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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00208166

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00208166

Submitted on 1 Jan 1974

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Calcul de phonons de surface par une méthode simple

P. Masri

To cite this version:

P. Masri. Calcul de phonons de surface par une méthode simple. Journal de Physique, 1974, 35 (5),

pp.433-436. �10.1051/jphys:01974003505043300�. �jpa-00208166�

(2)

CALCUL DE PHONONS DE SURFACE PAR UNE MÉTHODE SIMPLE

P. MASRI

Laboratoire de croissance cristalline, associé au C.N.R.S.

U.E.R. de Luminy, 70, route Léon-Lachamp, 13288 Marseille Cedex 2, France (Reçu le 26 novembre 1973)

Résumé.

2014

Nous présentons une méthode simple pour l’étude des phonons localisés dus à une

surface propre ou à une adsorption. Le calcul des fréquences des phonons optiques localisés dus à

une monocouche d’atomes plus légers que le substrat adsorbée sur la surface (001) d’un cristal

cubique simple monoatomique, de Montroll-Potts nous permet de tester cette méthode : Les résultats obtenus sont en accord avec ceux donnés par la méthode des fonctions de Green.

Abstract.

2014

We present a simple method for the study of localized phonons due to a clean sur-

face or to an adsorption. The calculation of the frequencies of localized optical phonons due to a monolayer of atoms lighter than the adsorbed substrate on a (001) surface of the simple monoatomic

cubic crystal of Montroll-Potts allows us to test this method. The results which are obtained agree with those given by the Green function method.

Classification Physics Abstracts 7.340-7.360-7.820-7.850

1. Introduction.

-

Il existe actuellement de nom-

breux travaux théoriques concernant les propriétés

vibrationnelles dues à un défàut dans un cristal.

Des études bibliographiques récemment parues [1, 2]

font une mise au point sur les connaissances acquises.

L’activité de recherche dans ce domaine est stimulée par l’apport de données expérimentales récentes :

Récemment Ibach [3] a détecté des phonons de sur-

face au moyen de la technique de diffusion inélastique

d’électrons lents par un cristal.

L’étude des modes de vibration localisés au voisi- nage d’une surface, propre ou avec adsorption, peut

se faire par la méthode des fonctions de Green associée à la méthode des déphasages [4-7]. Lagersie et al. [8]

ont abordé ce problème par une méthode de moments associée à des modèles de variation de densité d’états à base de fonction delta, pour un cristal cubique simple monoatomique.

Nous présentons ici une méthode de perturbation simple permettant d’étudier ces modes de vibration localisés. Dans cette méthode, nous commençons par résoudre le problème de l’interaction du défaut

avec la partie du cristal la plus voisine. Puis nous

introduisons comme perturbation successivement des

parties du cristal de plus en plus éloignées du défaut

pour obtenir des solutions qui sont de plus en plus

voisines de la solution exacte.

Dans ce qui suit, nous commençons par justifier l’emploi d’une telle méthode. Puis nous l’appliquerons

au calcul des modes de vibration optiques localisés, dus à l’adsorption d’une monocouche plane d’atomes

plus légers que les atomes du substrat, dans le cadre d’un modèle de cristal de Montroll-Potts [9]. Nous

comparons ensuite les résultats que nous obtenons, dans ce cas précis, à ceux donnés par la méthode des fonctions de Green- [6] ainsi que par la méthode des

moments [8].

,

2. Méthode de calcul : Fondement.

-

Le problème

de l’interaction des phonons dans un cristal avec

un défaut peut se traiter de façon exacte par la méthode des fonctions de Green associée à la méthode des

déphasages (q) : Nous pouvons alors calculer les

fréquences WL des états localisés près du défaut ainsi que la variation due à ce défaut de la densité des états étendus de fréquence Wj(!)’ La pente de la courbe ’1

=

f { wf(k)} nous renseigne sur l’impor-

tance de cette variation de la densité d’états en tout

point du spectre des fréquences wj(k). L’examen des courbes obtenues [7] dans les cas le défaut est

une surface plane ou une monocouche plane d’atomes

adsorbés montre que cette variations se distribue

sur tout le spectre wj(k) de façon assez homogène.

Il apparaît aussi que dn/dw2 peut égaler des valeurs élevées et que le déphasage peut subir des disconti- nuités de n/2 aux extrémités des bandes wj(k) même

les plus éloignées de la fréquence WL de l’état localisé : Ceci signifie qu’il y a une contribution importante

de ces extrémités de bandes à l’état localisé. L’analyse qui précède nous permet de tirer la conclusion sui- vante :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01974003505043300

(3)

434

On peut ramener en première approximation

l’étude des modes de vibration localisés au voisinage

d’une surface, propre ou aver adsorption, à un pro- blème d’interaction du défaut avec les premiers plans atomiques voisins du défaut. Le spectre des fréquences

propres des vibrations des atomes de ces plans sera

alors un spectre moyen com(k). Les composantes ka du vecteur d’onde intervenant dans la relation de dispersion moyenne úJm(k) correspondent aux

directions pour lesquelles la symétrie de translation est conservée après introduction du défaut : Soit

wOL(ka) la solution obtenue. L’effet de l’introduction successive des autres plans atomiques plus éloignés

du défaut sera de corriger WOL de termes correctifs

An-

En ce qui concerne la précision d’une telle méthode de perturbation, nous pouvons prévoir les deux

tendances suivantes :

1) Cette précision ira en diminuant à mesure que l’on se rapproche de la limite des grandes longuéurs

d’onde du fait de l’augmentation de la pénétration

des ondes localisées, à cette limite.

2) Lorsque les fréquences úJL(ka) des états localisés deviennent très différentes de celles des états étendus

wj(ka), l’on doit s’attendre à ce que la précision de

la solution du premier ordre COOL augmente : En effet,

les écarts entre le spectre moyen com(ko) et les extrémités

des bandes du spectre exact sembleront moins impor-

tantes lorsque l’écart entre COL et ces mêmes extrémités de bande augmente.

3. Phonons localisés dus à l’adsorption.

-

Nous

allons appliquer la méthode de perturbation décrite

au paragraphe 2 au cas de l’adsorption d’une mono-

couche d’atomes plus légers que ceux du substrat.

On utilise le modèle de cristal cubique simple mono- atomique de Montroll-Potts [9]. La monocouche

est supposée adsorbée sur une surface (001). Seule

la masse Ma des atomes adsorbés diffère de celle (M)

des atomes du substrat. Les constantes de force ainsi que la distance à l’équilibre (ao) entre deux plans atomiques consécutifs sont supposées les mêmes qu’en volume. Les forces d’interaction entre atomes dérivent du potentiel :

où Uo est l’énergie potentiel du système adsorbat

et substrat à l’équilibre ; K est la constante de force

centrale entre 2 atomes premiers voisins, u’(1) désigne

la composante suivante a

=

x, y, z du déplacement

de l’atome situé au site 1 ; l + l’ repère un site pre- mier voisin de 1.

- - -

Les solutions des équations du mouvement sont

des ondes de Bloch possédant la symétrie de transla- tion dans les directions x et y parallèles à (001).

Nous allons dans ce qui suit déterminer les fré- quences des phonons optiques localisés au moyen

de la méthode de perturbation décrite ici.

3.1 MODÈLE A 2 PLANS.

-

Les équations du mou-

vement des atomes des deux plans s’écrivent :

où vn’ désigne le déplacement dans la direction a des atomes du plan n :

ka composante du vecteur d’onde dans la direction 6.

On pose :

On obtient la solution :

fréquence maximale des phonons

de volume.

3.2 MODÈLE A 3 PLANS.

-

Le fait de faire inter- venir le mouvement des atomes du plan 3 va produire

un déplacement A, de COOL que l’on peut calculer aisément.

4. Résultats.

-

Sur la figure 1, nous avons repré-

senté la zone de Brillouin à deux dimensions utilisée.

Sur la figure 2, nous avons tracé les bandes des

phonons de volume pour différentes directions de

cette zone. Nous avons aussi représenté les fréquences

COL des phonons optiques localisés, calculées au

moyen de la méthode décrite ici, dans les deux cas

suivants :

Nos résultats sont très voisins de ceux obtenus

par la méthode des fonctions de Green [6] : c’est

pourquoi nous ne donnons qu’une seule courbe

dans chaque cas.

(4)

FiG. 1.

-

Zone de Brillouin à deux dimensions utilisée dans l’étude des phonons localisés dus à l’adsorption d’une monocouche

sur une

surface (001) d’un cristal cubique simple de Montroll-Potts.

FIG. 2.

-

Phonons optiques localisés dus à

une

adsorption légère :

Ma

=

M/2 et Ma

=

M/4. Région hachurée : Phonons de volume pour le modèle de Montroll-Potts.

Dans le tableau I, nous comparons les résultats que nous obtenons (cas Ma

=

M/2) avec ceux obtenus

par la méthode des fonctions de Green [6] et par la méthode des moments [8].

TABLEAU 1

Fréquences des phonons optiques localisés dus à l’adsorption d’une monocouche légère (Ma

=

M/2) :

Résultats des modèles à 2 et 3 plans comparés à ceux obtenus par les méthodes des fonctions de Green réf. [6]

et des moments réf. [8]

Précisons que dans la méthode des moments, les courbes COL sont ajustées au résultat exact au centre

de la zone de Brillouin (px = (py

=

0).

Le modèle à 3 plans donne une précision de 1 %

à la limite des grandes longueurs d’onde. Cette pré-

cision s’améliore lorsque l’on s’éloigne de cette limite

pour devenir très inférieure à 1 %.

Au point F(9,,

=

Py

=

0) la précision du modèle

à 2 plans est de l’ordre de 8 % pour Ma

=

M/2.

Cette précision devient égale à 1 % pour Ma = M/4

au même point et à 0,03 % au point d .

Conclusion.

-

Nous présentons une méthode de perturbation simple permettant d’étudier les modes de vibration localisés dus à une surface propre ou

avec adsorption. Nous l’appliquons au calcul des

fréquences des phonons optiques localisés dus à

l’adsorption d’une monocouche d’atomes, plus légers

que les atomes du substrat, sur la surface (001)

d’un modèle de cristal monoatomique cubique simple.

Les résultats que nous obtenons sont en accord

avec ceux donnés par la méthode des fonctions de Green [9]. On peut donc penser que cette méthode

simple est intéressante à utiliser pour le calcul de

phonons de surface pour des modèles plus réa-

listes.

Remerciements.

-

Je tiens à remercier Monsieur le Professeur J. Friedel pour l’intérêt qu’il a porté à

ce travail.

(5)

436

Bibliographie [1] MARADUDIN, A. A., MONTROLL, E. W., WEISS, G. H., IPO-

TAVA, I. P., Theory of lattice dynamics in the harmonic approximation. Solid State Physics. Suppl. 3, 2e édition (Academic Press, New York) 1971.

[2] LENGLART, P., DOBRZYNSKI, L. et LEMAN, G., Progrès récents dans la théorie de l’interaction des électrons de Bloch et des phonons

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[7] MASRI, P., Thèse Université Paris-Sud-Orsay, juillet 1971.

MASRI, P. et DOBRZYNSKI, L., J. Physique 32 (1971) 295 ; J. Phys.

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[8] LAGERSIE, D., LANNOO, M., DOBRZYNSKI, L., J. Physique 32 (1971) 963.

[9] MONTROLL E. W. et POTTS, R. B., Phys. Rev. 102 (1956) 72.

Références

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