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GROUPE D ETUDE SUR L'ADMINISTRATION DE LA SANTE PUBLIQUE. Rapport sur les points de vue exprimés par les Gouvernements

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UNITED NATIONS NATIONS UNIES

W O R L D H E A L T H

ORGANISATION

M O N D I A L E

O R G A N I Z A T I O N DE LA SANTÉ

COMITE REGIONAL DE L'EUROPE EUR/RC3/6

8

juin

1953

Troisième Session

Copenhague, 7-10 septembre 1953 ORIGINAL s ANGLAIS

GROUPE D ’ETUDE SUR L'ADMINISTRATION DE LA SANTE PUBLIQUE Rapport

sur les points de vue exprimés par les Gouvernements

1. , Introduction

A

sa deuxième

session,

le Comité; régional de

l'Europe a chargé le Directeur régional de s'enquérir des points de vue des gouvernements au sujet du groupe d'étude sur l'administration de la santi publique et l'a prié de faire rapport lors de la prochaine session.^-

Le Comité se rappellera que c'est au cours de la réunion d'un groupe consultatif spécial d'experts européens (Genève, 1950) qu'ont été dressés dans le détail les plans d'organisation de ces voyages d'étude. Ceux-ci ont pour objet de donner à des administrateurs expérimentés de la santé publique l'occa­

sion d'examiner les problèmes auxquels ont â faire face d ’autres pays que le leur, de manière à assurer sur des bases durables une meilleure compréhension de ces problèmes, ainsi que des services de santé publique qui existent en Europe.

Un des dirigeants de ces voyages d ’étude a résumé ainsi les buts qu'on peut espérer atteindre par ce moyen :

"Permettre aux participants :

- de prendre connaissance des problèmes de santé publique (y compris le pro­

blème des soins médicaux) qui se posent dans le pays d'accueil;

- de s'informer des ressources dont on dispose pour y faire face;

^ EUR/RC2/9 Rev.l, page 8, point 14

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- â*observer, si possible au stade de l ’exécution pratique, comment le pays s ’y prend pour les résoudre;

- d'étudier éventuellement en détail tel ou tel service particulièrement bien organisé;

- de comparer les méthodes respectivement appliquées dans divers pays à l'égard de problèmes sanitaires conmuns."

Deux voyages d ’étude ont déjà eu lieu, au cours desquels cinq pays ont été visités : la Suède, l ’Ecosse et la Belgique (1951); la Norvège et la France (1952). Presque tous les pays dont des représentants ont participé à l ’un ou l’autre de ces deux voyages ont formulé des observations qui sont résumées ci-après.

2. Résumé des observations reçues

La plupart des observations et des suggestions qui ont été reçues por­

tent essentiellement sur les points suivants : i) choix des participants,

ii) choix du pays d ’accueil et durée du voyage, iii) programme des travaux,

iv) répartition du temps entre les observations et les discussions, v) chef du groupe

i) Choix des participants

Les participants devraient se composer d ’administrateurs de la santé publique de rang élevé, qui sont chargés d ’organiser ou de diriger des services

•aaitaires locaux ou nationaux dans leur pays. On devrait les choisir parmi des médecins fonctionnaires travaillant à

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"échelon de la direction" en ne perdant pas de vue que leurs responsabilités seront appelées à gagner en importance par Jasuite. C ’est en effet la façon la plus sûre de permettre aux participants et aux pays dont ils sont originaires de tirer le meilleur parti de l ’expérience œquise au cours du voyage d ’étude.

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EUR/RC3/6 Page 3

Alors que certains gouvernements p r é f èrent r e n o u v e l e r chaque année leur repré sentant de m a n i è r e à m é n a g e r à un plus grand n o m b r e de leurs adminis­

trateurs la possibilité d'étudier les services sanitaires d'autres p ê q t s, il en est qui, a u contraire, préfèrent déléguer la m ê m e personne pour plusieurs v oyages successifs.

Il semble en résulter que chaque voyage groupe au moins u n petit n o y a u de personnes ayant déjà participé à u n vo y a g e précédent, ce qui a l'avantage d'a ss u r e r une certaine continuité.

ii) C h o i x du pays d'accueil et durée du voyage d'étude

D e l'avis général, le groupe n e dev r a i t pas vis i t e r plus de d e u x pays chaque année, et devrait séjourner au m o i n s d e u x semaines dans chacun d'eux.

Un vq y a g e de trois semaines comportant la visite de trois pays différents repré­

sente un travail excessif pour la plupart des participants et, d'ailleurs, i l est difficile à des administrateurs occupant u n poste élevé de s'absenter aussi long­

temps de leur pays. D'a u t r e part, la majorité des gouvernements estiment que chaque vo y a g e devrait porter sur deux pays situés dans des parties différentes de la R é g i o n européenne. Ceci p ermettrait a u x participants d'étu d i e r au cours du m ê m e voyage des services de santé qui se distinguent par leurs méth o d e s et leur organisation, ce qui ne serait pas le cas si le vqyage était limité à un seul pays.

iii) Programme des tra v a u x

Tous les gouvernements ont présenté des observations favorables sur la f a ç o n dont ont été organisés les vcyage d'étude qui ont eu lieu en 1951 et en 1952.

Il f a u d r a i t que, dans chaque pays, les participants procèdent d ' a b o r d pendant quelques jours à u n e p r i s e de contact p r é l iminaire au D é p a r t e m e n t cen t r a l d e la Santé du pays d'accueil, qu'ils aillent ensuite étu d i e r sur place les services sanitaires du pays pend a n t h u i t à dix jours, puis qu'ils consacrent quelques jours à des échanges de vues sur leurs constatations et sur certains problèmes g é n é r a u x d ' a d m inistration de la santé publique.

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H n e f a u t jamais perdre de vue que les participants sont des adminis­

trateurs de la santé publique, qui s'intéressent p r i n c ipalement à l'organisation et à . l ' a dministration des services m é d i c a u x et sanitaires. Ce qu'ils désirent, ce n ' e s t pas parco u r i r hâtivement toute u n e série d'institutions, m a i s p o u v o i r s'entretenir à loi s i r de certains problèmes et des solutions q u i y ont été ap­

portées avec des médecins de provi n c e et de district, ainsi qu'avec des.prati­

ciens locaux et des infirmières de la santé publique. La seule f a ç o n d'at t e i n ­ dre ce b u t est de subdiviser le groupe en d e u x sous-groupes qui se rend r o n t

chacun dans u n e rég i o n déterminée du pays. Chaque sous-groupe aura u n r a p p o r t e u r q u i se chargera de réu n i r tous les renseignements n é c e s saires et q u i présen t e r a u n rapp o r t à l'ensemble d u groupe lors d u retour de celu i - c i au D é p a r t e m e n t cen­

t r a l de la Santé publique.

Chaque vpyage, a-t-on souligné, demande à être préparé avec le plus gr a n d soin. Il f a u d r a i t n o t a mment q u e soit distribuée a u x participants, au m o i n s un mois à l'avance, une broc h u r e donnant une d e s c r iption succincte mai s

complète des services de santé publi q u e d u pays d'accueil. Les exposés intro- ductifs et les conférences prononcés p a r les méde c i n s d u pays d'accueil de­

v r a i e n t être aussi b r e f s que possible. Leurs auteurs ne devraient pas s'atta­

cher à décrire longuement tel ou te l service, mais é v o q u e r de façon concise les problèmes et les difficultés auxquels le pays a eu à faire face et la f a ç o n d o n t il les a résolus. Le temps ainsi gagné pour r a i t être consacré à l'organisati on de "séances de questions et de réponses".

Plusieurs gouvernements ont, d'autre part, souligné la nécessité d'as­

surer u n équi libre judicieux entre le temps respe c t i v e m e n t consacré au tra v a i l p ropre m e n t dit et a u x réceptions. Les réceptions sont très importantes en ce qu'elles permet t e n t des contacts personnels et elles sont très appréciées, mais elles doivent être m a i n t e n u e s dans certaines limites. Il est, d'autre part, indispensable de pré v o i r diverses périodes de repos au cours de voyages d'études intensives.

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EUR/RC3/6 Page 5

i?) Répartition du temps entre les observations et les discussions

La plupart des gouvernements ont fortement insisté sur la nécessité de ménager aux participants suffisamment de temps pour discuter des observations q u ’ils auront faites, ainsi que des problèmes généraux se rapportant à l'adminis­

tration de la santé publique. Au cours des visites dans les services locaux, un certain nombre d ’heures devraient déjà être réservées à cet effet, notamment pour permettre aux intéressés de clarifier certains points q u ’ils n ’auraient pas encore parfaitement saisis. Lors du retour au Département central de la Santé, une ou deux journées complètes devraient être consacrées aux discussions. L ’expérience a montré que les participants sont très désireux de soulever des questions d ’in­

térêt général qui peuvent fournir l'occasion d'échanges de vues féconds et pré­

cieux.

v) Chef du groupe

Un voyage d'étude a d'autant plus de chances d'être fructueux q u ’il est dirigé par un administrateur de la santé publique qui occupe un rang élevé et qui possède une vaste expérience. L'avis a d'autre part été émis qu'il y aurait peut-être intérêt à prévoir deux chefs de groupe, originaires de régions diffé­

rentes de l'Europe, cela afin de faire bénéficier le groupe d'une source de ren­

seignements supplémentaire, de permettre une meilleure confrontation des procé­

dés et des méthodes appliqués dans diverses parties du continent et d'assurer au groupe une plus grande homogénéité.

3. Utilité des voyages d'étude

Il semhle que presque tous les gouvernements s'accordent à reconnaître l ’utilité des vqyages d ’étude qui ont été organisés en 1951 et en 1952. Ces vqyages, estiment-ils, ont été très instructifs pour ceux qui y ont participé, en ce sens qu'ils leur ont permis d'élargir leur horizon, de se faire une idée plus objective des problèmes de leur profession et de comparer différents types d'admi­

nistration de la santé publique. Certains des pays d'accueil ont déclaré de leur

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coté qu'il leur avait été très utile d'avoir à procé d e r à des préparatifs inter*- sifs en prévi sion de la visite d ’un groupe d'administrateurs expérimentés, aux*- quels ils avaient à montrer, en un laps de temps rela t i v e m e n t court, les aspects importants de leurs services sanitaires. Ceci ne s'applique pas seulement au départements centr a u x de la santé, car les médecins et les administrateurs lo­

c a u x ont été également très h e u r e u x d'av o i r eu l'occasion d'échanger des vues avec leurs collègues d'autres pays.

Plusieurs gouvernements ont exprimé l'avis q u e cette f a ç o n d'étudier les problèmes de la santé publique donnera, pour tous les intéressés, de m e i l ­ leurs résultats que ne feraient des études individuelles dans ce domaine parti­

culier. Un de ces gouvernements a déclaré que cette activité de l'OMS pou v a i t être considérée comme un cours post-universitaire d'administration de la santé publique.

Références

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