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Sur la diminution de la période des oscillations électriques qui accompagne la diminution du rayonnement

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00241071

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241071

Submitted on 1 Jan 1905

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électriques qui accompagne la diminution du rayonnement

W. Lébédinsky

To cite this version:

W. Lébédinsky. Sur la diminution de la période des oscillations électriques qui accompa- gne la diminution du rayonnement. J. Phys. Theor. Appl., 1905, 4 (1), pp.92-96.

�10.1051/jphystap:01905004009200�. �jpa-00241071�

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SUR LA DIMINUTION DE LA PÉRIODE DES OSCILLATIONS ÉLECTRIQUES QUI ACCOMPAGNE LA DIMINUTION DU RAYONNEMENT ;

Par M. W. LÉBÉDINSKY.

On peut étudier ce phénomène avec le montage très simple et

bien connu de deux bouteilles de Lodge (Fig. 1) ; chacune des deux bouteilles de Leyde est munie d’un circuit en forme de qua- drilatère réunissant ses armatures métalliques ; la bouteille servant

d’oscillateur est alimentée par une bobine de Ruhmkorff et comprend

darus son circuit l’étincelle 1n; le circuit de la bouteille résonateur R

peut être changé en longueur par le déplacement du conducteur

vertical s; l’unique perfectionnement que j’ai introduit dans ce sys- tème est l’introduction du micromètre à étincelle E qui mesure la

différence de potentiel dans le circuit R par la longueur (jus- (1 u’ à de l’étincelle maxima.

~1. En mettant un écran métallique I au delà de l’oscillateur, on

diminue considérablement le rayonnement et en même temps la période des oscillations. Les données suivantes démontrent ce fait ;

la première colonne contient les distances de l’écran à l’oscillateur,

la deuxième les longueurs rs, la troisième l’étincelle maxima dans

le micromètre E :

-

Le résonateur était éloigné du vibrateur de 50 cm (cl = 50 cm).

On comprend bien la diminution de l’énergie rayonnée : les ondes

réfléchies par l’écran sont retardées presque d’une demi-période (Ja longueur d’onde était de 30 mètres environ) ; dans tout l’espace

hors de V, du côté de R, s’établit une interférence homogène. On comprend aussi aisément l’effet de l’écran sur la période : l’augmen-

tation de la capacité du circuit mnp (très petite par rapport à celle de

la bouteille) est masquée par la quasi-diminution de sa self-induc- tion ; un effet analogue se produit dans un transformateur quand on

ferme son circuit secondaire.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01905004009200

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On peut aussi exprimer le t’ait en disant qu’en diminuant le rayonnement et, par conséquent, le champ niagnétique du vibrateur,

on diminue sa période de vibrations sans changer ni le milieu ni

le contour.

FIG. ~1.

Il est évident qu’en mettant le même écran près du résonateur, on doit allonger rs pour le faire résonner avec le même oscillateur (1) ;

dans ce cas, le résonateur est placé dans les mêmes conditions

d’interférence qu’auparavant, puisqu’il se trouve presque au noeud des ondes stationnaires. Mais l’expérience démontre que cette

position de l’écran donne toujours l’étincelle maxima E plus longue

que la position au delà du vibrateur.

Le fait se vérifie bien comme l’indique le tableau suivant : la distance de l’écran à l’oscillateur était de 5 cm (d ~ 50 cm).

L’écran était à une distance de 5 centimètres du résonateur (1) Remarquons que la distance d était de beaucoup plus de 16 centimètres pour que l’induction mutuelle des deux circuits n’ait pas d’effet sur leurs périodes

le tableau ci-dessus;.

J. de 4e série, t. I1’. (Février 1905.) 1

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(d = 50 centimètres) :

Le rapport des deux longueurs maxima de l’étincelle est 17 : 12.

Ajoutons encore les mesures sans écran (cl = 50 centimètres) :

L’inspection de ces données montre que la résonance est plus

accentuée en présence de l’écran ; d’après les expériences de

M. Bjerknes (1), on peut attribuer cet effet à la diminution du décré- ment ; si nous considérons que cette diminution a pour cause l’afl’ai- blissernent du rayonnement propre de circuit oscillatoire, nous com- prendrons la différence de longueur des étincelles : l’affaiblissement du rayonnement de l’oscillateur augmente l’effet de 1 interférence

sur la longueur de l’étincelle E, tandis que la diminution’ du rayon-

nement propre du résonateur a l’effet contraire; la différence est

encore augmentée par ce fait que, dans le cas de la première position

de l’écran, il n’existe plus d’affaiblissement du rayonnement de l’oscillateur ni diminution de son décrément ; cette dernière circons- tance rend la résonance un peu moins marquée Voir les données plus haut).

Les changements introduits dans le champ oscillatoire par la pré-

sence du résonateur ont été étudiés depuis longtemps déjà de beaucoup de côtés (2); je n’ai ici pour but d’indiquer que des expé-

riences simples effectuées avec les bouteilles de Lodge et un ou deux

écrans; ces expériences peuvent être très variées et instructives.

2. On sait que les rayons du radium facilitent l’étincelle oscilla- toire (3). En étudiant les oscillations électriques dans la bobine de

Ruhmkorff (1B, j’ai observé que les rayons du radium augmentent le décrément des oscillations d’une manière très considérable. Ceci fait prévoir que les rayons d’un sel de radium dirigés vers l’étin-

celle 1n diminueront le rayonnement de l’oscillateur. L’expérience a

(1) der l’hysik, 13, S9 j 1891.

(’J) Voir, par exemple, .1. TunpAiN, Recherches expérimentales siii- les oseillatiotis l 899.

(e) .T . de 4e série, t. III, p. 251 190a.

(4) Journal de la 1)hysico-chimique russe, ~.9~)3, p. :;;3 l.

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confirmé cette prévision : sans radium (ci - 50 centimètres 1 :

Avec radium (~ - 50 centimètres) :

Mais les données numériques mettent encore en évidence un effet

tout à fait différent, c’est que les rayons du radium diminuent la

période de l’oscillateur. Ce résultat paraît être intéressant; on sait que la formule fondamentale de lord Kelvin qui donne la période des

oscillations ne contient pas de terme relatif à l’étincelle intercalée dans le circuit oscillatoire; les expériences de laboratoire ni la pra-

tique de télégraphie sans fil n’indiquent de relation entre la lon- gueur de l’étincelle et la période, tout en démontrant l’influence de cette longueur sur l’énergie rayonnée et le décrément logaritliniique Î Bjerknes, l. c. ; Tro,vbridge (1)l àiais, si le changement produit

dans l’étincelle par les rayons de radium est suivi par l’altération de la longueur de période, celle-ci ne peut être considérée comme

tout à fait indépendante de l’étincelle.

Je n’ai pas encore étudié les particularités de ce phénomène ; mais

les expériences (voir plus haut) montrent déjà que la courbe des résonances devient plus aiguë (2) sous l’action du radium sur l’étin-

celle m, ce qui est contraire à mes prévisions relatives à l’augmenta-

tion du décrén1ent; peut-être ce fait provient-il de ce que les rayons du radium, tout en aug mentant l’énergie des étincelles m (puisqu’ils

accélèrent l’extinction des oscillations), produisent en même temps

l’effet contraire en diminuant la « résistance » de i’étincelle ; le premier effect était masqué dans mes premières expériences par la grande résistance du circuit oEcillatoire (la bobine secondaire de

ftlllullkorfJ); il l’est moins avec le circuit oscillateur de l’appareil

de Lodge, qui consiste en un fil de cuivre de ~~111~,3 de diamètre et i8gi, ~~ : On dan¿ping of elecll’ic oscillalions ¡Il pilon

(2) Il est à remarquer que cet effet ne peut être attribué à une plus faible

induction du résonateur sur le vibrateur (Voir la remarque du paragraphe 1 } :

les expériences directes sur le vibrateur à plus faible induction (cl = 15 centi- mètres, étiucelle maxÍ1l1a dans l’écran, 0mm,1, sans radium) ont donné une courbe

de résonance moins aiguë.

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de 110 centimètres de longueur. Mon habile collaborateur, M. Zou- bareff, étudie maintenant les divers modes d’action sur l’étincelle intercalée dans des circuits oscillateurs de résistances très diverses.

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Les rayons de radium, en diminuant la période des oscillations,

diminuent l’énergie du rayonnement. Peut-être peut-on penser que l’élévation de la température et la phosphorescence de certains corps sous l’action des mêmes rayons sont dues à un effet semblable

sur les oscillateurs moléculaires.

Novembre 1904.

L’ÉPAISSEUR DE LA COUCHE CAPILLAIRE (2e mémoire);

Par M. GERRIT BAKKER (1).

Plusieurs physiciens, en premier lieu de Heen, puis Ramsay, Gouy,

Cailletet et Colardeau, Galitzine et Wilip, D,velshauvers-Dery, Kuenen, Hagenbach, Teichner (2), ont observé, au voisinage de la température à laquelle le ménisque disparaît dans un tube de Nat- terer, des phénomènes qui paraissent en contradiction avec la théo- rie d’Andrews, l’on suppose que les molécules restent les mêmes dans la vaporisation. Toutes les observations prouvent d’une manière satisfaisante qu’on a, au voisinage de cette température, dans un tube

de Natterer supposé vertical, une infinité de densités qui, en dehors

de toute influence de la pesanteur, vont en diminuant constamment

depuis le bas jusqu’en haut du tube.

Aux températures basses, on a sensiblement deux phases dans le tube, la phase liquide et la phase vapeur : mais, si on y regarde de près, on trouve entre ces deux phases la couche capillaire, qui n«est

autre chose qu’une couche de transition formée d’une infinité de’

phases en équilibre sur leurs soutiens réciproques, de sorte que,

qualitativement, on a aux températures basses le même phénomène

d’une infinité de densités qu’à la température de Cagniard-Latour (.3) ,

(1) Voir le 1°r mémoire (J. cle 4’" série. t. III, p. 92’~; 190~).

(2) Voir E. MATHIAS, le Point eî-itique des p. 240 : C. Naud, Paris, 1903.

(t0 ) Avec Mathias j’appelle ainsi la température à laquelle le ménisque disparaît ;

la toinpérature critique, qui est plus élevée, est celle à laqnelle on a une densité

unique dans le tube.

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