. Cependant,

dans les l i e u oG l'on trouva une

forte proportion de personnes Sg6es

ou semi-aveugles,

une

lumfnance

de

50 lx est nEcessatre a f f n de pernettre ,ZI ces personnes de voir a u s s i bien que

(23)

DES

ESCALIERS

La

majoritg des persomes aveugles

dStecte.la presence d'un escalier em- muxd grzce aux propriGtGs acaustiques

de l a cage d'escalier et du fait

d'avoir franchi m e parte. Pour prSvenir

ces

peraoanes

de la

p r h e n c e

i n o p i a g e d'un escalier,

un

s i g n a l

d'avertissement p r E a l a b l e devrait stre mis en place, sous Earme d'une b a d e

posi5e 3 &me

le

sol d'une largeur m i -

nltmum d e 300 mm e t

2

une distance

gquivalant

2

une largeur de giron du

haut de l'escalier,

Le signal

d'aver-

tissement devrait Stre compos& d'une

manikre

quf tranche avec le matgriau

u t i l i s g

pour le reste de la surface, de

faqon 2 ce quvil puisse S t r e dgtectg au moyen d'une canne. Voir ltillustratfon

ci-contre.

Une

pigce rapport&

B la

rive d e

la marche et dlffkrente du reste de l'escalier permettrait dridentffier

le giron. I1 faut cependant veiller

2 ce que cette p i h e ne s o i t p a s glis-

sante ou s u s c e p t i b l e de se dGtacher-

D e s girons et des contreemarches de couleur contrastante faciliteront Sgalement l'asc.ension, SOURCES

DE

DISTRACTION P E R C E P T I O N DES O I F F ~ R E N C E S DE TEXTURES W I L E DE C A R ~ I L cnaREnu or cia 0 I M F E R C E P T l B L E L ' A I D E B ' U N E C A W W E P E R C E P T I V L E & L ' A I D E D'WNE C A N N E

On

devrait veilLer 2 gliminer l e s sources d e distraction, particuliere-

ment au somet des escaliers. Par exemple,

un

Glargissement soudaia du

champ de v i s i o n peut distraire uae persoime et l u i f a i ~ e perdre pied. C'est ce que nous pourrions a p p e l e r

un

"seuil d'orientation". Des recherches

indiquent que d e telles dfstractions sont une cause importante d'accidents

dans l e s escaliers.

On

peut y remgdier en permetrant aux gens de dgcouvrfr

la vue 2 lqttelque distance de l'escalier, Les escallers ouverts constituent

habituellement une source de distraction; on devralt: donc envisager une

(24)

L e s girsns ont-ils 300

mm

de profandeur?

L e s contremarches ant-elles une hauteur variant entre 150 et 175 mat?

A-t-on

SlIminE les

nez de marche? Sinon,

le

s u r p l a b e s t - i l infgrieur 5 15 rmn?

Peut-on f a c i l a e n t distinguer les marches?

Les matGriatar: de f i n i t i o n s o n t - i l s fix& solidement et prgviennent-11s

le

gli ssement?

L e s matCriaux de f i n i t i o n du plancher et d e s

marches

ont-ifs

la

m h e 'epaisseur? L e s usagers peuvent-ils garder un contact constant avec la main carante lors

de

la

descente?

Y a-t-il des mains courantes d e s d e w cat&, 5 une hauteur de 950 am?

La

main courante a-t-elle un diamGtre de moins de 50 m et, prgfgrablement,

d e 40 mm?

Y a-t-il

un espace d'au m i n s 50 nrm entre la main caurante et un mur 5 surface rugueuse?

D e s bandes de texture contrastante pennettent-elles d'avertir les personnes avwgles de la prEsence inop5nEe d'un escalier?

A-t-on &liming l e s distractions vfsuelles pour l e s personnes q u i u t f l i s e n t l'escalier?

B r i l l , M,, S . Bonnie et T. Callisqn. "The Hidden Epidemic. Home ~ccidents."

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(25)

SECTION 4

Les ascenseurs sont indispensables

si

nous voulons rendre les Etimente

ii Gtages m u l t i p l e s existants ou futurs

accessllbles

2 tous.

Ces ascenseurs

devraient

gtre

confortables, s6curitaires et ralativement efficaces- 11s

devraient Egalement

Ztre

munis d'accessoires s p g c i a w 3 l'usage des handicap&. Ces accessoires

qui,

pour

la

plupart, pourraient Stre uriles au xeste de la

population, pourrafent Ztre incorpor8s aux ascenseuxs ordimires et aux

ascenseurs spgcialement consus pour les f a u t w i l s roulants. HALLS

D'ASCENSEURS

11 devrait y avoir

un

nombre limitE drascenseurs desservant un

mcme ensemhle d l E t a g e s , afin de rgduire la distance entre les usa- gers qul attendent et fes cabines qui arrivent. Dans l e s b 8 t h e n t s 5

caractsre rGsidentfel,

la

d i s t a n c e

m i n t m a l e entre lvavaat d'un ascen-

seur

Z

porees centrales et Je mur

qui lui fait face devrait Ztre,

prGEGrablement, de 1800 mu, Lorgquril

nvest pas ngcessaire de prEvoir un

accGs pour l e s civigres, c e t t e

distance peut

Ztre

rEduite ;3

1500 mm;

une distance plus courte nuira

2 la

manoeuvre d'un fauteuil roulanl,

Un

hall d'ascenseur ayant une profondeur de

1200

rm _{e s t}_acceptable

_s'il

_s'agit d'un ascenseur 2 porte latikale.

TrGs souvent, les gens dofvent

attendre et se retrouvent 3 plusfeurs

dans les halls d'ascenseurs. Une

t a b l e t t e pour dEposer les paquets

s'avgrerait trSs pratfque, surtout

dans les halls dlimmeubles

d'habi-

tation. Elle devrait

stre

placEe 5

une hauteur d'envlron

1100

mm, o f f r i r

une profondeur de 309 mm et &re

a u s s i longue que p o s s i b l e . Cetre

tablette pourrait Sgalement servir de barre drappui, 3 mwins qu'il y aft

dGj5 une main courante 3

1000 mm

(26)

Le

hall peut a u s s i servfr d e r e f u g e en cas d'urgence pour les personnes qui ne peuvenr u t i l i s e r

les escaliers. LFn f a u t w i l roulant requiert

un

espace d'environ

1200 mm sur

$00;

une personne de-

bout, came

2

la main, Dccupe un espace d e 600

m

sur 800. Les

dimensions du h a l l (et, par con- sGquent, le nombre total de persannes qu'il peut contenir) d g p d e n t

d e s caracti3ristiques d'utilisatlan

du bztiment et du aatnbre de personnes

qui out accGs au v e s t i b u l e .

Un

espace minimitm devrait pouvair lager une personne

en

f a u t e u i l roulant e t

m e persofine pui se dgplace avec une

canne. Cet espace devrait etre

5

l'abri du feu et de la fumi5e, de

fason 1 c e qu'on puisse porter se-

cours aux personnes qui y omt trouvg

refuge

.

DIMENSIONS

EX

FORMX DE

L'ASCENSEUR

Les diagrammes ci-dessous indiquent

les

dimensions minimales pour deux

modsles caractgristiques d'ascenseurs, Le t n e d'ascenseur q u ~ 1'011 trouve

commun6ment en hi5rique du Nord a une profondeur qui gquivaut a p p r o x b a t i v e

ment aux 213 de sa largeur, pour pernettre aux gens d'gvacuer la cabine

rapidement. Malheureusement, ces propartions font en sorte que les p e t i t s

ascenseurs sont d'un a c c k difficfle pour Les pe-rsunnes en fsuuteuil roulant

et pour les brancardiers et leur patient. L e s p e t i t s ascenseurs de modsle

europiien sont plus faciles

i

u t i l i s e r , Gtant ggneralement plus prafands que larges

.

(27)

Le tableau c i - d e s s a u s donne les dimensions approximatives de divers t y p e s d'as- censeurs et

la

forme d'acceasibiliti5 propre 5 chacun. L e s modsles europgens sont

iderrtifigs par un "e".

Charge u t i l e

personass kg

rkrgeur inearrispnhx {el

POUP de getit* InnteniL$ (I?) dihera3eianr aiaimalcs Ca3

ganr &e g e t i t s huteai2a,seuI%mni

pew taus -pear dr r a u t e ~ ' i l i r (el

paumeau unique

ssnneeu unique

Dans un grand nambre dTi5diffces, les

prablsmes rencontrgs par l e s brancardiers j u s t i f i e n t l'installation d'au moins un ascenseur d t u n e charge u t i l e de

1150

kg 2

portc latgrale, commandg au moyen dtune clg

afin qutil s o i t toujours disponible quand le hesoin s e psgsente. L e s ascenseurs d e

1150

kg

P

deux pmneaux et

2

ouverture

lac&

rale, ou plus p e t i t s encore, obligent les

brancardiers 5 incliner leur patient ou

5

soulever

l'une

des e x t r W t G s de la civiere

pour pgngtrer 5 l'inti5rieur.

Les ascenseurs devront Stre encore p l u s grands pour loger l e s fauteuils roulants de grande d h e n s i o n ou les civizres du type de

celles qu'on u t i l i s e dans les hepitauar ou dans les endraits oii l'on trouve un fort

pourcentage de personnes confinS$s 3 un fau-

teuil roulant ou 2 un l i t . 11s seront

habi-

tuellement p l u s profonds que larges et d'une

charge u t i l e minimale de 1600 kg.

TYPE D'ASCENSEURS ET JEUX

-

De fason ggngrale, le mode drentraTne- X U X

ment de l'ascenseur n'a pas une influence dE-

terminante sur sa performance. L'ascenseur

hydraulique a un Eonctionnement 1EgSrement

plus doux que le modPle Electrique 2 une au

deux vitesses; alors que les ascenseu-rrs Elec-

triques

5

vitesse variable rejoignent les

premiers sur ce plan. Tous deux respectent l e s normes de j e u par rapport au plancher,

soit un d c a r t maximal de hauteur de 12 mm et

(28)

Loreque plrlsfeurs ascenseurs

desse-rvent un &me ensemble dVi5tagles,

on devtait prgvoir

un

disposit3Zf

pernettant d'avertir l'usager qu'un asceaseur est sur le p a i n t

d 'arriver

,

Ce signal devraft

stre

2

la fois

v i s i b l e et audible (par exemple,

un signal lumineux clignotant).

Le

signal devrait se dgclencher assez t8t pour pernettre

i

t

une

personne se dzplagant & raison

de

0,s

m / s d'atteindre la porte avant

qu'elle se referme. On peut

calculer,

en se basanr sur un temps d'ouvarmre

des portes de 3 s ,

le

m o m e n t de

dGclenchement du si-1

d'avertissment

prgalable de

la

fason suzvante:

D

_-

3 s = diSclencheme~lt du signal 0 , S mls

03 D reprssente la distance qui &pare

la

porte de l'endroit le plus

propice pour attendre, so5t 5 e m f - ron

1500

m 5 m2-chemin d e la rangge d

'

ascenseur s

.

Une tablette amovible, rnonti5e sux ressarts et s i c u E e prSs du tableau de sglection d e It&age, serait trGs prattque. Elle devrait cependant

gtre

consue de fagon g

etre

facilement a b a i s s a b l e .

Une barre

d'appui devrait

Stre

install& Z l ' i n e r i e u r d e l'ascenseur

5

1100 mm du sol pour les personnes qui ont d~ la difficult6 b garder leur gquilibre.

L'ascenseur devrait

Stre

EqufpE d'un ti5lEphone qui soit assez solide pour

riksister

-

autant que faire se peut

-

5 l'assaut des vandales, et relid dixecte-

ment 2 la conciergerie de l'imeuble.

Le

_tglgphone_{devrait Stre sit&} ₅

_environ

1200 mm du sol et

muni

d'un cordon d e

900

mm. On pourrait: facilemexlt y incorpo-

rer un d i s p o s i t i f s p g c i a l d'amplification de la

voix

ou du s i g n a l regu- Pour

les cas dlurgencc survenant en-debars des heures rGguli6res dmut$lisation, un signal d alame

B

bauton-pousaoir serait Ggalement 5ndiqu6. ( V o i r sectiop 7. )

L e s sigaaux d'slarme pour indiquer une situation d'urgence ou une panne

devraient Stre B la fois v f s i b l e s et audibles. De p l u s , la personne

en

d g t r e s s e

d o i t savoir si son appel a bien

Grii

entendu, dVo5 la n6cessftE d'incorporer un