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COURS SPECIAL Sur le
FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT
Le Caire, du 4 Mars — 26 Avril 1968
Institut Africain de Développement Economique &
Planification (Nations Unies), Dakar
&
L'Institut de Planification Nationale, Le Caire.
»/
M. Jo de Schou.th.eete
Toïïo : 56
FINANCEMENT Jïï DEVELOPPEMENT AGRICOLE DANS LES PAYS AFRICAINS
Avril 3, ou 4, 1968
/
Mars 68
PAIRO COURSE
T.U. : 56
M. J. de Schoutheete
FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE DANS LES PAYS AFRICAINS
Besoins de, financement et la planification agricole
Du point de vue financier,
développement
est synonyme ud'investissement. Les besoins de financement sont donc déterminés
par les investissements qui seront effectués dans les actions de promotion de l'agriculture.
Résoudre le problème du financement consiste d'abord à connaître les besoins les plus urgents et donc à choisir entre
les domaines d ' invèstissement en> fonction,
des^càraotéristiques
propres à chaque pays. Les ressources financières des pays en voie de
développement
sont limitées(comme
on le verra dans lecours .11) et il est essentiel d'éviter .les gaspillages.
(C'est précisément pour arriver à une meilleure utilisation des ressources financières que la plupart des pays en voie de
développement
ont établi des plans nationaux dedéveloppement
qui fixent les objectifs globaux du
développement économique
etla répartition des investissements par secteur.
La structure prévue des investissements dans le secteur
agricole est
généralement
donnée avec plus ou moins de détailselon les plans. Il ne s'agit, toutefois que des investissements publics car la part des investissemaits privés est difficile à apprécier pour diverses raisons
(absence
de statistiques agricoles,variation du cheptel agricole, investissemai ts non financiers sous
forme d'améliorations privées ou d'utilisation^de main d'oeuvre
innocupée pendant la morte-saison).
En outre, il convient de rappeler que .les mesures relatives
au
développement
agricole exigentà
la fois :±) un u—luiic.o Lx'uu oux'ts, Installations,
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hydrauliques
«..etc.).
2)
du capitalde roulement (ex. engrais, produits chimiques,
crédit à court terme, ou
même extention de services réguliers tels
tels que la
vulgarisâtion, l'étude des ressources naturelles ... etc.
3)
desdépenses courantes de fonctionnement et d'entretien q
qui
varient
enmême temps que l'accroissement^des investissements.
«
La structure des
investissements planifiés ne reflète en f
général
queles dépenses en capital fixe.
Etant donné que les
secteurs privé et public participent au
financement du
développement, l'évaluation des besoins devrait
être basés sur un
schéma comprenant
:A. Investissements
effectués
parles producteurs agricoles.
a) Dépenses
annuelles consacrées à l'achat des iinputs
(et à
leurentretien)
:semences, engrais, pesticides,
outillage et
matériel léger, aliments du bétail
...etc.
qui sont des
achats courants.
b) Dépenses en
capital
pour- la construction et
l'entretien des bâtiments agricôles
- l'achat de bétail
(dont animaux de trait) et de véhicules
agricoles
(tracteurs, moissoneuses-batteuses)
- l'amélioration des terres
cultivées et des pâturages
- les cultures
permanentes(ex. plantations arbustives).
c) Dépenses monétaires telles que les salaires versés aux v
ouvriers agricoles,
les cotisations de retraite, les
assurances.
B. Investissements
effectués
parles pouvoirs publics,
a) Dépenses
consacrées
auxactivités ci-après :
- drainage et
irrigation
- aménsP-emerit forestier
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- conservation des eaux et des sols
- mise en valeur de nouvelles terres cultivables
- routes et moyens de transports desservant les zones rurales
- installations destinées à.la commercialisation, au traitement et au stockage des produits agricoles.
b)
Dépenses
en vue d'améliorer'o- les structures agraires
(remembrement, éducation,
cadastre,coopération)
- l'éducation et la formation technique
- la recherche et l'étude des ressources naturelles
- la
coopération
- le crédit agricole
c)
Dépenses courantes de fonctionnement.d)
Aide publique aux revenus agricoles par- le soutien des prix agricoles
- les subventions annuelles aux dépenses de production
- les
dégrèvement
fiscaux et douaniers- la création de revenus
compémentaires
extra-agricoles(
artisanat parexemple)
Exemple de calcul pour l'évaluation du montant global dea investissements agricoles
à
effectuer, et application à quelquespays./.
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