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Retraite de Pâques en ligne. Notre-Dame de Vie VENDREDI SAINT. 10 avril 2020

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Texte intégral

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Retraite de Pâques en ligne

Notre-Dame de Vie

VENDREDI SAINT

10 avril 2020

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Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique.

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Regardons la Croix

Quel est le vrai visage de Dieu ? D’habitude, nous projetons sur lui ce que nous sommes, à la puissance maximale : notre succès, notre sens de la justice, et même notre indignation. Mais l’Évangile nous dit que Dieu n’est pas comme cela. Il est différent et nous ne pouvons pas le connaître par nos propres forces. C’est pour cela qu’il s’est fait proche, qu’il est venu à notre rencontre et que, justement à Pâques, il s’est révélé totalement.

Et où s’est-il totalement révélé ? Sur la Croix. C’est là que nous apprenons les traits du visage de Dieu.

N’oublions pas, frères et sœurs, que la Croix est la chaire de Dieu.

Cela nous fera du bien de regarder le Crucifix en silence et de voir qui est notre Seigneur : il est Celui qui ne montre pas quelqu’un du doigt, ni non plus ceux qui le crucifient, mais qui ouvre grand les bras à tous ; qui ne nous écrase pas de sa gloire, mais qui se laisse dépouiller pour nous ; qui ne nous aime pas en mots, mais qui nous donne la vie en silence ; qui ne nous contraint pas, mais qui nous libère ; qui ne nous traite pas comme des étrangers, mais qui prend sur lui notre mal, qui prend

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sur lui nos péchés. Et cela pour nous libérer de nos préjugés sur Dieu, regardons le Crucifix. Et puis ouvrons l’Évangile. En ces jours, tous en quarantaine à la maison, enfermés, prenons ces deux choses en main : le Crucifix, regardons-le ; et ouvrons l’Évangile. Cela sera pour nous – disons-le ainsi – comme une grande liturgie

domestique, parce qu’en ces jours-ci nous ne pouvons pas aller à l’église. Le Crucifix et l’Évangile !

Jésus ne veut pas qu’on se méprenne sur lui, il ne veut pas que les gens confondent le vrai Dieu, qui est amour humble, avec un faux dieu, un dieu mondain qui se donne en spectacle et s’impose par la force.

Dieu est tout-puissant dans l’amour, et pas autrement. C’est sa nature, parce qu’il est ainsi

fait. Il est l’Amour.

C’est l’amour de Dieu qui a guéri, à Pâques, notre péché par son pardon, qui a fait de la mort un passage de vie, qui a changé notre peur en confiance, notre angoisse en espérance. Et les questions angoissantes sur le mal ne disparaissent pas d’un coup, mais elles trouvent dans le Ressuscité le fondement solide qui nous permet de ne pas faire naufrage.

Pape François, Audience du 8 avril 2020

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Quelques pistes pour ouvrir la Parole de Dieu

Pour se recentrer sur la Croix et l’Evangile

1re lecture : le Serviteur souffrant (Is 52,13 – 53,12)

Ce texte sur le serviteur « souffrant » montre deux aspects de sa souffrance : la réalité visible par l’homme et compréhensible par l’homme et la réalité intérieure, cachée, que Dieu révèle.

Quelle est cette souffrance intérieure ? Quelle est la cause de cette souffrance ?

Psaume 30

Le psaume nous fait entrer dans la prière du serviteur souffrant lui-même et dans l’attitude intérieure de Jésus dans sa Passion... :

Qu’est-ce qui vous frappe ?

2e lecture (He 4-5)

Pour les Juifs, Jésus n’était pas prêtre, il ne faisait pas partie de la tribu des Lévites, dont le rôle était de présenter les offrandes au Seigneur pour obtenir sa

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miséricorde. À cause de sa Passion, la lettre aux Hébreux le reconnaît grand prêtre par excellence.

Que fait Jésus en tant que grand prêtre, pour nous, selon ce texte ? Quelle est l’offrande qu’il présente, pour racheter quels péchés ?

Tu peux aussi revenir à la première lecture pour y chercher certaines des actions sacerdotales de Jésus.

N’hésitons pas à ouvrir directement nos Bibles qui, contrairement à nos applis de smartphone et missels, contiennent des notes de bas de page et des renvois.

Le Catéchisme de l’Eglise catholique peut aussi nous aider, par exemple à partir des numéro 1544, 783, 613…

Evangile : la Passion de Jésus (Jn 18-19)

Regardons tout particulièrement les expressions de l’amour de Jésus, son attitude envers Dieu et envers les différentes personnes autour.

Quel aspect te parle le plus ?

Si cela peut vous aider, n’hésitez pas à chercher à plusieurs ou à partager vos trouvailles.

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Jésus brûle d’amour pour nous…

Regarde sa Face adorable ! Regarde ses yeux éteints et baissés !

Regarde ses plaies ! Regarde Jésus dans sa Face…

Là tu verras comme Il nous aime…

Thérèse de l’Enfant-Jésus, LT 87

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Jésus, rappelle-toi !

Rappelle-toi de l'amoureuse plainte Qui sur la croix s'échappa de ton Coeur Ah ! dans le mien, Jésus, elle est empreinte

Et de ta soif je partage l'ardeur Plus je me sens brûlée de tes divines flammes

Plus je suis altérée de te donner des âmes Que d'une soif d'amour

Je brûle nuit et jour Rappelle-toi.

Rappelle-toi, Jésus, Verbe de Vie Que tu m'aimas jusqu'à mourir pour moi

Je veux aussi t'aimer à la folie Je veux aussi vivre et mourir pour Toi.

Tu le sais, ô mon Dieu ! tout ce que je désire C'est de te faire aimer et d'être un jour martyre.

D'amour je veux mourir Seigneur, de mon désir

Rappelle-toi....

Thérèse de l’Enfant-Jésus, PN 24

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Miserere mei, Domine !

Pour me traiter ainsi, ô mon peuple que j’aime, Qu’avais-tu contre moi ?

Pour mériter ainsi cette rigueur extrême, Que t’ai-je fait à toi ?

Ai-je eu tort de voiler ma majesté divine, Ai-je eu tort d’être bon ?

Pourquoi m’avoir tressé la couronne d’épines, Ensanglanté le front ?

Parce que j’ai vécu parmi vous sur la terre, A travailler le bois,

Est-ce donc pour cela que l’un d’entre mes frères M’a préparé la et Croix ?

Alors que j’ai voulu naître nu sur la paille Et plus pauvre que tout,

Pourquoi m’avez-vous pris les habits à ma taille Et dépouillé de tout ?

Miserere mei, Domine, Jesu Christe ! Aie pitié de moi, Seigneur, Jésus Christ !

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Mes mains que les outils avaient faites calleuses, Pourquoi les avez-vous

À grands coups de marteau faites si douloureuses, En y plantant des clous ?

Mes pieds quand je cherchais la brebis infidèle S’étaient-ils trop lassés

Pour que vous les ayez de votre main cruelle au même clou rivés ?

Tandis que pour payer le prix de tous vos crimes J’avais offert mon sang

Vous, vous avez vendu ce sang au prix infime : Trente deniers d’argent.

Je vous avais donné ma chair en nourriture, Vous aimant jusqu’au bout.

Vous, vous avez couvert cette chair de blessures

Et je suis mort pour vous.

Chant des Impropères, Office de la Passion

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Dieu n’est pas fâché contre nous

Notre Dieu n’est pas ce que nous pensons. Nous avons entendu parler d’un Dieu exigeant la réconciliation, un Dieu de justice réclamant réparation pour l’offense qui lui a été faite. Mais notre Dieu n’est pas justice. Notre Dieu est amour.

Nous n’avons pas à réconcilier Dieu avec nous. Dieu est la réconciliation, le pardon mêmes. Il n’a jamais

détourné de nous son regard. C’est nous qui nous sommes écartés de lui.

Tout au long du temps, Dieu nous a attendus. Ou mieux, il n’a pas seulement attendu, il a couru à notre rencontre avec, de son amour, des preuves

tellement bouleversantes qu’il devrait nous être impossible de ne pas les voir.

Ce n’est pas nous qui devons apaiser la colère de Dieu.

Dieu n’est pas fâché contre nous. « L’amour ne tient pas compte du mal » (1 Co 13,5). C’est Dieu qui essaie d’apaiser la colère de l’homme. Mais il n’y a pas réussi, car l’homme reste toujours fâché contre Dieu.

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Pour une grande part, la révolte de l’homme contre Dieu est en fait dirigée contre une caricature de Dieu – un Dieu avide de juger, un Dieu qui attend la première occasion venue pour punir. Un pareil Dieu, on ne peut que le craindre ou le mépriser.

Mais un Dieu suspendu sans défense à une croix et voulant, de ses bras étendus, unir en lui et entre

eux tous les êtres humains dans une étreinte englobant le monde entier, un tel Dieu, nous

pouvons l’aimer.

Wilfrid Stinissen ocd, Dieu au fil des jours, 25 mars

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Un toucher éternel de l’amour divin

La croix est le moyen le plus profond pour la divinité de se pencher sur l'homme et sur ce que l'homme - surtout dans les moments difficiles et douloureux - appelle son malheureux destin. La croix est comme un toucher de l'amour éternel sur les blessures les plus douloureuses de l'existence terrestre de l'homme.

Au centre même de ce programme se tient toujours la croix, puisqu'en elle la révélation de l'amour

miséricordieux atteint son sommet.

Le Christ, le Crucifié, est le Verbe qui ne passe pas, il est celui qui se tient à la porte et frappe au cœur de tout homme, sans contraindre sa liberté, mais en cherchant à en faire surgir un amour qui soit non seulement acte d'union au Fils de l'homme souffrant, mais aussi une forme de « miséricorde » manifestée par chacun de nous au Fils du Père éternel.

La croix plantée sur le calvaire, et sur laquelle le Christ tient son ultime dialogue avec le Père, émerge du centre même de l'amour dont l'homme, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu, a été gratifié selon l'éternel dessein de Dieu.

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Voici que le Fils de Dieu, dans sa résurrection, a fait l'expérience radicale de la miséricorde, c'est-à-dire de l'amour du Père plus fort que la mort.

Le Christ de Pâques est l'incarnation définitive de la miséricorde, son signe vivant.

Personne n'a expérimenté autant que la Mère du Crucifié le mystère de la croix, la rencontre bouleversante de la justice divine transcendante avec l’amour : ce « baiser » donné par la miséricorde à la justice. Personne autant qu'elle, Marie, n'a accueilli aussi profondément dans son cœur ce mystère : mystère divin de la rédemption, qui se réalisa sur le Calvaire par la mort de son Fils,

accompagnée du sacrifice de son cœur de mère, de son

« fiat » définitif.

Marie est donc celle qui connaît le plus à fond le mystère de la miséricorde divine. Elle en sait le

prix, et sait combien il est grand.

Jean Paul II, Dives in Misericordia, n°83 à 104

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Pâques en ligne – 2020

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