RAPPORT ANNUEL 2002 INTRODUCTION
Après une année d’expérimentation, nous voulons faire une autocritique pour voir pourquoi et comment cette œuvre est née.
En effet, cette œuvre est née pour répondre à un besoin concret et ressenti :
- Des petites filles rejetées par leurs familles trainaient dans la rue à la merci de tous les exploiteurs et avec leur faiblesse et fragibilité leur, elles demandaient secours.
Un secours que jusque- la elles ne trouvaient pas malgré les nombreuses associations qui s’occupent des mineurs.
C’est pour cela que nous nous sommes sertir interpellés et stimulés à agir en leur faveur.
Les conditions n’étaient pas toutes réunies mais dans un premier temps nous avons commencé avec le minimum de possibilités.
C’est le premier mois, le nombre de filles a été trouvé dans une maison destinée à un projet
d’informatique pour handicapés, qui n’est pas encore opérationnel. La nourriture est arrivée grâce à des contacts avec CARTAS et les éducateurs grâce â des personnes animées de bonne volonté.
Dès le premier mois, le nombre de filles a commercé à augmenter ; c’est ainsi que nous avons pensés donner le nom de foyer Ek’Abana qui veut dire maison des petites filles. Pour le moment, notre adresse est celle du centre Olame.
Ek’Abana c/o Olame B.P. 162 Bukavu . CONTEXT ET JUSTIFICATION
Notre milieu est marqué par la sorcellerie, comprise comme un pouvoir métaphysico- scientifique et satanique afin de nuire, de supprimer la chance, d’inoculer des maladies et de faire mourir. La souffrance, les malheurs, maladies psychiques, les infirmités physiques et la mort n’auraient pas une origine naturelle mais seraient des manifestations de la sorcellerie.
La sorcellerie, selon la culture bantoue provient de la conception du monde divisé en monde visible et de la croyance aux influences, bénéfiques ou néfastes du monde invisible par la médiation de certaines personnes : généralement des adultes responsables.
Nous pouvons dire que la sorcellerie chez les enfants est un sujet à prendre avec beaucoup de réserves. Les adultes qui sont sorciers, se couvriraient avec des personnes faibles en particulier des enfants, au dire de ceux qui accusent les enfants de sorcellerie.
Malheureusement aujourd’hui, la conjonction sociale, économique et politique s’est écroulée. Cela fragilise le lien familial et rend difficile l’éducation des enfants, aggravant les difficultés des parent s à les prendre en charge.
Ces conditions engendrent des maux comme malnutrition, les infirmités.les troubles relationnels et comportementaux ainsi que la perte des valeurs. Les parents régressent à des explications
archaïques et cherchent des boucs émissent. C’est ainsi que certains enfants sont taxés de sorcellerie.
Les enfants dits « sorciers » seraient les causes de tous les maux qui frappent leur famille. Ils sont donc perçus comme des dangers publics dont il faut se débarrasser. La mort ou leur disparition est désirées par les personnes qui se dénoncent et qui souvent la provoquent.
De plus en plus d’enfants sont maltraités pour cause de sorcellerie. Cela est observé dans les familles, quartiers, rues, églises, institutions d’hébergement, écoles. L’environnement institutionnel est insuffisant en matière de protection des enfants dits « sorciers » et les lois insuffisamment appliquées. C’est dans ce contexte que le foyer Ek’Abana à la fois témoin et concerné par le phénomène « filles dites sorcières » a décidé de leur proposer un appui spécifique.
En leur offrant un centre où s’adresser et se réfugier quand elles ont trop de problèmes en famille, afin d’avoir un s’adresser sans être obligées d’aller dans la reu.
Dans projet, nous nous proposons de récupérer, d’encadrer et réinsérer socialement et
professionnellement les enfants. C’est ainsi que le projet organise leur vie au foyer et après leur sortie.
HISTORIQUE DU FOYER EK’ABANA
L’histoire commence par la découverte de quelques filles parmi les enfants de la rue. Des filles déclarées sorcières, rejetées par leurs familles, leur propre sont avec toutes les maltraitances de la rue dont :
- L’exploitation sexuelle par des adultes - la toxicomanie
- l’exploitation physique par des travaux lourds pour une rémunération insignifiante - l’exposition à toutes sortes maladies.
- La privation de liberté d’expression et de défense des droits fondamentaux.
Certaines de ces filles étaient déjà encadrées par le CRER, (centre de récupération des enfants de la rue).
Lors d’une réunion éducative tenue au CRER, le 22 janvier 2002, à laquelle participait mademoiselle Natalina ISELLA. La situation de ces filles a été exposée et il est apparu qu’une réponse urgente devait donnée.
C’est ainsi qu’il a été décidé de les prendre en charge sans bien savoir comment faire.
Elle est partie avec les 9 premières filles jusqu’au centre OLAME. En arrivant, les enfants ont été bien accueillies. Elles se sont lavées, habillées, nourris, ont été soignées et sont allées dormir.
Provisoirement, les enfants ont été logées dans une maison qui était destinée à un projet pour des personnes handicapées et c’est vu la jour le foyer Ek’Abana qui signifie « la maison des enfants ou
chez les enfants ». Les activités ont commencé petit à petit, en collaboration avec Mademoiselle MARIA MASSON et avec l’appui technique du CRER.
Nous tenons à souligner que l’encadrement de ces filles ne signifie pas qu’elles ont rompu avec leurs familles d’origine, nous avons vite commencé une activité de médication familiales qui se fait dans les familles respectives de nos enfants pour les conscientiser ainsi qui se fait dans les familles respectives de nos enfants pour les conscientiser ainsi que leur entourage et ainsi, démystifier le problème de la sorcellerie, afin que ces milieux puissent un jour être capables de vivre avec l’enfant bien accueilli et aimé.
PRESENTATION DES OBJECTIFS
Les filles qui se présentent à Ek’Abana sont des filles qui sont traumatisée, du fait de l’abandon et des violences subies, sans scolarisation ni éducation. Vu cette situation nous nous sommes proposés les objectifs suivants :
Objectif Global
Aider les filles à se remettre debout, à panser leurs blessures, à faire les étapes du développement humain psychologique, scolaire et religieux qu’elles n’ont pas eu la possibilité de faire.
Renouer les liens familiaux en vue de la réinsertion de l’enfant dans le tissu familial et social.
Objectif Spécifique
- assurer un milieu familial, qui puisse entourer l’enfants d’affection, de compréhension de pardon et confiance, tout en l’éduquant au travail, à l’effort, à la discipline, à l’honnêteté et au respect
réciproque.
- La scolariser
- Lui donner une formation professionnelle
- L’aider à découvrir les dans et qualités qu’elle a et à y croire
- Les aider à vivre dans la responsabilité et la liberté afin de se sentir protagoniste et constructrice de son avenir. (C’est pour cela que nous ne les obligeons pas rester et nos portes sont toujours
ouvertes).
ORGANISATION DES ACTIVITES
Pour rejoindre les objectifs spécifique, les activités de foyer Ek’Abana sont les suivantes : Activités externes :
. Médiations familiales journalistes par des visites à domicile (voir tableau N°1 des visites réalisées au cours de l’année)
. Médiation sociale par des rencontres et des contacts avec les responsables des quartier et des paroisse,(voir tableau N° 2)
. Collaboration avec la police de protection de m’enfant qui amène certaines enfants et qui nous aide à conscientiser la population.
. Participation aux rencontres et aux séminaires concernant les enfants.
Activités internes :
En vue de contribuer à l’épanouissement des enfants qui sont internes au foyer Ek’Abana, un certain nombre d’activités ont été initiées non seulement en faveur des enfants, mais aussi en faveur des animateurs impliqués dans leur formation :
Accompagnement psycho-social et affectif (séances d’écoute selon les exigences et les besoins de chaque enfant).
Activités d’ergothérapie (couture, agriculture, tricotage, jardinage, œuvres artistiques).
Parlement d’enfant (initiations des enfants à la défense de leurs droits et à la gestion des conflits).
Encadrement culturel (jeux, excursions, promenades, études, sports, danses traditionnelles, contes, activités artistique,…).
Médiation familiale (pour préparer les enfants à l’intégration sociale et familiale).
Détraumatisation (pour ramener l’enfant à un état psychique et psychologique normal).
Formation spirituelle.
Formation à la vie familiale et à l’intégration scolaire et socio- professionnelle voir tableau N°5 a et N°5b).
Formation spirituelle, moral, et à l’intellectuelle du personnel (par des journées de réflexion, de récollection et entretiens de service).
Réunions éducatives, pédagogiques et rencontres sur l’économie domestique (pour le suivi pédagogique et l’organisation de la vie familiale).
Accompagnement des familles par des conseils et parfois un appui matériel afin que leur fille puisse trouver des conditions favorables à son retour chez elle.
Fêtes pour les anniversaires afin de créer une atmosphère accueillante au foyer avec les voisins et afin de leur redonner le sens et un goût de vivre.
Toutes ces activités s’adressent aux filles reprises dans les tableaux N°3 et N°4 Le tableau N°6 montre la situation familiale de nos enfants.
Commentaire des tableaux N°3 et N°4
Filles internes : pour les quelles il n’y a pas encore les conditions pour une réconciliation familiale.
Filles externes : qui ont le même problème que les autres, mais un membre de leur famille les aime et les aide : pour ces cas nous assurons surtout un appui éducatif et un appui conseil.
Filles perdues de vue : ce sont des filles internes ou externes qui étaient suivies, mais qu’on n’a plus vues depuis conseil.
Commentaire du tableau N°6
Situation familiale : dans ce tableau, nous voyons que pour la plupart des enfants :
. Elles sont nées hors mariage.
. Beaucoup de mamans ne sont pas leurs vraies mères
. Leurs vraies mamans se sont remariées avec d’autres hommes qui ne veulent plus des enfants.
.Les mamans sont des deuxièmes femmes abandonnées.
. Certaines filles sont orphelines.
. La misère fait rage. Tout ceci crée les conditions favorables à l’accusation de la sorcellerie. Cela montre que la famille, cellule où l’enfant ale droit de vivre et d’être protégé, n’existe plus.
Pour chaque fille, nous nous constituons le dossier suivant : . Fiche principale avec l’histoire de l’enfant et de sa famille.
. Fiche d’observation et fiche d’évaluation de son comportement
. Fiche de suivi où sont notés tous les contacts réalisés dans le cadre de la médiation familiale . Fiche de demande d’accueil et engagement de la famille fin de la responsabiliser
. Résume du colloque qui après chaque fugue, essaye de rendre l’enfant consciente de ce qu’elle fait . Certificat de fréquentation du foyer Ek’Abana quand la fille est insérée en famille
. Suivi familial à l’aide des fiches sur la médiation familiale
Circulaire envoyées aux parents naturels leur prodiguant des conseils . Circulaires aux parents adoptifs
Nous encourageons la rencontre de nos filles avec certaines familles qui puissent leur garantir un soutien affectif et moral.
Calendrier de la semaine et du mois
Jour Matin Après midi
Lundi Ecole à la maison pour certaines Ecole dans les établissements Scolaires pour les autres
Etude pour toutes
Catéchèse pour les grandes
Mardi Même programme Etudes pour toutes
Couture pour le grandes
Mercredi Même programme Etude pour toutes
Catéchèse pour les grande
Jeudi Même programme Catéchèse pour les petites
Couture ou cuisine pour les grandes
Vendredi Même programme Catéchèse pour petites filles
Agriculture pour les grandes Samedi Même programme
Nettoyage et lessive pour toutes
2èle samedi fête des anniversaires et formation des mamans des filles 3ème samedi récollection du personnel
Dimanche 1ère messe avec P. Alfredo 2ème culte en paroisse
Vidéo pour toutes Visites aux familles 3ème culte en paroisse
4ème culte en paroisse
« Education à la vie » (affective et sexuelle)
Jeux organisés
N.B. : chaque samedi, visite des parents et départ des filles qui passent le Week – end en famille.
I. LISTE DU PERSONNEL A. PERSONNEL PERMANENT.
N° NOMS FORMATION
1 CIKWANINE ERNEST Animateur culturel
2 MATAMBUAKAMOLE BERTILLE Animatrice assistante sociale
3 GHISLAINE SADIKI Animatrice « maman des enfants»
4 SOLANGE BAHINWA Animatrice « tante des enfants
5 CHATAL ABIA Animatrice loisir
6 NATHALINA ISELLA Coordinatrice
B. PERSONNEL BENEVOL.
N° NOMS FONCTION
1 Sœur EVELINE Conseillère (nutrition)
2 HELENE MOSEKA Chargée de catéchèse et de la couture
3 CLEMENCE BAYINGA Chargée de l’alphabétisation
4 KASI NABINTU Chargée de la broderie
5 CHRITIAN BALOL’EBWAMI Chargé de la prière du soir
6 MARIA IRAGI Chargée de la propreté du jardin
7 BILINDI MWANDULWA Chargé de la propreté du jardin
8-9 PICHU ET GHISLAIN MUHIGIRWA Chargés de la chorale 10-11 Léopold BAGHISHA et CIRIMWAMI Chargés de la danse Ntole
C. STAGAIRE.
N° NOMS FONCTION
1 AGNES KABAMBA Animatrice sociale
II. RAPPORT DE L4 AIDE CARITAS.
APPROVISIONNEMENT EN VIVRE ET NON VIVRES Description CARITAS avec PAM en
kg
Description Quantité
Farine maïs 2550 Supports pour vivres 1
Haricots 1450 Seaux 2
Huile 298 Cuillères 24
Masoso 850 Assiette 24
Riz 480 Gobelets 12
Lait 59 Bidons vides 2
Sucre 370 Grands bassins 2
sel 206 Grandes casseroles 2
Savons de lessive 11 cartons Savons de toilette 5 cartons
FOURNITURE SCOLAIRES
Description Quantité
Cahiers brouillons 100pgs 19
Cahiers demi brouillons 50pgs 44
Cahiers 48pgs 46
Cahiers Kasuku 12pgs 46
III. PASTORALE
Dans notre pastorale, nous essayons de renforce l’accompagnement de nos enfants et leur éducation religieuse par :
- L’explication de quelques histoires de la Bible.
- Les visites aux personnes vulnérables, malades ou pauvres pour leur apprendre à avoir de la compassion, pour ceux qui souffrent
- L’éducation au pardon : pardonner sans cesse et à tous -L’esprit simplicité afin de vivre la pauvreté avec dignité.
Nous avons interpellé certaines familles chrétiennes bien équilibrées pour qu’elles accompagnent quelques unes de nos filles qui n’ont pas de soutien familial afin qu’elles puissent les aide à
surmontes leurs difficultés et qu’elles ne se sentent pas délaissées ou abandonnées. Nous nous adressons pour cela aux collaborateurs laïcs des sœurs carmélites missionnaires thérésiennes, ainsi qu’au groupe d’apostolat du couple et de la famille, mais ces derniers n’ont pas encore commencé.
Une fois par mois une demi- journée de réflexion pour le personnel du centre est organisée au Foyer par l’aumônier, mais ces derniers n’ont pas encore commencé.
Les plus grandes filles ont aussi une journée de réflexion au centre Amani tous les trimestres.
Nous remercions toutes les toutes les personnes de bonne volonté qui acceptent de nous aider bénévolement pour l’accompagnement de nos filles : cela témoigne leur esprit d’amour, et de bon de soi l’éducation des enfants.
IV. DIFFUCULTE ET DEFIS.
Après cette première année, nous n’avons au beaucoup de joies mais aussi quelques difficultés
¨Maladies de nos filles
Accident d’auto d’une de nos filles
Fugues de 4 enfants
Maison trop petite pour le nombre croissant des enfants,
Vol à main armée en juillet avec coups aux enfants.
Désintérêt de certains parents ou communautés pour leurs enfants qu’ils continuent à accuser.
DEFIS.
Malgré toutes ces difficultés et grâce à la bonté de Dieu, nous n’avons pas été vaincus mais nous avons défié ces difficultés main dans la main, avec le concours de tous. Ceci a permis :
Le bon déroulement de nos activités
Un grand changement dans le comportement de nos filles
Des soins appropriés et efficaces aux enfants malades
Insertion de quelques filles dans leurs familles
Sensibilisation des familles et des communautés de base pour essayer de démystifier le phénomène de la sorcellerie, c’est le défit le plus grand que nous voudrions lancer à la société de Bukavu.
Visitent des enfants par des parents qui refusaient de les voir
Scolarisation, alphabétisation et formation professionnelle de toutes les filles.
Préparation d’un deuxième groupe à la réinsertion familiale en juillet 2003.(voir tableau N°
7).
V. CONCLUSION ET REMERCIMENTS.
Nous ne pouvons pas marquer pas de remercier toutes ces personnes de bonne volonté aident : . Maria MASSON pour l’intérêt qu’elle porte à cette œuvre.
. Le Docteur Marie- Jo BENNET, pour son attachement, son amour, son intérêt et les soins appropriés qu’elle ne cesse de donner jour et nuit aux enfants.
. Les amis Italiens, français, belges, hollandais pour leur soutien et leur regard de compassion pour nos enfants.
. La Caritas Bukavu, pour l’aide qu’elle ne cesse de nous donner et pour son partenaire le PAM.
. Toutes les personnes de bonne volonté qui s’intéressent à nos enfants : sœur Mirabilis, Abbé Ferdinand, Frère PABLO, sœur Anne de CAHI et tant d’autres qu’on ne peut pas tous nommer.
. Mlle Matilde Muhindo, pour l’intérêt et l’amour qu’elle porte à nos filles
. Toutes l’équipe du foyer pour leur déroulement, et l’attachement qu’el le ne cesse de porter à nos filles (Mlle Natalina, Sœur Evelyne, Papa Cikwanine, Mme Bertine, Ghislaine, Solange, Chantal, Hélène, Clémence, Agnès, Christian, Mme Kasi).
. Tous nos enfants pour l’esprit d’attachement, de pardon…qui les anime.
. A tous, merci, continuez à nous aider pour mener à bon port cette œuvre selon la volonté de Dieu.
Tableau N° 1
VISITES A DOMICILE POUR MEDIATION FAMILIALE.
N°enfants en charge
mois N° des visites
réalisées
Observations
20 Mais 16 Beaucoup des familles
ne recevaient pas l’animatrice et il fallait repasser plusieurs fois.
A l’heure actuelle toutes les familles reçoivent nos
médiatrices familiales
22 Juin 24
25 Juillet 33
27 Août 51
30 Septembre 49
35 Octobre 37
40 Novembre 24
47 Décembre 58
50 Janvier 55
52 Février 62
50 Mars 60
REUNION DU COMITE DE PROTECTION DE L’ENFANT Tableau n°2
Paroisse : CAHI Shirika ……….
Nom charge près Date Ordre du jour Compte rendu
Comité Caritas paroisse de CAHI Mme BERTILLE
PSPE Mme HONORINE
67 18/12 . Sensibiliser sur le problème des accusations de sorcellerie envers les enfants
Conclusion :
. Rencontrer toutes les couches de la paroisse : papa, mamans, jeunes, responsables.
. Réfléchir et envisager de créer des comités de protection de l’enfance.
. Création des comités de protection de l’enfance
. Présentation du travail de Ek’Abana . Objectif à atteindre : sensibiliser tout le monde par rencontres
1/3 rencontre avec les ministres de la paroisse
6/3 rencontre avec les mamans à 7h30 10/3 rencontre avec les responsables à 16h 11/3 rencontre avec les papas à 16h 12/3 rencontre avec les jeunes 16h
18/3 rencontre avec le groupe charismatique à 14h
P. ROBERTO Comité Caritas et Equipe EK’ABANA
24/1 Mise au point avec l’équipe sacerdotale et programmation
Responsable des ministres de la paroisse EK’ABANA
± 600 1/3 Sensibiliser sur le problème des accusations de sorcellerie
. Nous nous sommes entretenus avec les responsables des différents ministres de la paroisse, l’exposé a retenu l’attention de tous les participants, des questions ont été posées et des réponses données.
Toutes les mamans de 6/3 Même ordre du jour . Interpellation des mamans sur ce
la paroisse + Equipe EK’ABANA
problème, envisager des comités de paroisse dans le milieu, le SHIRIKA
. Nous avons aussi préparé la journée
internationale de la Femme : comment nous, mamans, nous devons prendre la
responsabilité de nos enfants qui demain seront des mamans à leur tour.
. Quelques questions ont été posées, et nous avons donné des réponses
Responsables CHIRIKA Equipe EK’ABANA
±50 10/3 Sensibiliser sur le problème des accusations de sorcellerie.
. Nous avons interpellé les responsables de SHIRIKA(BASHARIKISHI), les collaborateurs directs du curé sur ce problème des accusations de sorcellerie dans leurs
communautés, comment sont maltraités ces enfants et la conséquence qu’elles subissent.
. Envisager de crées des comites de protection de l’enfance dans les communautés de base
. Des questions ont été posées par l’assemblées et des réponses ont été données.
Tous les papas de la paroisse + Equipe EK’ABANA
±80 11/3 Sensibiliser sur le problème des accusations de sorcellerie
. Nous avons interpelle aussi les papas sur ce fléau qui touche la communauté de Cahi afin de leur monter comment eux, en tant que responsables de la famille, doivent agir .Réflexion aussi sur les activités à mener face à ce problème
. Question posées et réponses et réponses données.
Les jeunes+ Equipe EK’AB ANA
±150 12/3 Sensibiliser sur le problème des accusations de sorcellerie.
. Nous avons interpellé les jeunes sur ce phénomène, ses origines, les méfaits et conséquence ; comment gérer ce problème en tant que chrétien, parents, famille, jeunes
parents de demain.
. Quelques actions à mener .
. Quelques questions posées et réponses données
Groupe renouveau charismatique
300 18/3 Sensibilisation sur le sur le problème des accusations de sorcellerie.
Nous avons interpellé sur les personnes de ce groupe sur ce phénomène, comment elles, en tant que chrétiens qui prient, doivent rassurer les personnes qu’ils ont été peur.
. quelques questions ont été posées et des réponses ont été données.
Tableau n°4
SITUATION FILLE N° DE FICHE NOM AGE CLASSE ANNEE DE
NAISSANCE
BATHEME SITUATION LOGOSTIQUE HABITAT
ADRESSE WEEK- END EN FAMILLE
WEEK – END EK’ABANA
Interne 1 Clarisse R 13 Maison 1980 Catholique Non
Interne 2 Cibi N 13 Kat.2ème 1989 Protestante Non
Interne 3 Honorine B 13 Foyer 1ère 1989 Catholique Non
Interne 4 Rehema M 14 c.m 1ère 1988 Catholique Non
Interne 5 Rosette M 11 Kat. 2ème 1991 Protestante Non Interne 6 Clarisse W 11 Kat. 3ème 1990 Protestante Non Interne 7 Siska M 12 Foyer 1ère 1989 Catholique Non
Interne 8 Pascasi B 13 CM 1ère 1989 Catholique Non
Interne 9 Furaha S 14 Maison 1988 Musulmane Non
Interne 10 Zawadi K 11 Kat.3ème 1990 Protestante Non
Interne 11 Mireille M 10 Maison 1991 Catholique Non
Perdue de vue 12 Noella K 16 Foyer 1986 Catholique Non Interne 13 Giselle M 9 Kat. 2ème 1992 Catholique Non
Interne 14 Furaha M 9 Kar.1ère 1993 Catholique Non
Interne 15 Yvette S 7 Kat.1ère 1994 Catholique Non
Interne 16 Belukwe S 5 Kat. 1ère 1996 Catholique Non
Interne 17 Yoane S 4 J.E 1998 Catholique Non Interne 18 Apoline M 13 Foyer 1ère 1988 Catholique Oui
Interne 19 Aline F 15 Maison 1987 Catholique Non
Interne 20 Aurelie O 11 W E 1991 Catholique Non
Interne 21 Marie N 14 Foyer 1ère 1991 catholique Non
22, 23,24 Perdues de vue 1987 Non
Insérée 25 Aurelie N 9 EB 1ère 1993 Catholique Non
Interne 26 Débora M 8 Isdr 2ème 1994 Protestante Non
Interne 27 Riziki B 9 Isdr 2ème 1991 protestante Non Interne 28 Sara K 11 Isdr 1ère 1990 Protestante Non
Interne 29 Evelyne R 12 H.K 1991 Catholique Non
Interne 30 Bora M Foyer 1ère 1991 Catholique Non Interne 31 Bilindi M 17 Foyer 3ème 1985 Protestante Non Interne 32 Sabdra B 9 EM 1ère 1993 Protestante Non
Interne 33 Stephanie B 8 EM 1ère 1994 Protestante Non
Interne 34 Atosha S 14 Foyer 3ère 1988 Catholique Oui Interne 35 Sifa N 12 Maison 1989 Catholique Non Externe 36 Aline K 12 Foyer 1ère 1990 Catholique Non Interne 37 Aline D 12 Maison 1988 Catholique Non Interne 38 Neema B 12 Foyer 1ère 1990 Catholique oui
Interne 39 Mapendo S 8 Isdr 3ème 1993 Catholique Non
Interne 40 Patie S 6 Maison 1996 Catholique Non
Interne 41 Saido N 4 Maison 1999 Catholique Non
Externe 42 Bahati B 14 Foyer 1ère 1988 Catholique Oui
Externe 43 Bijoux M 14 Kil 2 CO 1989 Protestante Oui
Interne 44 José M 7 E nidug 1995 Protestante Non
Externe 45 Cécile N 8 Maison 1994 Non
Externe 46 Ngalia 15 Sosam 1987 Non
Interne 47 Esther 1989 Protestante Non
Interne 48 Marlène 8 Maison 1984 Catholique Non
Interne 49 Francine M 12 Maison 1991 Catholique Non
Interne 50 Sholano K 6 Maison 1996 Catholique Non
Interne 51 Ange S 10 Maison 1993 Catholique Non
Interne 52 Uwezo B 14 Maison 1988 Protestante Non
Externe 53 Maguy 14 Maison 1988 Catholique Non
Externe 54 Francoise A 13 Foyer 1ère 1989 Catholique Non
Interne 55 Florence 10 Foyer 1ère 1993 Catholique Non
Externe 56 Deanne 10 Maison Catholique Oui