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civilisateur et désintéressé que la France a rempli lorsqu'elle jouissait d’une hégémonie incontestée en Eu rope avant ses malheurs. Aujourd'hui qu’on en a fait l’humble comparse du tsar, une sorte de province russe, aucune voix autorisée n’a pu faire entendre au sein du concert — et quel concert (?) — des puissances soi- disant civilisées, la voix de l’équité, de la justice et de l’humanité. En An gleterre également, même réveil qu’en France : sur les bords de la Tamise, la voix de l’opinion publique com mence à s’élever formidable et il fau dra bien que le cabinet Salisbury en tienne compte, autrement il pourrait bien être balayé comme un fétu de paille dans un de ces mouvements ir résistibles de la volonté populaire. C’est du reste le même sort qui at tend, en France, M. Hanotaux.
Aussi avons-nous bon espoir pour ce qui concerne la Crète, le gouverne ment grec parait avoir répondu d’une façon énergique aux observations des grandes puissances qui, n’écoutant que leur courage, se sont précipitées sur la Cernée avec450 hommes d'infan terie de marine. Il est probable que celte occupation cosmopolite en res tera là et que les troupes grecques continueront à occuper le reste de l’île jusqu’à ce qu’un accord inter vienne.
Quant au retour du grand Turc en Crète, il n’y faut plus songer : on as sure rr.ême que le sultan en a fait son deuil et que ses craintes sont toutes maintenant du côté de laThessalie oû 'agitation hellénique prend des pro portions croissantes. Or, Bi les puis sances pouvaient lui garantir la paix de ce cùté-là,qui touche directement à son flanc de moribond, il ferait la paix volontiers en ce qui concerne la Crète. Mais voilà, il reste à savoir en core si, à l'heure qu’il est, il n’est pas trop tard pour lui conserver ces lam beaux de terre hellénique qu'il dé tient contre les intérêts bien enten dus de la civilisation. C'est dire que nous ne sommes point encore rassurés sur ce que nous pourrions appeler la localisation de la guerre, et que le grand incendie d'Orient pourrait par
(alternent commencer au moment où nous croyons le voir conjuré.
P. S .— L'éventualité probable d'une invasion grecque en Thessalie déci dera probablement les puissances à compter avec le roi Georges. C’est ce qui fait que la dépêche suivante de Londres adressée aux Baslcr Nachrich
ten, qu’elle soit vraie ou fictive, indi
que assez clairement la solution pro visoire à laquelle le consortium di plomatique va se résigner ;
« J ’apprends de bonne source qu'à la dernière heure une entente avec la Grèce a été négociée par l'Angle terre.
« En vertu de cette entente, l'occu pation de la Crète par les Grecs est tolérée, à condition que ceux-ci assu meront la responsabilité de la tran quillité et de l'ordre à l'intérieur et empêcheront toute attaque des chré tiens contre les musulmans, tandis que les puissances occuperont la Ca née, Herakleion ei Retymo et empê cheront toute agression des musul mans, en majorité dans les villes contre les campagnes chrétiennes.
« Cette double occupation durera jusqu'à ce que l'ordre soit définitive ment assuré et que la diplomatie ait trouvé la forme convenable en la quelle la Crète pourra être cédée à la Grèce. »
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Nous nous réjouissons de ce réveil de la conscience française, car c’est
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S u is s e s à l ’é tra n g e r. — On écrit de West Hoboken N. J . au Tag
blatt de Berne que, toute surprenante
qu’elle paraisse au premier abord l'idée d'organiser un tir fédéral suisse aux Etats-Unis a pris corps et que l'on ne doute pas de la voir se réaliser cet été. La Société suisse de lir du comté de Hudson, qui organise ce tir, existe depuis six ans ; elle a grandi et pros péré à travers do nombreuses vicissi tudes, et elle est certainement, l’heure actuelle, une des plus floris santés des Etats-Unis. Elle a pris l'initiative de la fondation d'une asso ciation centrale qui s ’intitule « Union des tireurs suisses des Etats-Unis de l'Amérique du Nord ». Toutes les so ciétés de tir suisses n'en font pas en core partie mais il eBt hors de doute qu'elles finiront par s'y joindre toutes. L'« Union » enverra une délégation au tir fédéral de Neuchûtel en 1898 pour apporter à la mère patrie un salut cordial de ses enfants, si nombreux aux Etats Unis.
Quant au tir fédéral de West Hobo ken, il doit avoir lieu du 17 au 20 juillet prochain. Des invitations ont déjà été adressées au Conseil fédéral et aux gouvernements cantonaux en leur demandant de contribuer à la réussite do la fête par un don d'hon neur pour la cible « Helvétia ». MaiB le comité ne compte pas seulement sur l'appui des autorités fédérales et cantonales ; il compte sur la sym pa thie et l'appui du peuple suisse tout entier, particulièrement des tireurs, et sur le concours de la presse suisse.
11 a on eflet assumé une tâche assez lourde ; 11 a en particulier annonoé des prix pour plus de S000 dollars, ce qui n'est pas une bagatelle étant don née la crise que traversent les affaires aux Etats Unis.
Le comité a l'assurance que son appel sera entendu. Il se déclare prêt à donner tous les renseignements dé sirables sur le tir et son organisation, et il demande que l'on veuille bien annoncer les dons d’honneur jusqu'au commencement de mai au plus tard, à l’adresse du secrétaire de la fête. M. Eugène Basnziger, P. 0 . Box 271, à Union Hill, N. J.
B a n q u e d ’E tat. — Les lignes suivantes, extraite» d’un article sur la pendant son éclipse qu’on a pu so Banque d'Etat en Suisse, que publie tendre compte, somme toute, du rôle l'importante /fraie économique it fman
cière, de P arii, montrent une fois de
[>lus ce que l'on pense à l’étranger de a loi Hauser ;
« A l’étranger, et notamment dans es pays qui environnent la Suisse et qui prennent un certain intérêt à ce qui s'y passe, l’étonnement est grand en voyant les pouvoirs exécutif et lé gislatif, composés de personnes répu tées prudentes et pratiques, se lancer dans une entreprise qui, si elle ne succombe pas avant la consultation populaire, jettera sens dessus dessous tout le régime fiduciaire actuel de la Suisse.
« D'une liberté peut-être trop large en matière de banques d'émission on veut passer au système d'une banque unique, fondée par l'Etat, dirigée par ‘ 'Etat garantie par l'Etat. Vn boule versement brusque, pour ne pas dire irutal, un régime bureaucratique for tement centralisé, le crédit de l’Etat engagé dans la Banque, celle-oi ex ploitée comme un instrument d'in fluences politiques au gré des partis dirigeants, voilà la belle perspective qui s'ouvre à l'avenir économique de nos voisins.
« En théorie le principe d'une ban que d'Etat est déjà très contestable, mais l'appliquer à un pays qui doit son prodigieux développement à sa décentralisation politique et écono mique, c’est aller à l’encontre de ses meilleures traditions et de ses intérêts les plus vitaux.
« Ajoutons encore qu'un projet de Banque centrale privée avait été pré senté aux pouvoirs publics par un groupe important de banques d'ém is sion.
« Ce projet comportait non seule ment l'engagement de souscrire tout le capital nécessaire, de doter le pays d'un réseau complet de succursales et d'agences, mais encore de se conten ter d'un dividende modeste en aban donnant à l'Etat le gros du surplus et en lui accordant une influence pré pondérante sur la gestion des affaires. L'intérêt de l’Etat et l'intérêt écono mique du pays étaient ainsi conciliés et chacun d'eux était sauvegardé. Mais rien n'y a fait, la majorité de l'Assemblée générale s'est ralliée quand même au projet de la Banque d’Etat.
«Une attitude pareille serait inexpli cable si la question avait été jugée par elle même et pour elle-même. Mal heureusement la question, qui était d'ordre économique et qui aurait dû le rester, a été transformée en une question politique. Une Banque d’E tat avec la faculté insuffisamment li mitée de fabriquer des billets, avec un grand état-major de fonctionnai res peut devenir entre les mains du parti qui tient le manche un instru ment d'action très précieux. Or, de puis quelque temps le peuple suisse avait fait la sourde oreille à une mul tltude de projets tendant à renforcer politiquement et financièrement le pouvoir central, et à favoriser la réa lisation d'entreprises sociales, ou plu tôt socialistes.
«U ne fois la Banque d'Etat mise sur pied et organisée au gre des poli ticiens, le pouvoir central aura entre ses mains le moyen de faire au profit de ses amis, flatteurs et partisans, et pour la plus grande gloire du socia lisme d’Etat, bien des choses, que sans cela le « référendum » aurait écartées d'emblée.
«Cette tactique,quelque habile qu’el le puisse paraître à ses promoteurs ne nous semble pas assez l’être pour échapper à la perspicacité du peuple Bu isse qui, généralement, sait voir clair dans ses affaires, et agit en con séquence, sans avoir cure des argu ments spécieux des politiciens plus ou moins intéressés. »
L.e p e in t r e H o d le r e t le s Z u ric h o is . — Oa écrit à la Revue
« La lutte est engagée entre les par tlsans et détracteurs du peintre ber nois Hodler à propos de sa maquette de la retraite après Marignan. L'autre jour, les partisans ont porté aux nues la conception exposée et primée ; de braves critiques, aussi courageux que Hodler et ses héroB, ont acclamé le peintre et son bain de sang, déolarant qu'il n'y a qu'un art et que Hodler est son représentant, qu ’un genre, celu' de la musculature sur fond haut en couleurs. Mats voici, les adversaires ne se déclarent pas pour battus. Ils reviennent à la charge et, tout en re connaissant les mérites du peintre Hodler, ils critiquent en un éreinte ment de premier ordre sa composition théâtrale, qu’ils traitent de comédie du Dinceau.
k II est évident que le peintre Hodler est un anatomiste hors ligne ; très orr ginal dans le choix de ses types, I s'est éloigné de la tradition épique des guerriers tourlourous à grande barbe germanique, pour prendre sur nature des physionomies parfois vu gaires mais toujours naturelles. Mal heureusement, l'artiste est aflecté de daltonisme, à moins que ce ne Boit une façon de bravade amusante, aime la haute couleur autour de ses personnages : u En voulez vous des z'hom ards? » semble t il crier au pu blio. A Zurich, on ne comprend pas ça.
« On aura de la peine à faire corn prendre aux Zuricois, partisans de la tradition épique, des types de guer riers commandés comme des boites de soldats de plomb, aux Zuricois de la Banque d'Etat et de tout ce qui se fabrique à Berne, aux Zuricois qui ont tous le culte de l'infaillibilité fé dérale historique et traditionnelle que le jury a prononcé et que l'artiste favorisé est déjà chargé de préparer ses types pour leur destination mu raie. »
O ille t s d e b a n q u e . — Les plaintes parvenues à qui de droit au sujet de nos billets de banque — dé fectueux, a'il en fut — sont incalcula bles. Aussi, devant ce concert unani
me de protestations, l’administration édérale devrait elle se hâter de pren dre une décision conforme aux inté-
!ts de tous. L’expérience que fait depuis 1892 la Banque de France nous parait décisive. Elle utilise pour la abrlcation du papier le peigné de ramie long brin. C'est une plante textile originaire de la Chine, et elle produit une fibre bien plus forte que e lin et le chanvre, aussi fine que le coton et la laine, et aussi brillante que la soie. De tout tem ps les Chinois et les Japonais ont connu la ramie, avec laquelle ils fabriquent des cor dages, des filets de pêche et des tissus ort beaux. Depuis quelques années, ce textile est employé en Europe pour 'a fabrication de toiles, linges divers et autres tissus, enfin à faire du pa- er, surtout précieux pour les billets de banque.
Les avantages du textile de ramie sont multiples : on obtient un filigra ne homogène sans éclaircies défec tueuses; une impression beaucoup plus nette ; il résiste au pliage ; fourni par 100 kil. de matériel 25 à 30 kil. de pa rier de plus que les autres textiles, tout en réduisant de moitié la main- ’œuvre pour la fabricatidn de la pâte papier ; il rend la contrefaçon pour i nsi dire impossible et a une gran de résistance à l’usure qui pour les deux premières années d’essai s’est traduite dans la proportion de ISO Lllets en papier de ramie pour 1,000 rîllets faits avec l’ancien papier.
Le remède est si aisé avec un peu de bon vouloir que nous espérons et... attendons.________________
B E R N E . — B a in fr o id . — Lundi dernier, cinq jeunes gens ré solus à faire le « bon lundi » s ’étaient amusés à prendre un petit bateau et naviguer, près du pont du Marzili sur l'Aar très haute et rapide en ce moment. Au cours de leur expédition, "un d’eux tomba à l’eau et aussitôt trois de ses camarades se jetèrent dans l’Aar pour aller à son secours et tous les quatre réussirent non sans peine à atteindre la rive. Quant au cinquième, il fut entraîné par le cou rant, les rames ayant été emportées vers le barrage de l’Aar. Craignant un naufrage, dans de fort mauvaises conditions à ce passage dangereux, il se décida, lui aussi,
à
sauter à l’eau et comme ses camarades, m ais avec plus de peinu encore, parvint à rega gner le bord. Il est probable que cet essai de navigation leur suffira pourlongtemps.
N E U C H A T E L , — P o u r le s A rm é n ie n s . — Le comité neuchâ- telois de secours aux Arméniens, par circulaire en date du 10 février, lait rapport à ses souscripteurs et dona teurs sur l’emploi des dons reçus.
L’œuvre comprend deux branches distinctes, l’œuvre générale de se cours et l’œuvre spéciale des orphe-
ins. Pour le première, le comité a reçu jusqu’au 31 décembre la somme de 16,127 fr., dont 9389 fr. 30 par les deux journaux religieux de Neuchâ- tel.
Pour les orphelins, ce comité a reçu 26.628 fr., dont 835 fr. par lés jour naux religieux, 3000 fr. du comité cantonal de protestation et 9000 fr. du comité de la vente en faveur des Arméniens.
Soixante quatre engagements an nuels, la plupart d’une durée de qua tre à oinq ans, ont été pris envers le comité en faveur d’orphelins à élever en Arménie même ou dans des éta
blissements chrétiens de l’Orient, la plupart au taux de 125 fr. l’an, quel ques-uns à celui de 200 ou 250 fr. Les engagements analogues, reçus par 'ensemble des comités suisses de se- oours, forment un total de 240 sous criptions environ, sans compter un certain nombre d'enfants placés dans es orphelinats de Sm ym e et de Jé ru salem.
Les maisons d'orphelins ont été éta blies à Slvas, Gurun et Brousse. J u s qu’au 31 décembre il a été envoyé à Constantinople 10,000 fr., à Alep 350 francs pour l'œuvre générale et il res tait en caisse à cette date 5,777 fr. 40. Pour les orphelins en général, il a été envoyé 5,550 fr.; pour les orphelins de Sivas, 2,000 fr. et 500 fr. pour l'ex patriation d'orphelins envoyés en Suisse. Il restait en caisse un solde de 18,626 fr. 75.
E g lis e c a th o liq u e ro m a in e . Le conseil a nommé le citoyen Henri Perrlard, Fribourgeois. aux fonctions de vicaire de la paroisse catholique rom aire de la Chaux de-Fonds.
T r ib u n a l c o rre c tio n n e l. —■ Le tribunal correctionnel du 1er ar rondissement siégeant mardi à l’hôtel de ville de Neuchâtel, avec l’assistan- oa du jury, a condamné J . Stucki et Ad. Fraucbiger, le premier à un an et le second à un mois d’emprijonne- ment, pour coups et blessures à un nommé Billaud, lors d’une batterie à Serrières, le 9 août 1896.
V A U D .— Lait* — Une « Société d'industrie laitière » s ’est constituée définitivement à Yvprdon, samedi. Son capital eBt de 50,000 francs. La Société s’occupera spécialement de la stérilisation du lait. Elle a acquis des brevets qui lui permettent, dit-on, d'opérer dans des conditions favora bles. Dans quelques semaines déjàj} elle pourra commencer ses livrai sons.
L a loi s u r le c o lp o rt a g e . — M. Ed. Combe envoye à la Gazette quelques réflexions dont nous extra yons ce qui suit :
u Pans le cabinet du célèbre violo niste Eugène Ysaie, on peut voir une pièce administrative lausannoise soi gneusement encadrée et placée bien en vue ; c'est la « Patente » délivrée & « M. Ysaïe, violoniste ambulant », dans laquelle il est assimilé aux jon gleurs, montreurs d'ours, etc., et qui l'autorise à « donner une