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Visualisation de photographies sur une imprimante rapide d'ordinateur. Application à la simulation de topographies en pose fixe par la méthode de Lang

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Visualisation de photographies sur une imprimante

rapide d’ordinateur. Application à la simulation de

topographies en pose fixe par la méthode de Lang

Yves Epelboin, Alain Lifchitz

To cite this version:

Yves Epelboin, Alain Lifchitz. Visualisation de photographies sur une imprimante rapide d’ordinateur.

Application à la simulation de topographies en pose fixe par la méthode de Lang.

Jour-nal of Applied Crystallography, InternatioJour-nal Union of Crystallography, 1974, 7, pp.377-382.

�10.1107/S0021889874009848�. �hal-00015154�

(2)

Fig. 7.

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Mfime orientation de la dislocation que la Fig. 2.

b = 3

(101).

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Visualisation de Photographies sur une Imprimante Rapide d'Ordinateur.

Application ~ la Simulation de Topographies en Pose Fixe par la M~thode de Lang

PAR Y. EPELBOIN ET A. LIFCHITZ

Laboratoire de Minkralogie Cristallographie associk au C.N.R.S., Universitk Paris VI, 4 place Jussieu,

75230 Paris Cedex 05, France

(Re°u le 22 janvier 1974, acceptO le 5 fOvrier 1974)

In the simulation of X-ray section toFographs by the means of a computer some problems occur con- cerning the representation of the photographic image. The grey scales used in the case of electron microscopy may not be applied to the case of X-ray topographs. We have studied a new grey scale and we have adapted the levels of intensity to the specific case of X-rays. Exlzerimental and theoretical results are in good agreement but it is shown that quantitative measurements on photographic plates may be quite delicate.

Introduction

Lorsque Balibar & Authier (1967) simul~rent, pour la premi6re fois, l'image d'une dislocation, sur la face de sortie d'un cristal, leurs r6sultats durent ~tre rep- r6sent6s par un dessin fi la main. Apr6s avoir retranch6 l'intensit6 du fond de la photographie, qui existe en l'absence de d6faut, ils trac6rent des lignes de niveaux puis remplirent l'espace entre ces courbes avec des gris de densit6 variable. Outre le fait que ce proc6d6 est extr~mement long, le dessinateur est amen6 ~ inter- pr6ter Ins r6sultats du calcul pour lever Ins ambiguit6s dues ~t ce proc6d6 de courbes de niveaux.

Ces problbmes ne sont pas nouveaux. Head (1967) a mis au point, pour la repr6sentation d'images en microscopic 61ectronique, une 6chelle de teintes qui permet de simuler la photographic sur une impri- mante. Ce proc6d6 est rapide, reproductif et se prate doric bien ~. des 6tudes syst6matiques de topographies par la m6thode de Lang, au moyen d'un ordinateur.

Nous avons repris cette m6thode et nous l'avons utilis6e pour la simulation d'images de dislocations

(Epelboin, 1974). Nous nous proposons de d6crire ici l'6chelle de teintes que nous avons utilis6e et le pro- blame pos6 par son adaptation ~. la r6ponse d'une plaque photographique aux rayons X. A cette occasion, nous montrerons que l'interpr6tation quantitative des images de topographies est extr~mement d61icate, car le contraste d'une image peut varier fortement avec Ins conditions exp6rimentales.

I. Les images de d~fauts en topographie aux rayons X Lorsqu'on 6tudie un film photographique, il est usuel d'exprimer des densit6s de noircissement D en fonction de l'6clairement du film E. La densit6 de noircissement est d6fini, soit en transmission (cas usuel d'un n6gatif), soit en r6flexion (cas d'un papier photographique) par la fonction

0 0

D = log -~ ... (1)

off ~bo est le flux transmis (ou r6fl6chi) par les parties Ins plus blanches du film, et ~b le flux regu de la zone

(3)

378 V I S U A L I S A T I O N D E P H O T O G R A P H I E S

6tudi6e. On devrait d6finir D comme une fonction de l'intensit6 du r a y o n n e m e n t / , et du temps d'exposition t, mais pour simplifer on pr6f~re faire l'approximation qu'il ne d6pend que du produit

E = I t (2)

off E est appel6 l'6clairement. La forme de la courbe repr6sentative d6pend de nombreux facteurs; nous l'6tudierons pour les longueurs d'ondes des rayons X.

I. 1 Rdponse d'une plaque photographique aux rayons X

Les 6mulsions photographiques ont un comporte- ment variable suivant la longueur d'onde associ6e aux photons incidents. Dans la gamme de rayonnements qui nous int6resse, on montre (Abribat, 1953) que la densit6 de noircissement s'6crit:

D = D m a x [ l - e x p ( - k E ) ] . (3) Dmax repr6sente le noircissement maximum du film et k est une constante caract6ristique de l'6mulsion employ6e.

Morimoto & Uyeda (1953) ont v6rifi6 exp6rimen- talement cette loi dans le cas des films les plus couram- ment utilis6s en rayons X.

La courbe repr6sentative de cette fonction montre que la densit6 de noircissement est proportionnelle /t l'6clairement lorsque celui-ci est faible mais qu'il y a assez vite saturation [Fig. l(a)]. Mais la loi de r6ci- procit6 de Schwarzchild (1899) n'est pas toujours v6ri- fi6e et le noircissement ne d6pend pas uniquement du produit E=It. L'6clairement E varie donc avec rinten- sit6 revue et le noircissement d'un film photographique d6pend de la source de rayons X utilis6e. N6anmoins, nous n6gligerons ce d6faut qu'il est difficile d'appr6cier; il est important lorsque l'6clairement est faible et tout 5. fait insignifiant lorsque le film est satur6.

La seconde difficult6 provient d'6carts b. la loi th6- orique (3). Si le grain du film photographique est petit, ce qui est le cas des 6mulsions nucl6aires Ilford L4 que nous utilisons, il apparait une inertie de la couche sensible (Webbs & Evans, 1940). Il faut, en effet, un minimum de photons pour noircir la plaque; c'est le seuil de sensibilisation. La fonction D =f(It) doit alors ~tre repr6sent6e par la courbe b de la Fig. 1. Ce d6faut est important et il est n6cessaire d'en tenir compte dans les interpr6tations d'images de topographies. Les zones les plus noires correspondent ~t une saturation de la plaque photographique, et les plus blanches com- me l'image dynamique d'un d&aut, sont en r6alit6 sous expos6es.

Une loi lin6aire D = f ( I t ) se r6v~le donc fausse et il devient difficile de d6finir une largeur d'image; nous en donnerons la preuve au paragraphe suivant.

1.2 Etude exp~rimentale de l'influence du temps d'ex- position

Nous avons effectu6 sur une m~me plaque photo- graphique trois topographies en pose fixe d'un m~me d6faut.

Les conditions de d6veloppement sont donc sensi- blement les mSmes pour les trois images et seul le temps d'exposition a chang&

Sur la Fig. 2(a) on aper~oit deux dislocations cour- b6es, dans un cristal de silicium de 800/zm d'6paisseur. Les conditions d'exposition sont classiques, le rayon- nement utilis6 est Mo K~, la r6flexions 220. La puis- sance du tube employ6 est de 150 watts environ. Les deux dislocations pr6sentent une image dynamique large, bord6e de noir essentiellement sur le c6t6 droit. Le temps d'exposition est de deux heures environ.

Sur la Fig. 2(b), il est de sept heures. L'image a chang6: l'image dynamique est bord6e de chaque c6t6

On.X

n

T

.a.

I t

a.. film it gros grain b= plaque nuclGelre

Fig. 1. Courbes de r6ponse en densit6 d'une plaque photo- graphique aux rayons X. (a) Grain normal. (b) Plaque nu- cl6aire A grain fin.

(a) (b) (c)

Fig. 2. Topographie dans du silicium. R6flexion 220 Mo K0( (x 39). (a) Exposition de 2h. (b) Exposition de 7h. (c) Ex- position de 14h.

(4)

de franges noires d'intensit6 sensiblement 6gales et on volt beaucoup mieux les franges blanches qui les hach- urent. La largeur de l'image dynamique a diminu6 mais absolument pas dans le rapport des temps d'ex-

| l l l l O O O l @ l l l l l l O l l O l l l l l l l l l l @ l l l l l l l l @ I l l l l l l l l l I l l l l l l l l l I I I I I I I I I I I I I l l l l l l l I l l l l l l l l l I I I I I I I I I I ...

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d

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(a)

Fig. 3. (a) R6duction photographique de l'6chelle de teintes utilis6e. (b) Combinaison des caract6res n6cessaires pour obtenir les teintes. Elles sont rep6r6es, du blanc au noir par les num6ros 1 ~ 20.

position. Tout ceci se comprend fort bien, 5. partir de la courbe l(b). Les deux flanges noires correspon- dent 5. des zones off la plaque photographique est satur6e : en realit6 leur intensit6 est diff6rente, c o m m e le montre la Fig. 2(a); l'image dynamique correspond 5. des points qui sont rest6s en-dessous du seuil de sensibili- sation, mais l'intensit6 du rayonnement requ sur toute cette zone n'est certainement pas constante. On com- prend qu'une mesure densitom6trique, effectu6e sur cette photographie, par les moyens classiques, risque d'etre fort 61oign6e de la r6partition r6elle du rayon- nement regu sur la plaque. De plus, la mesure de la largeur d'image dynamique n'a qu'une valeur com- parative, entre diff6rents d6fauts du m~me cristal sur la mfime image mais ne peut pas fitre une mesure absolue. La Fig. 2(¢) en est la caricature. N o u s avons volontairement surexpos6 la plaque photographique. Tous les d6tails ont disparu car nous s o m m e s dans les zones de saturation de l'~mulsion et l'image dyna- mique r6v61e enfin sa structure fine: la plupart des points ont d6pass6 le seuil de sensibilisation, on a- per~oit les franges qui la strient et sa largeur s'est consid6rablement amoindrie.

Cette exp6rience montre donc qu'un film photo- graphique est un outil merveilleux pour appr6cier quali- tativement une topographie mais que son utilisation quantitative est assez d~licat . I1 sera n6cessaire de tenir compte de toutes ces caract6ristiques pour simuler une topographie 5. partir des r6sultats d'un calcul sur ordinateur qui ne peut, bien stir, donner que des r6- partitions d'intensit6.

II. Les probl6mes d'une 6chelle de teintes sur ordinateur Pour repr6senter une photographie sur une imprimante d'ordinateur, nous avons choisi la m6thode de surim- pression: les diff6rents niveaux de gris sont obtenus par 6criture, sur le listing, de caract~res alphanum6- riques choisis, les teintes les plus sombres &ant pro- duites par plusieurs impressions sur la m~me ligne. Malheureusement, la distance entre les caract6res n'est pas la mfime sur une ligne ou sur une colonne, aussi la r6solution spatiale de l'image diff6re-t-elle dans ces deux directions. De plus, l'usure inhomog6ne du dis- positif encreur provoque des alt6rations locales de l'6chelle de gris. Cependant, malgr6 ces d6fauts, l'int6r6t de ce proc6d6 est qu'il est extr~mement facile 5. utiliser et ne fait appel 5. aucun p6riph~rique sp6cialis6. 11 est donc possible de repr6senter une photographie dans n'importe quel centre de calcu].

II. 1 Choix d'une Ochelle de teintes

L'6chelle de gris que nous utilisons nous a 6t6 fournie, dans sa forme initiale, par M Checroun du Centre Universitaire de D a u p h i n e 5. Paris. II s'agit d'une 6chelle de vingt teintes que nous avons modifi6e afin de corriger les anomalies qu'elle a montrdes lors des mesures densitom6triques. Elle est utilisable sur les imprimantes qui utilisent les caract6res alphanum6ri-

(5)

380 V I S U A L I S A T I O N D E P H O T O G R A P H I E S

Fig. 4. Exemple de repr6sentation photographique: Lydia.

ques standards d'IBM et comporte jusqu'b, sept super- positions (Fig. 3). La Fig. 3(b) d6crit les caract~res n6cessaires pour obtenir ces teintes. I1 ne semble gu~re possible d'augmenter le nombre de surimpressions sans craindre des perforations accidentelles du papier. I1 n'est pas souhaitable, non plus, de diminuer le nombre de passages si on d6sire atteindre les gris, les plus sombres possible.

A titre d'exemple, le portrait de Lydia (Fig.4) 6chan- tillon6 sur une matrice 120 x 140, en interligne r6duit de l'imprimante, montre la bonne qualit6 des r6sultats qu'il est possible d'obtenir.

II. 2 Etude de l~chelle de teintes; dynamique en lumi~re r~.fl~chie et transmise

Lorsqu'on a repr6sent6 une image sur un listing, le dessin obtenu est r6duit sur un banc de reproduction puis photographi6 sur du papier. C'est pourquoi il est n6cessaire d'6tudier la r6ponse en lumi/~re transmise dans le cas du n6gatif, et en lumi~re r6fl6chie pour l'observation du positif r6duit du listing.

(a) Dynamique en lumi~re rdfldchie: Soit I0 rinten- sit6 lumineuse incidente; le flux r6fl6chi moyen cor- respondant b. une teinte i de l'6chelle de gris d6pend du coefficient de remplissage Tt de la cellule 616mentaire de surface S = ab 06 a est l'interligne et b l'intercolonne. Si R et r sont les r6flectances du papier vierge et du papier imprim6, respectivement, le flux r6fl6chi s'6crit

~,=Ioab [R + ( r - R)T,]

et si r / R ~ 1 comme c'est toujours le cas

~ , = K ( l - T,). (4) Nous d6finirons la dynamique de l'6chelle de teintes par la fonction D(~)= ~ma./~,,l.. Cette fonction traduit l'amplitude maximale du flux que r6fl6chit l'6chelle 6tudi6e. Dans le cas pr6sent:

D(~) =~max/~min = 1/[1

+(r/R-

l)Tm~,]

o~ Tm,, repr6sente le coefficient de remplissage de la cellule la plus noire.

Le taux de remplissage m a x i m u m Tm,, doit donc ~tre le plus grand possible, afin d'augmenter la dyna-

mique de l'6chelle de teintes. I1 y a donc int6r~t utiliser rinterligne le plus r6duit, disponible sur l'impri- mante. On retrouve aussi, ce qui est 6vident, que le papier doit ~tre tr6s blanc et l'encre tr/:s noire.

On peut aussi d6finir la densit6 de noircissement du listing par la fonction

D , = l o g ~0/~,= - l o g (1 - T,) si r / R , ~ l . (5) D i - D 1 Lumi6re r 6 f l 6 c h l e 0,4 .0,2 a b O : : . . . i , , 1 , , , , . , ' 7 . - 1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 teinte

Fig. 5. Densitom/:tre de l'6chelle de teintes par transmission, en abscisse le num6ro de la teinte, en ordonn6e densit6 de noircissement, le z6ro est pris pour le papier blanc; (a) interligne ~ pouce; (b) interligne "k pouce.

D 1- Di Lumi(~re t r a n s m i s e a b 1 C = 1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 teinte

Fig. 6. Densitom6trie de l'6chelle de teintes par r6flexion. M6mes conventions que dans la Fig. 5.

(6)

(b) Dynamique en lumikre transm&e: Cette dyna-

miqueest importante dans l'utilisation du n6gatifobtenu par r6duction photographique du listing.

On utilise un film pour reproduction graphique, afin de conserver les caract6ristiques de l'original qui ne pr6sente que des blancs et des noirs sans gris inter- m6diaires. S i t et T sont les transmittances du noir maximum et du support du film respectivement, on montre, dans les m~mes conditions qu'auparavant que le flux transmis ff~ s'6crit

~b,= K'T, . (6)

La cellule la plus noire, sur le listing, donne l'image la plus blanche sur le film; ceci explique que le flux transmis soit proportionnel 5` T. La dynamique de l'6chelle de teintes s'6crit alors:

O(~i)=~max/~gmin: 1 + ( T / t - 1)Tma x .

Elle est donc maximum si T - + 1 et t - + 0, ce qui est contradictoire: il faut optimiser le temps d'exposi- tion de fagon 5. noircir au maximum les zones les plus noires, sans diminuer la transparence de base du film: la densit6 de noircissement s'6crit

D i = - l o g [ t + ( T - t ) T + ] = - l o g T t + K (7)

si l > T~>>t/T, ce qui est toujours le cas. K est une constante ind6pendante de la teinte qui ne d6pend que de l'exposition du film.

II.3 Densitomktrie de l'~chelle de teintes

Avant d'envisager l'utilisation d'une gamme de gris pour une application aussi sp6cialis6e que la simulation de topographies aux rayons X, il est n6cessaire de connaitre sa r6ponse densitom6trique.

Cette 6tude a 6t6 effectu6e sur un microdensitom&re Joyce Loebl 3CS.

Habituellement en informatique, les 6critures sur

0 2 4 ,D unit~s arbitraires

i

10 .2

listing se font dans la partie gauche du papier. L'usure du ruban encreur est donc la plus grande dans cette zone et l'impression d'une photographie y pr6sente des variations de noircissement accidentelles, tout 5` fait al6atoires. Afin d'61iminer ce d6faut, l'6chelle de teintes qui a servi 5` nos mesures a 6t6 imprim6e dans la partie droite du listing, qui correspond aux vingt der- nitres colonnes de l'imprimante. Les mesures sont d61i- cates parce que le clich6 est tram6. Leur principe et leur m6thode sont d6crits par ailleurs (Lifchitz, 1974). Les Figs. 5 et 6 en donnent le r6sultat en transmission et en r6flexion. La Fig. 5 montre que l'6chelle est sensiblement lin6aire, en transmission. Sa dynamique est la plus grande lorsque l'interligne est r6duit, comme nous l'avions expliqu6 en 6tablissant l'6quation (5). La Fig. 6 montre, qu'en lumi~re r6fl6chie, l'6chelle n'a pas une r6ponse lin6aire. C'est 15` une particularit6 des clich6s tram6s. En effet, si on prend une loi de remplis- sage Tg, telle que l'6quation (7) donne une r6ponse lin6aire en fonction de l'intensit6, alors l'6quation (5) montre que l'6chelle ne peut pas ~tre lin6aire en lumi~re r6fl6chie. De plus, on constate qu'il existe une discon- tinuit6 entre la premi6re teinte, qui correspond au papier vierge, et la deuxi~me: le coefficient de remplis- sage 7"2 est d6js` trop 61ev6 quoique nous ayons emplo- y6 le plus petit caract~re possible. Comme l'oeil int6gre bien l'ensemble d'une image, ce d6faut n'est gu~re visible dans la Fig. 4.

Lorsqu'on cherche 5` 6tablir une 6chelle de teintes tram6e, il convient donc, au d6part, de se fixer le mode d'observation choisi.

Fig. 7. Loi de r6ponse utilis6e en simulation en t o p o g r a p h i e (a) transmission. (b) en r6flexion (cas de la Fig. 8).

III. Adaptation de l'6ehelle de teintes aux topographies aux rayons X

Lors d'une simulation de topographie aux rayons X, le r6sultat apparait sous la forme d'une r6partition d'intensit6 sur la plaque photographique (Epelboin, 1974). Le calcul est fait dans des plans d'incidence suc- cessifs et par raison d'6conomie nous avons choisi un espacement qui correspond au plus grand interligne de l'imprimante. Certes, la repr6sentation y perd en qualit6, puisque la dynamique est moins bonne, mais la perte d'information est insuffisante, 5` notre avis, pour justifier une augmentation d'un temps de calcul d6js` important. Afin de nous rapprocher, autant que possible, de la r6ponse repr6sent6e par la Fig. l(b), nous avons transform6 les intensit6s calcul6es par la loi suivante

i = 2 0 [ 1 - e x p ( - k I ) ] (8)

off i est le num6ro de la teinte utilis6e, I l'intensit6 calcul6e lors de la simulation et k un coefficient ajustable qui modifie la pente de la courbe de r6ponse et permet de saturer plus ou moins vite l'6chelle de I

'-- teintes.

IO-' La Fig. 7 montre la r6ponse densitom6trique de l'6-

chelle de teintes en fonction de l'intensit6 calcul6e. En particulier la Fig. 7(b) montre que l'on obtient avec une

(7)

382 V I S U A L I S A T I O N D E P H O T O G R A P H I E S assez bonne approximation la r6ponse th6orique aux

rayons X d'une plaque nucl6aire.

A titre d'exemple, la Fig. 8 repr6sente le r6sultat d'une m~me simulation pour deux valeurs diff6rentes du coefficient k de l'6quation (8). En jouant sur la saturation des teintes, il est possible de faire apparaitre les franges de Kato qui constituent le fond de la photo- graphic. La dislocation est faiblement inclin6e dans le cristal; elle poss6de une image dynamique blanche, bord6e de franges noires visibles uniquement sur la simulation la plus satur6e. Ceci correspond assez bien /t la r6alit6.

L'image obtenue est donc tr~s sensible/~ la m6thode de repr6sentation utilis6e. Auparavant, nous avions employ6 une 6chelle utilis6e en microscopic 61ectronique le clich6 obtenu &ait ~, peine lisible, fort peu contrast6 et nous avions le plus grand real ~ analyser l'image. Cela montre que cette 6chelle de teintes n'est pas adapt6e au cas qui nous pr6occupe. Lorsqu'on veut stimuler une photographic sur une imprimante il ira-

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. . . , , . . . . . .

(a)

porte donc de bien 6tudier auparavant la r6ponse des couches sensibles aux rayonnements utilis6s.

Conclusion

Nous avons 6tudi6 et mis au point une 6chelle de teintes destin6e ~. la reprdsentation de photographies sur une imprimante rapide d'ordinateur.. Les mesures densitom6triques montrent que l'6chelle de gris doit &re adapt6e au probl~me &udi6.

En particulier, pour les rayons X, il est n6cessaire de tenir compte de la r6ponse sp6cifique des couches sensibles ~ ces rayonnements. L'6tude exp6rimentale confirme ce ph6nom6ne et nous avons vu que la d6fi- nition d'une dimension d'image est un problbme d6- licat.

Du fait de ses qualit6s, l'6chelle que nous utilisons peut &re utilis6e pour la repr6sentation d'autres ph6- nom~nes photographiques. I1 peut &re aussi int6ressant de l'employer/~ la repr6sentation de lignes de niveaux dans toute simulation cartographique. C'est un outil rapide, commode et peu couteux, qui ne n6cessite aucun moyen particulier dans un centre de calcul. II est pos- sible cependant de l'am61iorer par d6finition des ni- veaux de gris, mais aussi en d6tramant l'image. Les premiers r6sultats sont d'ailleurs encourageants.

Nous remercions M le Professeur A. Authier et M A. Rimsky, Maitre de Recherches au C.N.R.S., pour l'int6r~t et l'aide qu'ils ont apport6 ~. ce travail.

Nous tenons ~. la disposition des personnes int~res- s6es, le programme de repr6sentation.

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ii i) iii!)i i i/!i U ?i i!ii .!;iiiii;;!i;i ;ii[;iiiii ;

(b)

Fig. 8. Simulation d'une topographie dans le silicium. R6flexion 220 Ag K~. Largeur de la topographic: 180 pm. (a) Image pale k = 1. (b) Image satur6e k = 5.

R6f6rences

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Photographiques, pp. 41-47. Paris: PUF.

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Figure

Fig.  1.  Courbes  de  r6ponse  en  densit6  d'une  plaque  photo-  graphique  aux  rayons  X
Fig.  3.  (a)  R6duction  photographique  de  l'6chelle  de  teintes  utilis6e.  (b)  Combinaison  des  caract6res  n6cessaires  pour  obtenir  les  teintes
Fig.  6.  Densitom6trie  de  l'6chelle  de  teintes  par  r6flexion.
Fig.  7.  Loi  de  r6ponse  utilis6e  en  simulation  en  t o p o g r a p h i e   (a)  transmission
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