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Academic year: 2021

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LE BILLET

Que le temps passe...

Ne lous voilà à nouveau à la fin de l'année et au seuil d'une nouvelle. Que le temps passe... «Tant crie- t-on Noël, qu'il vient!» a écrit Villon, reprenant ainsi un vieux dicton de nos campa¬

gnes qui reflète bien toute l'impatience qui accompa¬

gne cette merveilleuse nuit étoilée. Noël n'est-elle pas une lointaine tradition qui re¬

naît pour quelques heures et qui offre à des milliers et des milliers de gens une trê¬

ve d'une semaine en har¬

monie avec le cycle des sai¬

sons, le droit à l'espérance en un renouveau prochain.

Ma laintenant, qui prend le temps de s'arrêter? Plus vite, toujours plus vite. Pas le temps de connaître son voisin, pas le temps de ré¬

fléchir, pas le temps de pen¬

ser. Exagéré? A peine!

Pessimiste? Non! S'il ne m'appartient pas de faire le procès d'une époque - la nôtre - c'est nous qui la mo¬

delons. Or, déjà quelques indices sûrs montrent que beaucoup de jeunes cher¬

chent ce retour à la tradi¬

tion. A nous de les com¬

prendre, à nous de nous en rapprocher et à nous de les aider.

Comment mieux les aider qu'en faisant reculer cet égoïsme, où nous nous sen¬

tons si à l'aise, qu'en créant autour de nous l'atmosphè¬

re de calme et de paix qui répond à notre engage¬

ment.

Ne loël étant passé, nous nous approchons à grands pas de la fin de l'année. Le temps est comme l'eau qui descend de la montagne, comme une fleur dont le rayonnement ne dure que quelques instants, ou l'espa¬

ce d'une trille d'alouette. Le temps est aussi fragile que le plus petit oiseau engourdi par le froid, aussi court que le cri de la vie, mais aussi tenace que l'écorce d'un chêne.

Et comme les heures, les années, les siècles passent, nous serons dans quelques jours sur le seuil de la porte qui va s'ouvrir sur le millési¬

me 1990. Il faut déjà penser au lendemain pour savoir ce que nous ferons, ce que nous serons. Nous serons à coup sûr ce que nous avons pris le temps d'être. An neuf veut dire avenir. Un temps d'espoir sur un fond d'in¬

quiétude parce que déjà chacun se sent responsable de ce qui va se passer le jour de l'An ou le temps d'une année. Nul ne sait ce qu'il va perdre, ce qu'il pour¬

ra gagner. Le temps va-t-il changer quelque chose au

monde ou aurons-nous uni¬

quement une éclipse com¬

me solstice de vie sur cette terre?

Nous allons oeuvrer une an¬

née au moins les yeux clos, l'avenir en veilleuse. Sur l'horizon, nous verrons en¬

core le sang des autres, s'enfler leur incommensura¬

ble faim. Que proposer pour faire renaître l'espoir? Dans la suprême richesse de no¬

tre pays, il serait bon de réapprendre à vivre en har¬

monie, que la fraîcheur de l'enfance fleurisse l'imagina¬

tion, et surtout qu'elle soit enrichie de tendresse et d'amour pour chacun de nous et les autres.

qlue cette année nouvelle l

vous apporte de main en main, de cœur en cœur, le bouquet de son millésime chargé de bonheur et de contentement.

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SOMMAIRE 22 DÉCEMBRE 1989 N° 24

Tourisme et sports d'hiver Une vingtaine de sites blancs attendent leurs hôtes, adeptes du ski alpin, du ski de fond, du skibob, du surf et autres fa¬

çons nouvelles de glisser sur une belle neige. Les stations du Pays de Fribourg n'offrent pas moins de 52 installations, dont 44 téléskis, une douzaine de cen¬

tres nordiques, 200 km de pistes et 8 écoles de ski. De quoi satisfaire des milliers et des milliers de sportifs.

La maison du bonheur Depuis le mois de juin dernier, il existe une maison du bonheur dans le bourg chocolatier de la Gruyère. Il s'agit du foyer «La Rose des Vents» que la com¬

mune de Broc a édifié avec tout le con¬

fort souhaité. Le personnel de ce home s'efforce de dispenser aux pensionnai¬

res les soins nécessaires, le bien-être et le soulagement moral. Cette réalisa¬

tion très réussie a coûté la somme de 7ß millions.

Des notes musicales plein le ciel

En ce mois de décembre 89, notre re¬

vue contient autant de notes musicales que le ciel a d'étoiles. En effet, notre ré¬

dacteur et ses collaborateurs ont ren¬

contré les chanteurs fribourgeois, les accordéonistes, les cadets musiciens et autres formations musicales de ce can¬

ton. Les responsables de toutes ces as¬

sociations sont sur pied de guerre du fait que les effectifs sont en régression.

ECOLE ET FORMATION Dies Academicus

pour une école centenaire 4 ACTUALITÉ

Le Mur de Berlin 5

PROPOS DE TABLE

Jouir de bons mets, voilà qui est divin! 7 TOURISME

Le prix UFT à un Gruérien et aux vignerons du Vully Concours d'embellissement du Pays de Fribourg Plaisirs d'hiver

Le snow-board: une passion Bellegarde:

la colo des Gastlosen a vingt ans Estavayer-le-Lac:

qualité des relations humaines 8 NOTES MUSICALES

Amuse-gueule en musique Une fausse sorcière pour deux centenaires

Cadets musiciens: la traversée du désert Accordéonistes: la crise est proche 20

LE KOURIA PATÉJAN Lè man dè mon chenya,

par Auguste Girard 24

NOTES MUSICALES

Chanteurs fribourgeois au diapason 26 AU FÉMININ

La Mère Noël, par Nina Brissot-Carrel 29 SOCIAL

Foyer «La Rose des Vents» à Broc 33 US ET COUTUMES

La Saint-Martin en Ajoie 46 HISTOIRE VÉCUE

Buffy de Fribourg 47

L'AIR DU TEMPS

La pluie vivante, par Gérard Menoud 51

NOTRE COUVERTURE

La ville, elle monte vers la lumière, 1986. Huile sur toile d'Armand Niquille, tirée du livre con¬

sacré à cet artiste fribourgeois et qui vient de sortir de presse aux Editions Fragnière, à Fribourg.

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ÉCOLE ET FORMATION

DIES ACADEMICUS 89

Un éclat particulier

pour une école centenaire

Une foule de personnalités avec, au premier rang, les présidents du Grand Conseil et du Conseil d'Etat fribour- geois, encadrés par d'anciens conseillers fédéraux.

Le Dies academicus de cette année se dou¬

blait de la Journée of¬

ficielle du centenaire de l'Université de Fri- bourg. On a vu rare¬

ment l'Aula occupée jusqu'à la dernière pla¬

ce, jusqu'au dernier couloir. L'ordonnance générale de la fête prévoyait la messe au Collège St-Michel avec homélie du cardinal Martini, archevêque de Milan, puis la séance publique à l'Aula Ma¬

gna et le repas à la Mensa et à l'Eurotel.

Musique et allocutions Les hôtes de la manifestation furent accueillis en musique par la Landwehr, sous la direc¬

tion d'Hervé Klopfenstein.

L'œuvre composée pour la cir¬

constance par le musicien

Paul Huber fut créée de ma¬

gistrale façon.

Dans son brillant plaidoyer, l'ancien conseiller fédéral, M.

Kurt Furgler, s'attacha à déga¬

ger une nouvelle définition du rôle des universités. Allusions

aux événements mondiaux, mais encore à ce Marché com¬

mun des idées. Oui à l'Europe qui pratique une solidarité de fait.

L'allocution de M. le conseiller d'Etat Marius Cottier s'atta¬

cha à montrer que l'Université de Fribourg a été voulue par des pionniers - le chanoine Schorderet, Georges Python, Joseph Piller, appelé deuxiè¬

me fondateur - mais encore par tout le peuple fribour- geois.

Le recteur Macheret aura été non seulement le grand cham¬

bellan de cette journée, mais encore celui qui aura défini avec le plus de clarté le rôle fu¬

tur des universités.

Cette frêle jeune fille...

auront pensé certains en voyant monter à l'estrade Mlle

Catherine Ramuz, présidente du Conseil des étudiants. Leur erreur n'aura pas duré. Face à un imposant appareil acadé¬

mique, elle s'est exprimée avec intelligence et forte dialecti¬

que. Elle développa logique¬

ment un principe: l'étudiant n'est pas un figurant sur la scè¬

ne de sa formation, mais un acteur. Elle eut droit à une lon¬

gue ovation.

Le Dies academicus aura été un moment de ferveur, il aura suscité une ardente conviction quant au rôle irremplaçable de notre Haute Ecole.

Gérard Menoud Les personnes qui ont été élevées à la distinction de Dr honoris causa ou

nomination.

qui ont fait l'objet d'une flatteuse Photos FRI

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-J3TOH - t _ i_li ACTUALITÉ

LE MUR

A l'approche des Fê¬

tes, il se produit une actualité qui s'apparen¬

te à un miracle: le Mur tombe. Et quand on parle de Mur, pour l'Histoire, on pense in¬

continent à celui de Berlin. De la honte! De la fracture entre les hommes. Comme s'il ne suffisait pas d'éri¬

ger des murs, à l'inté¬

rieur de nous-mêmes, pour des questions de couleurs, de religions ou de races. Comme s'il ne suffisait pas que le Nord soit riche et le vaste Sud, à notre la¬

mentable indifférence, pauvre et diable...

Ce Mur qui tombe, néan¬

moins, se transforme en une espérance folle. Et si, par l'exemple, tous les autres murs se mettaient, eux aussi, à s'écrouler, à s'effriter pour que des mains, séparées de¬

puis des années, voire des siè¬

cles, puissent enfin fraterniser dans la liesse générale ! Il existait bien, déjà dans la Bi¬

ble, un Mur des Lamenta¬

tions - et combien d'autres ! - contre lesquels on venait pleurer une souffrance, un exil, suicider une vie. Mais avec les civilisations qui se sont succédé, on pouvait es¬

pérer que ces murs de la con¬

trainte et de la faillite humai¬

ne, les uns après les autres, disparaîtraient. Ô utopie ! C'était oublier que les intérêts des uns, opposés aux aspira¬

tions des autres, érigent tou¬

jours - et avec acharnement - des murailles qui, en fossés infranchissables, séparent in¬

variablement des frères.

Il y a tellement de murs que l'on dresse à notre insu qu'il en subsistera toujours que nous nous efforcerons d'ou¬

blier parce qu'ils font partie de nos habitudes, de nos compromis, de nos sanctions inconscientes et de nos moeurs. Et ces murs du silen¬

ce sont plus difficiles à abat¬

tre que ceux que l'on voit dans le bruit... La honte finit souvent par blesser le regard.

Mais elle ne déracinera ja¬

mais les belligérances qui nous peuplent et nous mi¬

nent, attisées qu'elles sont par nos comportements égoïs¬

tes-

Pourquoi donc les hommes, conçus par l'amour, se dé- truisent-ils par la haine? Et pourquoi s'emploient-ils, avec obstination, à maçonner des murs pour se protéger d'au¬

tant d'ennemis?

Ce ne sont pas les hommes, en fait, qui se détestent. La preuve nous en a été donnée par les Allemands qui, de l'Est ou de l'Ouest, une fois le privilège octroyé, se sont jetés les uns dans les bras des au¬

tres.

Ce sont les régimes qui sacca¬

gent l'humanisme. Les idéo¬

logies barbares, le colonialis¬

me avilissant, l'économie insatiable et démoniaque, et les hégémonies pernicieuses.

Ce sont les minorités au pou¬

voir qui déclenchent les guer¬

res. Les gouvernements à «vi¬

sage humain», eux, parfois, s'agenouillent devant une poi¬

gnée de terroristes... comme

devant une poignée de suffra¬

ges!

Et si, malgré tout, l'on se met¬

tait à rêver et à croire que l'exemple de l'Allemagne de l'Est allait faire tache d'encre et à inciter d'autres peuples - ou d'autres tyrannies - ce qui est bien le cas, à plus de com¬

préhension, déjà que les Noirs, enfin, peuvent accéder dans les bordures délaissées des plages blanches?

Mais les réactionnaires, de leur côté, travaillent pour un retour au Moyen Age... Le- fèbvre et Le Pen le crient tout haut! Il faut évacuer et chas¬

ser les païens, les sidaïques et les juifs... Le détail, ici, est un mur infiniment plus dange¬

reux que celui de Berlin. Car c'est un mur de l'âme, de la pensée tronquée, de la peau avariée, et de la souffrance coupable, que l'on cimente sous le regard d'un Dieu qu'on asservit pour satisfaire à l'orgueil démesuré de ponti¬

fes criminels!

Il n'empêche que le Mur de Berlin est tombé! Ou troué...

C'est un cadeau inestimable offert aux hommes de bonne volonté !

Maurice Métrai 5

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Hôtel de la Belle-Croix

1680 Romont MENU DE ST-SYLVESTRE ET DU NOUVEL-AN 1989/90

Pâté à l'armagnac

* * * Consommé Célestine

Salade tricolore Cœur de filet de bœuf forestière

Pommes duchesses Bouquet de légumes Délice au Cointreau Menu complet: Fr. 55.-

CUISSES DE GRENOUILLES FRAICHES Veuillez réserver vos tables s.v.p.

Famille Dorthe-Ecoffey - Tél. 037/52 23 41

Nous présentons à notre fidèle clientèle nos vœux les meilleurs pour la nouvelle année!

Dimanche 24 décembre, dès 16 h, et lundi 25 décembre notre établissement sera fermé

HOTEL-

RESTAURANT DES

COLOMBETTES SUR VUADENS

MENU DE NOËL (25 à midi) Terrine de brochet et saumon aux épinards Consommé aux profiteroles

Entrecôte à la moelle ou

Filets mignons de veau aux chanterelles Pommes William Brocoli aux amandes

Bûche de Noël Menu complet: Fr. 32.- Assiette: Fr. 18.- Prière de réserver vos tables

Tél. 029/2 12 93 M. et Mme FAVRE

MENU DE ST-SYLVESTRE 89

Salade faisane à l'huile de noix Consommé Monte-Carlo Suprême de sole soufflé

Sauce verte Sorbet au blanc de blanc Filet de sanglier au romarin

Pommes noisettes Aumônière de légumes

Sélection de fromages Surprise glacée de Bonne Année, mignardises

Fr. 65- y compris danse, cotillons,

etc.

DANCING-MOTEL

RESTAURANT LA POULARDE 1680 ROMONT - Tél. 037/52 27 21

MENU DE NOEL (25 à midi) Noix de foie gras

et ris de veau au citron vert Fumet de la marée

aux fils de safran Suprême de poularde

de la Gruyère au confit d'échalotes

Pommes olivettes Bouquet de légumes Plateau de fromages du Pays

Gratin de fruits exotiques Fr. 45.- Nous remercions notre fidèle clientèle

et lui présentons nos meilleurs vœux!

MENU DE SAINT-SYLVESTRE Mousse de saumon aux trois herbes Magret de canard aux pommes et calvados

* * * Panaché d'endives

et cresson aux Saint-Jacques Cœur de filet de bœuf à la moelle et jus de truffes

Bouquet de légumes Toast au bleu de Bresse

Panier de sorbets et coulis de fruits Musique et cotillons

Soupe à l'oignon Fr. 82.-

MENU DE NOUVEL-AN (midi) Croustade aux quenelles

de légumes et graines de sésame

Bisque de homard au cognac et croûtons

Grenadins de veau à la moutarde de Meaux

Pommes lorettes Fagot de haricots et tomate provençale

Vacherin et girolle de tête de moine

Soufflé glacé au Grand Marnier

Fr. 46.- PRIERE DE RESERVER

VOS TABLES au 037/52 27 21

Auberge bes ülontagttarbö

LA ROCHE Les filets de perche aux morilles

Les pommes nature La salade de foie de volaille

au vinaigre de framboises Le consommé aux petits légumes

Le coup du milieu Les mignons de veau

Sauce périgourdine Le fagot de haricots La tomate provençale Le fenouil au gruyère Le gratin dauphinois La coupe de St-Sylvestre

Les mignardises La coupe de kir Musique - Cotillons Animation: Duo JUTZET

Fr. 70.-

Dès 2 h: soupe à l'oignon offerte Prière de réserver vos tables

Tél. 037/33 21 27 Nous remercions notre fidèle clientèle et lui

présentons nos meilleurs vœux!

Farn. J.-P. Risse-Brodard 6

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PROPOS DE TABLE

Jouir de bons mets, voilà qui est divin!

Avec

des vins genevois...

«Le vin est la plus saine et la plus hygiénique des boissons.»

L. Pasteur La preuve nous a été don¬

née récemment au cœur de la Gruyère, plus préci¬

sément au Restaurant de la Tour, à La Tour-de-Trême, où Huguette et Orlando Grisoni accueillaient la presse pour un déjeuner en compagnie d'une belle délégation de la Fédéra¬

tion des caves genevoises

«Vin-Union» qui, l'espace de quelques heures, nous ont fait découvrir sur des tables nappées du plus bel effet, ce qui distingue l'in¬

fluence du vin sur le com¬

portement de ceux qui en saisissent les finesses du langage.

L'amateur le plus averti ne se flattera jamais de reconnaître n'importe quel vin, d'en définir la provenance exacte, de fixer son millésime, même si le 89 est déjà d'un goût exquis en novem¬

bre... Il sait trop la part de ha¬

sard dans ces performances qui ne sont à la portée de chacun.

La vraie dégustation est avant tout un plaisir. Très simple et très noble, n'est-ce pas M. Gri¬

soni?

Jouir de bons mets et boire un vin qui est divin, c'est rendre hommage à une œuvre magnifi¬

que où le travail de l'homme rencontre le travail de Dieu.

Suis-je autorisé à dire dans un moment d'extase, parfois très court, mais prodigieusement fé¬

cond, que le vin comme la cuisi¬

ne a sa vie de l'esprit.

Chez Huguette et Orlando Gri¬

soni les vins genevois certifient

De nombreuses personnalités avaient fait le déplacement à La Tour-de- Trême où M""' et M. Orlando Grisoni recevaient une délégation genevoi¬

se à l'occasion du déjeuner de presse en l'honneur des Grands Crus et Ap¬

pellations d'origine contrôlée du canton de Genève.

De gauche à droite: M. Frédéric Dubois, directeur de l'Office des vins ge¬

nevois; M. Placide Meyer, préfet de la Gruyère; M. Gilbert Moret, syndic de La Tour-de-Trême; M. Claude Schorderet, syndic de la ville de Fri- bourg; M"'e Huguette et M. Orlando Grisoni; M. Jean Sinard, directeur de la Fédération des caves genevoises.

leur authenticité comme l'art culinaire. Un vin se boit lente¬

ment, en pensant à ce que l'on boit. C'est ainsi qu'une trace lu¬

mineuse en restera, comme après la lecture de telle page du menu dont chaque mot fait vi¬

brer notre intelligence... Sachez aussi que le meilleur vin se tait après le troisième verre, voilà pourquoi «Vin-Union» nous a proposé quatre crus: La Feuil- lée, Chardonnay le Bruant, Rougemont et Château du Crest 88.

Ce serait aussi un tort d'oublier que le vrai gourmet partage tou¬

jours et spirituellement le plai¬

sir des autres, et sa mémoire ne lui refusera jamais les légitimes délices d'un chef de cuisine de la classe d'Orlando Grisoni, servis avec délicatesse par un person¬

nel qualifié, sous l'œil ô com¬

bien attentif d'Huguette, qui a le don de recevoir ses hôtes.

La plénitude du plaisir de jouir de bons mets ne dépend pas seu¬

lement du vin, mais de l'atmo¬

sphère dont on s'entoure pour le boire. Les meilleurs vins ne sont dignes que des heures les plus belles.

G. Bourquenoud

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TOURISME

Prix de

l'Union fribourgeoise du tourisme

à un Gruérien

et aux vignerons du Vully

Emouvante cérémonie que celle organisée par l'Union fribourgeoise du tourisme sur la scène de l'Auia du cycle d'orientation de Joli- mont, à Fribourg, à l'occa¬

sion de la remise du prix UFT 89, laquelle était ho¬

norée de la présence d'une brochette de personnalités du monde politique, éco¬

nomique et touristique.

Cette distinction annuelle - attribuée pour la première fois en 1985 - permet à

l'UFT de récompenser, dans quelque domaine que ce soit, une contribu¬

tion particulièrement re¬

marquable et profitable à l'image et au renom du tourisme au Pays de Fri¬

bourg. Celle de cette an¬

née, le jury l'a décernée à un Gruérien de pure sou¬

che, M. Fernand Dey, ani¬

mateur touristique et dé¬

fenseur du patrimoine traditionnel fribourgeois, ainsi qu'à Y Association des

Fernand Dey recevant la distinction des mains de M. André Genoud, président du l'UFT.

viticulteurs-encaveurs du Vully, qui avait délégué quelques membres aux côtés de son président, M. Francis Chautems.

Le chœur des XVI dirigé par André Ducret, au premier plan.

Un témoignage de reconnaissance

Par cette distinction, l'Union fribourgeoise du tourisme couronne cette année l'enga¬

gement exceptionnel et pas¬

sionné d'une personnalité qui, ayant cultivé avec cons¬

tance et lucidité les vraies va¬

leurs du patrimoine tradition¬

nel et populaire fribourgeois, a su fort judicieusement les mettre au service de l'anima¬

tion touristique et de la ren¬

contre entre la population et les hôtes du Pays de Fribourg.

Quant à l'hommage rendu à l'Association des viticulteurs- encaveurs du Vully, il se veut un témoignage d'admiration et de reconnaissance envers une corporation qui, par sa rigueur, sa ténacité et la haute compétence professionnelle de ses membres, a su élever la production viticole du Vully au rang des meilleures, con¬

tribuant ainsi d'une façon toute particulière au rayonne¬

ment national et internatio- 8

(9)

TOURISME - PROPOS DE TABLE ;

u^e A taille avec ses amis

nal de l'image touristique du Pays de Fribourg.

Dans son allocution de cir¬

constance, M. André Ge- noud, président de l'UFT, a mis en exergue les relations naturelles qui existent entre le tourisme et la culture popu¬

laire d'une part, entre le tou¬

risme et l'économie régionale d'autre part. Soulignant le ca¬

ractère exemplaire de l'action des lauréats, le président de l'UFT a invité la population de ce canton à s'en inspirer, afin d'être réellement partie prenante à l'accueil des hôtes, toujours plus nombreux, à découvrir le Pays de Fri¬

bourg.

Les lauréats de cette distinc¬

tion 89 furent encore félicités

par M. Marcel Gavillet, prési¬

dent du Grand Conseil, qui, dans son message exprimé au nom du Parlement fribour-.

geois, a évoqué la vétusté de la loi sur le tourisme qui a be¬

soin d'un rajeunissement, car le tourisme représente 300 millions de francs par année, ce qui n'est pas négligeable dans l'économie de notre can¬

ton.

Précisons encore que cette cé¬

rémonie était rehaussée par de beaux chants du Chœur des XVI que dirige André Ducret et qui, récemment, a obtenu le premier prix du Sixième Concours internatio¬

nal pour chœur d'hommes Franz Schubert, à Vienne.

Texte et photos: G. Bd

Les soirées d'automne et d'hi¬

ver sont particulièrement in¬

diquées pour inviter amis et connaissances à dîner et les gâter. Honneur certes à la fondue - mais il n'est pas in¬

terdit à l'hôtesse de faire preuve de fantaisie. C'est pré¬

cisément pour stimuler son imagination, lui faire perdre toute crainte injustifiée de¬

vant les invitations à dîner et, grâce à de multiples informa¬

tions, l'aider à en faire des réussites que Raymonde Cha- puis (photos) et Irma Ruche (texte et recettes) ont réalisé

«A table avec ses amis», un nouveau guide culinaire.

Douze menus complets, com¬

posés d'entrées, de plats prin¬

cipaux et de desserts sont dé¬

crits dans toutes leurs particularités et présentés à l'aide de superbes photos en couleurs grand format. Dé¬

taillées de façon particulière¬

ment pratique et utile, les marches à suivre, qui souvent se chevauchent dans le temps, sont présentées sous forme de tableaux. Nos auteurs ont choisi des mets sortant de l'ordinaire... des plats excep¬

tionnels que les invités ne voient pas figurer à leurs me¬

nus de tous les jours.

Le livre de cuisine «A table avec ses amis» contient en outre de précieux enseigne¬

ments sur l'art de dresser la table, les règles du savoir- recevoir et les bonnes maniè¬

res, sans oublier de nombreux conseils sur les préparatifs de base contribuant à la réussite de votre soirée.

«A table avec ses amis»

Editions Silva, Zurich 250points Silva + Fr. 15- (+ frais d'envoi)

Francis Chautems, président de l'Association des viticulteurs-encaveurs du Vully, félicité par le président de l'UFT.

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Concours

d'embellissement du Pays de Fribourg 1989

Organisé pour la 11e fois con¬

sécutive, ce concours a obte¬

nu, à nouveau, un très grand succès de participation. Les jurés ont visité et examiné les huitante communes qui s'étaient inscrites à ce con¬

cours 1989.

Ils ont constaté que la majori¬

té des communes du canton ont fourni un réel effort pour

sultats a fait l'objet d'une peti¬

te fête, toute de simplicité, dans le cadre idéal de l'Institut agricole de Grangeneuve, le vendredi 10 novembre, et en présence de nombreuses per¬

sonnalités du canton et des communes lauréates. La pro¬

clamation des résultats par M. Georges Macherel, vice- directeur de l'UFT, et la re¬

mise des prix par M. André Genoud, président, ont été suivies d'un exposé de M.

Paul-Alain Magnollay «M.

Jardinier» de la Radio suisse romande sur le thème «de la route fleurie du Valais au che¬

min du géranium»!

Des remerciements ont été adressés à tous ceux et celles qui ont à cœur l'embellisse¬

ment de nos villages, à tous ces bénévoles anonymes, ainsi qu'aux Sociétés de développe¬

ment qui œuvrent pour offrir à nos hôtes de passage une image, la plus belle possible, de notre pays. Au palmarès, on note en catégorie: «Villes et localités touristiques» que Morat obtient le premier prix devant Estavayer-le-Lac. Dans la catégorie «Localités rura¬

les» les lauréats sont par dis¬

trict: Sarirte: Villarlod, Singi- ne: Rechthalten, Gruyère:

Crésuz, Lac: Ried, Glane: Si- viriez, Broyé: Domdidier, Ve- veyse: Attalens. FRIBOURG ILLUSTRÉ félicite ces lau¬

réats et tous les participants à ce concours 1989 et donne rendez-vous à tous pour une 12e année de succès à cette ma¬

nifestation d'embellissement du Pays de Fribourg.

P.A. Bugnard

M. Henri Blanc, conseiller communal, Estavayer-le-Lac, félicité par le président A. Genoud.

Pour Crésuz, vainqueur en Gruyère, c'est M™" Corpataux qui reçoit le diplôme et les félicitations de M. A. Genoud, président de l'UFT.

embellir et fleurir leur localité.

Elles ont de ce fait contribué largement à doter le Pays de Fribourg d'un aspect des plus agréables qui a été fort appré¬

cié, non seulement par les ha¬

bitants du lieu, mais, et sur¬

tout, par les milliers de touristes qui nous ont fait l'honneur de visiter notre can¬

ton. La proclamation des ré-

^losé • w*» Rue de Lausanne 23 - Fribourg 037/22 49 09

Lits - Matelas - Sommiers Duvets - Linge de lit - Armoires Epuration et transformations de duvets 10

(11)

Mm-

TOURISME HIVERNAL

ÇA «A GUSSER...

L'hiver 1989/90 au Pays de Frïbourg Si la neige est de la

partie, la saison d'hi¬

ver 1989/90 des Alpes fribourgeoises devrait être chaude... ou du moins blanche. Quel¬

que peu impatients de pouvoir vivre enfin une vraie saison - ne serait- ce que du 21 décembre au 21 mars! - les res¬

ponsables des stations et centres de ski ont eu tout le temps d'affiner leur offre et de préparer leurs équipements. Au total, une vingtaine de sites blancs attendent leurs hôtes, adeptes du ski alpin, du ski de fond, du monoski, du skibob, du surf, du pa- rapente et autres fa¬

çons nouvelles de glis¬

ser... qui feront florès sur les pistes du Pays de Fribourg.

Un quart de siècle après l'instal¬

lation de remontées mécaniques suspendues dans ce canton, les stations fribourgeoises n'of¬

frent pas moins de 52 installa¬

tions, dont 44 téléskis, représen¬

tant une capacité horaire de plus de 34 000 personnes, tan¬

dis qu'une douzaine de centres ou sites nordiques vont ouvrir quelque 200 km de pistes (dont 100 dans les deux centres nordi¬

ques du Gibloux et des Monts- de-Riaz). 8 écoles de ski (de des¬

cente et de fond) attendent leurs élèves pour leur dispenser des

leçons de tous degrés. Et certai¬

nes stations s'apprêtent à ouvrir des chemins pédestres dans la neige, à ménager des pistes de luge et à faciliter les balades en raquettes...

Plaisirs à la carte

Cette année, comme à l'accou¬

tumée, les stations de Charmey, la Berra, Jaun, Schwarzsee/Lac- Noir, Moléson/La Chia et Les Paccots mettront en vente, en collaboration avec l'Union fri- bourgeoise du tourisme, le car¬

net des cartes journalières, un moyen pratique et avantageux de glisser dans l'ensemble du domaine skiable fribourgeois.

Sans oublier de se renseigner, 7 jours sur 7, au 037/22 21 21, le numéro du bulletin d'enneige¬

ment des Alpes fribourgeoises.

Au chapitre des nouveautés, il y a d'abord lieu de citer la créa¬

tion prochaine d'une associa¬

tion cantonale des sociétés de remontées mécaniques, qui de¬

vrait permettre une meilleure Sur les hauteurs du Schwyberg.

collaboration au sein d'un sec¬

teur professionnel confronté à d'importants problèmes de fi¬

nances et d'exploitation. D'au¬

tre part, Jaun annonce qu'un nouveau téléski remplacera la désuète installation d'Ober- bach; et si toutes les entreprises, cet automne, ont bichonné leurs installations, nous adresserons nos félicitations aux responsa¬

bles, bénévoles et passionnés, de Bulle - La Chia qui fêtent, ces jours, le vingtième anniversaire de la leur, construite en effet en 1969, en lieu et place du premier ski-lift érigé en 1941...

Bon gîte, bonnes tables La vallée de la Jogne joue la car¬

te de la collaboration en insti¬

tuant, pour la première fois, des abonnements communs (à cou¬

pons, de vacances, de saison) à 4 stations (18 installations, 80 km de pistes): Charmey, Jaun, Jaunpass et Abländschen, ce petit village du canton de Berne qui joue, à bon escient, la carte

de la coopération régionale...

gruérienne. Charmey, bien sûr, reconduit sa «Charmey Card», passe-partout très pratique pour s'adonner à de nombreu¬

ses activités sportives, culturel¬

les et divertissantes, tout en goûtant à des mets régionaux dans une vingtaine de restau¬

rants de la Gruyère.

A la Berra, le restaurant «Gîte d'Allières», réaménagé par la Commune de Fribourg qui s'en est rendue propriétaire il y a peu de temps, favorisera le rappro¬

chement amorcé entre la capita¬

le et la station gruérienne. Cer¬

taines stations fribourgeoises débordent d'imagination pour animer leur saison blanche, la colorant de gastronomie, de musique, d'astronomie (Molé- son) et de démonstrations spor¬

tives en tout genre. Les offices de tourisme locaux sont à dis¬

position pour fournir aux inté¬

ressés et aux curieux toutes les précisions qu'ils souhaitent.

Ainsi doté et animé, le paysage hivernal fribourgeois devrait sé¬

duire une large clientèle familia¬

le et sportive, attirée par des si¬

tes faciles d'accès, accueillants et sympathiques. Glissez, bons vivants!...

José Seydoux Photo G. Fleury - UFT

il

(12)

SPORTS

Camille Brichet

et Bertrand Bénervaud:

deux noms, une passion :||

le snow-board

Un est né le 17 mai 1971, l'autre le 7 mai 1970. Le premier s'ap¬

pelle Camille Brichet, le second Bertrand Dé- nervaud. Une passion les unit à l'heure des loisirs, le snow-board.

Vous n'avez pas com¬

pris? En cœur, ces deux étudiants (l'un au

Collège St-Michel, l'autre à l'Université) vous expliquent en français: «le surf sur neige». Un sport relati¬

vement neuf - il n'exis¬

te que depuis une vingtaine d'années - qui possède de solides structures depuis qua¬

tre ans seulement.

Voici Bertrand Dénervaud, vainqueur en Coupe de Suisse, tant en bosses qu'au combiné.

Ici c'est Camille Brichet, vainqueur de la Coupe d'Europe en half-pipe et champion d'Europe en bosses.

Au niveau matériel, une plan¬

che suffit et une fixation qui dif¬

fère selon la discipline. Le snow¬

board comprend les disciplines techniques - soit le slalom, le géant et le super G et le free¬

style. A l'énoncé de cet éventail de possibilités de pratiquer ce sport, on s'aperçoit qu'il s'appa¬

rente au ski alpin. Nuance, et d'importance comme le font re¬

marquer nos deux interlocu¬

teurs: «Chez nous l'esprit est tout différent, on ne sent jamais cette rivalité qui existe dans le ski alpin. Chacun applaudit chacun, c'est l'esprit qui règne entre nous qui veut cette am¬

biance super sympa». Bertrand Dénervaud ajoute: «En snow¬

board, l'atout du spectacle de¬

meure permanent et on utilise des pistes moins pentues qu'en ski alpin». Pour maîtriser les difficultés qui se présentent à l'adepte de ce sport en plein es- sort, il importe de disposer de certaines qualités techniques bien entendu; Camille Brichet le souligne : « Le fait d'avoir pra¬

tiqué de la gymnastique à l'ar¬

tistique durant plusieurs années a énormément facilité mon inté¬

gration en snow-board». Ber¬

trand, lui, tire encore une com¬

paraison avec le ski alpin:

«Dans ce sport on prend le plai¬

sir pendant la descente et non

après comme en ski alpin. Dans la poudreuse c'est vraiment su¬

per, on est en complète harmo¬

nie avec la neige». Camille opi¬

ne du chef: «Il y a toujours moyen de s'amuser et de se dis¬

traire, on trouve toujours une petite aspérité ou une bosse pour créer une sensation parti¬

culière». Si on veut s'illustrer et progresser sur les pistes, il im¬

porte préalablement de s'as¬

treindre à un entraînement adé¬

quat; Camille et Bertrand expliquent: «L'entraînement es¬

tival s'effectue sur les glaciers en Autriche, en France ou en Italie.

On se retrouve pour le plaisir bien sûr, mais aussi pour affiner sa technique et maintenir la condition physique, car ce sport évolue très vite. Et il convient de rester sur orbitre si on veut se sentir à l'aise en compétition».

Etant les deux seuls Fribour- geois à pratiquer ce sport en haute compétition, Camille Bri¬

chet et Bertrand Dénervaud possèdent une carte de visite déjà bien fournie; Camille est vainqueur de la Coupe d'Euro¬

pe en half-pipe et champion d'Europe en bosses (titre ma¬

jeur) et Bertrand en Coupe de Suisse, tant en bosses qu'au combiné. Et l'avenir leur appar¬

tient...

cir 12

(13)

TOURISME

Bellegarde:

la colo

«Gastlosen»

fête

ses vingt ans

Il y avait jusqu'en 1968 la colo¬

nie Körbifluh. Rasée par une avalanche, la commune renon¬

çant à la reconstruire, faute de moyens, un petit groupe de gens du Pays décida la fonda¬

tion de la SA Ferienheim Jaun.

Le 18 décembre 1969 déjà les premiers locataires prenaient possession du nouveau bâti¬

ment.

Jusqu'en 1979, la colo «Gastlosen» fut occupée régulièrement, 3 mois par année, par la firme française de l'électronique

«Thomson». Le record des nuitées, avec 21 600 unités, date de 1974. Durant cette période, le personnel était composé d'un

Les actionnaires réunis autour d'une table.

photo G. Bd la colonie «Gastlosen» à Bellegarde-

couple de cuisiniers et de plusieurs em¬

ployés saisonniers, ce qui nécessita la construction d'un chalet-habitation pour loger ce petit monde à proximité immé¬

diate de la colonie. Dès 1978/79, la situa¬

tion évolua de façon plutôt négative, puis¬

que la maison Thomson renonça à Bellegarde pour rester en France. On re¬

nonça donc au système «pension complè¬

te» et on transforma le chalet du person-

Photo P.A. Bugnard

nel «Körbifluh» en maison de vacances d'une capacité de 20 lits. En 1987, un in¬

vestissement de 1 mio de francs fut néces¬

saire pour moderniser tout le complexe.

Ceci fut réalisé en grande partie grâce à la contribution financière importante de la commune de Guin. Actuellement la fré¬

quentation en saison d'hiver est très posi¬

tive. Ce sont, année après année, les mê¬

mes écoles qui reviennent avec leurs enfants. En été des groupes d'adultes, de jeunesse ou de handicapés profitent du confort de la maison et de la beauté du site et de ses environs.

Malgré ce succès, la gestion d'un tel éta¬

blissement demande beaucoup d'imagi¬

nation et d'engagement de la part de ses responsables. Lors de la 20e assemblée gé¬

nérale du samedi 25 novembre 1989, les organes dirigeants furent remerciés et féli¬

cités pour leur excellente gestion. Les mé¬

rites particuliers de l'administrateur, M.

Edouard Buchs, furent relevés. Depuis plus de 20 ans cheville ouvrière du déve¬

loppement touristique de sa commune, Edouard Buchs a droit à la reconnaissan¬

ce de ses concitoyens, comme aussi des milieux dirigeants du tourisme fribour- geois. Bon vent à la colo «Gastlosen» et nos vœux de succès à ses animateurs.

P.A. Bugnard 13

(14)

TOURISME

Estavayer-le-Lac

Accueil et

qualité des

relations humaines

La Société de développe¬

ment d'Estavayer-le-Lac, que préside M. André Bise, n'a pas l'intention de dor¬

mir sur ses lauriers en ma¬

tière touristique. Elle a donc décidé d'orienter effi¬

cacement son action et de définir une ligne de con¬

duite par une analyse de la situation actuelle du tou¬

risme dans le chef-lieu broyard, étude qui a été confiée à M. José Sey- doux, Dr en économie tou¬

ristique, lequel a présenté lors d'une conférence de presse de nombreuses

i à

Image pittoresque de la Grand-Rue, à Estavayer-le-Lac.

suggestions qui pour¬

raient, semble-t-il, être à même de garantir l'avenir touristique d'Estavayer-le- Lac.

Un tourisme individuel et familial

Il s'est révélé au cours de cette étude que la capacité hôteliè¬

re de qualité fait défaut dans la cité de la rose où les struc¬

tures et les équipements ne permettent pas à Estavayer- Et pourquoi ne pas accueillir les hôtes en costume?

le-Lac de profiter pleinement de ses potentialités et de sti¬

muler, dans l'intérêt de la po¬

pulation, les avantages d'une telle activité économique.

L'évolution proposée est celle d'un tourisme parfaitement intégré à l'environnement, fondé sur l'accueil, une at¬

mosphère d'hospitalité et la qualité des relations humai¬

nes.

L'objectif de la thèse de M.

José Seydoux est de définir une politique de développe¬

ment touristique, laquelle peut être basée sur un con¬

sensus général, tout en pre¬

nant certaines options pour l'avenir. Cet outil de travail a également pour but de don¬

ner un nouveau souffle au tourisme staviacois qui devra profiter de l'ouverture pro¬

chaine de la N 1 qui drainera un flot de touristes dans le chef-lieu broyard.

L'avenir touristique d'Esta- vayer passe donc par la mise en place d'une stratégie con¬

certée liant intimement l'hos¬

pitalité de la population en harmonie totale avec l'envi¬

ronnement naturel et social.

C'est ainsi qu'il est préconisé

Photo G. Fleury qu'Estavayer se donne le pro¬

fil d'une cité à vocation axée sur un tourisme individuel et familial, dont la motivation devra être portée sur le sport, la culture et les divertisse¬

ments. Un autre effort devra être engagé dans le tourisme de congrès, affaires et sémi¬

naires, lié en particulier à l'ac¬

tivité commerciale, artisanale et industrielle de la région.

L'essentiel est d'assurer une offre homogène, propre à donner l'image d'une cité ins¬

pirée par la nature, l'histoire, la culture et l'humanisme, qui sont autant de sources de ren¬

contres, d'animation et de créativité. Il est également souhaité une zone piétonne permanente, un hôtel moder¬

ne de cent lits, une piscine couverte, une disco, etc.

Citons encore le nouveau dé¬

pliant en couleurs que la So¬

ciété de développement a sor¬

ti récemment et qui englobe Cheyres, Portalban, soit tou¬

tes les composantes de la fu¬

ture association touristique d'Estavayer-le-Lac et sa ré¬

gion.

G. Bd 14

(15)

POINTS DE REPÈRE

Leur fidélité au chant sacré vient de valoir la médaille Bene Merenti à MM. Marcel Cotting et Joseph Julmy, membres du chœur d'hommes «L'Avenir» de Barbe- rêche depuis plus de 45 ans. La distinction leur a été remise par l'abbé Georges Mayer, curé, au cours d'une fort belle journée toute de ferveur et de reconnais¬

sance. Notre photo FI, de gauche à droite:

MM. Hubert Maillard, directeur; Joseph Julmy; le curé Georges Mayer; Marcel Cotting et Jean Chatton, président.

A l'enseigne des Grèves du Lac s'est ou¬

vert, à Gletterens, un établissement médico-social pour personnes âgées.

Equipée pour accueillir dans d'excellentes conditions une trentaine de pensionnai¬

res, la maison est dirigée par M. Michel Lanfranchoni. L'inauguration a réuni de nombreux invités. Notre photo FI : quel¬

ques animateurs de la maison et, deuxiè¬

me depuis la droite, le syndic Gilbert Du- bey.

Présidé par Mme Antoinette Gander et di¬

rigé par M. Claude Brasey, le chœur mixte de Font-Châbles a marqué le vingtième anniversaire de son existence par une journée de reconnaissance au Seigneur d'abord, de joie et de détente ensuite. La manifestation eut lieu à Châbles avec une messe solennelle à la chapelle. Photo FI : le chœur mixte à la sortie de la cérémonie.

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NOTES MUSICALES

Les brouillards de dé¬

cembre vous dépriment, vous ne manifestez plus d'ardeur à la tâche, vous ne savez qu'offrir aux on¬

cles d'Unterwald pour Noël... Précipitez-vous sur le nouvel enregistre¬

ment du Quatuor de Cui¬

vres de Fribourg au titre charmant d' «Amuse- gueule». Produit par un jeune éditeur suisse, ce disque présente les pro¬

ductions de onze com¬

positeurs qui ont écrit de 1830 à nos jours. Des pièces de Strauss à cel¬

les de Morard, l'atmo¬

sphère est à la joie de vivre et la Suite sud- américaine de Jean- François Michel pétille comme une flûte de Champagne.

Les quatre interprètes de ce ré¬

pertoire gai et virtuose sont ori¬

ginaires du canton de Fribourg.

Le trompettiste Jean-François Michel a acquis son diplôme d'enseignant au Conservatoire de Fribourg; en 1975, il a gagné la médaille de bronze au Con-

«Amuse-gueule»

ou le plaisir de

cours international d'exécution musicale de Genève et il a tra¬

vaillé comme trompette solo à l'Orchestre philharmonique de Munich jusqu'en 1986. Depuis lors il se consacre à la composi¬

tion, à son activité de soliste et de musicien de chambre et à l'enseignement de son instru¬

ment au Conservatoire de Fri¬

bourg. Le trompettiste Benoît Nicolet a obtenu son diplôme

d'enseignement à Fribourg; il a continué sa formation à Genè¬

ve, où il a obtenu sa virtuosité.

Il enseigne actuellement au Conservatoire de Fribourg.

Pascal Widder, trombone basse, a acquis son certificat d'études à Fribourg avant de poursuivre ses études à Berne, chez Brani- mir Slokar. Il a obtenu le diplô¬

me d'enseignement et le « Höhe¬

ren Studienausweis» et se consacre à la classe de trombo¬

ne qu'il dirige au Conservatoire de Fribourg depuis 1979. Guy- Noël Conus, trombone ténor, a également obtenu son certificat d'études à Fribourg avant de compléter sa formation chez Branimir Slokar. Titulaire d'un diplôme d'enseignement et d'un

«Höheren Studienausweis», Guy-Noël Conus est trombone solo de l'Orchestre de Lucerne, membre de divers ensembles de cuivres et il enseigne au Conser¬

vatoire de Berne depuis 1989.

La merveilleuse cohésion du groupe, la propreté de son jeu, la parfaite maîtrise des nom¬

breux traits de virtuosité, l'ex¬

traordinaire dynamisme de la pulsation rythmique et le ma¬

gnifique chatoiement des tim¬

bres et des nuances raviront à coup sûr les amateurs de cuivres et même ceux qui ne le seraient pas!

D. Schweizer Référence de l'enregistrement: Amu¬

se-gueule, Marcophon CD893, Edi¬

tions Marc Reift Am Dorfplatz, Dorfstrasse 54, 8126 Zumikon.

20

(21)

Spectacle exceptionnel en Gruyère:

une fausse sorcière

pour deux vrais centenaires Catherine Gillercl et son amant le Dr

Bouquet.

Les chorales de Broc et de La Tour réunies.

En Gruyère, le mois de novembre fera date dans les annales du spectacle. Que deux chœurs mixtes, de deux paroisses voisi¬

nes de surcroît,

«L'Harmonie» de Broc et «La Tour» de La Tour-de-Trême, fêtent ensemble leur cente¬

naire, ce n'est peut- être que coïncidence.

Par contre, que ces deux ensembles, non contents d'atteindre en même temps cet âge respectable, s'unissent et présentent une piè¬

ce qui, bien que datant de quelques décen¬

nies, n'a jamais été jouée parce que jugée trop difficile à monter, voilà qui tient presque du pari, tenu en l'oc¬

currence avec brio et panache.

«Catillon ou l'Epreuve du feu», d'Albert Schmidt, retrace l'his¬

toire bien connue de Catherine Repond, dite Catillon, de Vil- larvolard, en son temps réputée sorcière, qui fut jugée, condam¬

née et suppliciée en 1731 à Fri- bourg. Spectacle à la fois musi¬

cal et théâtral, la pièce a séduit les spectateurs. Il faut relever que tout y contribuait, le choix du sujet, dont l'action se dérou¬

le entièrement en Pays de Fri-

bourg, les textes et la musique ensuite, et enfin les acteurs. Les rôles ont été distribués avec bonheur, si bien même que les comédiens sont vraiment entrés

«dans la peau» de leur person¬

nage. Saluons particulièrement les prestations, quoique dans deux genres différents, de Mo- Catillon et sa sœur.

nique Castella dans le rôle de Catherine Gillerd et Corinne Castella dans celui de Catillon qui, à certains moments, attei¬

gnent des accents d'un tragique et d'un réalisme qu'on a envie de qualifier de sublimes. Les textes de Pierre Gremaud, admirable¬

ment mis en évidence par la mu¬

sique de Pierre Kaelin, allient subtilement les sonorités très différentes du vieux français, du patois et même du latin. Lors de certains épisodes, intensément dramatiques, le spectateur res¬

sent une impression lancinante comme des «coups de massue»

qui l'obligent à la réflexion, lui faisant voir par là même quelles conséquences abjectes peuvent engendrer non seulement l'ignorance, mais aussi et sur¬

tout l'intolérance. Notre ville, hélas, vient de voir à l'œuvre cet horrible spectre qui rappelle tristement les exactions des na¬

zis qui ont abouti à l'anéantisse¬

ment de plus de cinquante mil¬

lions de personnes. Notre monde l'aurait-il déjà oublié?

Texte et photos:

André Brunisholz

21

(22)

NOTES MUSICALES

Assemblée des

cadets musiciens:

LA TRAVERSÉE DU DÉSERT

La musique instrumentale n'intéresse plus les jeu¬

nes, le recrutement connaît une traversée du désert, la relève ne suit plus, tout au moins au compte- gouttes seulement. Tel est le triste constat qu'ont dressé les délégués des sociétés de cadets musi¬

ciens, récemment réunis à Cottens. «Nous devons relancer la pratique de la musique instrumentale chez les jeunes», affirme Richard Tarrès, nouveau président, dans son rapport d'activité. Et de propo¬

ser aussitôt «une large concertation entre toutes les associations musicales du canton».

Des membres méritants récompensés.

Quelques cadets au camp mu. isical de l'an passé.

Photo G. Bd

alarmante et les délégués ap¬

puient tous la proposition de création d'une commission d'étude apte à prendre sans tarder les mesures qu'impo¬

sent cette situation.

Cependant un bilan c'est aussi l'actif, et ainsi que le relève Bernard Maillard, président de la commission de musique, en soulignant le succès gran¬

dissant du camp musical an¬

nuel qui, pour son édition pro¬

chaine, à Romont, compte déjà plus d'une centaine d'ins¬

criptions. En outre, au chapi¬

tre des adhésions, l'associa¬

tion accueille l'Ensemble musical des cadets de la Bril- laz, qui regroupe les cadets d'Autigny, Avry-sur-Matran, Cottens, Neyruz, Onnens et Prez-vers-Noréaz. Une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, dit-on, et Gilbert Mettraux, président du comité d'organi¬

sation de la prochaine fête cantonale, à Neyruz, en ap¬

porte la preuve en annonçant d'ores et déjà la participation de plus de 330 cadets.

Texte et photos : André Brunisholz La table du comité.

De son côté François Raemy, représentant de la Société can¬

tonale des musiques fribour- geoises - de par ses activités professionnelles bien placé pour en juger - surenchérit et ajoute que si la vocation musi¬

cale est en perte de vitesse, il faut en chercher la raison dans nos écoles où, selon lui, on ne pratique plus assez la musi¬

que, principalement avec les petits. La situation est donc 22

(23)

NOTES MUSICALES

Accordéonistes fribourgeois

La crise

pointe à l'horizon

Accueillie par le Club d'accor¬

déonistes de Vuippens-Marsens, la Fédération cantonale fribour- geoise des accordéonistes a tenu son assemblée annuelle sous la présidence de M. Jean Charrière, d'Arconciel. Ce dernier a d'em¬

blée posé la question suivante aux délégués: «où en est la po¬

pularité de cet instrument qu'est

bourg; Béatrice Gapany, Club de Vuippens-Marsens, qui fête¬

ra ses 25 ans en 1990; Sophie Raboud, Club Clair-Matin, Ursy; André Schueler, Club de La Roche; Serge Molliet, Club Haut Lac, Courtepin. Tous ont relevé dans leur rapport que le problème le plus épineux à l'heure actuelle est le recrute-

La table du comité cantonal. Debout, au centre, M. Jean Charrière, prési¬

dent.

club, une bien modeste somme pour couvrir les frais adminis¬

tratifs d'une fédération. Sur proposition du comité canto¬

nal, l'assemblée a accepté d'of¬

frir, à partir de 1990, un oji de

Quelques membres du Club d'accordéonistes de Vuippens-Marsens.

bois à l'effigie du Moléson à tout membre ayant accompli 25 ans d'activité tant sur le plan musical que sur celui du travail au sein du comité.

Des messages d'encouragement furent exprimés aux accordéo¬

nistes fribourgeois par MM.

André Bomottet, membre du comité de l'ARM A; Charly Pa- che, président d'honneur de la FCFA; ainsi que par les autori¬

tés communales de Vuippens et Marsens.

La prochaine assemblée canto¬

nale sera organisée par le Club Haut Lac de Courtepin, lequel a un nouveau président depuis le 24 novembre 89 en la personne de Serge Molliet, qui a repris le harnais de Berthe Dietrich qui assuma cette fonction durant sept ans.

Texte et photos: G. Bd

l'accordéon? Les effectifs sont en baisse dans presque chaque section et on constate en plus un désintéressement général. Mê¬

me si l'ambiance est excellente dans chaque club, la crise poin¬

te à l'horizon. Le moment est donc venu de réfléchir et de re¬

considérer la situation», a pré¬

cisé le président cantonal.

Un recrutement qui s'avère difficile

Chaque club a ensuite fait part de ses activités par la voix de son président: René Bugnon, pour le Club de Fribourg; Jean-Louis Ruffieux, Club de Bulle; Daniel Leibzig, Club Edelweiss, Fri¬

ment de nouveaux membres.

L'assemblée a ensuite entendu un exposé de Claudine Mar- chon, délégué de l'ARMA, et d'André Schueler, responsable du bulletin.

Georges Aeby, caissier et mem¬

bre du comité cantonal depuis 20 ans, a été gratifié d'un ca¬

deau en reconnaissance de sa fi¬

délité et de son dévouement à la cause des accordéonistes fri¬

bourgeois. Notons qu'il s'est également dévoué durant 24 ans au Club Edelweiss et 7 ans au comité de l'ARMA.

La cotisation annuelle des clubs à la FCFA restera la même l'an prochain, soit 35 francs par

Berthe Dietrich, ancienne présidente du Club Haut Lac, de Courtepin, en compagnie de son successeur, Serge Molliet.

23

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LE KOURIA PATEJAN

Lè man dè mon chènya Ce papier est le dernier écrit par Auguste Girard, décédé récemment

Balè, cholidè, dè bouna vinya, inke kemin véyivo lè man dè chi ke m'avi balyi ya.

Ly'a dè chin bin di j'an, pout'ithre bin k'irè in karantè-katro ou karan- tè'thjn; no j'alâjan, mon chènya è mè, inkochi le bou dè kemouna, dou tin d'I'evê.

Faji bin frê è to irè matso. Lè mandzo de la tsèta è d'ia ré- che iran dzalâ è apèdjyivan y man. On kou dè remâche deché-delé po nètèlyi è fére on bokon dè pyèthe, inke ché dou travô po le dèvan mid- zoua. Vuityivo mon chènya k'èbokâvè ouna hyuva dè pri dè trinta mètre dè hô; irè chu- ti è adrè dè chè man; y falyé vêre cha tsèta ch'abadâ è dè-

Photo Keystone

chindre po arouvâ djuchto ou fon d'ia moratse, fajé plyéji a vêre. Ch'ti l'âbro tsedrè djuchto yô fudrè, chin rin frè- jâ nè fére dè mâla. La réche, frètsemin afutâlye, faji chon tsemin a plyan-tèra, avu di rè- bubè dè réchon totè parêrè.

Onko du-trè chuâlyè è to che- rè fournê; lè chinyon intètchi d'na pâ è lè bilyon dè l'ôtra.

Chabrèrè tyè kotiè tsèrko è di molètè a ramachâ po la mé- jon. To l'evê, pè bi, pè pou, irè le mimo travô tanty'a dè furi. Travalyi din hou kon- dihyon irè galyâ pènâblyo è faji fan. Du tin-j'in-tin, mon chènya vuityivè cha mothra, kemin po dre: va-vê fére dou fu, a l'èvri dèri on bochon,

lyè diora dji j'arè. Dona l'avi inkotchi on pané dè pan è dè fre è on bidon dè fè plyin dè kâfé-nê. Bin chur y falyé tinyi chi bidon chu le fu, môgrâ la foumêre ke pekâvè lè j'yè; ma to chin n'irè pâ bin tèrublyo ka on avi tan plyéji dè vêre hou j'èpèluvè dzihyâ fro d'la hyanma è alâ mûri din la nê.

Fajé bon vivre, è kemin on di ou dzoua d'ora: irè le bon tin.

Y vêyo adi mon chènya, chalyi chon kuti du din cha fata l'ourâ avi chuin è èchulyi la lama dèvan dè fére, in kat- son, on chuno dè krê chu la metse dè pan è dè talyi on mochi bin lârdzo. Chè man iran plyinnè dè pèdze ma le pan irè chin mèlya è no

j ethan tan bénira de pove medji a nouthra fan. Le kâfé irè tan kuéjin ke no j'an du le betâ a rèvintâ din la nê dèvan dè le bêre avi ouna lueu dè gota. Bin rèpojâ, no j'an rè- prê le travô tanty'a midzoua.

Rintrâ a la méjon po betâ a chètchi lè fruchkè è po goutâ dèvan dè rèmodâ din le bou è chè chèkrè. Du tin j'in tin, on renâ pachâvè pri dè no, gratâ- vè on bokon la nê afin dè tro- vâ otiè a chè betâ dèjo la din, pu chin'alâvè to bounamin in chè rèverin kotiè kou. On yèrdzê choutâvè don chinyon a l'ôtro po trovâ pitanthe dou tin k'on korbé tsertchivè ro¬

gne è chè dèpuchtâvè avu on benôji. To chin betâvè on chohyo dè ya din ha galéja kotse dè bou.

Pè vè lè thin-k'arè no rintrâ- van a la méjon è no réchivan onko kotiè molètè è talyivan du-trè tsavanton. Iro in trin dè tserkotâ ouna molèta plyinna dè nyô, oun'afére dandzeraja, kan mon chènya chè teri pri dè mè. Lyè inke ke mè chu apêchu ke, môgrâ l'è du è fermo dè mon chènya, y l'avé in ly on kà ache bon tyè chinchéro, kan m'a de lè plye bi mo ke chon djèmé chalyè dè cha botse : te vê bouébo, mè man galyo vilyè, chon pâ mé tan damâdzè, ma lè tuvè chon dzounè è l'an tota la ya dèvan là; voué té fô lè tsoulyi, ka dèman tin d'ari fôta. Y rè- moujo chovin a hou parolè dè ka; ti lè kou ke mè fô fére atinhyon dè pâ mè blyochi lè dê ou bin dè m'inkoblyê tse¬

min fajan. Lyè dinche k'on chè rapalè lè plye bi chovinyi;

lyè kan chon katchi ou plye prévon dou kà.

Guton Girâ

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