A l'occasion de la nouvelle année, Le HAUT-PARLEUR

o.

A l'occasion de la nouvelle année, Le HAUT-PARLEUR

présente ses meilleurs vœux à ses fidèles lecteurs

_ •• IU.UIlI.IIIIII.IUIIIIIIUIU ... IIIUIU ••• IIH.11

·Quelques "- -- -

. v .... ^~_

INfORMATIONS

•• L'ASSEMBLEE CENERALE DE L'ASSOCIATION DI RA-

D'OPtlONIE DU' NORD ... L'A.R.N. a tenu, le 2 décem- bre 1945,

sa

1 re assemb"e ,é- nérale d'après guerre. Le rap- port moral et le rapport financier ont été approuvés il l'unanimité.

Un vote unanime ésalement a confirmé les administrateurs &01'-

tants dans leurs fonctions. M.

Plouviet, directeur régional de la radiodiffusion, ·en retraite; M.

Bemast, premier président du RI- dio-Club de Lille ; M. Pluvina,e, joumaliste, et M. Cailliez, auteur dramatique, ont été élus au Con- seil d'administration.

• NOMINATIONS A P. T. T. NORD

RADIO M. Cayrau est nolnl'N direc:- teur régional de la Radiodiffusion française A Lille, en remplace- ment de M. Plouviet, admis il faire valoir ses droits A la

re-

traite. M. Gaudin est nomi'M ins- pecteur régional

à

Lille ; M. An- dré Oiverchy est nommé chef des services administratifs et M. OaS- sonville, comptable-régional.

Chef

de

Cantre du service HF, dit service des Emetteurs : M.

Carpentier ; chef de centre du service BF. dit servIce des Stu-

dios t M. ~uene ; cnef du centre

i

administratif (redevlnces et pa- rasites) : M. Crenier.

Le titulaire du service des pro- grammes n'est pas encore dési-

e

né•

• LA

RADIO CORPORATION

OFFRI DES BOURSES AUX ETUDIANTS

Une Initiative de mécine vient d'être prise par le Comité éduca- tif de la Radio Corporation of America. Elle consiste en la fon- dation d'un vaste pregramme de bourses d'études. Dix de ces bourses sont créées cette année.

trente pour 1946-47. cinquante pour 1947-48 et soixante pour les an·nées suivantes. Les candl- dits, qui sont choisis par le Co- mité sur la liste des étudiants ins- Crits aux universités, . reçoivent une bourse qui est fixée i 300 dol-

lars pour cette année.

• L'ELECTRONIQUE EN 12 LEÇONS FILMEES

SANS QVI7'TBR

votre BMPLOI ACrUBI.

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tECHNICIEN, CHEF-MONTEUR,

SOUS-INGINIEUR RADIO, INGINIEUI RADIO ou CHE' DESSINATEUR INDUSTRIE\.

Ceen _ ....

Il . .

-,'''.1''

C'est tout un cours d'électro- nique qui vient d'itre

«

filmé par- Iant », en 1 2 leçons, par les soins de la Ceco. En voici le prograrn- _ me : introduction A l'électronique, avec définition des types de tu- bes principaux; tubes redres- seurs (Uno.trons, ignitrons, pha- notrons) ; ,rille de commande, principes fondamentaux de l'élec:- tricité, relais pho~lectriques et électroniques. montage et fonc- tionnement d'un redresseur. com- mande électronique de la puissan- ce et chauffage électronique. Tel est le pl ln d'ensemble de ce cours documentaire, qui sera largement

diffuû.. ~II.IIIII .. III.I •• IIIIIIIII ... IIIIII.IIIIIIII'III'.IIIIII •• IIIII11111.111111.111 .... 1 ... 1 .... '111111111111111111111111 • •

• LA TILIYISION DANS LES CLASSES D'UNIVERSITES

Aux Etats-Unis, l'université de Syracuse vient de donner le bon exe"""le en instillant dans Ses salles de classe des écrins de té-

"vision par courant porteur sur cAbl.. coaxiaux, systime Geco.

Les 'lives pourront ainsi receVoir un enseignement par télévision, et m6me un enseignement de la t'- lévision.

tute of radio engineers en accuse 13.137, en augmentation de 2.000. Mais 1 2 % des adhérents sont étrangers et ne résident pli en Amérique.

•. LI

CANADA NOUS

«

CAUSE»

r

Le

Canada dispose à Slckvlll ..

•• 1111111111111 •• 1 .. 1111 .. 1111 .. 1 .... 111111 ... 11.111111.111111111111.'Il.11111 ... 1 •••• 1 ... 11 ... 1.111'

A cet effet. cles programmes de t'lévision documentaire et scien- tifique viennent d'Atre élaborés, d'un commun accord, entre le président de la télévision et les recteurs d·universités. La stltlon WNBT. de New-York.

se

dispose A les émettre à destinatioh des collèges de

«

juniors ».

W. R.. d'une station Intemltio- nale qui émet tous les jours, de 12 h. à 24 h. de l'heure fran- çlisa d'hiver, en allemand,

an-

glais. françaiS. hollandais et tchi-

tE HAUTe PlltEUI Jea~~~::~r-;~~~~~ON

SO I\Uf AIRE de ce Numéro

• La r'nev.t,.n d .. 'mett.ure.

• M." ... d.s t.nalona en H ... .

• Oour. .1'mant.I,. d. • ... 10.

• Oonlt,uotlon du lampom",.

t)Op. H.P.

• P.tlt dloUonn.I,. de 'a ,adlo.

• LM eut"a du ,odI061.ot"01,n.

• Un poat. slmpl. 1 ,.llne.

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Pour teute 1. pullllcl". s·a..r-. 1 : 14Z.

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(T61. OUT . . . ,

Administrateur Georges VENTILLARD

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Dlrec:tlon-Rédactlon PARIS

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ON DIMOBILISER que, à destination de l'Europe L'INDUSTRII! ALLE MAN- centrale et OCCiden!ale. De 12

h.

à 21 h. 15 : émiss.on par CHTA, DE DE

LA

RADIO

P

sur 19 m. 71 (15.22 mégacycles), Une commission, constituée par et de 21 h. 15 à 24 h .• émission les personnalités les plus éminen- par CHOL sur 25 m. 60 (1 1.72.

tes de l'industrie radioélectrique méiacycles).

américair:'e. est sur les lieux pour 1I1I .. 11U1I1I ... '1II1II ... 0 ... .

étudier comment on va s'y pren-

dre pour 1( démobiliser» l'Indus-

A

trie radioélectrique allemande.

CENTR L -RAD 10

Cette mesure 1 pour objet de ga- rlntir le monde contre les possi- bilités d'une nouvelle agression.

Un rapport détllllé 1 déjà été pu- blié il ce sujet.

• COMBIIND'INCINIIURS RADIO AUX ITATS-UNIS' Le. Etats-Unis IIOI'It probable- ment le pays quI comporte le plui grlnd nombre d'ingénieurs radio.

Le demiire statistique de l'instl-

315. rue de Rome. PAI\.\\ 'S·, T4I. : LABorCla 12-00, 12-01 reate toujoun la mal.o •

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• • • • IPUBL. RAPV _ _

I

..

•

r ....

III .. nJlUI ... " ' .. IIIIIIIIIIIIIIHI.,I"'~nllllHlI" .. ,"I11I1I1I1I1U"1I1I1I1I11U11liIIIIUIIUlllhllllllhllll"'"I'''

;e." U PREMIERI ST AT' 0 If

1 La Rénovation des émetteurs i UneD'::r::~~:R::

^Londres

=

ⁱ noui annonce l'ouverture de 1.

1 de la Radiodiffusion française i ~in~e~~~:s sr:t~~er~: »~roEat~~~

1 -

est tout étonné d'aPfJrendre qu'II-

= LE moment est venu de faire le point. L'année •

REEDUCATION

DANS LI RA-

s'agit de Radio-Andorre, vieille

1 ^{= 1946} s'achève s. ur un certain nombre de recon,-

DIO-SERVICE station française remontant à

tructions de notre réseau

d'émetteur~.

Que va

Le ministère du Travail britan- l'avant-guerre, et qui n'a d'ail ..

nOUs apporter l'année 1946 ?

nique vient d'éditer de petites leurs pas cessé de fonctionner li

Rappelons d'abord aU'en 1939, la France dispo-

brochures proposant de nouvelles pendant les hostilités. Que faut-II

- . 'Et t ' t r i

situations aux ch6meurs et aux entendre par cette nouvelle e"", il

lait, tant en statzons a qu en s a Ions pr vees,

démobilisés. "tant hommes que ploltation de l'émetteur par la 50..

i de 28 émettéurs de radiodiffuslOn à ondes moyennes

femmes. Au nombre des vingt car- ciété britannique Empire Overseas j

et petites ondes totalisant 1.500 kilowatts dans leurs

rières nouvelles, on propose le Radio? Quoi qu'il en soit, Radio ..

1 antennes. La guerre est passée par là : à quatr.: ans

c radio service ^li. Les Intéressés Andorrs continue d'émettre en

;; de distance, les campagnes de 1940 et de 1944 ont

devront suivre un cours de reclas- français et en espagnol sur 416 il

ruiné notre réseau. Quelques mois après la lib ba- =

sement avec Instruction Intensive, m.

50,

avec uns puissance de

60

i tion, il n'y avait plus que

15

émetteurs, donnant au i

qui leur permettra d'acquérir en kw. Mals nous attendons

l'explic.~

l

ⁱ

^{total 174} kw, même pas 12 kw en moyenne pal' sta- i

peu de temln le minimum d'ac- tion de ce curieux tour de prestloll

tion

1)

Seule la station de 100 kw de Limoges i

quis indispensable.... digitatlon •• n ..., m

n'avait pas été détruite. " ..

1111111111 .. 11111111111 ... 111 ... 11111 .. 111.11 ... 1111111111111111111111 ... 11111111111 .. 111 .. 111111111 .... 11111111111 .. ..

Ainsi donc, il ya moins de 18 mois, nos stationll tions totalisant 1.200 kw. Ainsi, à 20 % près, on au- ne pouvaient plus desservir que 15 % environ du rait rejoint la puissance de 1939.

territoire métropolitain. En ondes courtes, on s'est dépêché de remettre en La magnifique station à grandes ondes d'Allouis, service, en décembre 1944,

un

émetteur de 100kw détruite sitôt construite, ne pouvait plus rayonner installé à Allouis. Pour le moment,

il

est

second~

par 8es 900 kw. Nous n'avions plus de stations a ^ondes les stations moins fuissantes des Essarts-le-Roi courtes pour faire entendre la voix de la France aU 7 (ancien centre O. C. d avant-guerre installé en 1938), colonies et à ['étranger. Tous les cdbles radiophonr- puis de Marseille-Réaltor et de Toulouse-Muret.

ques spéciaux reliant Paris

à

la province avaient été Dès le début de 1946, le rétablissement de quatre coupés. Et le cœur

^du

réseau, le centre distributeur émetteurs à ondes courtes de 100 kw nous donnera, de modulation des Archives, était en poussière. pour correspondre avec l'étranger et nos colonies, La Radiodiffusion n'attendit pas les conseils bien une puissance double de celle ciClnt nous disposions connus pour se remettre au travail: elle retroussa en septembre 1939. On estime qu'en juin 1946 nous ses manches, 8i l'on peut dite, et se mit en devoir aurons en service 9 émetteurs O. C., totalisant 600

-, de relever ses ruines. kw.

Villebon (Paris P.T.T.), Toulouse-Pyrénées, Nice- La lâche de la radiodiffusion ne sera pas termi':

Corse n'étaient pas trop atteints. On se préoccupa née, loin de

là.

La France ne peut compter que sur d'abord de les remettre en état. On ne pouvait ,on- elle-même: elle poursuivra la revision de son maté- (Jer à la reconstruction immédiate des stations puis- riel, remplacera les postes provisoires par des instal- santes, mais essaf{er d'assurer, sur tout le terfltoire lations définitives, les vieilles stations par. des

français un minzmum de possibiliM de réception. émetteurs neufs. ;

Aussi'la Radiodiffusion prit-elle le parti d'instal- Au centre distributeur de modulation des Archives ; 1er des ~metteur8 régionaux à faible puIssance

d

Qui- seront installées quatre têtes de programmes don- ;;

merch (Finistère), Nantes, Montbéliard, Aurillac et nant tous les moyens techniques de combiner les § Pau, imetteur-8 qui suppléeront aux déficiences du prises de son des studios, de les mélanger et de les

1-

rlseau actuel Jusqu'lJ. sa remise en état. enchafner. Ce centre de modulation ne comprendra

Or, avant-guerre, tout auditeur français avait le pas moins de 200 amplificateurs.

choix entre ci1!q c!,atnes de programmes différents.

¹

Paris s'enorgueillira de trois groupes (Je studios - I l ne connaIssaIt pas son bonheur, comme le trop modernes,

d

savoir

1

quatre dans les locaux de la heureux agriculteur dont parle Virgile

1

Maintlinant, Salle Erard, cinq dans les bdtiments de l'ex-Radio-

it doit 8e contenter de deux chalnes, la chaine A, Paris, 11, rue françois 1··, ethuit dans un immeuble dite nationale, et la chaine

B,

dite parisienne, dont - non spécilM - qui serait actrrellement en cours on .e préoccupe d'étendre progressivement

le

rayon. d'acquisitio_t.

Cette chaine B doit donc pouvoir bient6t dess8r- Les studios détériorés seront rééquipés, le maté- vil' les auditeurs de Lyon, Marseille, Toulouse, Bor- riel des vieux studios de province sera renouvelé.

^E

deaux, Limoge8, Nancy, Strasbourg et L~lle. Pour le Pour le relais des émissions étrangères, un centre mois de juin 1946, on liscompte pouvozr disposer, de réception c up to date» sera construit. . en bndes moyennes - y compris les deux chJ.f1les Le résultat, c'esl que tous les auditeurs frG."lçais A et B et les postes de secouta - d'environ 40 sta- l?ourront e'!tendre confortablement, pendant le

... IIIIIIIIIIIIII ... 'IIIIIIIIIIII.IIIIIIIIIIIIIIII ... i ... 11I .... 11111.1111 ... 11 ... 1111111111 ...

1 Jour, au mo!ns un programme français, et souvent

• LE BOOM DE:> EMETTEURS. LA TIL EV 1 SION A

i deux. La nuzt,

ils

auront tousla possibilité d'enfen-

AMERICAINS L'ALEXANDRA PALACI

il dre les deux programmes.

Il y a en ce mOment en Amé- !

Petit

à

petit, la qualité de transmission sera amé-

rique un vétitable « rush» des

La

8. B. C. poursuit, A l'Alexan-

i liorée, le nombre des

c

incidents techniques regret-

stations.

La

Federal CommunlC.:l- dra Palace, cité de la téléviSion,

i tables» sera réduit.

tions Commission vient de déblo- des eXl-ériences de modulation de i

Bien sûr, tout n'est pas pour le mieux dans le mell-

qUer les dema"des d'émetteurs fréquence sur ondes ultra-courtes i

leur des mondes. MU/s il faut voir d'où l'on est re-

en :nstante. " y aura donc bient6t de 4G,3 megaCycles. Eile assure

i parti,

il

n'y a pas encore dix-huit mois : de zéro ou

180 nouvelles stations comm.r. aussi des émissions expérimentales ^§

à peu près. .

ciales à modulation d'amplitude: de iéléviSion (sonorisation), sur

li Al . d b

486 stations il modulation de fr~- 41,5 mégacycles. En • outre,

àj ors, Il y a e onnes raisons d'espérer.

qu.nce ;

12S

statiOnS de t"évl .. l'instigation du Comité de l'In.

5 Il ne reste plus qu'à 80uhaiter que les émissiom,

$iOM et 25 stations iklucatives, dustrie de la Radio (section de té.

i soient dignes des installations techniques. Mais ceci

soit BU total 816 nouvelles sta- lévÎsion). des images fixes seront;:

est une autre histoire .••

tiOl'ls - sans compter, bien anten-transmises pour permettre l'en-

i

Jean-Cabriel POINCICNON.

du, lEts stations d'"rflâtéurs

! ..

tfaîncement du pèrsonnell former ..

f ...

llu ... nuuulllllllllllllll ... UU ... III ... lflIlIiIIIIU ... UUIIIIII .... 11111111111.11 .. 11 ... 1111111 . . . ..

'2,; ;: :in;: ':f.': enm: s's' Fi;;

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'sê2iZë : 2omS: m's';;' ë:. ë

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:~: DËPANNEUa MESURE DES TENSIONS ¹ EN HAUTE FRÉQUENCE

'l!!! •. _ .... I1!1111!11_ ... _ _ _ _

. J

Les tube~ de l'adio ont trouvé

de nombreuses applications dans les mesures radioélectriques, particulièrement dans Ia réali- sation des voltmètres électro- niques ou voltmètres à lampe~,

~'l peuvent être utHisoés pour l'évaluation de toutes les ten- sions alternatives peu élevée~,

mais sont surtout indispensables pour le~ mesures en liaute fré- quence. Leur emploi est justifié par les considérations sui- vantes : ils ne présentent aucune

inertie, leur con iOmmation est pratiquement nulle, et les indi- cations qu'ils fournissent S(lnt i'ndépendantes de la fréquen- ce dans des limites très élevées (quelques cycles à 1 mégacycle).

haute fréquenoe engendre dàns le Voltmètres à détection' grille. la tension appliquée ; celui-ci,

circuit plaque un courantt conti- après un étalonnage approprié.

nu. Dans tous les cas, il existe Dans ce type de voltmètre, il- est susceptible d'indiquer la va- une relation constante entre lustré par la figure 1, la tension leur ûe la tension incidente.

l'amplitude du courant haute à mesurer agit dans le circuit La consommation d'un tel grille d'un tube triode monté

fréquence et la composante con- suivant le schéma classiqn: nti- voltmètre n'est pas complète- tinue du courant détecté. lislé pour la détection grille. ment nulle, puisqu'une résis- C'e.t donc une triode ou une Au moment où la tension haute tance de charge est nécessaire ; diode qui sert de base pour tous fréquence à mesurer est appJi- néanmoins, il est possible de les voltmètres à lampes. Avec les é d l ' . '11 1 prévoir cette dernière très éle- triodes,la sen.ibilite du disposi- qu e ans e elrcult gr!

e.

a vée (5 à 10 mégohms), de façon

tif est plus importante, ca'r le à rendre son effet né~ligeable.

courant se trouve déte,cté et am- Par ailleurs, ce voltmetre pré-

plifié - c'est pourquoi on em- sente l'inconvénimt de ne per-

[ploie quelquefois le tel'me mettre que des mesures peu

C voltmetre amplificateur ,. - étendues, limitées par la tension

mais l'amortisiemeut est aussi "'o. grille d'environ 10 volts corres-

plus grand. pon.dant à l'annulation du cou-

Les dispositions de circuit rant anodique. C'est pourquoi il

adoptées pour la réalisation de R est peu utilisé.

ce3 instruments de mesure sont

Le principe de base de ce. volt- nombreuses; nou,s ne retien- composante continue du cou- Vo1tmèlres à détection plaque.

mètres est la tran,sfol'mation de drons que les trois principales rant détecté dan.s la résistance En polarisant négativement la la tension alternative en g'I"an- se rapportant : R produit une chute qui por- grille d'un triode au moyen deur continu.e au moyen d'une 1) aux voltmètres à détection te la grille, par rapport au fila- d'une batterie insérée dan.s le lampe mOlltée en détectrice. Nul grille. ment, à un potentiel plus faible, cireUlt grille (figure 2), on peut n'ignore, en effet, que le courant proportionnel à la tension ap~ arriver à faire travaille!" la lam- redress'é d'un tube triode dépend 2) aux voltmètres à détection 'Pliquée. Le courant plaque di- pe dans la partie courbe de la du potentiel appliqué à sa grille 'Plaque. minue et l'intensité enregistrée caractéristique plaque, de façon et que, d'autre part, dans un tube 3) aux voltmètres à détection par le galvanomètre G est donc à obtenir la détection ; c'es.!

diode, l'injection d'une teniion diode. inversement proportionnelle à le principe de la détection pla- 1111111111111111111111111111111111111111111111111111111IIIIIIIIIillllllllllllllllllllllllllllllllllllllllili111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111

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1

fi

..

que. Si, d'autre part, on

a

le soin de choisir ce point pour que n'apparahse qu'un courant pla- que très faible en l'absence du potentiel alternatif, l'instru- ment sera pratiquemen.t sans consommation, ce qui 'est un avantage sur le précédent.

'Le montage utilisant la dé- tection plaque noe permet pas ce- pendant d'avoir une échelle de tension très étendne, celle-d est fonction de la pente dynami-

Cependant, la tension cont,lnue résunant de la détection est trh faibb, et il ne peut être que.stion de 'la mesurer ; c'est pourquoi un ou plusieurs étages d'ampli- fication s'imposent.

---- ---- ----

• CLUB DES AMIS .ES VEDETTES DE LA RADIO La figure 3 représente le Bch'-

ma de principe d'un détecteut"

diode sulv,1 d'un étage amplifi-

cateur. Nous ~ouvons voir que Un Club des amis des vedettes la tension à evaluer est appl!- de la Radio est actuellement en quée entre grille et cathod: formation." se propose d'organi- , d'une triode et qu'un galvano- ser des soirées en l'honneur de mèure est inséré dans le circuit nos vedettes, d'aider les jeunes plaque. Les variations du cou- 1 d

rant plaqu~ reproduisent les fluc- ta ents et e secourir, le cas tuations de la tension grille et échéant, des .art.istes d,ans la gêne.

permettent de déduire la tension Adresser d'urgence les adhé- alternative d'entréè, sans qu'il sions à M. Bry, Il, allée Boileau, y ait consommation d'énergie, à La Varenne - Saint - Hilaire car le tube amplificateur est aH- (Seine). (Timbre pour réponse).

meulé pour travailllfr dans la

partie négative de sa caraeté- • LA REINTECRATION DES ristique, là où sa rés.istance est AMATEURS D'EMISSION

infime. Elle se poursui t, depUIS la fin

De ce qui précède. nous pou- de la guerre, par les soins du Post vons déduire que ,i le principe Uttice , qui s'est trouvé disposé à de·s voltmètres électroniques es,t

simple, leur construction et, s\1r- accueillir les demandes des ama- tout, leur mise au point sont teurs possédant le brevet « d'an- cepen.dant délicates pour obte- tenne fictive Il. Les postulants nir une gamme étendut~, ainsi doivent certifier qu'ils savent suf- que la précision et la stabilité fisamment bien émettre et rece- indisp~nsabloes à un in;trument voir en Morse., Pour ceux qui or.t

=:=

= ...

:~

phonie, dont les trois plus puis..

santes seront connectées au ré--<

seau téléphonique local.

• LE PRIX DES RADIO.

RECEPTEURS EN CRANDE-BRETACNE Le nouveau poste britanniqua type norm3I, qui vient de sortir, est vendu 15 livres (soit 3.000 fr .. ) , taxes non comprises. " pos- sède trois gammes d'ondes : "ne de 16 m. 70 à 52 m., une P.

O.

et une

G. O.

La sortie sur 4 watts se fait par pentode d,e puissance. L'appareil possède une prise pick-up et une pour haut-parleur supplémentaire.

Amicale des Anciens Elèves

de l'E.F.R.

qUe de la lampe. De plus, tel qu'il est représenté par la figure 2, ce voltmètre nécessite l'em- ploi d'un~ batterie de tension ri- goureusement fixe pour des me- sures précises sans étalonnage continuel. Il est po-sible d'ob- vier à cet Inconvenient en em- ployant une polari.sation auto- matique ou semi-automatique.

Cependant, pour un montage permettant des mesures faciles et étendues, les voltmètr 2" à dé- tedion diode sont plutôt à con- .seiller.

de mesure sérieux. En particu- servi pendant la guerre dans les

lier, il faut noter q"" l'indicn- formations armées ou autres sec- L'Ecole Française de Radioélec.

tion de l'appareil de mesure dé- trlclté, 10 bis. rue Amyot à Paris, pend, non seulement doe la t~n- tions de radio, il leur suffit de de- que dirige avec tant de compé·

sion d'entrée à mc'surer, ma,is mander à leur ancienne unité un tence et de dévouement M. Lavl_

aussi de la tension conlinue ali- certificat de congédiement. Parmi gne, vient de procéder à une réu·

t 1 d " d d b d nlon amicale. la première d~puis

Les voltmètres à diode néces- men ant . a 10 e es tu e.; e eux se trouvent les opérateurs de la LIbération.

6istent toujour~ au moins deux C~ fait, il est indispen,able que bord de la marine, les officiers Dans la Salle des Fêtes de la Voltmètres à diode.

tubes : un détect~ur et un am- c"Ile-.cl ne suive pas le~ varia- d'aviation, les soldats qualifiés du mairie du 5· arr.. plus de 600 plificateur. tions du secteur et qu'elle soit Signal Corps, les opérateurs de ra- nouveaux et anciens élè,·p's se Le détecteur diode a pour mis- dio de l'aviation. Peu , à peu, les pressaient autour de leurs profes-seurs. De nombreuses personnal1.

sion de redresser le courant et, amateurs-émetteurs vont repren- tés avaient tenu à participer à pour cela, il faut le monter 3ui- dre leur activité antérieure du cette réunion, Mentionnons M. Pe-

'Vant le schéma de la figure 3. d . dreau, adjoint au maire du 5", qu1

La tension à moesurer doit être temps e paix. tint à soul!gner le rôle résistant

appliquée entre ,anode et cathode • FONDATION' DE LA de l'Ecole et de son directeur pen-

de la diode par l'intermédiaire dant l'occupation ; M. le Colonel

d'un condensateur Cl de valeur SOCIETE FRANÇAISE DES Tournier, représentant le Général

~ INCENIEURS DU VIDE Merlin, commandant en chef des

suffisamment élevée 'pour offrir CJ transmissions. qui fit res~orttr aux

une faible réactance. D'autre Un comité d'honneur, compre- jeunes l'importance de leur ensei·

part, la diode est shuntée par nant MM. de Broglie, Caban- gnement pour la défense natio·

une résistance de forte valeur. stabilisée par un régulateur. nes, Cotton, Darmois, Dauvilliers, nale: MM. le COlonel Lespece, le et la ten~ion continue apparaît Seul un technicien averti peut commandant Frichet, 1" capitaine aux bornes du condensateur C2. en entreprendre la construction. Jouaust, Leblanc, Pilon, Ribaud, Bldermann, des services d«s trans·

e

lt èt f ti d 1 Le voltme'tre à lamn.. n'est pa.- Rocard, Thibaldt. vient de se missions. M. Friedmann, inspec •

e vo m re onc on ne e a r - ' teur général de l'enseign"-mt'nt

façon suivante : lorsqu'une ten- indispensable au dépanneur; constituer pour la fondation de technique, M. Giraud, inspecteur sion alternative est appliquée cependant, nous ne ponvions J\, la Société française des ingé_ principal de l'enseignement tech·

flUX bornes d'un redresseur, Ie~ passer sous silence dans la des- nieurs-techniciens. du vide, à nique; M. Lahure, de la Cie Ra- altêrnances positives donnent cription d'appareils de mesure l'image de la Société française dio·Marltime. M. Plraux, de la naissance à un courant continu que nous avons entreprise, d'au- d él 8. A. Philips, etc ...

d,pnt l'intensité est fonction de tant plus qu'il est loin d'être es ectriciens. Cette société, M. Bouchard, président de l'As- 1 t . C r t h g l inutile pour l'examen de tous dont le siège est 44, rue de Ren- soclation des Anciens Elèves de

a dennSlsOante' u e Cc02Uetand c caer feal'te les cI'r,cu'l'ts haute et moyenne nes, est présidée par M. Tarhès. l'Ecole. attira ensuite l·attention

con e r , e , de tous sur l'intérêt moral. social

une tension continue apparalt à fréquence. Par ailleurs, le dé- • LA T. S. F. EN et technique. de conserver dans la

• .'>s extrémités. La résistance Ri pannage conduit généralement MOZAMBIQUE vie un contact étroit par l(\ tru- permet au conrlen.s'ateur de se ceuX qui le pratiquent à la fa- chement de l'A.A.E.E.F.R. . d·écharger au moment où le cou- brication de récepteurs ; alors, La compagnie Marconi a été Puis. un Instant émouvant fut rant alternatif change de sens; le voltmètre électronique de- h é d ' 1 é celuI où le directeur. M. Lavigne, sa valeur doit être très élevée, vient un auxiliaire précieux c arg e e constrUire erseau ra- lut le martyrOloge des élèves tom·

afin que la décharge s'opère len- pOul' la mise au point et Je con- dioélectrique de l'Est africain por- bés au cours de la guerre pour la tement. trôle des organes. M. R .A. tugais, pour la somme de 120,000 défènse du pays. Après une mi-

l, C nu te de silence et un salut aux

. . Ullllll .. 1I11111.111I1I1 ... IIII .. IIIII .. IIIIIIIIIIIIIIIIII ... IIII ... 'I.Il ... UIlI ... IIII1 ... IIII.l11l1lll1ll11llllln ... : Ivres. e territoire, ~Ius grand couleurs que précéda la sonnerie

ê===_ que la France (670.000 km2), "Aux morts ". cette réunion. em·

recevra douze stations à ondes prein te à la fols de reconnaissance VOICI LA BONNE ADRESSE... _ courtes pour télégraphie et télé- el.tEcdo·lees,Pofiurt dlaenVSée.les destinées de

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MECANISME DE L'ACTION DES ONDES

CHAPITRE IV Nous avons indiqué les dl- :'Venes propriétés caractérisant Iles ondes radioélectriques, no- tamment· leur longueur d'onde, leur fréquence, leu!r vite.s'e. Le lecteur est en droit de se de- mander par quel secret méca- nisme ces ondes arrivent à pro- duire les effets que nous cons- tatons, après que des a.ppareils récepteurs appropriés en ont donné à nos sens une sorte de traduction.

On peut 'expliquer très sim- plement les action! des ondes en remarquant, à priori, que ces messagères lointaines ne font que continuer, pour de gra.ndes distances et de hautes fréquen- ce's, l'œuvre que poursuivent dan, les circuits électriques les CO'Urants alternatifs. Avec un peu d'imagination et le souci de l'adaptation aux circonstances, la comparaison sera donc facile.

Les actions produites en élec- tricité par les courants alterna- tif, et les champs magnétiques à qui ils donnent naissance - et vice-versa - sont soumis à une· règle fort simple que l'on appelle, suivant la façon dont on l'expos'e, la règle des trois doigh de Flemin[J, la règle du tire-bouchon de Maxwell ou la règle du bonhomme d'Ampère.

Ces lois r4lgissent les actions ré- ciproques des phénomènes élec- triques et magnétiques, ainsi gue leurs déplac8ments,

Inversement, si c'est le courant qui tourne tout autour du tlre- bouchon, dans le sens des al- guille,s d'une montre - comme ce serait le cas pour le courant parcourant une bobin·, qui en- tourerait le tire-bouchon - leS forces magnétiques produites sont dirigées suivant son aJte et dan! le senls ob. on l'enfonce.

En tout cas, cette règle du tire-bouchon nous montre qu'il tout courant électrique corres- pond une force magnétique per- pendiculaire, ct Inversement, La règle de Fleming, qui s'appll.

que aux machines électriques tournantes, est encore plus sim·

pIe, puisqu'elle ne n4lce~sltegue

trois doigts de la main. Elle s'énonce ainsi :

Le pouce, l'index et le médius de la main gauche étant dirigés suivant les trois arêtes d'un cube, si le courant électrique a la direction du pouce, Je Ilux magnétique la direction du mé- dius, l'index indique la direc- tion du mouvement.

La règle des troh doigt. est d'autant plus commode qu'il suffit de connaltre deux des trois phénomènes : courant, ma- gnétisme et propagation, pour déterminer ainsi le troisième.

Ces conddératlons peuvent être appliquées aux ondes ra- dioéleetrlques li. peu près sans modifications, ce qui prouve bien que les ondes ne con sU-

~uent

pas un

ordre de phéno-

étrange et paradoxale, car l'idé, d'onde suggère toujours leI ronds dans l'eau. Dans l'espace entier, ai;! se propagent les on- des radioélectriques, les vibra- tions de l'éther prennent hl- demment une forme plus oU

moins sphérique alentour de l'émett'eur et de ~on antenne, comme l'a Indiqué M. BI\}ndel (fig, 16). Mais les ondes élec- triques ne sont intéressant!!.

que pour les télécommunica- tions, c'est-à-dire li. une distan- ce de l'émetteur assez grande pour que la fraction ausceptible de fa1re vibrer le récepteur puisse être confondue avec un plan perpendicu'lall"e li. la di- recU.\n cH la propagatloll.

L'onde plane, c'est donc Comme une feuille de carton qui se déplacerait perpendieu- lairement li. son plan. Que le passe-t-il donc dans ce plan, oil l'on retrouve, li. un moment donné et en un point donné, tout le phénomène ondulatoire?

Jusqu'à pré~ent, nous avons toujou,rs parlé d'une onde sanl préciser exactem'ent ce qu'elle contenait par rapport aux phi!- nomènes électriques et mag1,létl- que! que nous connals,soD'!. En réalité, lor.qu'on parle d'une onde radioélectrique on élec- tromagnétique, on sous-ent'end

..li-.

C'est ainsi que si l'on imagine qu'un courant électrique traver-

se un bouchon dans le sens oil l'II, 17 - Propaptlon daDl l·t,pa.

l'on visse ce tirbouchon, les çe d'une onde électrollla,n'Uque

forces magnétiques produites FIg, 16, - Propa,atloD des ondes libre. - B. onde électrIque; M.

par ce courant tourneront tout radioélectrIques Il ·la .urface de la onde magnétique 1 p, direction de autour comme le tire-bouchon terre, d'après M. A. Blondel. la propagation de l'ond~,

à d , d 1 FIg, 18, - Application dt! la rllg1t!

lui-même, c'est- - 1re ans e mèn'e! essentiellement dlffé- de, troIs dolglll de Fleming à la ,ens des aiguilles d'une montre. rents de ceux de l'électricité gé- propagatIon des ondes radloéleç.

... """", .... " .. "'"","' .. ,"' ... "',"', ... ,' .. nérale. triques,

1'1" .... """"""'''''''!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!''''''!!!!!!!!!!!!!!!!!!I!!!!I!~: Pour simplifier le langage et qu'Il s'agit de deux ondes : une Ë le raisonnement, on considère onde électrique, qui se propage PROMOTEUR "j.

EN FRANCE

~ toujours une onde plane. A prlo. dans un plan vertical, et une

•••

ge dans un plan horizontal (fig, 17). Et il faut bien qu'il "n soit ainsi, puisque noua $IIVOns qu'une action électrique engen- dre inéluctablement une action magnétique, et inverseml!nt, Cette conception d'une onde I!lei:trlque verticale

et

d'une onde m~gnétiqu, horizontale.

dont Il,s forces sont dirigéet

tout~ deul[ dans un plAn pe ....

pendlculaire à la direction de propagation, nous sUl{gère t01,1t de suite la comparaison aveO les trois doiih de t;'lemlnl (Ilg. 18). Vous comprendrez faci- lement les phénomènes qui rt!- aultent de l'action des ondu 'Il dirigeant le pouce dans

1. $en.

de la force 4llectrique (vertiea- lement), le médius dans le sens de la force magnétique (hori- zontalement) et l'index danl la doirei:tion horbontale de la pro- pallation des ondes, car les on- dei qui ae propagent horizon-

l'Ig. 19. - Le courant .. ,rUcal ~

bauw fréquence 1 • la bue

.s.

l'anwnne produit lei ondea ma,iM- tique. borizontale. M •

talement 80nt l~s seulel qùl 1

1I0ua intérusent, parce qUe le.

aeules accessibles en pratique au ras du sol, dans ces résionl quelque peu c terre à terre.

auxquellell nous sommes rivé ••

La conclusion à laquelle DOua

venons d'arriver en ce qQi concern,e la règle des trois doigts, nous montre que

l'ac-

tion li. distance des ondes n'est que la généralisation de, phl!- nomènes d'jnduct,ion qui se ma- 'nlfestent en électricité gtlnér.l ..

D'ailleurs, deux exemples d'ap- pHcation aux cas de l'antenne et du cadre nous en apportent la preuve.

DU STANDARD AMÉRICAIN

~ ri, cette expression semble onde magnétique, qui se propa-

·""'"""""'''""'''''''''''111''''111''''""'' ... '''''' .... ''111''"''''"''''''"" ... 111""""""""""'''''''1

Une antenne d'émiMion e.t généralement constituée, comme vous le savez, par Qne nappe d.

fils conducteurs isolés de la terre et tendus à une gr.Ùd.

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lIauteur au-dessus du sol. Cette nappe peut prendre des fO"mcs très variées, comme nous li>

verrons plus loin. Mais la forme classique la plus généraJe, est celle d'une nappe horizontale, reliée à la station d'émissiion par un système de fils verticaux réunis ensemble, et qu'on nom-'

me

la descente d'antenne. Or, la base de la descente d'antenne et la nappe qui en constituent la partie la plus élevée, se com-, portent très différemment : pendant le rayonnem(int des ondes, la première e~t parcou- rue par un fort courant électri- que, tandis qu~, dans la secon- de, le courant électrique est nul et la tension électrique très éle- vée par rapport A la terro}, <.lll"

faut-il en conclure, sinon que la d~scente d'antenne ve,rticale

m

^{l'Ir. 20, - La} nappe éleotrlque de haut. fréquence dans la nappe cl'antenne engendre les olldes élec- triques verlicales E.

rayonne autour des ondes élec- triques verticales. Si l'OD dé- compose ces deux actions, on remarque l'analogie avec le condensateur et le transforma- teur (fig, 19 et 20). Si on les rapproche, on obtient le résultat indiqu/é sur les figures 17 et 18, c'est-A-dire la syynthèse de l'on.

de électromagnétique.

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armés pour comprendre les ac- ver en France le Vade·Mecum des

tions radioélectdques. et nous lampes de T.S.F. de l'auteur·édl.

Pouvons nous expliquer pour- te ur belge bien connu l P. H. Brans.

QUOique les conditions actuelle9 quoi une antenne ou un cadre aient obligé à une présentation dU.

de réception entrent en vibra- férente de celle de 1939, l'ensemble tion sous l'action des ondes. de cette cinquième édition, dont le

N d , 1'1 1 manuscrit a été terminé en Sep.,

ous venons ass ml er e tembre 1945, comporte d'importan.

fonctionnement d'une antenne tes amél1oratlons. Toutes les lam-

d'émhsion A celui d'un trans- pes nouvelles OIlt été ajoutées, ce

formateur ou d'un condensa- qui en fait le document le plus

teur électrique. Vous allez me Fli. 21. _ Comparaison des actions complet que l'on puisse acquérir reprocher de faire un raison- ~lectrostatlques eMre deux anteIl- sur les tuœs, puisqu'on y trouve nement incomplet et me de- nes d'6mlsaion A et cie réception B même les caractéristiques des lam.

d d 1 d ' ., 1 ot entre cieux armatures cie conclen· pes russes et un tableau compa- man er e que roIt J a esca- sateur. A et B. _ E, force et onde ratlf des lampes militaires anglo.

moté l'enroulement secondain- éleetrique; D, direction dea ondes, SIlxonnes avec des lampes commer.

du transformat~ur et la se- claIes s'en rapprochant le plus.

conde armature du condensa- condensateur où

se

produis'ent Cet ouvrage contient quatre sê·

teur, En réalité, je ne saurais à distance les effets d'induction ries de tableaux. La première est

, A ' ,." é relative aux caractéristiques des

m en passer. USSI, SI J al trouv électro<tatique: ce sont tout lampes les plus ut11lsées. Le1! ta- dans l'antenne d'émission la simplement les deux nappes de bleaux de la seconde série se rap.

moitié d'un transformateur ou l'antenne d'émission et de celle portent à des tubes pe'U employés, d'un condensateur, soyez sftrs de réception. Seu1ement, tandis La troisième Indique pour toutlll! les que l'autre moitié se trouve que les armatures d'un con den- lampes leurs dénominations dans dans l'ant~nne de réception, Il sateur sont très rapprochées, les des marques différentes, Enfin, la

1 f 'l d l't 1 quatrième, fort utile en cette pé-

se comporte comme un trans- e~t a ors aCI e e comp e er e nappes de ces deux ant~nnes rlode de pénurte. fournit, non la formateur de courant et l'épand raisonnement amol'cé. peuvent être, grâce A la' propa- concordance des lampes, que nous autour d'elle des ondes magné- En passant entre l'antenne et gaUon de,s ondes, distantes de trouvons dans le troisième groupe.

tiques horizontales, tand,is que la terre du sy~tème de ré cep- plusieurs milliers et même di- mals les tubes les plus voisins pou.

la nap"" d'antenne, en raison tion, l'onde éhctrique verticale zaines de millbrs de kilomè- vant conven.i.r au remplacement.

r- . à V liA 1 è 1 Il faut noter al,lssl qu'une PIlr·

de sa form~ et de la tenSIon E va provoquer sur cette anten- tres, () es pro gr s que es tie est consacrée aux schémas et laquelle elle est soumise, se ne un phénomène qui lui a don- ondes ont fait faire A la vieille à la disposition du culot de toutes eomporte vis-à-vh de la terre né naiss,ance dans l'antennl'l science de l'électJrosWique (fla. les lamves,

comme l'autre armature d'un d'émission. Nous retrouveron~ 21). M. D,

condensateur électrique et ainsi les deux armatures du :5,11 11111 1 111111111111 1II1II1II1II1II ... IIIIIIUI"IIIIIIIIII1 ... IIIIIIIIIIIII ... IIII ... III .. 111 1l1l1U1U1l1I1I ...

. . . " .. IIIIIIIIII.IIIIIIIIIIIU . . . III .. IIIIIIIIIIII" .. I1 . . . . 1I1I11I1I1I111I1I11I1I1I1I1i1I1I1I11I1I1I1 . . IIIIIIIIIIIIIIJlllllii . . , • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

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d'abord se reporter au schéma d'ensemble. Nous allons exa- miùer le cas où l'on veut étu- dier, par exemple, une lampe changeu~e de fréquence telle que la SE8. Cette lampe com- porte un filament, une cathode, une grille oScillatrice, une ano- de oscillatrice. un écran, une grille de commande, ullle de mo- dulation et Une anode. Chacune de ces électrodes doit être re- liée convenablement, et comme l'emplacement SUr le sUipport val"ie suivant les modèles de lampe~, nous sommes obligés, pour que notre appareil per- mette l'étude des différents ty- Iles, de faire aboutir chacun des fils d'alimentation à un commutateur à plusieurs dire<:-

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Notre appareil comporte deux supports : un octal et un euro- péen.

Afin de déterminer sur quelle broche doit être branchée l'ali- mentation correspondante, nous devons nous reporter à, un ta- bleau de lampes, qui nous indi- quera comment doivent être placés lei commutateurs; al on

FIg. 1 - Schéma d'en- semble du lampemè.

tre de mesure.

examine d'anciennes lampes, il suffira de se branoher à l'aide

de fiches volantes aux bornes placées à l'arrière de l'appareil.

Mais, en pratique, ces tubej ne se rencontrent plus beau- coup. Le schéma de l'ensemble est conforme à la figure 1 : la tension du réseau est appliquée à un transformateur 2 fois lI50 volts, 100 mUliampère,s pour la haute tension, 6,3 volts 0,9 A pour le chauffage de la valve EZ3. Quant à l'enroulement de chauffage de la lampe à étudie.·, il comporte plusieurs prises:

2 - 4 - li - 6,3 - 13 - 24 - 35 - 45 volts; le réglage précis de la -tension s'effectue à l'aide d'un rhléostat Rh, de

- ,2.1) 'ohms, pouvant dissiper 2 watts.

Le filtr,e et les diviseurs de teusion ainsi que le bobinage

o~cil1ateur ont été décrits dans les précMents articles; aussi nous n'y reviendrons pas icl.

Les appareils d61 mesure sont:

un voltmètre et un milliampé- remètre, qui ne diffèrent que par l'emploi de résistances sé- rie ^dan~ le premier et de shunts dans le second; en fait, celui- -ci est un microampèremètre de

500 !LA et celui-là uu milliam- pèremètre de 1 mA.

Pour transformer le milliam- pèremètre en voltmètre, on opère de la façon suivante : conna,i's,sant la valeur rde ,a résistance" on s'arr,ange ,pour, mettre en. série une résistance R _ telle qu'en plaçant ,l'ensem- ble aux bornes d'un circuit, le cow..ant maximum soit de l

milliampère lorsque la tensIon appliquée corre~pond à la lfCa- dAlation totale de l'échelle.

Ainsi, supposons que notre milliampère mètre ait une résis- tance de 85 ohms; dans le cas où l'on veut mesurer la tension anodique (V'J, la tension écran (V") ou la tension de l'anode oseillatrice (V"'), ou doit poù- voir mellurer jusqu'à 300 volta , l'échelle d~ l'appaTeil ira donc de 0 à 300l la consommation

sou~ 300 volts devant rester de l mA. la réalstance· doit être de

300:

0,001 = 300.000 ohms;

l'appareil ayant 85 ohms de ré- sistance, la résistance .érie R à ajouter sera de 300.000 - 85

=

299,915 ohms; mais en pra- tique, on mettra simplement 300.000 en ~érie, et l'erreur sera inférieure à 1/3.000; cette ré- sistancte de 50.000 ohms placéf' plan de câblage dans l'angle en bas à gauche; elle est reliée

....

^~ :::

d--ane

part

aux bornes V',

V'",

V'" du commutateur et d'autre part à la ma~se marquée X.

Pour mesurer la tens,ion de polarisation, qui peut aller jùs- qu'à _ 50 volts au maximum, le même raisonnement que dans le cas précédent montre que l'on peut se contenter d'une ré- sistance cf3 50.000 ohms placée en série sur le plot V" ....

La mesure de la tension fila- ment s'effectll<' sur une échelle 50 volts; mais le chauffage étant alternatif, on utilise, un redres.seur du type Westing- house c appareil de mesure :.

mont~ en série avêC une ~sls­

tance telle que, pour 50 volts alternatifs, la déVIation de l'ai- gu,ille soit maximum.

Par le fonotionnement en milliampèremètre, on obtient les différentes sensLbilités à

I~aide de shunts de ~aleur B

que l'on calcule de la façon sui- vante: si l'on veut une sensi- bilité n fois plus petite que cel- le de l'appar~ii, la résistance shunt a pour valeur

r . S = -

n -1

,. étant la r&slsfance de rappa- reil de mesure.

Ainsi, si sur M'on veut dé- vier au maximum pour 100 millampères, l'appareil déviant normalement pour 0,5, la valeur

de I l sera 100 : 0,5

=

200, et la

nsis,tance de l'appareil étant de 85 ohms on aura pour B la va,.

leuT:

85

S ' = - -

199 soit environ 0,43 ohm.

Ce shunt se réalisera en. ftl résistant (cuivre fin ou maille- chort).

Sur M", on déviera de 10 mA.

soit donc pour le shunt 85

S"

= - =

4,47 ohms 19

Sur M''', on mettra un shunt de valeur identique.

On laissera le quatrième plot indèpendant pour éviter les à-

·,Flg. 2. - Branchement des Exemple de branchement pour coups sur l'ippareil de mesure;

sur le cinquième plot, on effec- tuera la mesure du courant d'oscillation de grille en pre- nan t la sensibilité 500 micro- ampères, donc sans shunt.

Le transformateur sera con.- truit s,pécialement, afin de pou- voir debiter jusqu'à 2 ampères sur des enroulements de chauf- fage allant jusqu'à 6,3 volts;

. pour bs tensions supérieures, le débit pourra atteindre 0.3 ampère. C'est dire que les pre- miers tours de fil de l'enroule- ment seront en gros fil et les tours suivants en fil plus fin.

4t 'Ic1'411

1) J grHle d'4l'l'~t

6: néant 7 : filament

•• - 8 : cathode Tête de lampe : grille de com.

mande.

En naus reportant à la figure

2.

qui II"epNsente le bran~o­

ment des commulate'un, nOUI mettrons:

A (anode) sur 4

A ose. (anode os,cillatriee) sur

1

ou

4

K (cathode) sur 1 Fil (fUarnent) sur l E (écràn) sur 1

G commde (grille de comman ...

de) sur 4 -

S (suppresseur) sur 2 G ose. (grille oscillatr!ee) Cela fait, on place le cavalier de chauffag,e 6,3 volts dan,s .le trou correspondant, le rhé03tat de réglage étant au minimum.

On met la polarisation maxi- mum, c'est-à-dire la plus néga- tive possible, en poussant à

commutateurs d'électrOi d e II- tube 6M7.

fond le rhéostat correspondant, afin d'éviter une trop grande consommation. On place les po- tentiomètres écran, plaque et anode osdl'latrice au minimum.

C'est à ce moment là seule- ment que l'on peut mettre l'ap- pareil en marche.

On commence par ajuster exactement la tension de chauf- fage en mettant le commuta- teur du voltmètre sur la posi- tion • tension filament :.. Lors- que ce réglage est obtenu, on agit sur la tension écran à l'ai- de du commutateur corresp,>n- dant en branchant le voltm&1'IJ sur c écran :. et en manœu- vrant le potentiomètre; on rè- ,gle ensuite la tension d'anode

à l'aide de son !potentiomètre Ce type de transformateur

n'existe pas dans le commerce;

aussi sera-t-on obligé de le construire spécialement, en se'

référant aux indications dOD- ~·IIII"""'''''''''''I'II'III'''I''I''I1I11I1''''I1IIII'''II''II.

nées dans les ouvrages techni- que<;. Nous aurons d'ailleurs l'occasion d'~aminer ce pro- blème dans une prochaine étu- de.

La seule particularité du montage réside dan.B les com- mutations qui permettent d'of)"

fectuer les me.ures sur presque tous les tubes, lesquels !II! mon- tent soit sur le culot octal k huit broches. soit sur le C'Ulot européen Il broches latérales.

Supposons que nous voulions étudier une lampe; nous com- mencerons par nous reporter Il un lexique, afin d'en détermi- ner le brochage. Soit par exem- ple à examiner une 6M7; cette lampe est une pentode à pente variable dont le culot est bran- ché de la façon suivante ~

Broche n° 1 : masse

> 2 : Wament

3: anode

Dlr •• G. PETRIK

n.

ay. Ledrll·Rollln, Pa ... XII.

(Pris de. gares de Lyon, d'Aaaterl1tz e$ la BastlIle)

DIO 84.14 DEPANNEUR:

• TOUTES PIECES DE'fACBEES • a..p •• POT •• TFOS • LPES • CAD.

- • RESIS. • COND. • ETC. •

1 •

Joir.dr. timbre pour la réponse . ,