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Recombinaison dépendant du spin dans une jonction n+p au silicium

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00208826

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00208826

Submitted on 1 Jan 1978

HAL

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Recombinaison dépendant du spin dans une jonction n+p au silicium

F. Fabre

To cite this version:

F. Fabre. Recombinaison dépendant du spin dans une jonction n+p au silicium. Journal de Physique,

1978, 39 (8), pp.897-898. �10.1051/jphys:01978003908089700�. �jpa-00208826�

(2)

897

RECOMBINAISON DÉPENDANT DU SPIN DANS UNE JONCTION

n+p AU SILICIUM

F. FABRE

Laboratoire de

Physique

des

Solides, 118,

route de

Narbonne,

31077 Toulouse

Cedex,

France

(Reçu

le 3 avril

1978, accepté

le 5 mai

1978)

Résumé. 2014 Nous avons repris

l’expérience

faite dans une

jonction

n+ p au silicium [1] afin d’effec- tuer des mesures quantitatives plus fines. Nous présentons

l’appareillage

et les résultats expéri-

mentaux. Ces derniers précisent la position et la

largeur

de la raie : ils sont en bon accord avec ceux

obtenus sur du silicium pur [2].

Abstract. 2014 We have repeated the

experiment

made on a silicon n + p junction [1] in order to get

more précise quantitative measurements. This paper describes the apparatus used and gives more précise experimental results for the linewidth and

position.

Thèse are in good agreement with those obtained in pure silicon [2].

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 39, AOÛT 1978,

Classification

Physics Abstracts

72.20J

Les travaux sur la recombinaison

dépendant

du

spin [3]

consistent à observer une variation de la vitesse de recombinaison des porteurs libres

lorsque

l’on sature la résonance

électronique

de

spin

des

centres par l’intermédiaire

desquels

s’effectue la recombinaison.

Lépine [2]

a

expliqué

que

l’augmentation

de résisti- vité d’un échantillon de silicium pur éclairé et

placé

dans les conditions de

résonance, dépend

de l’état

de

spin

des porteurs

photo-créés

et des centres de

recombinaison. Dans une

jonction

n+ p au

silicium,

Solomon

[1] ]

a montré que l’intensité du courant

électrique

peut être affectée par la résonance électro-

nique

de

spin,

et que ce sont les mêmes centres

qui

interviennent pour la recombinaison dans la diode et dans le silicium pur.

Le courant

électrique

dans une

jonction [4]

faible-

ment

polarisée

en direct est

généralement représenté

par la somme de deux termes : le courant de diffusion des

porteurs,

et le courant aux processus de recom-

binaison

qui

se

produisent

dans la

région

de

charge d’espace.

L’intensité

correspondant

à ces deux termes

peut se mettre sous la forme :

y est un coefficient

compris

entre 1 et 2. En l’absence

de recombinaison y = 1.

Le

changement

de la

polarisation

des

spins

à

la saturation résonnante entraîne une

augmentation

de l’intensité de recombinaison

qui

va se

traduire,

si l’on maintient l’intensité constante, par une variation de la différence de

potentiel

aux bornes de la diode :

cette variation est ce que nous

appelons

le

signal dépendant

du

spin.

Ce

signal

est

uniquement

à la

variation de l’intensité de recombinaison dans la

région

de

charge d’espace [1].

Afin de le

favoriser,

on doit choisir une zone où la valeur de y est

grande,

et travailler avec des diodes faiblement

dopées.

La

manipulation présentée

ici est un

complément

à l’étude

[1] :

elle a été réalisée avec la même diode n + p

(1N4005)

et à la même

température (T ambiante).

Comme cela

apparaît

sur le schéma bloc de la

figure 1, l’appareillage expérimental

est très

simple.

Le montage

hyperfréquence

est essentiellement constitué par un

klystron

de moyenne

puissance

et une cavité réson-

nante. Afin de bénéficier d’une détection

synchrone,

sur le

trajet

de l’onde

hyperfréquence

nous avons

FIG. 1. - Schéma bloc de l’appareillage.

[Block diagram of the apparatus.]

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01978003908089700

(3)

898

interposé

un modulateur commandé par un

géné-

rateur de

signaux

carrés

(de fréquence

1 kHz

environ)

lui-même déclenché par l’oscillateur inclus dans le détecteur

synchrone.

La

puissance

incidente délivrée par le

klystron (350 mW)

est ainsi modulée et comme

l’absorption

minimale du modulateur est de 1

dB,

la cavité

reçoit

environ 280 mW. La

fréquence

d’oscil-

lation du

klystron

est mesurée avec un ondemètre

étalonné à l’aide de la raie de résonance du DPPH.

La mesure

précise

du

champ magnétique statique

est faite avec une sonde à protons associée à un fré-

quencemètre.

La cavité

cylindrique

utilisée oscille sur le mode TE

011,

ce

qui

donne un maximum de

champ magné- tique hyperfréquence

sur son axe ; sa

fréquence

propre d’oscillation est de 9 556 MHz en

présence

de la diode. Celle-ci

placée

sur un support en téflon

est alimentée en direct par une source de courant.

La

manipulation

consiste à maintenir l’intensité du courant constante dans la diode et à détecter la variation de la tension à ses bornes lors de la résonance.

La

plupart

des mesures ont été effectuées pour une

intensité continue de 20

nA,

soit une tension de

pola-

risation de la diode de 163 mV. La raie

(Fig. 2)

corres-

pond

au

signal dépendant

du

spin,

pour un

balayage

du

champ

continu de 60 gauss

environ, pendant

une

durée de 10

minutes ;

la constante de temps d’inté-

gration

utilisée est 3 secondes. Le rapport

signal

sur bruit de la raie de résonance est suffisant pour déterminer la

position

et la

largeur

de raie avec

précision.

De

plus,

elle

présente

une

légère dissymétrie

comme l’ont par ailleurs constaté

Lépine [2]

et Solo-

mon

[5].

Ce

signal

est maximum pour une valeur du

chanlp

continu H = 3 402.5 G ce

qui

nous donne :

La

demi-largeur

de la raie à mi-hauteur est :

FIG. 2. - Signal de résonance obtenu avec la diode.

[A typical resonance signal obtained wh the diode.]

Ces valeurs résultent d’une moyenne effectuée sur

20

spectres.

Nous avons

également repris

les mesures du niveau

de la raie en fonction de l’intensité du courant dans la diode. La forte variation de

l’impédance

de la

diode pour des

polarisations

différentes

implique

une

calibration de ces mesures. Nos valeurs

expérimen- tales, extrapolées

pour une

puissance

microonde

infinie,

confirment en tous

points

les résultats obtenus par Solomon

(Ref. [1], Fig. 1,

p.

126).

Cette

manipulation préliminaire

nous a

permis

de mettre au

point l’appareillage

et de le tester en

précisant

la

forme,

la

position

et la

largeur

de la

raie dans une

jonction

n+ p au silicium : ces résultats

identiques

à ceux obtenus par

Lépine

dans du silicium pur

impliquent [1]

que les processus de recombinaison sont bien les mêmes dans les deux

expériences.

Je remercie le Pr I. Solomon

qui

m’a

suggéré

cette

étude et en a suivi son

développement.

Bibliographie

[1] SOLOMON, I., Solid State Commun. 20 (1976) 215.

[2] LEPINE, D., Phys. Rev. B 6 (1972) 436.

[3] SOLOMON, I., Proc. 11 th Conf. Phys. of semi-cond. Polish scientific Publishers Warsaw (1972) p. 27.

[4] SZE, M., Physics of Semi-conductors Devices (Wiley Inter-

science New York) (1969) chap. 3.

[5] SOLOMON, I., BIEGELSEN, D. and KNIGHTS, J. C., Solid State Commun. 22 (1977) 505.

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