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III. Le haut-parleur électrodynamique

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(1)

THERMODYNAMIQUE et INDUCTION

I. Dimensionnement d’une installation de liquéfaction

(d’après Mines Ponts PSI II 2015)

I.1. Dimensionnement des étages de compression

1. Pour un gaz parfait diatomique à destempératures proches de l’ambiante, on a cinq degrés de liberté effectifs (le degré de vibration étant gelé) et autant de termes quadratiques dans l’énergie d’une molécule: trois de translation et deux de rotation (la rotation autour de l’axe N-N a un moment d’inertie négligeable). En vertu duthéorème d’équipartition, l’énergie moyenne d’une molécule est donchEii= 5×12kBT.

Pourn moles de gaz, on a doncCv = 5×kBnN2 A = 5×nR2 . Et, d’après la relation de Mayer,Cp= Cv+nR= 7×nR2 , soit γ=7

5= 1,4 .

2. Pour une compression adiabatique réversible donc isentropique, on a la relation de LaplaceP1−γTγ=Cte, ce qui donne entre l’entrée et la sortie d’un compresseurppsortie

entrée

1−γT

sortie Tentrée

γ

=r1−γTsortieT

E

γ

= 1, soit

Tsortie=TErγ−1γr= Tsortie

TE γ−1γ

.

Par ailleurs, le nombre d’étages est imposé par les contraintes de pression :N=log1rlogppsortie

entrée

. Or la température de sortieTsortiene doit pas dépasserTmax= 400 K donc

rrmax= Tmax

TE γ−1γ

NNmin= (γ−1) γlogTmaxT

E

log psortie

pentrée

= 5,

n arrondissant à l’entier immédiatement supérieur. Il faut donc au minimum5 étages de compression pour respecter les contraintes de sécurité en température deN2.

3. L’énergieuest unefonction d’état, ses variations ne dépendent pas du chemin suivi. Pour une transformation infinitésimale supposéeréversible(et sans variation de l’énergie mécanique macrosco- pique, cinétique ou potentielle de pesanteur), on a donc d’après les premier et second principes :

du=δqrev+δwrev avec ds=δqrev

T et δwrev=−pdv d’où du=Tdspdv . Remarque : cette relation est toujours vraie pour une transformation quelconque (sans variation de l’éner- gie mécanique macroscopique) puisque ce ne sont que des variations de fonctions d’état qui interviennent.

On peut donc la réutiliser dans le cadre d’une transformation irréversible.

L’irréversibilité dans le compresseur va modifier la température de sortieTsortiepar rapport au cas réver- sible, reste à savoir dans quel sens. Lorsque l’on démontre la relation de Laplace, la transformation étant isentropique on écrit d’après l’identité thermodynamique ci-dessus :

du+pdv=cvdlnp1−γTγ=Tds= 0.

Pour une transformation adiabatique mais maintenant irréversible on écrit donc du+pdv=cvdlnp1−γTγ=Tds=T δsp>0, ce qui après intégration entre l’entrée et la sortie du compresseur conduit à

psortie

pentrée

1−γTsortie

TE γ

=r1−γ Tsortie

TE γ

>1 d’où r=1 a

Tsortie

TE γ−1γ

avec a >1

1

une constante caractéristique de l’irréversibilité dans le compresseur. Ainsi,pour un même rapport de compression r, la température de sortie est plus grande dans le cas irréversible. On en déduit quermax= 1aTTmax

E

γ−1γ

est inférieur au cas réversible, doncNmin sera supérieur au cas réversible. En d’autres termes il faut décomposer encore plus la compression pour limiter la température haute.

4. Physiquement, plus le débit d’eau est grand, moins l’eau est chaude en sortie du réfrigérant. Il faut donc un débitDeauminimal pour abaisser la température du diazote sans dépasser la limiteTemax= 350 K.

Il n’y a pas de travail utile ni de pertes thermiques en dehors de l’échange entre les deux fluide, donc le premier principe industriel s’écrit

∆h=cp(TETmax) = Q˙

D et ∆h=ce(TemaxTe) =− Q˙ Deau

respectivement pour le diazote d’une part et pour l’eau d’autre part, en notant ˙Qle transfert thermique par unité de temps reçu par le diazote et cédé par l’eau (négatif donc).

En combinant ces deux équations pour éliminer ˙Q, et en notant quecp=2M7R, on en déduit Deau

D min

= 7R 2M

TmaxTE

ce(TemaxTe) = 0,32.

I.2. Diagramme enthalpique du diazote

5. C1est uneisotherme. À basse pression, le gaz se comporte comme un gaz parfait ethn’est fonction que de la température (2nde loi de Joule), les isenthalpes se confondent avec les isothermes, on a donc une asymptote verticale à basse pression.

6. C2est uneisentrope. D’après la première identité thermodynamique démontrée en3., on a du=−pdv pour une isentrope, donc dh= du+ d(pv) =vdp, ce qui peut se récrire d lnp

dh = 1 pv= M

RT >0 .La pente est donc positive(d’autant plus faible que la température est grande).

7. La courbeC3 se décompose encourbe de roséeà droite (vapeur à droite et mélange liquide-vapeur à gauche) etcourbe d’ébullition à gauche(liquide à gauche et mélange à droite). Le point O est le point critique.

8. C4est la courbeisotitre. Le diazote en M est dans un état diphasique liquide-vapeur, de titre massique en liquidex= 0,1, i.e. un mélange avec 10% de liquide et 90% de vapeur.

I.3. Dimensionnement de l’échangeur(E)

9. Pour un mélange diphasique de titre en liquidex, on a hC= (1−x)hvap+x hliq. 10.En D, on extrait la fraction liquide du débit entrant : Dm=xD.

De même la fraction vapeur est ré-injectée dans le mélangeur : D0= (1−x)D (conforme à la relation D=Dm+D0).

2

(2)

11. a)On applique le même raisonnement que pour 4., l’échangeur étant de nouveau adiabatique. On obtient

D0(hEhD) +D(hBhA) = 0.

b)La vanne impose une détente isenthalpique, donc hB =hC = (1−x)hD+x hliq, carhvap=hD. En réinjectant cette relation dans la précédente, et en utilisant les relations entre débits du10., on obtient finalement

(1−x)hEhA+xhliq= 0 ⇔ x= hEhA hEhliq

.

12. a)On lit sur le diagramme enthalpique (cf figure ci-contre) :

hE= 515 kJ/kg (isotherme 300K= 27C, isobare 1,0 bar) ;

hA= 495 kJ/kg (isotherme 300K= 27C, isobare 100 bar) ;

hvap= 280 kJ/kg (isotherme 77K=−196C, isobare 1,0 bar, courbe de rosée) ;

hliq= 85 kJ/kg (isotherme 77K=−196C, isobare 1,0 bar, courbe d’ébullition).

b)La relation du11.b)conduit donc àx= 0,047.

Pour un gaz parfaithne dépend que de la température. On aurait donchA=hEetx= 0. Doncil n’y aurait pas de liquide du tout.

c)D’après9., on obtienthB=hC= 271 kJ/kg.

Le point B est à l’intersection de l’isobarepA= 100 bar et de l’isenthalpehC. La température est deTB=−107C, doncau point B, l’azote est bien sous forme de gaz (et même de fluide supercritique).

13. NotonsPla puissance mécanique totale apportée par lesN compresseurs adiabatiques. Le débit de gaz dans les compresseurs estD=Dxm. Pour un compresseur le premier principe industriel s’écrit, en supposant le gaz parfait :

P

ND= ∆h=cp(TmaxTE) ⇔ P=NDm x

7R

2M(TmaxTE) = 3,3×102kW.

Le débit volumique donné dans l’article estDv = 1 L/h. On en déduit le volume massique grâce à la densité du diazote liquide,

Dm=d ρeauDv = 2,25×10−4kg/s

qui, par une règle de trois, donneP= 2,5 kW. L’ordre de grandeur est bien respecté.

(3)

II. Mesures de champs magnétiques

(d’après Mines Ponts PSI II 2016) II.1. La balance de Cotton

1. Le système formé des parties mobiles n’est soumis qu’à son poids et à la réaction de la liaison pivot.

Lethéorème scalaire du moment cinétiquepar rapport à l’axeOzfixes’écrit, dans leréférentiel terrestredu laboratoire supposégaliléen,

0 =−→

Mpes(O).ˆuz+MOzpivot= (−−→

OGm0~g).ˆuz+ 0 car la liaison pivot est considérée parfaite. Ainsi

0 = (−−→

OG~g).ˆuz= (~guˆz).−−→

OG=guˆx.−−→ OG On en déduit donc quele pointGest sur l’axeOy.

2. Le long d’un des arcs de cercle, la force de Laplace qui s’exerce sur un élément−→

d`= d`ˆuθs’écrit d−→ FL= i−→

d`∧−→

B =id`Bˆur. Donc son moment par rapport àO, d−→

ML(O) =Ruˆrid`Buˆr, est nul. Donc le moment résultant sur les arcs l’est aussi : −→

MLarcs(O) =~0 . 3. Il reste alors

−−→ML(O) =

A4

ˆ

A3

−−→OMi−→ d`∧−→

B=

d1ˆ−`/2

d1+`/2

xˆux∧(idxˆuxuˆzB) =−ˆuyiB

"

x2 2

#d1−`/2

d1+`/2

=−ˆuyiB

2 (2d1) (−`),

donc finalement : −−→

ML(O) =iBd1`uˆy .À l’équilibre la somme des moments est nulle :

~0 =−−→

ML(O) +−→

Mpes(O) =−−→

ML(O) +−−→

OG∧m0~g+−−→

OD∧m~g= (iBd1`+ 0mgd2) ˆuzB=mg i`

d2

d1

.

4. La sensibilité surBest reliée à celle surmpar la relation : δB= gd2

i`d1

δm = 1.10−3T.

Cette valeur est en ordre de grandeur 10 fois plus grande que le champ magnétique terrestre, mais 100 à 1000 fois plus faible que le champ créé par un aimant permanent en fer, néodyme et cobalt. Donccette balance peut mesurer précisément un champ d’aimant sans être parasitée par le champ magnétique terrestre.

II.2. Utilisation d’une boussole a. Étude générale

5. a)On applique le théorème du moment cinétiqueà l’aiguille aimantée aupoint G fixedans le référentiel terrestregaliléen:

Jd2α dt2uˆz=−−→

Mm∧−→

B=−MmBsinαuˆzα¨+κBsinα= 0 avec κ=Mm

J b)

À l’équilibre, ¨α= 0, donc sinα= 0, donc α= 0 ou α=π.

Lorsqu’on s’écarte un peu de cette positionα= 0 (resp.α=π), le moment résultant−→

Γ conduit à ramener (resp. éloigner) l’aiguille vers (de) cette position d’équilibre (cf ci-contre).

Doncα= 0est stable,α=πest instable.

5

c) Pourαpetit, sinαα, donc l’équation différentielle vérifiée est : ¨α+κB α= 0 . La solution de cette équation est :

α=α0cos (ω0t) avec ω0=√ κB .

6. Le champ magnétique uniforme créé dans le volume intérieur d’un solénoïde infini est−→

B=µ0niˆuz,n est le nombre de spires par unité de longueur. Donc [B] = [µ0].L−1.I. Par conséquent, la seule expression possible pourB0parmi les expressions proposées, est : B0=µ0I

2R .

7. Le champ magnétique en un point repéré parx=XRest la somme des champs magnétiques créés par chacune des deux bobines. D’après l’expression fournie, on obtient :

B(X) =N−→ B0

8 5√ 5

2−2144

125X4

+oX4 donc −→ B(X) =−→

B(0)

1−144 125X4

+oX4

avec −→

B(0) =0N I 5√

5Ruˆx. EnXmax, la variation relative par rapport au centre est de 2% : B(Xmax)−B(0)

B(0) =−144

125Xm4 =− 2

100 ⇔ Xm=±0,36.

Les variations du champ sont donc inférieures à 2% dans la zone [−54 mm; +54 mm].

La valeur du champ magnétique enOest :B(0) = 1,2×10−3T.

8. Commeω0=√

κB, κ= 4π2

B(0)T2 = 3,7×105s−2.T−1. b. Applications au champ magnétique terrestre

9.

a)D’après le schéma ci-contre, on peut relier taniàBr etBθ soit (commeiest compté positif...) :

tani=−Br

Bθ =−2cosθ

sinθ ⇔ tanθ=− 2 tani , d’oùθ= 135,7. Cela correspond à peu près à la latitude de Paris car 135,7−90 = 45,7.

b)La vraie latitude de Paris étant 48520= 48,9, on aun écart de3,2entre l’axe des pôles géographiques et celui des pôles magnétiques.

10. a) Lorsque l’axe de rotation est vertical, la boussole oscille avec une pulsation reliée à la composante horizontaleBθdu champ magnétique soitω=√

κBθBθ=T022κen notantT0= 2,31 s la nouvelle période.

Par ailleurs, l’intensité totale du champ s’écrit

||−→ B||= Bθ

cosi=p1 + tan2i Bθ⇒ ||−→ B||= 4π2

T02κ

p1 + tan2i = 4,6×10−5T.

b)De plusBθ=µ0MTsinθ

4πR3T , d’où MT= 16π3R3T

T02κµ0|sinθ| = 7,6×1022A.m2.

6

(4)

II.3. Utilisation d’une sonde à effet Hall 11.

Pendant une durée dt, les charges qui vont traverser une section planex= constante sont comprises dans un petit cylindre de base acet de hauteur

||~v||.dt, qui contient donc une quantité de chargeδq=−ne ac||~v||dt. Ainsi, le courant porté par ce mouvement (orienté dans l’autre sens) s’écrit

I0=−δq

dt=ne ac||~v|| d’où ~v=− I0

neacuˆx et ||~v||= 3,2×104m.s−1. 12.

La force magnétique subie par l’électron est−→ f =

−e−→v∧−→

B. En régime permanent les électrons ont une vitesse−→v =vˆux(v <0) donc−→

f =−evBuˆz est selon−→uz. Ainsi les électrons se déportent vers la face (4), qui se charge négativement. Par conserva- tion de la charge la face (2) se charge positivement (pas de charges volumiques dans un conducteur, qui doit rester neutre localement en ARQS, d’où l’apparition de charges en surface uniquement).

13. Pour que les électrons voient leur vitesse inchangée en régime permanent par rapport à l’absence de champ magnétique, il est nécessaire que la somme des forces magnétique et due à l’effet Hall se compensent :

~0 =−e−→

Ehe−→v∧−→

B ⇒ −→

Eh=−−→v∧−→

B donc −→

Eh=−vBuˆz= I0B neacuˆz . 14. On en déduit la tension de Hall uh=γ B avec γ=uh

B =−I0

nec =−95 V.T−1.

(5)

III. Le haut-parleur électrodynamique

(d’après CCP PC 2016) III.1. Mise en équations

1. Comme indiqué sur le schéma ci-contre, les lignes de champ sortent du cylindre pour rejoindre le pôle Sud à mesure que l’on progresse vers l’extrémité du pôle Nord de l’aimant. Par conséquent le flux sortant sur la surface latérale du cylindre est strictement positif.

Orle flux magnétique sortant à travers une surface fermée est toujours nul.

Il y a donc nécessaire un différentiel de flux axial Φ(z) à travers deux sections planes (z= constante) différentes, pour compenser ce flux sortant latéral.

Plus précisément, si la section est orientée dans le sens de~uz,le fluxΦ(z)décroît quandzaugmente.

Ceci est avec l’écartement croissant des lignes de champ, qui indique une baisse de l’intensité du champ.

2. On met en équation l’analyse précédente. Le flux sortant total à travers le petit cylindre d’axeOzentre zetz+ dz(de surface latérale 2πRdz) s’écrit1:

0 =−Φ(z) + Φ(z+ dz) +Br(R, z) 2πRdz ⇔ dΦ(z) =−2πRdz Br(R, z) .

3. L’application d’une tensionu(t) génère un courant. Les spires sont alors soumises à une force de Laplace dont la résultante est dirigée selon~uz. Le déplacement qui s’ensuit selonzimplique donc unevariation du flux axial dans chaque spire, d’où une force électromotrice (fem).

D’après la loi de Faraday, pour une spire unique située enz, cette variation implique une femdt =

˙

z Br(R, z) 2πR, où 2πRreprésente la longueur de fil constituant cette spire, et ˙z=v. Lorsque l’on somme toutes les fem induites dans chaque spire, on factorise le champBr(R, z)≈Br(R) en supposant qu’il varie peu sur le dommaine considéré, ce qui fait donc apparaître la longueur totale du bobinage`: e=vBr(R)`. 4. La loi des mailles s’écrit alors : u(t) =Ri(t) +Ldi

dt(t)−e(t) . 5.

La force élémentaire sur l’élément−→ d`s’écrit : dF~L=id`(Bz(R, z)~urBr(R)~uz).

Par symétrie, la composante selon ~ur va s’annuleren sommant les contributions sur toute la bobine. Il ne reste que la composante selon~uz, qui vaut (sous la même hypothèse que précédemment, à savoir Br(R, z) lentement variable) :

F~L=−i`Br(R)~uz.

6. Le théorème de larésultante cinétiquedans le référentiel terrestre du laboratoire considérégaliléen s’écrit comme suit, en notant respectivementR~etP~la réaction du support et le poids de l’équipage :

m¨z ~uz=−λz~˙uzkz~uzi`B~uz+R~+P~R~+P~=~0 et m¨z+λz˙+k z=−i`B . III.2. Régime sinusoïdal forcé

7. Les équations électrique et mécanique précédemment établies sont linéaires à coefficients constants, donc elles sont vérifiées par les grandeurs complexes associées :

u=Ri+jωLie avec e=B`v=B` jω z et z(jω)2m+jωλ+k=−B`i

1. il y a avait 2 coquilles à cet endroit dans l’énoncé... faciles à identifier toutefois compte tenu du mauvais placement des éléments différentiels d. . .

9

D’où u

i =Z(ω) =R+jωL+Zm(ω) avec Zm(ω) = B2`2 (jω)2m+jωλ+k . Remarque : Le dernier terme s’appelle l’impédance motionnelle.

8. On aZm(ω) = Rm

1+j(mλω−λωk)= Rm

1+jRm Cmω−Lmω1 en posant Rm=B2λ`2, Cm=Bm2`2 et Lm=B2k`2 . On en déduit que RT(ω) =<{Z(ω)}=R+ Rm

1 +R2mCmωL1

mω

2 . On obtientCm= 2,5×10−4F.

9. RT(ω) est maximale pour ωr= 1

LmCm , et vaut alors RTr) =R+Rm.

10.On peut lire sur le graphe R=RT(ω= 0) = 8,0 Ω, ainsi que le maximumR+Rm= 24 Ω doncRm= 16 Ω.

La pulsation de résonance est lueωr= 5,6×102rad.s−1, d’où l’on déduit Lm=ω2rCm−1 = 13 mH.

On en déduit λ=B2`2

Rm = 1,0 kg.s−1et k=B2`2

Lm = 1,3×103kg.s−2. III.3. Bilan de puissance

11.Les équations électrique et mécanique permettent d’établir les bilans en puissance associés : ui=Ri2+ d

dt 1

2Li2B` vi et d dt

1

2mv2+12kz2+12v2=−B`vi .

En sommant ces équations, la puissance cédée par la fem induiteB` viet la puissance de la force de Laplace−B`vise compensent, ce qui est l’expression ducouplage électromécanique. On obtient alors

P=ui=Ri2+λv2+ d dt

1

2Li2+12mv2+12kz2.

En régime sinusoïdal forcé de période T, les énergie magnétique 12Li2, cinétique 12mv2 et potentielle élastique 12kz2 sont T2-périodiques, donc leur dérivée est de valeur moyenne nulle. Ainsi en moyenne huii=Rhi2i+λhv2i.Le termeλhv2icorrespond à la puissance rayonnée sous forme d’ondes sonores, donc c’est la puissance utile.hPiest la puissance à fournir.

12.Le rendement est le rapport entre la puissance utile et la puissance à fournir : η=λhv2i

hPi =hPi −Rhi2i

hPi =RThi2i −Rhi2i

RThi2i donc η=RTR RT .

13.D’après8., on aη= 1−RR

T = 1− 1 + Rm/R

1+R2mCmω−Lmω1 2

!−1

=

R Rm

1 +R2mCmωL1

mω 2

+ 1 −1

donc η−→

ω→00 . Ce résultat était prévisible car à basse fréquenceil ne peut plus y avoir d’induction donc d’émission d’ondes sonores.

14.De même on obtient η −→

ω→∞0 , donc unrendement nul à haute fréquence.

15.Le rendement est maximal en ω=ωr= 1

LmCm, et vaut alors ηmax= Rm

R+Rm = 0,67.

Cela correspond à une fréquence de résonance fr=ωr

2π = 89 Hz, donc située dans lessons graves.

16.L’étroitesse de cette bande passante empêche de reproduire fidèlement l’information sonore, qui requiert une plage sonore nettement plus large (domaine audible entre 20 Hz et 15-20 kHz). Il faut donc associer plusieurs haut-parleurs de tailles et de caractéristiques différentes afin de couvrir une partie substantielle du spectre audible.

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