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EXIGEONS L’OUVERTURE DE NÉGOCIATIONS!

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DANS TOUS LES SECTEURS DE L’ÉDUCATION

EXIGEONS L’OUVERTURE DE NÉGOCIATIONS !

N ° 5 6 0 - 1 8 J A N V I E R 2 0 0 2 - L ’ H E B D O M A D A I R E D U S Y N D I C A T N A T I O N A L D E S E N S E I G N E M E N T S D E S E C O N D D E G R E

Pour rendre nos métiers plus attractifs Pour créer les emplois nécessaires

Pour résorber la précarité

Pour alléger notre charge de travail

(2)

2 - L’US N

O

560 - 18 JANVIER 2002

L ’ A C T U A L I T E

Notre grève du 10 décembre a eu un écho certain dans les médias.

Les autres organisations syndicales qui étaient restées l’arme au pied ont rejoint un mouvement légitime au moment où le

gouvernement a décidé d’exclure les enseignants de toute réduction du temps de travail et de ne pas créer les postes compensateurs pour les personnels qui en bénéficieront (IATOS, CPE, CO-Psy.).

Notre colloque sur le métier d’enseignant a largement confirmé l’augmentation considérable des charges, des tensions, des incertitudes du métier et tracé les pistes des évolutions. Parmi elles, sans qu’on puisse les y réduire, figurent les moyens en temps de concevoir des séquences d’enseignement de plus en plus complexes à monter, les moyens de la formation continue et du travail collégial dans et hors de l’établissement, des éléments de revalorisation pour réparer des injustices, pour rendre le métier plus attractif pour les jeunes, pour recruter davantage et en finir avec la précarité.

Nous avons fait valoir ces demandes auprès du ministre (audience du 4 janvier et lettre publiée dans l’US n° 559) et nous sommes prêts à rencontrer tous les responsables du ministère sur le dossier de la condition enseignante.

Le rapport commandé à l’Inspecteur général Jean-Pierre Obin sur

ce sujet n’est toujours pas rendu public. Le ministre, sans fermer la porte, paraît peu pressé d’ouvrir des discussions.

Il faut donc persévérer. C’est d’autant plus urgent que la prochaine rentrée est dans sa phase active de préparation. Dans les

collèges, les premières remontées des journées banalisées sur le cycle central montrent que la réforme ne pourra pas s’appliquer dans les conditions prévues.

D’une part à cause des grilles horaires qui signent la mise au plancher généralisée des horaires disciplinaires, d’autre part parce que les conditions de mise en œuvre des itinéraires de découverte les rendent inapplicables. Dans les lycées, il n’y aura aucun moyen pour améliorer des situations qui se sont dégradées depuis

plusieurs années (horaires, effectifs, options, dédoublements).

La question de nouvelles créations d’emplois pour améliorer notre métier et l’enseignement offert aux élèves reste donc entière.

Une très forte mobilisation est nécessaire le 24 janvier. Déjà notre CA a prévu une journée nationale d’action début mars sur les collèges. Que chacun évalue le rapport des forces et contribue à construire un mouvement de plus grande ampleur pour que les pouvoirs publics – actuels et futurs – mesurent bien le prix qu’il en coûte pour assurer une bonne formation à toute la nation.

Denis Paget

Grève unitaire le 24 janvier dans

Les raisons d’un mouvement légitime

Allègement de la charge de travail

L’intensification du travail en classe, les charges croissantes de tous les personnels qui enca- drent et coordonnent le travail des élèves sont une réalité dont le gouvernement doit prendre conscience et traduire par une véritable réduction du temps de travail, liée aux recrutements et aux emplois.

Pour se rapprocher progres- sivement d’un service unifié, porté d’abord à 15 heures pour les non-agrégés, 14 heures pour les agrégés, nous demandons une première étape immédiate limi- tant à 17 heures les maxima de service des non-agrégés, l’abais- sement des maxima de service des CPE, documentalistes, CO- Psy, MI-SE.

Nous exigeons également des premières mesures pour organi- ser le travail en équipe en déga- geant un temps de concertation à d i s p o s i t i o n d e s é q u i p e s , notamment pour les collègues chargés du suivi des élèves en difficulté, exerçant en ZEP, engagés dans les pratiques inter- disciplinaires.

Il faut aussi étendre les disposi- tifs de décharges statutaires ins- crits dans les décrets de 1950, afin de les mettre en concor- dances avec les réalités de l’exer- cice professionnel, renforcer et étendre les mesures d’accompa- gnement des non-titulaires.

Pour tous enfin, il est urgent d’améliorer les conditions de tra- vail en facilitant la gestion de la classe, en permettant d’indivi- dualiser la relation aux élèves.

Dans le cadre de la préparation de rentrée, les établissements doivent en tenir compte dans les prévisions d’effectifs, la consti- tution des groupes, les dédou- blements.

Revalorisation des carrières

Le SNES fixe quatre objectifs : améliorer les débuts de carrière avec répercussion sur l’ensemble de la carrière, réparer les injus- tices liées aux mesures de 89, développer la promotion interne et placer le corps des agrégés une fois revalorisé comme référence pour le second degré, aménager les fins de carrière et faciliter la mobilité professionnelle.

Nous entendons négocier des mesures urgentes. Parmi celles- ci, un rythme unique pour atteindre en six ans et demi un sixième échelon revalorisé avec répercussion sur l’ensemble de la carrière et le raccourcissement de la durée de séjour dans les der- niers échelons, tout en portant le onzième échelon des certifiés et assimilés à l’indice 694 et celui des agrégés à 880. Ces mesures contribueraient à régler différents contentieux : certifiés intégrés par le décret 89 dont une très faible minorité (moins de 20 %) peut atteindre la hors-classe et dont plus du tiers part à la retraite au dixième échelon de la classe nor- male ; retraités d’avant 89 qui voient leur pension bloquée aux indices de la classe normale de leur corps. Il faut créer une hors-classe pour les CO-Psy et augmenter les indemnités des CO- Psy, D-CIO, CPE et documen- talistes au niveau de la part fixe de l’ISOE et attribuer une indemnité de première affectation augmentée et généralisée à tous.

Nous revendiquons le respect et l’amélioration du pyramidage pour les hors-classe, l’amélioration des promotions internes (passage du 1/7 au 1/5 pour les listes d’apti- tude, augmentation du recrutement d’agrégés, développement des chaires supérieures) et une amé- lioration des reclassements, parti- culièrement pour les contractuels titularisés.

Préparation de la rentrée 2002

L’affichage est flatteur pour le second degré : 4 479 emplois créés. Pourtant, seulement 699 cor- respondent à des moyens nou- veaux puisque 2780 sont consa- crés à la résorption de la précarité et 1 000 proviennent de transfor- mation d’heures supplémentaires.

Le ministère évalue les coûts : Une demi-heure de plus en Cin- quième : 728 emplois.

La réforme des LP : 789

L’abaissement à 18 ou 15 heures du service des professeurs des dis- ciplines artistiques : 493.

L’accompagnement dans le métier : 267.

Dans un contexte de stabilisation des effectifs, c’est par des redé- ploiements, l’accroissement des effectifs par classe, des suppres- sions d’enseignements optionnels que ministère et rectorats enten- dent résoudre l’équation.

La mobilisation a marqué les tables rondes sur la RTT des CPE et CO-Psy. Les emplois prévus par la loi de finances, 105 CPE et 20 CO-Psy, ne sont pas à la hauteur des besoins.

Collèges

Il est urgent d’améliorer les condi- tions d’enseignement et d’éduca- tion dans les collèges, d’alléger notre charge de travail et permettre la réussite de tous les élèves. Cela suppose :

• des classes aux effectifs réduits (aucune classe ne dépassant 24 élèves, 20 en ZEP) ;

• de nombreux travaux en petits groupes ;

• des grilles horaires suffisantes ;

• les moyens de venir réellement en aide aux élèves les plus fra- giles ;

• du temps de concertation inté- gré dans les services ;

• la transformation des HS en emplois.

Cela suppose une réforme ambi- tieuse du collège sur ces bases La grève du 24 janvier est l’occa- sion de rappeler nos revendica- tions prioritaires et d’exiger une préparation de rentrée dans d’autres conditions !

Itinéraire de découverte ? pas à n’importe

quelles conditions...

Si la profession dans son ensemble reconnaît l’intérêt de la interdisci- plinarité, les itinéraires de décou- verte ne constituent pas la meilleure façon de « démocratiser la réussite », qui appelle d’autres priorités.

De plus, le ministère envisage de les mettre en place en systémati- sant les horaires planchers, ce qui est totalement inadmissible.

Le SNES n’a pas voulu jusque-là trancher à la place des collègues tout en leur donnant des indica- tions claires sur les aspects inac- ceptables et les lourdes interroga- tions qu’ils suscitent.

Il a donc appelé les établissements à en débattre. Il ressort des pre- mières synthèses des journées banalisées que les ID ne seraient envisageables qu’à certaines condi- tions :

• P a s d e m i s e a u p l a n c h e r

des horaires disciplinaires.

• Des moyens pour les élèves en difficulté, bien au-delà de la seule heure dite « libre ».

• ID en groupes limités à 16 élèves.

• Intégration effective des ID dans les services en faisant acter le temps de concertation, y compris pour les professeurs documenta- listes.

• Obligation faite aux élèves de parcourir les quatre domaines sur les deux années du cycle central.

• Respect de la liberté pédagogique des enseignants.

Le SNES appelle les établis- sements à exiger ces conditions préalables tout en mettant en avant les revendications prioritaires qui restent à satisfaire en matière d’ef- fectifs, de travaux en petits groupes, d’horaires suffisants, de conditions de travail…

Cahier des exigences

Chaque collègue devrait recevoir le

livre « qu'apprend-on au collège ? »

On y trouvera un effort appréciable

du CNP pour résumer les pro-

grammes en vigueur à l'essentiel et

déterminer « les savoirs et com-

pétences » de fin de collège. Le

préambule tente l'exercice diffi-

(3)

Discussions, négociations où-en est-on?

Lors de l'audience du 4 janvier, le ministre avait accepté que le SNES fasse le point avec les directions du ministère sur l'ensemble des dossiers que nous lui avions soumis, notamment pour procéder à "une mise à plat des situations". Par une lettre ouverte, nous avons rendu public l'ensemble des demandes sur lesquelles nous souhaitons que s’ouvrent des discussions. C’est sur ces bases que des audiences doi- vent avoir lieu avec la direction des enseignements scolaires, la direc- tion des personnels enseignants, notamment en ce qui concerne le dossier de la charge de travail et avec le directeur de cabinet en ce qui concerne les enseignements technologiques. Par ailleurs des contacts sont en cours avec le ca- binet du Premier ministre.

L’US N

O

560 - 18 JANVIER 2002 - 3

L ’ A C T U A L I T E

tous les secteurs de l’éducation

cile de tracer une cohérence d'en- semble des grands blocs discipli- naires à partir d'un regroupement par « pôles » qui confine parfois à l'artifice : culture des humanités, culture scientifique et technique, disciplines transversales que seraient l'EPS et l'éducation civique. Conçu à un moment où les programmes de l'école primaire sont en cours de rénovation et où le ministère tente de définir les enseignements choisis au collège, ce document sera sans doute tran- sitoire. Il permettra à chacun de visualiser les défauts des pro- grammes actuels. S'il est le support d'un débat tourné vers une refonte future, il sera utile.

Lycées

Alors que la réforme Allègre-Lang atteint cette année les classes de Terminale, les personnels peuvent en faire le bilan : effectifs char- gés (42,5 % des classes de Seconde dans le secteur public comptaient encore 34 élèves et plus durant l’année scolaire 2000- 2001 et 70 % plus de 30 élèves), horaires diminués qui conduisent à une course aux programmes et à la prise en charge de classes supplé- mentaires, nouveaux programmes, nouveaux dispositifs (TPE, ECJS, aide individualisée...) imposés à marche forcée sans concertation ni formation continue digne de ce nom, modalités d’épreuves au bac- calauréat définies tardivement et contre l’avis des enseignants, contestations fréquentes de l’heure de première chaire et des dédou- blements... Voilà ce que vivent les enseignants et la liste n’est pas exhaustive. Les conséquences de ces choix économiques et poli- tiques sont particulièrement néfastes pour les élèves : classes surchargées, emplois du temps irrationnels liés à la multiplication des contraintes. La diminution de l’horaire élève et la suppression des modules en première rédui- sent le temps d’apprentissage, de travail sur la méthode... Ces élé- ments sont tous des facteurs d’échec scolaire et ne favorisent pas la réduction des inégalités.

Autant de souffrances pour les enseignants à qui on ne donne pas la possibilité d’assurer la réussite de tous les jeunes.

Le 24 janvier sera l’occasion de manifester notre colère et nos exi- gences de créations de postes et de réduction de la charge de tra- vail. Soyons en grève pour obtenir entre autres :

• la réduction du temps de travail,

• la diminution des effectifs de classe : 30 élèves maximum en Seconde dans l’immédiat,

• l’augmentation du nombre d’heures en petits groupes et la restitution des horaires amputés,

• la diminution du nombre de classes prises en charge,

• du temps pour la concertation,

• une extension du droit à la for- mation continue.

Voie

technologique

Le chantier de la réforme de la voie technologique n’est toujours pas publiquement ouvert. Néan- moins, le directeur du cabinet de Jack Lang, Christian Forestier,

?

Avez-vous pensé à régler votr e

COTISATION SYNDICALE ?

2001/2002

nous a précisé qu’il reprenait à son compte les 18 chantiers définis à partir du rapport Decomps. Il s’est engagé à rencontrer le SNES sur ces questions et en particulier sur l’évolution de la structure des filières STI, STL qui n’est pas acceptable telle qu’elle est pré- sentée par Bernard Decomps.

La mise en place, à la hussarde, des lycées des métiers, sans consultation des personnels, ne peut que développer des méfiances des usagers à l’égard de la voie technologique et de la voie pro- fessionnelle.

La mobilisation reste forte sur le dossier de l’agrégation de SMS avec, en particulier, un rassemble- ment au CEDIAS (7, rue Las Cases – 75007 Paris) de 10 h à 13 h et une demande d’audience au Ministère à 14 h 30, le 30 janvier.

Formation continue

Les personnels de l’Éducation nationale ont-ils droit à la forma- tion tout au long de la vie ? On pourrait en douter. Pourtant il ne saurait y avoir d’amélioration du système éducatif sans une forma- tion continue exigeante offerte à tous les personnels.

Cela suppose :

• le rétablissement du congé de mobilité,

• l’augmentation du nombre des congés de formation,

• la possibilité de 15 jours de for- mation par an, éventuellement cumulables,

• une année sabbatique dans la car- rière,

• une offre de formation de qualité correspondant aux attentes des per- sonnels.

Cela suppose qu’on considère l’en- seignant comme un intellectuel et non comme un simple exécutant de consignes ministérielles.

Précarité

9 828 maîtres auxiliaires, plus de 16 000 contractuels à la rentrée auxquels s'ajoutent un nombre croissant de vacataires, recrutés sans contrat et protection sociale, affectés pour 200 heures, privés de toute indemnité.

Ce sont près de 30 000 précaires MA, contractuels, vacataires qui subissent les conséquences d'une politique et d'une gestion du rem- placement par crédits : désenga- gement de l'administration vis-à- vis des personnels, retards de paiement, des chefs d'établisse- ment qui se conduisent comme des sergents recruteurs, nature des contrats qui prive de droits, cal- cul drastique de l'ancienneté pour les concours Sapin, absence de formation. Nombreuses sont les raisons que nous avons d'exiger une véritable résorption de la pré- carité .

Il est urgent :

• de réemployer à l'année tous les non-titulaires , titulariser, garantir les droits, à la protection sociale, aux congés, au reclassement ;

• de mettre fin au recours aux vaca- tions ;

• de constituer partout des groupes de travail pour la défense des non- titulaires.

Manifestations du 24 janvier

Académies de Paris, Créteil, Versailles 14 h 30, place du Châtelet. Parcours de la mani- festation : Châtelet–Opéra (bd de Sébastopol ; bd St-Denis ; bd Poissonnière ; carrefour Richelieu- Drouot, bd des Italiens).

Académie d’Aix-Marseille 10 h 30, Marseille, bd Nédelec.

Académie d’Amiens Aisne

Assemblée générale, bourse du travail à Saint- Quentin, 10 h.

Manifestation à 14 h 30, place de la Gare à Laon.

Oise

Rassemblement, 14 h, préfecture de Beauvais.

A.G. salle de la Tour Saint Lucien, avenue de l’Eu- rope, quartier de la Soie Vauban Bus, 15 h 30.

Somme

Manifestation, 15 h, maison de la culture, Amiens.

Académie de Besançon

Manifestation régionale, 15 place Battant à Besan- çon.

Territoire de Belfort Belfort, 11 h 30, IA 90.

Jura

Lons-le-Saunier, 14 h 30, place de la Liberté.

Haute-Saône Vesoul, 10 h, gare SNCF.

Académie de Bordeaux Dordogne

14 h, AG, Bourse du Travail, rue Bodin, Périgueux puis manifestation.

Gironde

14 h, Place de la République, Bordeaux.

Landes

10 h Manifestation aux Arènes, Mont-de-Marsan . Lot-et-Garonne

10 h 30 : Assemblée Générale des grévistes à l’An- tenne IUFM d’Agen.

14 h 30 : Rassemblement place de la Préfecture à Agen et manifestation.

Pyrénées-Atlantiques

Manifestations à Pau et Bayonne à 11 h.

Pau, départ devant le complexe de la République Bayonne, départ devant la bourse du Travail . Académie de Clermont

Puy-de-Dôme

Place de Jaude, 10 h 30. Manif départementale jusqu’à la préfecture.

Allier

14 h 30 à Moulins, manif de l’IA à la préfecture.

Académie de Dijon Yonne

Assemblées générales locales à 10 h : Sens, mar- ché couvert ; Joigny, lycée ; Tonnerre, salle poly- valente ; Migennes, salle Valmy ; Avallon, salle Gouvenain ; Toucy, lycée.

Assemblée générale départementale : Auxerre, 14 h, grande salle Soufflot.

Manifestation départementale : 15 h 30, de Souf- flot à la préfecture.

Côte-d’Or

La journée du 24 commencera par une assemblée des grévistes au Cercle Laïque (rue des Fleurs, à Dijon) à 9 h 30. Une manifestation suivra. Ras- semblement à 1 1 heures place Darcy.

Académie de Grenoble Ardèche

Rassemblement 10 h à Privas, suivi d’une AG ; après midi rassemblement à Guilherand pour rejoindre la manifestation valentinoise, traversée du Rhône en cortège.

Drôme

AG de secteurs le matin, 14 h 30, manifestation au départ du « champ de Mars » à Valence, rejointe par défilé ardéchois.

Isère

AG de secteurs le matin, 14 h 30 manifestation au départ de la préfecture à Grenoble, arrivée au rectorat.

Savoie

AG le matin, 15 h manifestation au départ de la place de la Sasson à Chambéry.

Haute-Savoie

AG d’établissement le matin, 14 h 30 manifestation au départ de la préfecture à Annecy.

Académie de Lille Lille, 14 h 30, rue Lebas.

Académie de Limoges Haute-Vienne

Limoges : 10 h 30, place de la République.

Corrèze

Tulle : 10 h, place Brigouleix.

Creuse

Guéret : 10 h, place de la Préfecture.

Académie de Lyon Ain

Bourg - rassemblement à 14 heures devant la pré- fecture - Assemblée générale FSU à l’issue de la manifestation à la maison des syndicats.

Loire

Roanne, assemblée générale FSU à la bourse du tra- vail à 9 h 30 - manifestation à 10 h 30 départ

bourse du travail Saint-Étienne, assemblée géné- rale FSU à la bourse du travail à 9 h 30 - manifes- tation à 10 h 30, départ bourse du travail.

Rhône

Lyon - Assemblée générale FSU à 13 h 00, bourse du travail, Lyon 3

e

(métro Guichard) manifestation à 15 heures, place des Terreaux (métro Hôtel-de- Ville).

Académie de Montpellier Pyrénées Orientales

Assemblée générale FSU, 9 h 30, mairie de Perpi- gnan (ancienne salle du conseil municipal). Ras- semblement, 11 h, salle Arago, Perpignan.

Hérault

Rassemblement Montpellier, 14 h 30, au Peyrou.

Académie de Nantes Loire-Atlantique

AG des grévistes à 9 h 30 à la FSU 44, maison des syndicats puis manifestation unitaire à 11 h 00, place Royale à Nantes.

Maine-et-Loire

Manifestation à 14 h – Place Imbach à ANGERS Assemblée générale à 15 H 30 à la bourse du tra- vail.

Sarthe

Manifestation à 14 h - Départ maison des associa- tions au Mans (près du palais des congrès).

Assemblée générale des personnels après la manif.

Académie de Nice Alpes-Maritimes

Nice, manif à 10 h devant le lycée Masséna, AG à 14 h au lycée Masséna.

Var

Toulon, manif à 10 h, place de la Liberté, AG à 14 h (lieu précisé durant la manif).

Académie d’Orléans-Tours Indre-et-Loire

Tours - Manifestation : départ 14 h 30 devant l’ins- pection académique, rue E. Vaillant. Audience auprès du préfet à l’issue de la manifestation.

Loiret

Orléans : AG à 9 heures salle Hardouineau et manif à 10 h 30 à la cathédrale.

Loir-et-Cher

AG à 10 h 30 en 3 lieux : à Blois à la bourse du tra- vail (avenue de l’Europe), à Vendôme à la salle du temple, à Romorantin à la salle Lanthenay (avenue de Paris).

Manif départementale à 15 h à Blois (préfecture).

Eure-et-Loir

Chartres : 10 h 30, place des Halles, manifestation intersyndicale.

14 h 00, Cercle laïque, boulevard Chasles : forum de discussion.

Académie de Poitiers Deux-Sèvres

Niort, place de la Brèche à 14 h 30.

Vienne

Poitiers, place d’Armes à 14 h 30.

Charente-Maritime

La Rochelle : place de Verdun à 14 h 30.

Saintes : palais de justice à 14 h 30.

Charente

Angoulême : place de la Bussatte à 14 h 30.

Académie de Reims

Manifestation académique unitaire, rendez vous à 10 h 30 à la maison des syndicats de Reims Académie de Rennes

Côtes-d’Armor

Manifestation départementale à 15 h, place de la Préfecture à St Brieuc. Le matin, à 9 h 30, assem- blée générale des grévistes à Lannion, Guingamp, St Brieuc, Loudéac, Dinan.

Finistère

Quimper, place de la Résistance, 10 h 30.

Ille-et-Vilaine

Rassemblement à 10 h 30, place de la Mairie à Rennes.

Morbihan

Vannes, 14 h 30, La Rabine.

Académie de Rouen Rouen, 14 h 30, Place Saint-Sever.

Évreux, 14 h 30, Inspection académique.

Le Havre (en attente).

Académie de Strasbourg Bas-Rhin

Strasbourg, 9 h 30 : assemblée générale, maison des syndicats, 1, rue Sédillot.

11 h : rassemblement place de la Bourse.

Haut-Rhin

Mulhouse : 10 h 30 : rassemblement place de la Réunion.

Académie de Toulouse Lot

Rassemblement unitaire vers 10 heures devant la préfecture, place Chapou à Cahors. Prises de paroles. 10 h 30 : audience chez la préfète. Mani- festation de la préfecture à l’inspection acadé- mique. 11 h 30 : audience chez l’IA.

Tarn-et-Garonne

Manifestation unitaire à Montauban avec rassem- blement à 15 h devant la poste centrale.

( ) : horaires dispensés en groupes à effectifs allégés.

E R R AT U M

Grille horaire Sixième

Contrairement à ce qui a été publié dans l’US n° 559, il n’y a pas d’heure non affectée en Sixième (cette heure “finance”

les groupes en SVT et en technologie).

Enseignements obligatoires Horaire de l’élève

Français 5 ou 4 + (0,5)

Mathématiques 4

LV1 4

Hist-géo-éd.civique 3

Sciences et techniques :

– SVT 1 + (0,5)

– Technologie 1 + (0,5)

Enseignements artistiques :

– Arts plastiques 1

– Education musicale 1

Education physique et sportive 4 Aide aux élèves et accompagnement de leur travail personnel : 2 h par division

Heures de vie de classe : 10 h annuelles

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L ’ A C T U A L I T E C O L L O Q U E D U S N E S

Paroles de chercheurs

Agnès Van Zanten, sociologue

« Il faut penser l’autonomie comme une construction collective, alors que la liberté dans la classe peut être plus un repli qu’une offensive. »

« Il faut renoncer à une certaine liberté indi- viduelle dans la classe. »

« L’autonomie enseignante doit s’inscrire dans une dimension collective. »

Jean-Pierre Obin, inspecteur général de l’Education nationale

« Pour restabiliser le métier de professeur, il faut peut-être le sortir de cette relation trop exclusive à l’élève et permettre à l’ensei- gnant de trouver sa validation à travers le regard, complémentaire, d’autres adultes sur ses capacités et com- pétences professionnelles. »

Vincent Lang,

maître de conférences en sciences de l’éducation

« Derrière l’idée de prescription, il y a une autonomie qui se prend. Il n’y a pas à attendre de l’institution qu’elle nous donne la cul- ture professionnelle. »

Jean-Luc Roger, enseignant-chercheur

Il faut partir de ce qui bouge dans l’activité enseignante. L’évolution des contenus d’en- seignement est à prendre en compte égale- ment. »

Anne Barrère, sociologue

« On ne peut pas dire que les enseignants ne travaillent pas ensemble, ils le font dans des réunions institutionnelles (...) en partici- pant à des actions de projet et dans les échanges quotidiens autour des élèves, de l’évaluation »... « 60 à 75 % des enseignants ont des échanges avec leurs collègues. » « Leur sociabilité pro- fessionnelle relève de l’affinitaire. »

Elisabeth Chatel,

maître de conférences en sciences de l’éducation

« L’incertitude est constitutive de la pratique d’enseignement. Elle a un caractère irréduc- tible... Il faut pouvoir la maîtriser, la réduire pour pouvoir enseigner... établir des échéances de travail en commun, bâtir des ponts entre les dis- ciplines. »

L e colloque que nous avons orga- nisé vendredi 11 et samedi 12 a accueilli près de 300 partici- pants, de nombreux chercheurs, res- ponsables du ministère de l’Educa- tion nationale, de mouvements pédagogiques et de syndicats.

Les quatre tables rondes et trois ateliers ont permis de faire le point sur les nouvelles recherches et celles en cours mais aussi de mettre en évidence les insuffi- sances en matière de travaux sur les pratiques, les gestes du métier.

De nombreuses interventions ont porté sur le mal-vivre du métier face aux injonctions ministérielles, l’intensification de plus en plus forte du travail dans la classe qui

empêche de dégager du temps pour créer, faire vivre ce collectif, ce travail collégial nécessaire.

L’usure, la souffrance au travail

Extraits des conclusions Un avenir à définir ensemble

ont été soulevées. Ces questions, comme le montre l’enquête réali- sée par le SNES, sont au centre des préoccupations des collègues,

notamment de collège, qui doivent faire face aux aspects négatifs de la massification et à un système qui culpabilise, renvoie tout échec à l’individu.

Au-delà du refus, de la résistance aux prescriptions jugées non per- tinentes, contradictoires, il s’est dégagé un consensus sur la néces- sité de construire de nouveaux repères collectifs pour les jeunes et les moins jeunes pour dynamiser un métier qui devient de plus en plus complexe, et d’organiser la transmission de l’expérience.

Ceci suppose des lieux de réflexion, du temps et donc une réduction de la charge de travail, de promouvoir de véritables trans-

L’Université Syndicaliste, hebdomadaire du Syndicat national des enseignements de second degré (SNES, 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex 07. Tél standard : 01 40 63 29 00). Directeur de la publication : Gérard Anthéaume, Tél. 01 42 80 91 04. Rédacteur en chef (hebdomadaire) : Serge Chatelain. Rédacteur en chef adjoint : Andrée Béhotéguy. Rédacteur en chef (magazine) : Alexis Chabot. Secrétaire de rédaction : Gabrièle Hübner. Secrétaire de direction : Thérèse Bara. Collaborateurs permanents : Nicolas Benies. Elodie Walck. Responsable publicité : Clotilde Poitevin. Tél. 01 42 80 96 05. Photocomposition et photogravure : C.A.G. Imprimerie : SIEP - Bois-le-Roi (77). C. P. N° 1578D73. Conception : Voltaire & Associés, 15, rue de la Banque, 75002 Paris. Prix du numéro : 1,30 € . Abonnement : 1) Personnels de l’Education nationale : France 26 € ; étranger et DOM-TOM : 40 € . 2) Autres, France : 37 € ; étranger et DOM-TOM : 51 € . Pour s’informer et donner son avis : Minitel 3615 USTEL, mél : Secgene@snes.edu, Internet : http://www.snes.edu.

formations choisies qui permet- tent de conjuger le plaisir d’ensei- gner et la réussite des élèves.

Le dossier de la prochaine US magazine sera consacré au thème qui s’est révélé central au col- loque : la construction du collectif et devrait permettre de prolonger dans les établissements, les aca- démies la réflexion sur notre métier, affiner nos propositions avec l’ensemble de la profession.

Des actes du colloque paraîtront ultérieurement en mars au moment où le ministère, qui a engagé lui aussi une réflexion sur le métier d’enseignant, organisera des col- loques. ■

Gisèle Jean

N otre métier est entré dans une phase intense de renouvelle- ment. Renouvellement quan- titatif d’abord avec le départ mas- sif des générations recrutées dans les années 60.Mais le renouvelle- ment est aussi d’un autre ordre.

(...) Le second degré doit faire face à des phénomènes qui déstabili- sent profondément les enseignants en faisant intrusion dans l’école et dans la classe. L’école est malade de la dégradation de son environ- nement et ce n’est pas sans consé- quence sur le comportement des élèves. Sans cesse nous devons faire face à des réactions qui contrarient les missions de l’école.

(...)

Même s’il y a encore un plaisir à enseigner, ces phénomènes met- tent en crise les missions et obli- gent les personnels à réinterroger leurs certitudes, à inventer de nou- veaux modèles, à justifier de leurs pratiques. La gestion de la classe

©TH.NECTOUX

Samuel Johsua,

professeur à l’université de Provence

Les prescriptions portent de plus en plus sur la manière de faire et sur des techniques qui ne sont pas éprouvées. »

Patrick Rayou, sociologue

« Désir d’apprentissage des élèves, problème d’identifica- tion de l’élève. La question redoutable est de savoir jus- qu’où les enseignants vont dans le suivi de ces cheminements et de ces méandres de trajectoires d’élèves, le risque est de s’y perdre, de devenir illégitime, d’y faire des bêtises parce que l’on ne peut s’installer en thé- rapeute lorsque l’on n’y est pas et que l’on a des difficultés identitaires soi-même. Ce n’est pas idéologique, mais la solution ne peut être que dans le travail d’équipe dans laquelle il y a encore des personnels qualifiés ou qui le sont, à eux de le montrer. C’est le cas pour les conseillers-psy- chologues. »

est devenue d’une extrême com- plexité et impose un engagement de soi épuisant.

(...) Alors résister, oui, mais j’ai peur que ce soit un peu le pot de terre contre le pot de fer si nous en restons là.

Plusieurs de nos amis chercheurs nous ont invités à renforcer la cohé- sion, la cohérence, la solidarité de notre profession et à adopter une attitude conquérante. Aucun des problèmes rencontrés ne trouvera de solution par un retour aux formes scolaires du passé ni à un mythique âge d’or du second degré.

Rien ne se règlera non plus par la restauration de l’autorité sous ses formes anciennes, qui étaient sou- vent impitoyables et procédaient par exclusion ou stigmatisation.

Les solutions que nous envisageons sont du côté d’une meilleure com- préhension des phénomènes en jeu et donc d’une amélioration sub- stantielle de la formation. Elles sont

aussi du côté de l’intelligence col- lective. Il ne faut pas tomber dans le piège de l’opposer à la liberté péda- gogique individuelle. Il s’agit bien de mettre en commun les pro- blèmes avec les élèves, de renforcer la cohérence des choix, des atti- tudes, des pédagogies, des systèmes d’évaluation, des exigences pour éviter que les élèves soient les seuls à être maîtres du jeu scolaire. Il s’agit bien de regagner en liberté d’action pédagogique en se libé- rant de la pression des problèmes du groupe classe.

L’intelligence collective ne pourra se bâtir que sur la construction de vraies relations professionnelles, respectueuses des personnes mais capables de prendre des décisions éclairées et débattues en faveur de l’intérêt général. (...) Dans l’éta- blissement, il faudra bien se poser la question des lieux et des ins- tances pour construire des collectifs de travail et mettre un coup d’arrêt

à une organisation qui laisse le chef d’établissement, bouc émissaire ou autocrate, c’est selon, seul maître du jeu à bord. Mais tout cela demande du temps dont nous ne disposons pas. (...)

Les réformes incessantes depuis vingt ans sont loin d’avoir tou- jours aidé le second degré à faire face à ses nouvelles missions. Une innovation officielle chasse la pré- cédente ; l’empilement des pres- criptions devient illisible, embar- rasse plus qu’il n’aide en renvoyant au local et à la contractualisation le soin d’arbitrer des fins et des moyens souvent incompatibles.

On oppose, dans les faits, le cours et les pédagogies nouvelles, les savoirs et les compétences, les exercices scolaires et des formes déscolarisées du travail des élèves, l’apprentissage collectif et l’indi- vidualisation. On fait de l’autono- mie de l’élève un dogme des moda- lités d’apprentissage alors qu’il

s’agit seulement de leur produit Nous réaffirmons le fait que les pratiques pédagogiques ne peuvent se penser à l’extérieur des contenus et des situations de classe. C’est pourquoi nous réclamons des lieux où ces questions pourront être débattues et délibérées par les enseignant eux-mêmes, sans attendre des modèles inventés dans les bureaux de la rue de Grenelle.

Pour cela, nous avons besoin d’en- seignants qui ne soient pas des techniciens en « ingénierie de l’éducation », mais des enseignants conscients de leur rôle social, cul- tivés, attentifs aux élèves et à leur rapport au savoir, et pour cela, il faut avoir beaucoup réfléchi à sa discipline, aux distances culturelles, à la sociologie des jeunes. Nous avons besoin d’une activation de l’échange professionnel, de centres et de personnels ressources, de conseillers pédagogiques. ■

Denis Paget

NOT

RE MÉ

TI E R, L E URRÉUSSITE

Réflexion constructive sur notre métier

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