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Rodez Agglomération PROGRAMME TERRITOIRE ZÉRO DÉCHET ZÉRO GASPILLAGE

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Academic year: 2022

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Rodez Agglomération PROGRAMME TERRITOIRE

ZÉRO DÉCHET ZÉRO GASPILLAGE

Rodez Agglomération

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Ce document est édité par l’ADEME ADEME

20, avenue du Grésillé

BP 90406 | 49004 Angers Cedex 01

Coordination technique : Jerry SCHMIDT, ADEME, service des Politiques territoriales

Suivi communication : Agnès HEYBERGER, ADEME service Communication et formation des professionnels Rédaction : Zero Waste France (ZWF), Ecogeos Remerciements :

L’ADEME remercie les personnes qui, en acceptant d’être interviewées, ont permis la réalisation de cette monographie.

Nicolas ALBERT-FOURNIER, Lycée Foch Renaud BARBE, Progress

Dominique BERDAGUER, fédération des Cuma de l’Aveyron Catherine BESSIERE, Chambre d’Agriculture de l’Aveyron Hugo BOBECK, service des sports, Mairie de Rodez Rémi CASTAGNE, L’Atelier de l’Artisan

Sylvain CAUJOLLE, SPGD, Rodez Agglomération Christiane CHARTIER, ADEME Occitanie Sophie CUESTA, SPGD, Rodez Agglomération Mélanie FESSART, SPGD, Rodez Agglomération Christophe GOMBERT, Lycée Foch

Julien GUIBERT, Décathlon, Onet-le-Château Emilie MONFERRAN, IUT de Rodez

Jean-Claude PLATON, Fédération des Cuma de l’Aveyron Daniel RAYNAL, élu, Rodez Agglomération

Marc ROUQUIÉ, service des sports Mairie de Rodez Benjamin ROUX, Esat de Seves

Stéphanie SEJOURNE, CCI de l’Aveyron Jérémy SIGNORET, Décathlon, Onet-le-Château

Crédits photos :

Couverture : www.fotolia.org

Intérieur : ZWF /ZWF / Fédération des Cuma / ZWF/ Rodez Agglomération / ZWF

Création graphique : www.agencemars.com Brochure réf. 010711

ISBN numérique : 9791029712333 Dépôt légal : © ADEME Éditions, mars 2018

Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite selon le Code de la propriété intellectuelle (Art L 122-4) et constitue une contrefaçon réprimée par le Code pénal. Seules sont autorisées (Art L 122-5) les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective,

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Rodez Agglomération, Programme Territoire zéro déchet, zéro gaspillage I PAGE 3

Rodez Agglomération, Aveyron (12), Occitanie

Un territoire semi-rural de 205,30 km

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8 communes regroupant 55 187 habitants en 2017

Un patrimoine naturel et culturel important et un faible taux de chômage (9,9 % en 2015)

Compétences en gestion des déchets :

o

Collecte : exercée en régie, soit en porte à porte, soit en points de regroupement

o

Traitement : délégué au Syndicat départemental des ordures ménagères de l’Aveyron (SYDOM)

Programme local de prévention des déchets entre 2010 et 2014 puis entre 2015 et 2019

Lauréate de l’appel à projet « Territoire zéro déchet, zéro gaspillage » en 2015

Sommaire

Une démarche globale pour un territoire attractif ... 04

Les entreprises, cibles du nouveau programme ... 05

Déchets alimentaires ou de jardin : des solutions multi-partenariales ... 07

La voie du réemploi, y compris pour les déchets de chantier ... 09

L’engagement multi-facettes d’acteurs de l’éducation et du sport ... 11

Une dynamique qui porte ses fruits ... 12

EN BREF

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Une démarche globale

pour un territoire attractif

Le programme TZDZG de Rodez Agglomération se montre ambitieux avec une ouverture sur d’autres types de déchets que les ordures ménagères et assimilées, une plus grande articulation entre la prévention et la collecte des déchets et des projets visant à développer l’économie circulaire.

Un projet plus global que les précédents programmes de prévention

Historiquement, Rodez Agglomération a toujours été une collectivité à la recherche d’opportunités de lancement de dynamiques territoriales. Lorsque qu’elle s’est engagée dans son premier Programme local de prévention (PLP) en 2009-2010, elle faisait partie des collectivités pionnières dans le domaine de la prévention des déchets. Jusqu’en 2015, des actions assez classiques mais nécessaires sont mises en place : compostage de proximité, Stop pub, sensibilisation du grand public, etc. Forte d’un premier succès (diminution de 8,76 % des Ordures ménagères et assimilées - OMA) et désirant consolider les efforts déployés, l’Agglomération décide de s’engager dans un second PLP entre 2015 et 2019. Des actions plus originales sont alors menées : distribution de poules, organisation de Disco soupes®, charte d’éco-exemplarité.

Afin de répondre plus globalement aux dispositions de la Loi de transition énergétique pour la croissance verte, Rodez Agglomération répond à l’appel à projet « Territoire zéro déchet, zéro gaspillage (TZDZG) » du Ministère de l’Environnement et est labellisée en décembre 2015. Dans la continuité, la collectivité engage des démarches en vue d’un Contrat d’objectif déchets économie circulaire (CODEC), signé avec l’ADEME en juillet 2017. Les approches du programme TZDZG et du CODEC se veulent plus larges et globales que celle des PLP. Tout d’abord, les déchets visés ne se limitent pas aux OMA et visent plus largement les Déchets ménagers et assimilés (DMA) incluant les gravats et autres déchets des déchèteries, ainsi que les déchets non dangereux des activités économiques (DNDAE). Ensuite, pour le service de prévention et de gestion des déchets (SPGD) dirigé par Sylvain Caujolle, il ne s’agit plus seulement de produire moins de déchets en

limitant le gaspillage en amont mais aussi de favoriser la meilleure valorisation possible. Le programme TZDZG ruthénois marque aussi une ouverture vers les acteurs du monde économique : acteurs institutionnels (chambres consulaires et autres fédérations), entreprises et structures de l’Économie sociale et solidaire (ESS).

Des objectifs multiples liés aux déchets et à l’économie du territoire

Pour préparer au mieux la pérennisation des actions amorcées au sein du programme TZDZG, le SPGD a initié dès le printemps 2016 une étude de préfiguration de son programme (cartographie des acteurs et diagnostic). Un programme a été établi pour la période du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2019. Sur cette base, Rodez Agglomération a ensuite signé le CODEC avec l’ADEME en juillet 2017, avec trois objectifs contractuels :

L’Agglomération s’est engagée dans la réduction des déchets, dans l’optique de diminuer la production des DMA de 4,5 % entre 2016 et 2019, ainsi que le recours à l’enfouissement de 5,4 % sur la même période. Ensuite, les projets liés à la gestion des déchets étant indissociables de la politique de prévention des déchets, ont été lancées des études sur la redevance incitative, les nouvelles filières de tri en déchèterie, etc. Enfin, Rodez Agglomération a inscrit sa démarche dans la perspective d’un territoire de qualité, attractif pour les ménages (habitants, touristes) et pour les entreprises. L’un des grands objectifs du programme est d’engager 30 synergies inter-entreprises, dans une logique d’Écologie industrielle et territoriale (EIT), d’où la création de « bourses d’échanges » permettant de développer ces synergies.

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Les entreprises, cibles du nouveau programme

Avec l’aide d’acteurs institutionnels, Rodez Agglomération a su déployer une stratégie pour faire des entreprises locales de véritables actrices du programme TZDZG.

Après avoir principalement ciblé les ménages au travers de ses deux PLP successifs, le SPGD de Rodez Agglomération a profité de son programme TZDZG pour se rapprocher des acteurs économiques du territoire et les accompagner vers une meilleure gestion... de leurs déchets, mais également de leurs ressources, dans une véritable logique d’économie circulaire. Les entreprises peuvent ainsi bénéficier d’accompagnements individuels et collectifs favorisant les échanges.

Des outils à déployer en partenariat avec la CCI pour cibler les entreprises

Pour mieux cerner le tissu professionnel local et comprendre les attentes et contraintes des entreprises, Rodez Agglomération a tout d’abord travaillé conjointement avec les chambres consulaires de la région, et notamment la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de l’Aveyron, dès 2016.

Stéphanie Séjourné, conseillère entreprise au sein de cette dernière a présenté à la collectivité ruthénoise des outils spécifiques comme la plateforme « Actif » ; dont les fonctions de quantification et de géolocalisation de flux pourraient servir dans le cadre de synergies inter- entreprises souhaitées par la Rodez Agglomération. Cet outil est en cours de déploiement à l’échelle nationale avec le soutien de l’ADEME et son utilisation par Rodez Agglomération est en réflexion.

Pour le développement de ces synergies, la CCI a également aidé à l’organisation de bourses d’échanges portée par Rodez Agglomération, notamment lors des phases d’identification de potentielles entreprises intéressées, de communication puis de diffusion de l’événement à travers son réseau, et a joué un rôle dans l’animation de la première bourse (voir ci-après).

Des bourses inter-entreprises pour catalyser les synergies

Au-delà de la réduction des DMA, Rodez Agglomération vise une réduction et une meilleure valorisation des DNDAE (Déchets non dangereux issus d’activités économiques). Le SPGD a donc décidé de mettre à disposition des acteurs économiques un accompagnement collectif, au travers de bourses d’échanges inter-entreprises.

L’objectif était de développer 30 synergies inter- entreprises entre 2016 et 2019, ce projet innovant s’inscrivant dans une logique d’EIT. Ces moments d’échanges ont lieu dans les entreprises volontaires et sont suivis d’une prise de contact par Rodez Agglomération pour se renseigner sur les synergies effectivement mises en œuvre.

Trois « bourses d’échanges » ont ainsi été organisées, malgré les difficultés rencontrées pour réussir à mobiliser un grand nombre de chefs d’entreprise sur un temps restreint. Ainsi, 17 synergies ont pu être mises en œuvre pour le moment. Il s’agit avant tout de mutualisation de locaux ou de matériels, voire de mise à disposition de ressources humaines. Mais d’autres synergies se traduisant par des dons de ressources (cartons, nourriture pour animaux destinée à être jetée, etc.) ont aussi vu le jour, ce qui a encouragé l’ensemble des acteurs impliqués à prolonger leurs efforts en 2019 avec deux bourses d’échanges supplémentaires.

Toujours pour favoriser ces événements, le SPGD a également su mobiliser la presse locale pour valoriser ces moments clés dans la communication réalisée autour du programme TZDZG. Enfin, cet accompagnement collectif se veut d’autant plus efficace qu’il peut être couplé à un échange individualisé avec Rodez Agglomération.

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Des diagnostics déchets

auprès d’entreprises volontaires

Depuis fin 2016, afin de mieux comprendre les enjeux

« déchets » rencontrés par les entreprises locales et pour construire avec elles une relation de confiance, le SPGD propose de réaliser un diagnostic auprès de tout professionnel volontaire. Le public cible de ce dispositif entièrement gratuit est large : artisans, industries et secteur tertiaire.

Pour cela, une phase pilote a été menée par Rodez Agglomération afin d’élaborer une méthode d’audit englobant les piliers de l’économie circulaire, y compris celui de l’éco-conception, et afin d’ouvrir le plus possible le périmètre d’action des entreprises volontaires (p.8). Le processus retenu inclut un état des lieux des flux entrants et sortants de l’entreprise (une demi-journée de visite par un agent du SPGD), l’élaboration et la transmission de recommandations, puis un suivi téléphonique 6 mois plus tard, afin de mesurer les résultats en termes de changements de comportements.

Cette méthode d’audit a notamment été revue et corrigée par la CCI et la CMA. Ces dernières, ainsi que la Chambre d’agriculture et le service Développement économique de la collectivité ont également aidé le SPGD à identifier les premiers candidats potentiels. À l’heure actuelle, 14 structures (dont 1 hôpital et 2 acteurs du BTP) ont été accompagnées. Ce travail a par exemple permis au fleuriste Point Fleur de mettre en place un composteur pour ses déchets verts tout en le rendant accessible aux habitants de l'immeuble, tandis que l’ébéniste Tony Giraud envisage, lui, de transformer sa sciure en granules pour chauffage.

Décathlon d’Onet-le-Château :

un engagement sportif et écologique

Le magasin Décathlon d’Onet-le-Château était déjà très investi dans le programme national « Gagnons en bleu et vert » propre à la marque de sport : collecte pour la réutilisation de cintres, remise en circulation de produits

« seconde vie », installation d’une borne de collecte multi- flux (dont piles, cartouches de gaz et bonbonnes de gaz) pour les clients, ou encore organisation d’ « éco-run » alliant sport et ramassage de déchets.

En 2018, le groupe de travail interne à Décathlon appelé

« GreenBeez » et établi à l’occasion d’un programme national, a souhaité aller plus loin dans l’incitation au

respect de l’environnement. Aussi, l’équipe ruthénoise a sollicité l’accompagnement du SPGD après avoir vu dans les diagnostics proposés une opportunité d’améliorer sa gestion des déchets.

Pour Rodez Agglomération, c’était en quelque sorte un défi que d’accompagner ce magasin, déjà particulièrement avancé dans sa démarche. L’expertise du SPGD a finalement permis d’approfondir certaines actions comme l’accélération de la mise en place de gobelets réutilisables personnalisés pour les employés, dispositif qui a été rentabilisé dès la première année. La réflexion menée avec la collectivité a également permis au magasin de négocier un contrat d’enlèvement de cartons, dans le but de mieux valoriser ces derniers.

Au sein du réseau national Décathlon, le magasin d’Onet- le-Château sert désormais d'exemple en matière de gestion des déchets : Jérémy Signoret, responsable de rayon et coordinateur des GreenBeez, souhaite

« promouvoir la valorisation de tout ce qui peut l’être » et échange régulièrement avec ses collègues en France pour partager son expérience.

Borne de collecte multi-flux au sein du magasin Décathlon

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Déchets alimentaires ou de jardin : des solutions multi-partenariales

Pour réduire et mieux valoriser les biodéchets, l’Agglomération a entrepris une stratégie auprès d’un large panel d’acteurs allant de l’Institut universitaire technologique (IUT) de Rodez aux agriculteurs, en passant par les structures de l’ESS.

Les acteurs de l’ESS s’activent pour développer le compostage

Depuis le lancement de son premier PLP, Rodez Agglomération a développé des solutions pour accompagner les habitants dans la valorisation des déchets alimentaires, ces derniers représentant près du tiers de leurs ordures ménagères en 2015. Ces solutions sont multiples et visent à répondre aux besoins des différentes populations en cohérence avec leurs modes d’habitat : de l’initiation au compostage individuel à l’adoption de poules (146 foyers supplémentaires équipés en 2017 par rapport à 2016), en passant par la mise en place du compostage de quartier ou en pied d'immeuble.

Pour le développement du compostage collectif, l’Agglomération a fait évoluer ses compétences internes avec la formation d’un « maître composteur » et d’un

« guide composteur » pour dynamiser la pratique sur le territoire. Elle s’appuie aussi sur la Régie de territoire Progress qui développe, entre autres, des jardins partagés. Avec un objectif de 100 jardins de 10 à 15 m² créés d’ici fin 2019, Progress prévoit systématiquement d’inclure du compostage collectif, comme dans le quartier des Coquelicots de Rodez. Avec l’association Régie de territoire, une stratégie de communication a été imaginée pour sensibiliser le plus possible de citoyens : porte-à-porte pendant un mois, animations pour enfants, etc.

L’Établissement et service d’aide par le travail (ESAT) de Sèves s’est également mobilisé sur l’enjeu du compostage. Au cours d’un diagnostic visant une meilleure prévention et gestion des flux de déchets de l’établissement, Rodez Agglomération a, en observant le fonctionnement de l’établissement, identifié une opportunité de développement d’une nouvelle activité économique : la vente de composteurs de grande capacité à des collectivités et au secteur privé.

En effet, l’ESAT présentait des compétences en menuiserie et pouvait se fournir en matière sèche broyée grâce à son activité de gestion des espaces verts pour réaliser des tests. En outre, il avait l’habitude de travailler avec l’ESAT voisin des Dolmens Martiel, spécialisé en ferronnerie, qui pouvait devenir un partenaire pour la conception et la construction de prototypes.

Aussi, Benjamin Roux, directeur de la structure, a-t-il décidé de suivre les conseils de la collectivité en se lançant dans le prototypage d’un composteur de 5 500 litres (en comparaison, la capacité d’un composteur classique est de 400 à 600 litres). L’ESAT pourra lui-même tester son produit puisqu’il est en mesure de l’approvisionner via les déchets alimentaires de ses cuisines centrales et les déchets verts broyés et secs.

Son dirigeant, qui a à cœur de « s'engager dans la protection de l'environnement en favorisant les circuits courts pour l'ensemble des activités de l'ESAT », y a aussi vu un potentiel commercial mais surtout un potentiel de formation de ses salariés. Pour l’heure, les prototypes ont été réalisés et testés. Le projet est à ce jour en attente de commercialisation, soutenu notamment par le Réseau Compost Citoyen Occitan.

Le monde agricole mutualise ses moyens pour le compostage

Depuis plusieurs années, les agriculteurs locaux prennent véritablement part à la valorisation des déchets verts issus du territoire en développant le co-compostage. Au départ, 12 exploitants membres des Coopératives d’utilisation de matériel agricole (CUMA) des Foumérous et de Coubisou, situés à proximité de déchèteries, ont souhaité valoriser en circuit court leurs déchets verts.

Aussi ont-ils répondu en 2014, par secteur géographique, à un appel d'offre porté par des collectivités pour le traitement des déchets verts. La fédération des CUMA locales les a accompagnés tandis que la Chambre d’agriculture leur a apporté son expertise agronomique.

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En 2016, le succès de ce dispositif conduit Rodez Agglomération à se rapprocher de la CUMA des Foumérous pour signer une convention et tester le dispositif dans le cadre de son programme TZDZG. Le fonctionnement est simple et efficace : les déchets verts apportés par les particuliers dans les déchèteries de Rodez Agglomération sont transportés chez les agriculteurs. Ils sont ensuite défibrés par une machine mutualisée par la coopérative, achetée grâce au dispositif

« un territoire, un projet, une enveloppe » du Conseil départemental de l'Aveyron. Ces déchets sont ensuite mis en andain avec le fumier des agriculteurs, directement sur leur exploitation, pour une maturation de 3 à 6 mois.

Ces derniers utilisent alors ce produit comme fertilisant organique, au pouvoir d’amendement très intéressant. Ils reçoivent en outre une rémunération de la part de la collectivité pour cette prestation de traitement (et éventuellement de transport) des déchets verts. Les agriculteurs ressentent l’utilité de cette opération et trouvent que celle-ci a permis de développer le dialogue avec les élus et surtout les riverains. Dominique Berdaguer, l’un des agriculteurs ayant testé le projet pilote, estime que « c'est une très bonne façon de réunir la campagne et la ville, de créer du lien social avec les habitants voisins, qui était jusqu'alors peu développé ».

Citoyens et entreprises broient du (déchet) vert

En complément du co-compostage, Rodez Agglomération cherche à développer le broyage de déchets verts des citoyens et des entreprises. Son programme TZDZG se veut ambitieux en portant à 525 tonnes par an l’objectif de valorisation de ces végétaux (là où son 2ème PLP prévoyait l’évitement de 15 tonnes de déchets par an).

Cette nouvelle stratégie s’articule autour de deux approches complémentaires : développer un service de broyage à domicile, et orienter une fraction importante des déchets verts apportés en déchèterie vers le broyage de proximité grâce à une benne dédiée, installée au sein de la déchèterie des Moutiers. Désormais, les usagers peuvent donc effectuer un geste de tri supplémentaire en séparant les branchages et tailles de haies des autres déchets verts, pour qu’ils soient broyés deux fois par semaine.

C’est un bel exemple de circuit court, puisque cette nouvelle plateforme permet de broyer sur place les déchets verts et de supprimer par la même occasion l’impact de leur transport vers une filière de valorisation extérieure. Elle permet également de sensibiliser les habitants à des techniques de jardinage alternatives comme le paillage, le broyat leur étant mis à disposition.

L’éventuel surplus est utilisé par Rodez agglomération pour alimenter les composteurs collectifs des professionnels tels que les lycées ou les maisons de retraite.

Réduire le gaspillage alimentaire : un IUT aux manettes

Pas de gaspillage de broyat donc... ni de gaspillage alimentaire ! Ce sujet a toujours été important pour Rodez Agglomération, qui a d’ailleurs consacré l’un de ses 4 « carnets de la prévention » à la thématique. Dans le cadre de sa démarche TZDZG, ses cibles se sont élargies, passant des ménages aux restaurations collectives : entreprises, collectivités, cantines scolaires. Pour cette dernière cible, le SPGD a noué un partenariat avec l’IUT de Rodez. Tous les ans depuis 2017, un groupe d’étudiants de l’IUT a pour objectif d’accompagner une cantine volontaire : veille règlementaire, pesées, sensibilisation des parties prenantes et préconisations sont ainsi mises en place. Ce travail a notamment permis d’identifier des flux prioritaires comme le pain et de mettre l’accent sur l’importance de sensibiliser les parents en communiquant mieux avec eux. D’autres élèves organisent quant à eux des Disco soupes® afin de réduire le gaspillage du côté des producteurs et distributeurs de fruits et légumes locaux. Fort de ces succès, un 3ème sujet a été proposé en septembre 2018 aux étudiants : le développement du doggy bag auprès des restaurants ruthénois... Affaire à suivre !

Prototype du composteur de grande capacité de l’ESAT de Sèves

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La voie du réemploi, y compris pour les déchets de chantier

Réemploi et valorisation des déchets issus du BTP : deux axes forts réunissant collectivité, associations et entreprises autour d’un même enjeu.

Quand réemploi rime avec… emploi, grâce à la Régie de territoire

La Régie de territoire Progress est un partenaire majeur de Rodez Agglomération, puisque cette association travaille à la mise en place d'actions d'entretien, de réemploi et de réparation via l'insertion sociale.

Dans le cadre d’une convention avec Rodez Agglomération et aux côtés d’Emmaüs, Progress collecte deux fois par mois les encombrants déposés dans la benne de réemploi de la déchèterie des Moutiers. La Régie a pour volonté d’évoluer vers une collecte plus respectueuse de chaque typologie de déchets : Déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E), bois, métal, verre, carton, Déchets industriels banaux (DIB), Déchets d’éléments d’ameublement (DEA), etc.

Au sein de la Petite Recyclerie d’Onet-le-Château, ouverte par Progress au cœur d’un quartier en perte d’attractivité, on trouve par exemple un atelier de réemploi d’ordinateurs et d’autres équipements électriques et électroniques. On trouve aussi dans ce local de proximité et d’animation sociale un point de collecte de livres et de revues… et aussi une boîte à dons en extérieur, dans une ancienne cabine téléphonique du quartier !

Cette ressourcerie est une manière pour Progress de renforcer sa position d’acteur du réemploi social sur le territoire : ses initiatives ont par exemple permis

d’employer 30 bénéficiaires du RSA en 2017. Pour son directeur Renaud Barbe, le terme de « régie de territoire » est d’ailleurs riche de sens : « il renvoie au terme théâtral de « régie technique » qui permet de mettre en scène le travail des acteurs ». L’association poursuit aussi une visée de solidarité internationale puisque certains livres sont par exemple envoyés dans des pays en voie de développement.

L’Atelier de l’artisan, une mine pour les matériaux de chantier

L’étude de préfiguration du début de programme TZDZG a permis de faire ressortir les gravats comme un gisement important à explorer. Aussi, quelques pistes de travail ont été avancées : la création d’un dispositif d’échange, la mise en avant des enjeux de prévention et gestion des déchets issus du BTP dans les appels d’offre de travaux publics, ou encore la création d’un chantier témoin testant le réemploi de matériaux.

Dans le même temps, l’entreprise L’Atelier de l’artisan, fondée par Rémi Castagné, poursuit le même objectif de réduire le gaspillage des matériaux du BTP. Pour cela, ce professionnel passionné a créé un lieu physique d’un nouveau genre dans la région : un véritable dépôt-vente où les professionnels et les particuliers peuvent se fournir pour leurs chantiers à prix réduit et déposer les matériaux dont ils n’ont pas ou plus l’usage moyennant rémunération : produits périmés, accumulés ou stockés, surplus de gros fournisseurs (dont l’emballage est parfois encore intact), produits issus d'erreurs et de modifications de chantier (qui peuvent, selon Rémi Castagné, représenter jusqu'à 10 % des déchets du BTP), etc. Le magasin propose également certains outils d'occasion en location de longue durée. Pour le territoire, le bilan économique des 6 premiers mois d’activité de l’Atelier est très positif : plus de 100 000 euros économisés (grâce à l’évitement de flux de gravats en déchèterie), 4 artisans sortis d’un redressement judiciaire… Une belle Unités centrales d’ordinateurs

transformées en banc à la Petite Recyclerie

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réussite qui a poussé l’entrepreneur à croire en son projet et à se développer : en 2019, la société comptera 4 Équivalents temps plein (ETP).

Sur le plan environnemental aussi, les retombées sont très intéressantes : en termes d’émissions de gaz à effet de serre, le réemploi de 50 tonnes de béton préfabriqué a permis à lui seul d’éviter l’équivalent de 17 trajets Paris/New York en Airbus ! Ce succès est largement reconnu puisqu’en 2017, l’Atelier a reçu le Coup de cœur du concours « Cré'Acc Occitanie » et le 2ème prix du Rhotary Club de Rodez avec le label « Entreprise Remarquable » d'Initiative France.

À moyen terme, Rémi Castagné envisage l’ouverture d’une nouvelle plateforme physique de valorisation 4 fois plus grande que l’entrepôt actuel. Cette plateforme permettra de réceptionner l’ensemble des déchets du BTP, de réemployer sur place les déchets non polluants, de recycler des tuiles ou ardoises usagées en paillage d'ardoise/briques pillées, de revendre ces produits recyclés dans le magasin du site… mais aussi de stocker les déchets non polluants ne pouvant pas être réutilisés ou recyclés, ou encore d’envoyer les déchets complexes ou polluants vers un partenaire privé.

En complément, l’Atelier de l’Artisan porte un projet de plateforme numérique pour permettre aux artisans de suivre les stocks du dépôt en temps réel via un logiciel ou une application. Cet outil numérique sera testé dans un premier temps au sein de l'Atelier de l'Artisan avant d'être déployé de manière complémentaire à la nouvelle plateforme physique.

Rémi Castagné souhaite que ces nouvelles plateformes fassent du territoire ruthénois le « premier maillon d'une chaîne de structures dans l'Aveyron, et pourquoi pas en France ». Ce projet est soutenu par le SPGD (notamment dans la rédaction d’appels à projets) qui y voit une manière de développer le réemploi par le prisme de l’entreprenariat.

Une semaine dédiée au réemploi et à la réutilisation : premier salon en Aveyron

Lors de la Semaine européenne de réduction des déchets (SERD) 2018, Rodez Agglomération a organisé son premier salon dédié entièrement au réemploi et à la réutilisation. Un événement dont la genèse remonte trois ans auparavant, lorsqu'une simple « Déchèt’troc » organisée en déchèterie avait connu un succès inattendu…

Ouvert aux professionnels, grand public et scolaires, ce salon était une action inédite et d’envergure sur le territoire ruthénois puisque plus de 1 260 entrées ont été comptabilisées sur une semaine !

Au programme : Déchèt’troc, ateliers pratiques, conférences, expositions, rencontres, etc. Ainsi, 1 107 lots soit environ 2 500 objets ont été déposés à la Déchèt’troc dans le but d’être échangés par les visiteurs (le stock restant ayant été donné à diverses associations). Une dizaine d’ateliers de loisirs créatifs, de récup’ ou de réparation ont également remporté un franc succès. La conférence-débat « Déchets du BTP et Économie circulaire », à l’initiative de Rémi Castagné, a réuni une trentaine de professionnels, partenaires du TZDZG ou issus du secteur du BTP : fédérations, Architectes de France, avocats, etc. Dans un souci de cohérence, l’un des temps de restauration était une Disco soupe® organisée par Rodez Agglomération et les étudiants de l’IUT (p.8).

Enfin, le Salon du réemploi a été l’occasion de partager le bilan ZDZG de l’année passée avec une quarantaine de représentants d’organismes : chambres consulaires, collectivités, entreprises, membres de Rodez agglomération, structures partenaires du TZDZG…

Ce temps fort du programme TZDZG a permis de mobiliser les acteurs du territoire, tous types confondus, aux thématiques du réemploi, de la réutilisation et de l’allongement de la durée de vie des biens d’équipement, et de développer des synergies entre les exposants. Ce salon a également amené certains professionnels à donner un nouvel essor à leur activité : « La personne qui s’occupait du stand Recupassion (réemploi de mobilier) nous a annoncé quelques semaines après le Salon qu’elle venait de s’installer à titre professionnel. Le Salon lui a permis de se lancer ! » indique avec plaisir et fierté Sophie Cuesta, responsable service Prévention et Valorisation des déchets au sein du SPGD.

Un stand du Déchet’Troc

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L’engagement multi-facettes d’acteurs de l’éducation et du sport

Rodez Agglomération cherche à essaimer la démarche auprès d’acteurs directement en lien avec la population et exemplaires dans leur engagement pour le ZDZG.

Le lycée Foch : le bon élève de la prévention et du tri

Dès 2016, le lycée Foch a intégré le programme ZDZG de la collectivité à sa politique éducative, tout en l’adaptant. À titre d’exemple, pour lutter contre le gaspillage alimentaire, le lycée a mené une action de longue haleine incluant de la sensibilisation (présence quotidienne d’un référent au réfectoire, affichage, visite des cuisines proposées aux élèves, etc.) et des modifications liées au service. Une table de tri a été installée et l’incitation par l’usage a été développée avec, par exemple, la création d’un coupe-file pour les élèves n’ayant pas de restes alimentaires sur le plateau. Les résultats sont très concluants : le gaspillage a été réduit de 50 %. Le passage à du pain tranché de 10 grammes (au lieu de petits pains plus importants) avec en complément des petits pains si besoin, a réduit d’un quart le budget annuel initial de 40 000 euros !

Pour que l’action soit complète, une quinzaine de bacs à compost ont été installés dans les espaces extérieurs du lycée pour valoriser les déchets alimentaires non évités. À l’heure actuelle, les résultats sont probants pour les restes de préparation ; cela s’avère plus compliqué en ce qui concerne les restes de repas, à cause des déchets carnés qu’ils contiennent. Ceux-ci seront méthanisés à terme (courant 2019), ce qui devrait résoudre le problème.

En plus du tri obligatoire, le lycée Foch a également développé de nombreuses filières de tri spécifiques en partenariat avec divers acteurs économiques : huiles alimentaires usagées, piles, instruments d’écriture, cartouches d’encre, etc. Le lycée assure aussi une sensibilisation sur la pollution plastique et les gestes zéro déchet en partenariat avec Rodez Agglomération via des interventions en classe et l’organisation d’une exposition sur le ZDZG en novembre 2018.

La baisse significative du volume des déchets produits par le lycée a permis de diviser le montant de sa redevance spéciale par deux en 3 ans, passant de 12 470 à 6 272 euros !

Le service des sports de Rodez s’empare de la démarche TZDZG

Pour essaimer la démarche ZDZG auprès de la population, le SPGD travaille en transversalité avec le service des sports de la ville de Rodez, dans le cadre de sa charte d'éco-exemplarité réalisée en 2016.

La sensibilisation réalisée par une animatrice du SPGD a permis au service des sports de Rodez d'effectuer une

« remise à plat » sereine de leurs pratiques, à la fois sur un volet quotidien lié aux entraînements et sur un volet événementiel lié aux compétitions et rencontres sportives.

Dans les deux cas, leur stratégie s’est concentrée sur les équipements et leurs usages. Des rencontres individuelles ont également été organisées avec les principaux clubs afin d'effectuer un bilan de leurs actions et d'identifier des pistes d'amélioration.

Cette approche globale a déjà donné lieu à une optimisation de la collecte permettant, selon le service des sports, une économie annuelle de 1 200 € sur la redevance spéciale : meilleure répartition des containeurs extérieurs sur les différents sites de la ville, extension pragmatique du tri avec par exemple une réorganisation spatiale stratégique des poubelles au sein des infrastructures sportives et mise en place d’une signalétique simple du tri.

Elle a aussi conduit à l'utilisation de vaisselle réutilisable dans les espaces buvette. Dans les conventions signées avec les clubs et les associations, le service des sports a également inséré, parmi les critères de développement durable, une clause relative à la gestion des déchets : au- delà du tri, cette clause invite les clubs et associations à réduire les flyers et les objets jetables.

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Une dynamique qui porte ses fruits

La clé de la démarche TZDZG de Rodez Agglomération réside dans une gestion pragmatique du SPGD mais aussi dans une vision pionnière du rôle de ce service, portée par des agents actifs et impliqués.

Des effets sur la réduction des tonnages

La démarche TZDZG portée par le SPGD de Rodez Agglomération a des impacts positifs sur la réduction des tonnages, notamment les tonnages enfouis qui constituaient l’une des cibles principales du programme.

Depuis 2011, on observe une baisse des OMA de 6,55 %, qui s’accompagne cependant d’une légère hausse des DMA (1,23 %). Il est tout de même intéressant de noter que sur les DMA ont diminué de 2,60 % entre 2016 et 2017, soit 15 kg/hab sur cette période.

Rodez Agglomération souhaite pérenniser et consolider ces résultats. Étant conscient de l’intérêt des programmes nationaux, le SPGD sait faire preuve de pragmatisme afin de rester une collectivité motrice de la prévention des déchets, et de manière plus générale de tout ce qui concerne la protection de l’environnement. En plus d’être la première collectivité à avoir lancé un PLP dans sa région, enrichi par la démarche TZDZG, Rodez Agglomération a donc été la première à avoir adopté un Plan climat-air-énergie territorial (PCAET), lui-même complété par une démarche Territoire à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV) !

Des agents impliqués et forces de proposition

Au sein du SPGD, ce sont principalement 5 agents (dont 1 maître composteur) et une responsable du programme qui travaillent sur la démarche TZDZG. De l’avis de tous, et notamment de l’élu référent du service Daniel Raynal, c’est en grande partie à leur engagement que la démarche doit son succès. La direction de ce service par Sylvain Caujolle, qui supervise à la fois les aspects de prévention et de collecte des déchets, assure aussi une vraie cohérence et complémentarité entre ces deux axes.

Pour maximiser ses chances de réussite dans le programme TZDZG, le SPGD s’est aussi rapproché du service « développement économique » de l’agglomération et a pu compter sur un agent supplémentaire dédié au développement de projets d’économie circulaire. Même si ce dispositif est encore récent et que les échanges entre les deux services sont à leurs débuts, il est certain que cette diversité de profils pourra devenir une vraie force pour l’équipe.

Les agents du service savent également être force de propositions en imaginant de nouvelles expérimentations. Les responsables du service les suivent généralement, tout en restant vigilants quant aux coûts des actions proposées. Cela peut donner naissance à des initiatives intéressantes comme la course d'orientation autour du compostage. Enfin, la solidité du service réside aussi dans sa capacité à identifier les actions les plus pertinentes parmi celles testées et à développer leur potentiel au maximum. Ainsi, les projets de grande ampleur, comme le salon du réemploi et de la réutilisation, peuvent émerger de simples actions. Daniel Raynal en témoigne : « L'histoire de ce salon est belle : un

« simple » point Troc en déchèterie qui donna lieu, 3 ans après, au 1er salon du territoire ! C’est un bel exemple de l’engagement du SPGD ».

Production 2011 (kg/hab/an)

Production 2017 (kg/hab/an)

Évolution de la production

entre 2011 et 2017

DMA 489 495 ⤇ + 1,23 % OMA 336 314 ⤇ - 6,55 % OMA = OM résiduelles + déchets recyclables + verre DMA = OMA + déchets de déchèterie

Évolution de la production des OMA et DMA sur la Communauté d’Agglomération du Grand Rodez

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Rodez Agglomération, Programme Territoire zéro déchet, zéro gaspillage I PAGE 13

L’ADEME EN BREF

L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME) participe à la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines de l'environnement, de l'énergie et du développement durable. Elle met ses capacités d'expertise et de conseil à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public, afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environnementale.

L’Agence aide en outre au financement de projets, de la recherche à la mise en œuvre et ce, dans les domaines suivants : la gestion des déchets, la préservation des sols, l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables, les économies de matières premières, la qualité de l'air, la lutte contre le bruit, la transition vers l’économie circulaire et la lutte contre le gaspillage alimentaire.

L'ADEME est un établissement public sous la tutelle conjointe du ministère de la Transition écologique et solidaire et du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. www.ademe.fr

@ademe

INFORMEZ-VOUS SUR RODEZ AGGLOMERATION

Consultez :

• Le site de Rodez Agglomération

• Sa page Facebook

• Son compte Twitter

Des actions de la collectivité :

• Organiser une bourse d'échanges inter- entreprises

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POUR EN SAVOIR PLUS

• la prévention des déchets

• les Territoires zéro déchet, zéro gaspillage

• les programmes locaux de prévention des déchets

• le référentiel d’actions économie circulaire

ET :

• le réemploi

• le compostage

• la sensibilisation du public à la prévention

• la lutte contre le gaspillage alimentaire

Rodez Agglomération

Programme Territoire zéro déchet, zéro gaspillage Le lancement du programme « Territoire zéro déchet, zéro gaspillage » de la Communauté d’Agglomération du Grand Rodez en 2016 s’inscrit dans la continuité leurs deux programmes locaux de prévention des déchets et de la signature d’un Contrat d’objectif déchets et économie circulaire la même année.

Rodez Agglomération et les acteurs du territoire (partenaires, chambres consulaires, structures de l’ESS) ont mis en œuvre une démarche se voulant efficace et pérenne. Des innovations ont ainsi pu être développées pour valoriser le réemploi lors d’un salon, accompagner les changements et synergies au sein des entreprises, gérer autrement les déchets verts ou encore viser la réduction des déchets du BTP.

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