Document 1. Un conflit mondialisé
La Seconde Guerre mondiale est autant une guerre entre militaire qu’une guerre entre civils. D’ailleurs plusieurs historiens tels que Ernst Nolte parlent de « guerre civile européenne » pour expliquer l’ampleur des violences envers l’ensemble de la population.
Pourquoi peut-on dire que Seconde Guerre mondiale échappe en grande partie au politique ? Montrez d’abord que la Seconde Guerre mondiale est une Guerre idéologique.
Puis montrez que ce conflit vise à anéantir l’ennemi (militaire ou civil)
Enfin dans une dernière partie à l’aide du bilan humain montrez que le conflit répond bien à la Guerre absolue définit par Clausewitz.
Thème 2.
Axe 1 : La dimension politique de la guerre : des conflits interétatiques aux enjeux transnationaux Activité 6 : La Seconde Guerre mondiale : une « guerre d’anéantissement ».
1939-1942
1942-1945
Document 2. Une guerre idéologique.
Document 3. La Blitzkrieg une nouvelle manière de faire la guerre.
Document 4. Une mobilisation sans précédent.
Document 5. « Pas un pas en arrière »
Document 5. Les villes des espaces en guerre
Dresde une ville détruite par les bombes.
Dans la nuit du 13 au 14 février 1945, la ville de Dresde est victime du plus brutal bombardement aérien de la Seconde Guerre mondiale (à l'exception de Tokyo, Hiroshima et Nagasaki). 1,35 million de tonnes de bombes seront au total déversées sur l'Allemagne par les Anglo-Saxons. Un rapport américain estime le nombre de victimes à 305 000 morts et 780 000 blessés.
La France occupée n'est pas épargnée. Elle reçoit 0,58 million de tonnes de bombes qui auraient causé 20 000 morts.Dresde marque le paroxysme de cette stratégie. L'ancienne capitale du royaume de Saxe est surnommée la « Florence de l'Elbe » en raison de ses richesses artistiques et architecturales.
Dans les dernières semaines de la guerre, l'afflux de réfugiés hisse sa population de 600 000 habitants à près d'un million. Le bombardement des 13 et 14 février 1945 survient alors même que ces réfugiés tentent d'oublier les horreurs de la guerre dans un carnaval improvisé.