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Réaction au projet de programme repris à la suite de la consultation de mars 2011 Physique chimie TS Programme soumis à consultation

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Réaction au projet de programme repris à la suite de la consultation de mars 2011 Physique chimie TS

Programme soumis à consultation

Lors de la consultation, le SNES avait relayé beaucoup d’inquiétudes.

A travers le projet soumis à consultation, le programme apparaissait comme ambitieux mais difficile à traiter dans les horaires impartis, surtout après une première S dont les horaires sont diminués de 30%

et dans le contexte d’une réforme où la mise en place de groupes réduits pour des activités expérimentales n’est plus systématique.

Une lecture minimaliste du programme réduisant l’enseignement à une « vulgarisation » caricaturale semblait possible. L’expression « extraire et exploiter », abondamment utilisée dans la colonne des compétences exigibles, apparaissait trop vague.

Enfin, il était difficile d’apprécier un programme -en particulier celui de spécialité- sans connaître ses modalités d’évaluation

Nouvelle version après consultation Points positifs

L’approche originale du programme est beaucoup mieux « défendue », en tout cas mieux explicitée.

On peut ensuite être d’accord ou non avec ce choix.

Dans la présentation, il est à présent clairement dit que le but premier est de donner aux élèves les moyens de « s’interroger de manière critique sur la valeur scientifique des informations » « parfois surabondante[s] et parfois erronée[s]» qu’ils reçoivent aujourd’hui en permanence. Il s’agit de

« formation à la démarche scientifique ».

En même temps, il apparaît à présent nettement qu’on attend que les élèves s’appuient sur leurs connaissances pour « extraire et exploiter » puisque « formation des esprits et acquisition de connaissances sont deux facettes indissociables de l’activité éducative ».

La nature des supports à utiliser est détaillée et il est à présent clair qu’on ne saurait se contenter de textes ; ainsi, « l’expérience réalisée ou simulée » est-elle considérée comme un support d’information. On attend « rigueur » dans les raisonnements, recours à l’analyse dimensionnelle, comparaison d’ordres de grandeurs, comparaison des effets attendus et des effets observés lors de la variation d’un paramètre etc.

Dans le programme proprement dit, les compétences extraire et exploiter ont souvent été explicitées, par exemple en précisant : « exploiter… pour comparer… pour mettre en évidence… pour justifier… ».

Il est à présent plus facile de comprendre les intentions des rédacteurs en ce qui concerne l’analyse spectrale et la chimie organique (ajouts de sous titres).

La formulation un peu provocante trouvée dans le programme de spécialité soumis à consultation

« l’élève doit « savoir parler » de sujets en relation avec les mots clés du programme de spécialité » a disparu, et il s’agit, dans l’introduction à l’enseignement spécifique, de « savoir communiquer en tant que scientifique avec des non scientifiques ».

Le choix de former à la démarche de résolution de problème scientifique dans le cadre de

l’enseignement de spécialité complète et approfondit les objectifs du tronc commun. Il est bon que

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l’introduction rappelle les priorités, centrées sur les « trois activités essentielles chez un scientifique : la pratique expérimentale ; l’analyse et la synthèse de documents scientifiques ; la résolution de problèmes scientifiques ».

Le programme de spécialité prend à présent mieux en compte la façon dont l’enseignement peut être dispensé en lycée (moyens humains et conditions matérielles). Il n’est donc plus question du « projet » dont même ceux qui étaient favorable à ce type d’enseignement saisissaient mal la façon dont il pouvait être organisé, tant pendant la préparation que pour l’évaluation finale lors de l’examen.

La précision « Le professeur fera largement appel à des situations comportant une dimension expérimentale » est bienvenue car il sera possible de s’appuyer sur cette injonction pour obtenir des effectifs réduits..

Enfin, même en l’absence de « sujets zéro » on peut se faire une idée de l’épreuve de bac : documents de différentes natures qu’il faudra exploiter en utilisant ses connaissances, la méthodologie développée en classe et le formulaire que comportera certainement l’énoncé puisque la plupart des formules ne sont pas exigibles.

Réserves

Le programme apparaît toujours trop important étant donné les conditions d’enseignement. Il serait dommage que la quantité empêche de respecter l’esprit du programme qui exige que l’on prenne du temps pour développer l’esprit critique, mettre en œuvre de véritables démarches expérimentales etc.

Les quelques allégements observés (disparition du mouvement brownien, du facteur de qualité des oscillateurs mécaniques ou du dosage en retour) ne semblent pas suffisants, et ce d’autant plus que la demande d’introduire les lois de Képler a été prise en compte.

En ce qui concerne la spécialité, l’enseignement ne pourra être mis en place sans moyens de formation. La consultation des ressources du site national ne suffira pas pour qu’un enseignant qui n’a jamais pratiqué la musique et s’est peu préoccupé jusqu’à ce jour de l’acoustique des salles ou des nanoparticules puisse concevoir des situations où se pose un problème scientifique susceptible d’être résolu par les élèves.

Il faudrait garantir que les enseignants disposent des moyens (formation, fonctionnement) pour que, selon le souhait du groupe d’experts, la pratique expérimentale soit « soutenue et diversifiée et favorise l’initiative des élèves ».

Enfin, il faudra prendre en compte le fait que la résolution de problèmes scientifiques est un exercice dont, contrairement à certains de leurs collègues d’autres disciplines, les enseignants de physique- chimie sont peu voire pas du tout familiers.

Faute de ces moyens, il vaudrait mieux revenir à un enseignement plus traditionnel en déplaçant dans l’enseignement de spécialité des contenus qui alourdissent l’enseignement spécifique.

Vous souhaitez la liste des « différences » entre les deux projets de programme (deux pages où nous avons relevé les modifications, les suppressions, les ajouts ) ?

Demandez-la à physique.chimie@snes.edu

Et bien sur, réagissez le plus rapidement possible sur physique.chimie@snes.edu

Cette nouvelle mouture du projet de programme sera discutée en commission

spécialisée le mercredi 1

er

juin 2011

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