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Fatigue d’une cellule à multiplicateurs d’électrons
F. Lenouvel, J. Daguillon
To cite this version:
287 Cas où les
tfn (xa, o)
nedépendent
pas de yet de z. -- On
part
de l’identitécette identité
(68)
se vérifie aisément par dérivationet en tenant
compte
deOn
peut
aussi la déduire de l’identité(53).
Avec les mêmes définitions que
précédemment
pour les
fin
onpeut
mettre(68)
sous la formeavec
Quand ~,,
obéit auxéquations
de Dirac(71)
se réduit àLa solution cherchée est donc donnée par
(70) et (73)
Manuscrit reçu le 2 0 octobre 195 3.FATIGUE D’UNE CELLULE A MULTIPLICATEURS
D’ÉLECTRONS,
Par F. LENOUVEL et J. DAGUILLON.
Observatoire de Haute-Provence, Saint-Michel l’Observatoire (Basses-Alpes).
Sommaire. - Nous
avons repris l’étude effectuée par l’un de nous [1] et déterminé la résistance ohmique de la pellicule semiconductrice qui recouvre le dernier étage d’un photomultiplicateur. L’in-fluence de cette résistance est vérifiée directement. Ce travail est effectué sur les multiplicateurs à I9 étages de Lallemand [2].
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME AVRIL 19~4, PAGE
Description
etenregistrement
duphénomène
defatigue.
- Nous avonsdéjà signalé
qu’un
photo-multiplicateur
n’estplus
fidèle dès que le courant anodedépasse
4.
1 o-13 Aquelle
que soit la tensiond’alimentation [ 1].
Nous avonsrepris
lesexpériences
correspondant
à cetteétude;
unphotomultiplicateur
à 19étages
est alimenté par une tension constantede 160o V
(80 V
parétages),
le courant anode estenregistré
en fonction dutemps.
La cathode de cephotomultiplicateur
est éclairée par unelampe
à travers un coinréglable.
Pour un flux lumineux
déterminé,
le courant anode a une valeursupérieure
au courant limite et le tableau I donne la valeur de ce courant en fonctiondu
temps.
sLa
figure
ireprésente
les variations du courant anodequi
montrent unphénomène
defatigue,
car ce courant estsupérieur
au courant limite(4. z o-8 A);
la diminution du courant anode est de8,5
pour 100TABLHAUL
Fig. 1.
288
dans les conditions de notre
expérience.
Des essaisidentiques
sont ensuiterépétés
à différents inter-valles detemps
pour déterminer la mémoire duphotomultiplicateur
à lafatigue.
Lafigure
2 repro-duitl’enregistrement
obtenu et nous montrequ’un
Fig. 2.
repos de 5 mn dans l’obscurité
replace
lephoto-multiplicateur
dans les conditions initiales. Les diffé-rents repos dans l’obscurité de i mnn’apportent
pas de variation
importante
du courantanode,
cequi
prouvel’hystérésis
important
duphénomène
defatigue.
Tous ces
phénomènes disparaissent
pour descourants anode
qui
n’excèdent pas à latempérature
ambiante.Nous avons conduit les
expériences
de manière à éliminer toutes les autres causes de variation :- La tension totale d’alimentation
est contrôlée par une méthode
d’opposition,
elle est constante à o,5 Vprès,
cequi
confère à lamultiplication
unestabilité
supérieure
à o,5 pour 100; - Lalampe d’éclairage
est une des branches d’unpont
deWheastone;
-
Enfin,
lephotomultiplicateur
est mis soustension o mn avant le début des
expériences
pour que lescharges
électrostatiques
de sonampoule
prennent
leur étatd’équilibre.
Origine
de lafatigue
d’unmultiplicateur.
-Nous avons
déjà signalé
que lafatigue
d’unphoto-multiplicateur
a pourorigine
la résistanceohmique
de lapellicule
semi-conductrice recouvrant les ciblesmultiplicatrices.
Une telle cible est constituée parun
support Ag-Mg
et un traitementapproprié
larecouvre d’une mince
pellicule
à base demagnésie
et de traces de Cs. Cettepellicule
a une forte résis-tance et unimportant
débit d’électrons faitappa-raître une différence de
potentiel
notable entre laface extérieure du
multiplicateur
et le métalsous-jacent
connecté à la source de tension. Les tensionsréelles de fonctionnement diffèrent alors des tensions
appliquées,
cequi
modifie lamultiplication.
Une ciblemultiplicatrice
émetplus
d’électronsqu’elle
n’enreçoit
et la différence est fournie par la source de tension à travers lapellicule
semi-conductrice. La différence depotentiel
entre les faces extérieure etintérieure de la cible crée le
champ
électrique qui
véhicule les électrons nécessaires. Au début du
fonc-tionnement,
la réserve d’électrons libres de lapellicule
semi-conductrice retardel’apparition
duphénomène
defatigue pendant
untemps
d’autantplus
court que le courant anode estplus
important.
Nous pouvons schématiser la résistance de lapellicule
semi-conductrice par une résistance .R en série dans la connexion de la ciblecorrespondante;
soient :I,
le courant initiald’électrons;
à,
lamultiplication
moyenne d’unétage;
V,
la différence depotentiel appliquée
entre deuxétages
successifs.La différence de
potentiel
réelle V’ entre les faces externes desétages
n ~ i et n -~-- ? est :La
figure
3indique
le sens de parcours des élec-trons, c’est-à-dire le sens inverse du courant.Fig. 3.
La différence V’ - V est
importante
aux derniersétages,
enparticulier
lepotentiel
réel du dernierétage
serapproche
dupotentiel
de l’anode(la
masse)
sans toutefois ledépasser.
L’étude de la fidélité[1]
nousapprend
que cette différence de tension( V’-V)
apparaît
sijf(~~~>4’io~A.
Cette variation de tension du dernierétage engendre
la diminution du courant anode par suite de ladisposition spéciale
de l’anode entre les 18e et geétage
commel’expé-rience suivante le montre.
Le même
photomultiplicateur
est alimenté sousFig.4.
la même
tension,
mais le flux lumineux est réduit pour obtenir un courant anode inférieur à la limite de fidélité. Unpotentiomètre
assure la variation dupotentiel
du dernierétage
sans modifier lespoten-tiels des autres
étages
(fig. 4).
Pour un flux lumineux289
courant anode en fonction du
potentiel
du dernierétage.
TABLEAU II.
~
Fig. 5.
La courbe de la
figure
5représente
les variationsqui
montre un maximumapplati
auvoisinage
dupotentiel
normal du 1 geétage (- 8o V).
La résistance de la
pellicule
semi-conductrice du dernierétage
intervient seule dans nosexpériences,
car le courant débité par le 18eétage
est àpeine
le double du courant maximum admissible et l’in-fluence de cetétage
est faible. Le débit normal d’électrons du dernierétage
modifie sonpotentiel
réel par la chute de tension dans la résistance de la
pellicule
sem,i-cônductrice. Lepotentiel
augmente
de A vers B sur la
figure
5 et le courant anode diminue. Nous pouvons déduire de lafigure
5 la variation depotentiel
qui
modifie de8,5
pour 100 le courantanode,
elle estégale
à2g,5
V. Le courantdébité par le 19e
étage
est de dans lesmêmes
conditions,
la résistance de lapellicule
semi-conductrice est donc de :La mesure du courant débité par
le 19e
étage
esteffectuée au moyen d’un
galvanomètre
inséré dans le circuit de cetétage,
mais sonpotentiel
est de 80 V parrapport
à la masse(c’est-à-dire
à sonsupport).
Un
drainage
des fuites de courant estindispensable
pour assurer une mesure exacte.Nous avons vérifié directement l’effet d’une
résis-tance additionnelle de 200 MQ dans le circuit du 1 ge
étage.
Lafigure
6 donne le schémaélectrique
de cetteexpérience.
Les conditionsélectrique
etphotométrique
sontidentiques
à celle de lapremière
expérience,
et nous mesurons la variation du courant anode dans lespremières
secondes de fonction-nement avant que lephénomène
defatigue
n’appa-raisse. Le courant anode varie de4,28
à8,96.10~
A à la suite de l’introduction de la résistance deFig. 6.
La variation de 8 pour 10o constatée est en accord avec notre
première
expérience (8,5
pour100).
Conclusion. -- Le
phénomène
defatigue
pré-senté par un
photomultiplicateur.
qui
débite uncourant anode de
4 . ~ o-’
A est dû à la résistance dela
pellicule
semi-conductricequi
recouvre le dernierétage.
Cette résistance a une valeur de 200 M environ à latempérature
ambiante. L’effet des ciblesmultiplicatrices précédant
le dernierétage
n’intervient que pour des courants anodesplus
importants.
Manuscrit reçu le 21 octobre ~g53.
BIBLIOGRAPHIE.
[1] LENOUYEL F. -