LA TECHNOLOGIE COLLEGE N’EST PAS MORTE !
Mercredi 19 Mars de 11h30 à 13h, une délégation du SNES conduite par Gisèle Jean (co-secrétaire générale) et composée d’Alain DALLE et Francis MUZARD à été reçue en audience par M. P. JOUTARD, président du groupe d’experts chargés de revoir les programmes de technologie au collège et de Mme A.M. BARDI vice présidente.
En préambule, nous avons fait part de tous les bruits et écrits divers dont nous avons eu connaissance ou écho, au cours des nombreux stages Académiques, par mail ou par téléphone concernant l’avenir de la discipline, puis nous sommes intervenus en posant des questions qui faisaient débat, toutes ont reçu une réponse, ou des indications sur l’orientation des réflexions en cours dans le groupe.
? ? Du point de vue du groupe d’experts
Il nous a été fortement affirmé par M. JOUTARD que la réflexion du groupe dont il a la charge, s’inscrivait dans le cadre d’une discipline d’enseignement général, apportant aux élèves une dimension technologique à la culture commune, de la sixième à la troisième incluse !
La technologie, en sixième, doit marquer une rupture avec le bloc sciences et technique tel qu’il est conçu pour le premier degré et doit constituer un début d’approche du monde des techniques, au travers d’une réalisation concrète, qui s’inscrit dans une démarche de projet.
En troisième, autour d’un projet réalisé, qui serait évalué, doivent se concrétiser les acquis cumulés et réinvestis.
Le concept des scénarios n’est pas remis en cause ( bien que son contenu n’ai pas encore abordé par le groupe d’experts), mais un aménagement sous des formes à définir, sera effectué, (diminution du nombre exigible probable). Le groupe a constaté qu’il manquait dans les scénarios un aspect génie civil, agroalimentaire... Un manque à combler.
L’histoire des solutions doit couvrir l’ensemble du champ disciplinaire, et ne plus se cantonner à la seule classe de troisième.
La discipline doit contribuer, comme les autres au choix d’orientation des élèves en troisième, le professeur de techno, par sa culture, et les pratiques liées aux réalisations est cependant celui qui est le plus proche du monde des « métiers. »
La commande du ministère axe les réflexions du groupe autour de 3 axes pour l’élève : mieux se connaître, s’évaluer, s’orienter,
l’enseignant de la discipline techno y contribuera, mais ne sera pas un CO-PSY bis.
La découverte des « monde du travail » et de son environnement par les élèves doit leur permettre d’entrevoir ou d’envisager de construire une poursuite d’études vers la voie générale, professionnelle ou technologique, ces deux dernières devant trouver ou retrouver une image positive. Il ne doit pas s’agir d’orientation par défaut.
L’une des préoccupations actuelle de la réflexion est de faire apparaître clairement aux yeux de chacun (l’institution comprise) quelles connaissances propres, différentes de savoir-faire, la discipline apporte-t-elle.
Les TICE ne sont pas le champ clos du professeur de technologie, mais doivent être celui de tous, L’outil informatique dans la discipline prend place en tant que tel, dans ses différentes applications : DAO, CFAO, bureautique etc… B2i n’échappe pas à la règle !
La maîtrise de la langue n’échappe pas ( comme nous l’avons fait remarquer) aux apprentissages auxquels nous contribuons, notamment ceux des langages codés propres au domaine du technique ( Dessin technique..) il faudra s’y pencher.
? ? Les échéances :
Le groupe pense avoir fini de cadrer les grandes orientations, et rendre un rapport en JUIN 2003.
Il s’attaquera aux programmes en 2003-2004.