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bioécologie des principaux défoliateurs en Algérie

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bioécologie des principaux défoliateurs en Algérie

1-La processionnaire du Pin : Thaumetopoea pityocampa

Répartition géographique :

L’aire potentielle de l’insecte correspond aux pinèdes où il est présent dans toutes les pinèdes du bassin méditerranéen car il trouve des conditions écologiques

optimales pour son développement larvaire hivernal.

En Algérie, il est omniprésent dans toutes les forêts de pins et de cèdre.

Ce sont les exigences thermiques de l’espèce et beaucoup de ses

caractéristiques biologiques qui expliquent sa répartition (optimum thermique : 20- 25°C)

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Mâle Femelle

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Il s’étend en général sur une année mais qui peut se prolonger sur, 2, 3 voire 4 années selon les conditions de diapause

nymphale. On distingue 2 phases (cycle) :

-une phase aérienne s’étend de la sortie des papillons jusqu’à la procession,

Ponte des œufs – éclosion et développement larvaire

Cycle biologique

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une phase souterraine de l’enfouissiement des chenilles à la

sortie du papillon

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Bourse d’hiver

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Dégâts: Défoliations

les défoliations automnales et printanières entraînent une forte diminution de la

croissance de l’arbre (pertes ligneuses).

L’impacte des fortes attaques n’entraîne

pratiquement de mortalité que dans les jeunes plantations (15 premières années sont plus

vulnérables à ce ravageur). Dans le milieu ouvert, l’insecte s’installe 2 – 5 ans après la plantation et se maintien à des niveaux

élevés. Ce n’est que lorsque le peuplement

âgé se ferme que le rythme de dégradation

diminue et rejoint les pinèdes adultes.

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Cèdre

Pins

Les dégâts primaires, jaune paille, sont visibles au début de l’activité des chenilles.

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Facteurs de pullulations

- la densité du peuplement joue un rôle essentiel : peuplements ouverts sont plus touchés que les peuplements fermés ou denses. Les régénérations croissent sous le couvert des peuplements déjà établis ne sont pratiquement pas attaqués.

**** Reboisements épars (répondus par çà et là) sont plus attaqués et les dégâts sont plus graves,

**** extension de la forêt dans des terres abandonnées ou sa constitution après incendies (grâce aux régénérations) sont plus favorables au développement de l’insecte.

-

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Facteurs de pullulations

- la densité du peuplement joue un rôle essentiel : peuplements ouverts sont plus touchés que les peuplements fermés ou denses. Les régénérations croissent sous le couvert des peuplements déjà établis ne sont pratiquement pas attaqués.

**** Reboisements épars (répondus par çà et là) sont plus attaqués et les dégâts sont plus graves,

**** extension de la forêt dans des terres abandonnées ou sa constitution après incendies (grâce aux régénérations) sont plus favorables au développement de l’insecte.

-age du peuplement : les peuplements de grandes futaies ne sont pas attaques et la mortalité des arbres est très rare. Par contre, les jeunes plantations sont plus

attaquées -

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Facteurs de pullulations

- la densité du peuplement joue un rôle essentiel : peuplements ouverts sont plus touchés que les peuplements fermés ou denses. Les régénérations croissent sous le couvert des peuplements déjà établis ne sont pratiquement pas attaqués.

**** Reboisements épars (répondus par çà et là) sont plus attaqués et les dégâts sont plus graves,

**** extension de la forêt dans des terres abandonnées ou sa constitution après incendies (grâce aux régénérations) sont plus favorables au développement de l’insecte.

-age du peuplement : les peuplements de grandes futaies ne sont pas attaques et la mortalité des arbres est très rare. Par contre, les jeunes plantations sont plus

attaquées

- Le relief : *** exposition : exposition sud est plus touché que l’exposition nord *** l’altitude : les peuplements localisés en moyenne ou haute altitude sont plus attaqués car le facteur limitant d la chaleur estivale n’est pas présent.

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-les conditions climatiques :

*** coïncidence entre les périodes d’apparition des chenilles et le débourrement des bourgeons. L’infestation n’est possible qu’à partir des bougeons tendres

(habitant les L1 et L2)

*** élévation anormale des températures (sirocco, incendies) coïncidant avec l’éclosion des chenilles entraînent des mortalités des jeunes chenilles.

**** les grandes chaleurs de l’été favorisent les sorties en masse des papillons,

*** températures basses ou hautes, les pluies abondantes agissent

indirectement sur les chenilles en retardant le débourrement, sur les papillons femelles (immobilisation plusieurs jours sur les arbres, élimination la plupart)

*** le vent joue un rôle dans la dispersion des populations à longue distance

*** les conditions climatiques exceptionnelles au hiver- printemps provoquent soit une avancée ou retard du cycle,

*** la température au sol <10°C : les chenilles restent groupées en pelote ou en tapis et restent immobiles jusqu’à ce que la température augmente (exposées aux insectes insectivores) .

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des contraintes thermiques au développement

Le développement et la survie finales des larves est liée à l’alimentation

durant la période froide (= période durant laquelle la moyenne

hebdomadaire des minima journaliers de T°< 0°C)

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Si les 2 contraintes sont respectées, les larves sortent pour se nourrir, si l’une ne l’est pas, elles restent dans le nid

On peut donc calculer à partir des relevés météorologiques le nombre de

jours potentiel d’alimentation comme le nombre de jours consécutifs de

famine (par ex., si la température nocturne reste < 0°C pendant un mois)

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Bombyx disparate

Lymantria dispar (Linné) Lépidoptère Lymantriidae

mâle femelle

Photo

INRA Photo

INRA

Anciens noms du genre Phalaena, Bombyx, Liparis, Porthetria, Ocneria

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Le cycle du

bombyx disparate

L1 L2

L3 L4

L5 (L6)

chrysalide

mâle Femelle

en train de pondre

ponte

Œufs embryonnés Œufs éclos

Avril

Juillet

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fin juin - début juillet

reconnaissance des sexes et accouplement

La femellle émet une phéromone sexuelle

spécifique (disparlure: phéromone synthétique) qui est captée par les antennes pectinée

du mâle

Photo INRA

Photo INRA

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fin juin - début juillet

la ponte et le développement embryonnaire

Les pontes de 400 à 800 œufs sont enrobées d’un feutrage fait à partir des écailles de l’abdomen de la femelle

Photo INRA

Le développement embryonnaire dure 3 semaines puis la jeune larve entre en diapause estivo-hivernale

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fin mars - début avril

fin de la diapause et éclosion des oeufs

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fin mars - début avril

dispersion

Chenille de premier stade

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avril à juin

mâles : 5 stades larvaires

femelles : 5 ou 6 stades larvaires

Photo INRA

Photo INRA

développement larvaire

L1-L3

L5 L3

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fin juin - début juillet

Photo INRA

nymphose

chrysalides mâle et femelle

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Corse, juin 2002

Bilzèse

Popolasca

Pinarellu

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